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Regroupés au sein de l’Union des gestionnaires d’aéroports de l’Afrique du Centre et de l’Ouest (Ugaaco), dix-huit pays africains se sont retrouvés dans la capitale sénégalaise, pour parler de leur organisation, mais aussi des difficultés du trafic aérien.

Selon le directeur général de l’Aibd, Abdoulaye Dièye qui présidait la rencontre, l’Ugaaco a été créée depuis une quinzaine d’années et le Sénégal a été choisi pour abriter le siège. «L’enjeu est de réunir toutes nos forces autour de nos aéroports. Nous allons débattre sur le devenir de nos aéroports», indique-t-il, avant de souligner que la gestion des aéroports constitue un enjeu capital.

«En effet, la Covid nous a beaucoup appris, raison pour laquelle nous devons réunir nos forces pour le devenir des aéroports de l’Afrique de l’Ouest, mais également du Centre. Cette séance de travail va nous permettre de ressortir des points essentiels pour que l’Afrique puisse se développer à travers ses infrastructures aéroportuaires», affirme M. Dièye.

A l’en croire, les discussions qui vont sortir de cette assemblée générale, permettront de donner des orientations claires, pour permettre une bonne connectivité des lignes aériennes à travers le réseau africain. Secrétaire général du ministère des Transports aériens, Serigne Ahmadou Bamba Cissé a tenu à rappeler que le développement du hub aérien est un projet phare du Plan Sénégal Emergent(Pse).

«Le Sénégal a déjà beaucoup investi dans le secteur des transports aériens, par la finalisation et la mise en service de l’Aibd, la mise sur pied d’Air Sénégal avec des investissements importants, l’acquisition de nouveaux appareils. Malheureusement, il y a eu la Covid-19 et l’État a continué de supporter le transport aérien», soutient-il. A l’en croire, cette politique a permis de sauver des emplois au niveau de l’Aibd, grâce au crédit du transport aérien.

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