Gris Bordeaux, président de l’association des lutteurs en activité, a fermement critiqué le CNG, l’accusant de sanctionner injustement et systématiquement les lutteurs sur le plan financier. Selon lui, ces sanctions répétées ne sont pas justifiées et pénalisent les athlètes de manière disproportionnée.
Bien qu’il ait été l’un des moins touchés par ces suspensions financières, avec 490 000 FCFA déduits de son reliquat lors de son combat contre Ama Baldé, Gris Bordeaux reste déterminé à se dresser contre le CNG. En tant que président de l’association des lutteurs en activité, le troisième tigre de Fass considère que les lutteurs sont lésés par l’instance dirigeante, qui profite des événements de lutte pour renflouer ses caisses. Il dénonce les sanctions financières infondées, comme celles infligées pour avoir dépassé le temps alloué à la chorégraphie, et appelle le ministre des Sports à examiner de plus près la gestion financière du CNG.
« Les sanctions financières ne sont pas fondées. Parfois on sanctionne les lutteurs pour avoir dépassé le temps pour la chorégraphie. C’est du n’importe quoi et c’est insensé car beaucoup d’amateurs viennent au stade pour ne voir que les chorégraphies. J’invite le ministre des sports à venir voir comment le CNG gère l’argent des lutteurs. Le Jub Jubbal Jubanti doit entrer au CNG » a déclaré le fassois.