La pression monte pour les Lions. Après sa large victoire (4-1) contre le Burundi, le Burkina Faso prend une sérieuse option dans la course à la première place du groupe L. Avec 7 pts et une différence de buts de +5, les Étalons mettent le […]
SPORTSCe n’est « pas dans son plan de carrière actuellement », explique L’Equipe, qui révèle que Habib Beye a refusé de devenir le sélectionneur du Sénégal, une équipe dont il a porté le maillot à 44 reprises (1 but). Après avoir quitté le Red Star, qu’il a […]
SPORTSL’Aser-gate, du nom de ce gros scandale consécutif au retrait d’un marché stratégique d’éclairage public à Aee Power Sénégal, une entreprise sénégalaise, au profit de sa partenaire espagnole, Aee Power Epc, est un condensé des tares congénitales de ceux qui nous gouvernent depuis le 02 […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUEAdama Faye, frère de l’ancienne Première dame Marième Faye Sall, a été récemment convoqué à la Section de recherches de Colobane pour un litige foncier. Il a été placé en garde à vue avant d’être relâché. Sa mère a été également entendu dans ce dossier […]
justiceAdama Faye, frère de l’ancienne Première dame Marième Faye Sall, a été récemment convoqué à la Section de recherches de Colobane pour un litige foncier. Il a été placé en garde à vue avant d’être relâché. Sa mère a été également entendu dans ce dossier qui porte sur un terrain situé à Mermoz.
Parallèlement, le beau-frère de l’ancien Président Macky Sall est poursuivi dans une autre affaire foncière. Celle-ci concerne un terrain repéré à Ngor Almadies. «Les pandores doivent incessamment entendre le chef du bureau de la conservation du domaine du secteur concerné avant de procéder à une nouvelle audition du frère de Mansour Faye», rapporte Source A, qui donne l’information.
Le journal renseigne que le conservateur foncier est indisponible, sans autre précision. La source croit cependant savoir que son audition «ne saurait tarder», soulignant que «les hommes en bleu ont besoin de son témoignage pour confronter les différentes déclarations qui ont été faites à l’enquête préliminaire, notamment celles de Adama Faye».
Information Le Témoin. Dans son édition de ce jeudi 22 août, le journal révèle que le compte Wave de Abdoul Aziz Ba, le danseur connu sous «Aziz Dabala», et celui de son neveu, Boubacar Gano dit «Waly», retrouvés mort dans leur appartement à Pikine Technopole, […]
SOCIETÉInformation Le Témoin. Dans son édition de ce jeudi 22 août, le journal révèle que le compte Wave de Abdoul Aziz Ba, le danseur connu sous «Aziz Dabala», et celui de son neveu, Boubacar Gano dit «Waly», retrouvés mort dans leur appartement à Pikine Technopole, ont été vidés. «Des retraits d’argent ont été effectués […] quelques heures seulement après le drame», signale le quotidien d’information, citant les premiers éléments de l’enquête.
Le Témoin se dit «convaincu que cette affaire de double meurtre sera très bientôt élucidée. Ce compte tenu de certains indices concordants et éléments probants dont disposent les enquêteurs de la DIC».
«Aziz Dabala» et son neveu ont été retrouvés morts mardi dernier. Plusieurs médias ont souligné que les corps présentaient de nombreuses blessures et qu’il y avait des traces de sang dans les murs et le couloir de l’appartement. Ouverte par le commissariat de Pikine, l’enquête a été finalement confiée à la DIC.
La publication des chiffres de l’aide à la presse a provoqué de nombreux commentaires. Ancien ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Moussa Bocar Thiam accuse les nouveaux gouvernants de vouloir discréditer la presse. Voici son communiqué ! « ARRETEZ DE STIGMATISER LA PRESSE […]
MEDIAS
La publication des chiffres de l’aide à la presse a provoqué de nombreux commentaires. Ancien ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Moussa Bocar Thiam accuse les nouveaux gouvernants de vouloir discréditer la presse.
Voici son communiqué !
« ARRETEZ DE STIGMATISER LA PRESSE SENEGALAISE ET RESPECTEZ LES ENGAGEMENTS DE L’ETAT !
