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Le Comité National de Gestion de la Lutte (CNG) a pris une batterie de mesures pour lutter les combats tardifs dans l’arène. Les lutteurs n’auront plus droit à une préparation mystique qui dépasse 30 mn. Les combats préliminaires débutent à 16h 15 et le grand combat est sifflé à 19h.

Entre la convocation, la prestation des lutteurs et la préparation mystique, les manifestations de lutte tirent trop en longueur. Une situation qui semble avoir un impact sur l’attractivité de la lutte. Pour y remédier, le Comité National de Gestion de la Lutte (CNG), a dévoilé les nouvelles dispositions afin de mettre un terme à ces prolongations « lassantes » pour les amateurs. Pour la lutte avec frappe, les mesures stipulent que l’heure de convocation devra être « strictement » respectée par les lutteurs sous peine de subir des pénalités, au-delà des sanctions financières, lesquelles peuvent aller de 6 mois à 3 ans.

La sentence est tombée hier vendredi 6 janvier 2022, à l’issue de la réunion de l’équipe de Bira Sène, qui a sorti une circulaire adressée aux présidents de Comité régional de lutte (CRG), aux dirigeants d’associations sportives, promoteurs, amateurs, lutteurs et entraîneurs.

Un intermède de 5 minutes est prévu entre 2 combats préliminaires. Pour le grand combat, c’est 10 minutes. Les lutteurs devront procéder à leur « touss » dès leur arrivée. Les combats préliminaires démarrent à 16 h 15 et le grand combat sera sifflé à 19 heures précises.

Tout lutteur qui aura dépassé son temps de préparation paiera 10 000 F CFA, par minute, sur son reliquat pendant les 10 premières minutes, puis 20 000 F CFA à partir de la onzième minute. Au-delà de 30 minutes, il sera suspendu. Par ailleurs, lors des cérémonies de face-à-face, aucun lutteur n’a le droit de toucher son adversaire. Les contrevenants risquent de lourdes peines de suspension pouvant allant jusqu’à 5 ans ferme.

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