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« Les femmes au centre de la transition vers l’économie verte en Afrique de l’Ouest ». C’est le thème d’un atelier régional sur les politiques genre et économie verte en Afrique de l’Ouest, qui s’est ouvert à Saly depuis trois jours. Qu’est-ce que la transition vers l’économie verte pourrait offrir aux femmes des pays de la CEDEAO ?
Selon la professeure Fatou Sow Sarr, Commissaire du Développement humain et des Affaires sociales de la Commission de la CEDEAO, les enjeux économiques et sociaux du changement climatique sont énormes pour l’Afrique de l’Ouest qui concentre la population la plus jeune au monde.
« En effet, accélérer la transition vers l’économie verte au profit des femmes en Afrique de l’Ouest est devenue un enjeu économique et social important, pour ne pas creuser davantage le fossé qui nous sépare de la réalisation de l’égalité de genre et de l’autonomisation des femmes telles que formulées par les Objectifs de développement durable et la vision 2050 de la CEDEAO », a soutenu la Pr. Fatou Sow Sarr.
Ainsi, pour identifier les solutions appropriées pour capter les opportunités offertes par l’économie verte aux femmes, les quinze pays de la CEDEAO sont en conclave en Saly, afin de plancher sur les bases sur lesquelles il faudra s’appuyer pour y arriver.
En effet, une transition vers une économie verte devrait créer de nombreux nouveaux emplois dans le monde, y compris en Afrique. Aussi, elle permettrait une mobilité sous la forme d’emplois mieux rémunérés et plus stables pour les femmes.
En ce sens, la Commissaire du Développement humain et des Affaires sociales de la Commission de la CEDEAO estime que les défis auxquels les pays de la CEDEAO sont confrontés justifient l’urgence pour que les États se penchent sur la problématique des politiques genre et d’économie verte pour infléchir la courbe ascendante des inégalités.

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