Les impactés du Train express régional (TER) sont montés, une nouvelle fois, au créneau. Ils se sont réunis ce dimanche 29 octobre 2023 pour réclamer leur dû. Il s’agit, entre autres, des paiements de vulnérabilité, les pertes de revenus locatifs, les aménagements des terrains, les omissions et la livraison des 40 ha du lac Rose.
Ces derniers ont étalé le calvaire qu’ils vivent au quotidien et menacent de passer à la vitesse supérieure, si le problème des indemnités n’est pas résolu dans les meilleurs délais. « On a commencé cette lutte depuis 2017. Toutes les communes impactées par le TER en font partie. Et depuis, 3 000 familles vivent dans le désarroi. Certaines familles dorment à la belle étoile. L’État du Sénégal nous a octroyé 40 ha au lace Rose, mais la livraison des parcelles pose problème. On ne comprend pas l’attitude des autorités. On se demande comment un État peut-il déloger plus de 3 000 familles en un laps de temps et les recaser dans un site déjà acquis. C’est un paradoxe. Nous exigeons le paiement de vulnérabilités, entre autres. À partir d’aujourd’hui, notre combat sera radical et on utilisera tous les moyens afin d’obtenir gain de cause », martèle Macodou Fall, porte-parole du collectif.
Ces impactés donnent un ultimatum au président de la République afin qu’il règle leur situation. Sans quoi, disent-ils, ils sont prêts à se radicaliser durant la période électorale.
De plus, ils dénoncent le non-respect des engagements de l’État pris avant la démolition de leurs maisons.