Les sorties malheureuses et dangereuses de mon successeur n’augurent rien de rassurant pour les acteurs du secteur de la communication en raison de la rupture d’une longue tradition de dialogue et de courtoisie entre l’autorité de tutelle et la presse. La volonté de discréditer notre presse et de manipuler tant l’opinion que les employés du secteur, justifient les affirmations mensongères du Ministre qui gagnerait à me consulter avant de s’exprimer dans un langage approximatif indigne d’une autorité en charge de la divulgation des politiques publiques du fameux PROJET IMAGINAIRE. 1- La vérité des chiffres sur la dette fiscale des entreprises de presse Les entreprises de presse comme des milliers d’entreprises établies au Sénégal dans tous les secteurs d’activités ont des contentieux fiscaux qui s’épongent de manière dynamique par des échanges et des séances de travail avec les services fiscaux.
Donc il n’y a rien d’alarmant qu’une entreprise de presse ait des dettes fiscales. En 2023, la dette fiscale de la presse publique et privée était de 10 337 595 510 fcfa en droits simples et 2 900 000 fcfa de pénalités. Les dettes fiscales du secteur public sont ainsi réparties : La RTS (4 554 625 781 fcfa), l’Agence de presse Sénégalaise (256 747 664 fcfa), le Soleil (215 838 695 fcfa) sans compter la TDS (600 000 000 fcfa).
Donc 50% de la dette fiscale est du chef des entreprises publiques qui ne subissent aucune pression de l’administration, donc pourquoi s’acharner sur les entreprises de presse privée ?
En réalité, il faudra distinguer les dettes purement fiscales des dettes liées aux redevances de fréquences dues à l’ARTP par les médias. Cette dette est de 25 milliards et concerne les médias publics et privés. Elle est même indue puisque l’ARTP, avec l’avènement de la TNT a libéré ces fréquences et les a revendues aux opérateurs dans le cadre de la 5G (Orange à 34 milliards, FREE à 13,5 milliards et Expresso à 6 milliards). Cette dette est d’autant plus injustement réclamée à la presse privée que par lettre n°00619 PR/MSG/sp du 20 mars 2024 Monsieur le Président de la République Macky Sall a donné instruction au Ministre des Finances et du Budget d’effacer les dettes fiscales et les arriérés de paiement des redevances de fréquences des entreprises de presse dus AVANT LE 31 DECEMBRE 2023.
Donc, Monsieur le Ministre, l’Etat est une continuité et à défaut d’instructions ECRITES contraires, votre collègue des Finances doit exécuter cette décision présidentielle et arrêtez de tourmenter ces braves chefs d’entreprises de presse qui perçoivent des subventions insignifiantes dans un pays sérieux qui souhaite que la presse soit autonome et prospère. 2- Le Fonds d’appui et de développement de la presse est une aumône Ce fonds, jadis appelé aide à la presse, ne devrait pas changer de dénomination : C’est une AIDE, à l’instar de l’aide versée aux étudiants en début d’année.
Dire que sur 1 900 000 000 fcfa, les 800 000 000 fcfa ont servi à d’autres structures qui ne sont pas des entreprises de presse relève de la volonté de faire naître une suspicion de détournement de deniers publics. Un Ministre, avant de s’adresser à la nation doit lire les textes. L’article 46 du code de la Presse précise que le Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP) a pour mission : – de soutenir l’entreprise de presse en matière d’investissement (financement de projets de développement ou de modernisation des entreprises de presse) ; – de servir de garantie pour les pre?ts bancaires ; – de soutenir toute initiative en faveur du multimédia ; – de verser une subvention directe à l’Agence de presse sénégalaise en contrepartie du service fourni aux autres médias ; – de contribuer au bon fonctionnement de l’organe d’autorégulation ; – d’aider les entreprises de presse à consolider les emplois ; – d’appuyer la formation continue des journalistes et techniciens des médias – d’aider les radios associatives ou communautaires (à but non lucratif).
Donc, il est clair que les fonds peuvent valablement servir au CESTI, à l’organisation des assises des médias, à la convention des jeunes reporters etc… De la grande entreprise de presse comme GFM ou Dmédia à la radio communautaire, cet aumône ne représente que 0, 01% de leurs charges alors que le secteur compte plus de 3 000 emplois pour des milliards de chiffre d’affaires.
Si la stigmatisation est le PROJET, l’Etat doit publier la liste des bénéficiaires du fonds de solidarité aux artistes, du fonds dédié à la microfinance, du fonds de solidarité nationale, du fonds politique de la Présidence de la République etc.
Donc arrêtez de stigmatiser la presse sénégalaise !
