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La coupe du monde de football de 2010 a marqué les esprits à bien des égards. D’abord parce qu’elle avait lieu sur le continent africain ensuite elle avait vu l’Espagne la remporter mais l’un des faits marquants de cette compétition reste son ballon, « le Jabulani ». L’objet sphérique avait été un véritable cauchemar pour les gardiens de but qui se sont, à plusieurs reprises, plaints des ses trajectoires changeantes. Depuis cette édition, la société chargée de la confection des ballons du mondial, Adidas, n’a eu de cesse d’apporter des améliorations technologiques sur les ballons officiels. C’est le cas pour celui de l’édition 2022. De son nom « Al Rihla » venant de l’arabe  signifiant « le voyage » en arabe et « tire son inspiration de la culture, de l’architecture, des bateaux traditionnels et du drapeau du Qatar », comme l’explique la FIFA. 
Al Rihla, qui est fabriqué au Pakistan, comporte un capteur d’unité de mesure intertielle (IMU), « destiné à détecter les mouvements nuancés d’un objet dans l’espace », et un capteur d’unité de mesure inertielle, pour transmettre des données en temps réel et suivre en permanence la position de la balle. Placé au centre du ballon, il envoie à chaque touche de balle des données « à la salle de visionnage 500 fois par seconde, permettant une détection très précise du moment exact où le ballon est joué », comme l’indique le site de la Fifa. Il peut mesurer la vitesse ou encore l’orientation et aide les arbitres à détecter les situations de hors-jeu litigieuses et les touches.

Mais la détection du hors-jeu n’est pas entièrement confié aux outils placés sur le ballon. La FIFA explique : « cette nouvelle technologie utilise 12 caméras placées sous le toit du stade afin de suivre le ballon ainsi que chaque joueur – jusqu’à 29 points de données contrôlés 50 fois par seconde – dans le but de déterminer leur position exacte sur le terrain. Les 29 points de données contrôlés comprennent les extrémités et membres pertinents pour l’analyse des situations de hors-jeu ».
L’autre particularité de ce ballon qui attire les regards est qu’il est rechargeable. Cela s’explique par le fait que le capteur IMU présent en son sein est alimenté par une batterie dont l’autonomie est de 6 heures.  

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