Outhmane Diagne et Ibra Gueye alias Papito Kara et Fadilou Keita ont été placés sous contrôle judiciaire.
Le juge Mamadou Seck du 2ème cabinet a signé la main levée des mandats de dépôt d’Ibra Gueye Papito Kara et Outhmane Diagne, placés sous contrôle judiciaire allégé (émargement seulement), a informé l’avocat. Les deux mises en cause étaient poursuivies pour diffusion de fausses nouvelles, effacement, modification, fabrication et introduction de données informatiques.
Fadilou Keita non moins Coordonnateur du Nemmeeku Tour, a été aussi libéré. Il a été arrêté le mercredi 7 décembre 2022 sur ordre du procureur. Membre du cabinet du leader de Pastef et fils de l’ancienne Présidente de l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac), Nafy Ngom Keita, Fadilou Keïta était poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles conformément aux articles 80 et 255. En effet, on lui reprochait d’avoir accusé sans preuve à travers une publication sur sa page Facebook, l’Etat du Sénégal dans la disparition du gendarme Didier Badji et son ami, Sergent Fulbert Sambou dont le corps sans vie a été repêché près des falaises du Cap manuel.
2 mois ferme pour les 3 activistes qui scandaient : » libérez PAN »
Lors de la rencontre entre le Premier ministre et la Société civile, mardi dernier, au sujet notamment du rapport de la Cour des comptes sur la gestion du Fonds Force Covid, trois activistes Bayna Guèye et Ousmane Sarr du mouvement «Nitu Deug Valeurs» et de Ahmad Sarang Diallo du collectif «Ñoo Lank» ont été arrêtés puis placés sous mandat de dépôt. Jugé ce jeudi 12 janvier 2023 par le Tribunal d’Instance de Dakar, les trois activistes membres de la société civile ont été condamnés à 2 mois de prison ferme pour participation à une manifestation non déclarée.
En effet, le délégué du parquet avait requis 6 mois de prison dont 3 mois ferme. Pour rappel, les activistes ont été interpellés le 03 janvier lors de la rencontre entre le Premier ministre Amadou Ba et les acteurs de la société civile pour discuter de la sortie du rapport de la Cour des comptes au petit Palais. Ousmane Sarr et ses compagnons scandaient le nom du journaliste Pape Alé Niang en ces termes : « Libérez Pape Alé Niang, Macky Sall dictateur ». Des propos qui ont occasionné leur arrestation par les éléments de la sûreté urbaine.