Triste sort que celui de M. B., une receveuse de bus Tata licenciée puis abusée sexuellement dans une auberge par son employeur. Le présumé violeur a été arrêté et déféré ce mardi matin par les policiers du poste de Wakhinane-Nimzatt.
L’affaire suscite l’indignation dans le département de Guédiawaye où une receveuse de bus Tata aux initiales de M. B. a été violée par son employeur.
Tout est parti lorsque la receveuse âgée d’une vingtaine d’années a été limogée, à la suite d’un différend avec le chauffeur du bus dans lequel elle travaillait.
Ainsi, M. B. a contacté le propriétaire du bus, A. D., pour se plaindre de son limogeage. A. D. a fixé un rendez-vous à la fille pour trouver une issue heureuse au différend. Ne se doutant de rien, M. B. s’est présentée à l’adresse indiquée.
Il ressort de l’enquête que la victime ne savait pas que son patron lui a donné rendez-vous dans une auberge. Une fois à destination, M. B. a été contrainte à des rapports sexuels. L’affaire s’est ébruitée dans l’auberge, car la victime ne cessait de pleurer et refusait de sortir.
Ayant entendu des cris de détresse, des individus sont venus à la rescousse de M. B. Elle leur a narré son calvaire.
Toutefois, le transporteur incriminé aurait reconnu avoir entretenu des rapports sexuels consentis avec la fille. Il a aussi tenté de faire croire à ces bonnes volontés que M. B. est sa petite amie.
La victime a été conseillée d’aller saisir la justice. C’est dans ce cadre qu’elle a déposé une plainte sur la table du chef de service du poste de police de Wakhinane-Nimzatt.
Interrogé sur procès-verbal, le patron de la victime a nié catégoriquement les faits sans convaincre les enquêteurs. Le certificat médical versé dans le dossier atteste que M. B. a été victime d’une agression sexuelle, selon des sources de Seneweb proches du parquet.