Fin du suspense. Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, va présider sa première réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), ce vendredi, au palais de la République, quatre mois après sa prestation de serment. L’Observateur, qui donne l’information, annonce un « chamboulement général ». Des sources proches du dossier soufflent en effet au journal que « toutes les juridictions du pays subiront des changements majeurs ».
C’est d’ailleurs « ce qui a retardé » la tenue de la séance qui a été longtemps programmée puis repoussée pour « des réglages » liés à la volonté des nouvelles autorités de « placer les magistrats qu’il faut aux postes qu’il faut », rapporte L’Observateur.
Le quotidien d’information glisse concernant le retard que le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a écarté « certains profils de magistrats » proposés par l’Exécutif, et que le réquisitoire de l’ancien procureur de la République a été entendu par le successeur de Macky Sall.
Entre autres changements, avance L’Observateur, « plusieurs magistrats seront mutés, des postes vacants pourvus et le parquet financier enfin équipé ». Aussi, prédit le journal du Groupe futurs médias (GFM), l’ancien premier substitut du procureur de la République et Procureur de Saint-Louis, Ibrahima Ndoye, est pressenti pour hérite du parquet du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Abdou Karim Diop serait donc sur siège éjectable.