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Le Sénégal va bientôt adopter un nouveau vaccin contre le paludisme. Beaucoup de pays africains comme   le Mali, le Nigeria, le Tchad, la Guinée-Bissau, qui ont déjà testé le vaccin, se sont réunis, ce matin, pour échanger leurs expériences et les recherches qu’il faut mener pour l’opérationnalisation de cette nouvelle thérapie.
Selon le professeur Ramatoulaye Diagne Mbengue, Recteur de l’université Iba Der Thiam  de Thiès, il s’agit de marquer une rupture avec l’invention et l’usage de ce vaccin afin de rompre avec la chimio-prévention. 

Ainsi, du 23 au 25 janvier, les participants vont réfléchir sur des  stratégies à mettre en œuvre pour affiner des approches et créer une démarche inclusive à travers les pays africains.
 À l’issue de cet atelier, les acteurs de la santé, les chercheurs et les représentants de certains pays africains devront mettre en place des stratégies.
Piloté par l’université Iba Der Thiam de Thiès, ce programme va bénéficier d’un appui par un  fonds de financement. Pour cela, «nous avons  ce que l’on appelle le Fonds d’appui à la recherche et à l’innovation, le Fari, que l’on essaye e revaloriser d’année en année. Nous avons mis également en place un prix de l’innovation pour booster la créativité et nous sommes en train de travailler à la mise en place d’un meilleur environnement de recherche», indique-t-elle.

Dans la foulée, elle ajoute  que l’université Iba Der Thiam sera bientôt dotée de laboratoires et de locaux. «Il s’agit de favoriser un environnement de la recherche, de favoriser la création d’équipe pluridisciplinaire, transversale autour de thématiques qui intéressent la communauté».
Et compte tenu de la réticence que cela peut avoir au niveau  des populations, elle appelle les autorités religieuses, les autorités traditionnelles  et coutumières à  porter le vaccin pour que tout le monde soit sensibilisé  et qu’il y ait une acceptation de cette thérapie et à la reconnaissance de son efficacité.

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