0 5 minutes 2 ans

Montants injectés, zones d’intervention, axes ou domaines prioritaires, la collaboration avec les partenaires du système de santé a été passée au peigne fin ce matin par Madame le Ministre de la Santé et de l’Action sociale pour une gestion plus efficiente des ressources. 
L’État a énormément investi dans notre secteur a d’emblée précisé Mme le Ministre mais, les partenaires techniques et financiers ont apporté une part importante dira-t-elle. Seulement, il est capital aujourd’hui de renforcer l’harmonisation des interventions en vue de les rendre plus efficaces et plus efficientes. 
 Divers points ont été ainsi discutés, des débats pertinents comme suggérés par Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye dans son introduction. « Il n’y a pas de sujet que nous ne pouvons aborder, dans le respect des attributions, du champ de compétences dévolu à chaque entité. Car, vous comme nous, avonsl’ambition de faire évoluer notre système de santé et d’action sociale et de procurer du bien-être aux populations ».

Félicitant le Gouvernement du Sénégal dans cette quête d’un système de santé toujours plus résilient, le Dr Lucile Imboua, Représentante résidente de l’OMS a fait l’état des lieux sur les progrès enregistrés par le pays. Ainsi l’indice de protection des populations face aux urgences de santé publique a été estimé à 61,2 % en 2019, ce qui représentait 3,7 millions de personnes supplémentaires protégées face aux urgences sanitaires, le score de préparation aux urgences sanitaires est passé de 45% en 2018 à 67% en 2020, celui de la prévention est passé de 68% en 2016 à 70,1% en 2020. 
Concernant le score de détection et d’intervention estimé à partir de la proportion d’évènements du Règlement Sanitaire International (RSI) détectés et ayant donné lieu à une réponse en temps opportun, il est passé de 20% en 2015 à 84,44% en 2020. Ces résultats fort appréciables devront toutefois se poursuivre et s’accélérer selon le chef de file des partenaires pour être au rendez-vous de l’atteinte des objectifs de développement durable en 2030.

Après plusieurs heures d’échanges, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye a assuré les Partenaires Techniques et Financiers de l’engagement de ses services pour une utilisation judicieuse des ressources mises à leur disposition. Des améliorations sont attendues a-t-elle précisé, en termes de coordination et d’harmonisation de nos interventions, de collecte et de traitement des données, d’implication du secteur privé, de digitalisation du système, de sensibilisation des communautés pour l’adhésion aux mutuelles de santé, entre autres. Un plaidoyer a été fait en faveur des maladies non transmissibles, des maladies tropicales négligées, de la santé mentale, ainsi que de la protection sociale.
Dans l’allocation des ressources, des réorientations sont également en vue pour qu’aucune maladie ne soit laissée en rade dans la prise en charge.
Toutes les dispositions, selon Madame le Ministre de la Santé et de l’Action sociale devront également êtreprises pour la réalisation en 2023 de l’Enquête STEPS dont le protocole a aussi été présenté aux PTF. Cela permettra de disposer des données récentes sur les différentes prévalences des maladies chroniques non transmissibles. « Je voudrais compter sur l’appui des PTF pour mobiliser les ressources nécessaires à cet exercice. Mais, nous devons compter sur nos propres ressources pour engager le travail » a soutenu le Ministre.
Dans sa conclusion, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye n’a pas manqué, à l’endroit des partenaires de faire part de son écoute attentive pour prendre en compte leurs préoccupations, suggestions et propositions d’amélioration pour avancer le plus vite possible vers la Couverture sanitaire universelle.

Laisser un commentaire