A vous les acteurs des médias, il vous appartient de veiller à vos acquis et de refuser que le PROJET vous divise, car le boycott de la journée sans presse par le groupe Walfadjri confirme que malheureusement certains journalistes du PROJET ont subitement oublié votre solidarité à leur égard. »
Alioune Tine, président de l’Afrikajom Center, a proposé l’organisation d’un débat inédit entre deux figures politiques sénégalaises majeures : Ousmane Sonko et Bougane Gueye Dany. Cette initiative fait suite à la déclaration récente du Premier ministre, qui s’est dit ouvert à un échange public avec […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUEAlioune Tine, président de l’Afrikajom Center, a proposé l’organisation d’un débat inédit entre deux figures politiques sénégalaises majeures : Ousmane Sonko et Bougane Gueye Dany. Cette initiative fait suite à la déclaration récente du Premier ministre, qui s’est dit ouvert à un échange public avec l’opposition.
Ousmane Sonko a rapidement réagi, affirmant sa disponibilité pour un tel débat. Lors d’une rencontre avec des artistes ce mardi, il a déclaré être prêt à discuter des politiques publiques, de la gestion de l’État, des ressources naturelles, et des finances publiques avec quiconque le souhaite. Cette ouverture a conduit Alioune Tine à saisir l’opportunité pour suggérer un débat entre Sonko et l’un de ses principaux adversaires politiques, Bougane Gueye Dany.
Selon Tine, un tel débat serait une première dans le paysage politique sénégalais. Il a même proposé que Pape Alé, accompagné de journalistes choisis, organise cette confrontation. Bougane Gueye Dany, quant à lui, a répondu avec une phrase qui laisse présager une acceptation après le Magal, tout en rappelant les tensions récentes avec le Premier ministre, qui l’avait qualifié d’« opposant sac à main ».
Les réactions à cette proposition n’ont pas tardé à se faire entendre. Thierno Bocoum, leader du mouvement Agir, a exprimé des réserves, y voyant une possible diversion. Il s’est interrogé sur la cohérence de la demande de débat du Premier ministre Sonko, notamment en l’absence de vision clairement définie sur des secteurs clés comme l’agriculture.
Le Conseil des Éditeurs et Diffuseurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a fait face à la presse ce mercredi 21 août 2024 pour revenir sur la sortie du ministre de la Communication Alioune Sall, concernant la situation sociale des entreprises de presse. Dans son discours, […]
MEDIASLe Conseil des Éditeurs et Diffuseurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a fait face à la presse ce mercredi 21 août 2024 pour revenir sur la sortie du ministre de la Communication Alioune Sall, concernant la situation sociale des entreprises de presse.
Dans son discours, Maïmouna Ndour Faye, journaliste et directrice de la chaîne de télévision 7TV, a proposé des pistes de solution pour améliorer les conditions de travail des jeunes reporters.
« Si vous voulez améliorer les conditions de travail des jeunes reporters, il faudra accompagner les entreprises de presse. Ces dernières doivent pouvoir bénéficier d’une fiscalité favorable et d’une politique d’appui de l’Etat. Si par exemple l’Etat exigeait des entreprises de presse certains critères comme le respect de la convention, la cotisation sociale et le quitus fiscal pour bénéficier du fonds d’appui à la presse, cela pourrait améliorer les choses. Toutes ces solutions, si on pouvait rencontrer le président de la République Bassirou Diomaye Diakhaté Faye, on allait lui en parler » a fait savoir la membre du CDEPS.
Par ailleurs, la patronne de presse a fustigé «la campagne de diabolisation et de manipulation » orchestrée par le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, à l’encontre des patrons de presse. « Il faut qu’il arrête ces manipulations, la publication de nos données personnelles. Il a publié des documents avec nos compte bancaires. Même concernant la fiscalité, le secret fiscal existe, il n’a pas le droit de publier ces données et cela n’a rien à voir avec la transparence», a fustigé Maïmouna Ndour Faye.
Condamnés à trois mois de prison ferme, Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao ont déjà purgé leur peine. L’activiste « républicain » et le prêcheur ont été élargis de prison, a appris Seneweb de Me Alioune Badara Fall.Pour rappel, le duo avait été arrêté par la […]
justiceCondamnés à trois mois de prison ferme, Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao ont déjà purgé leur peine.
L’activiste « républicain » et le prêcheur ont été élargis de prison, a appris Seneweb de Me Alioune Badara Fall.
Pour rappel, le duo avait été arrêté par la DIC pour offense au chef de l’État.
Sidy Diop, poursuivi pour défaut de permis de conduire et d’assurance, a été placé sous mandat de dépôt après son face à face avec le Procureur Le chanteur sera jugé lundi devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar. « Dans la nuit du 19 […]
PeopleSidy Diop, poursuivi pour défaut de permis de conduire et d’assurance, a été placé sous mandat de dépôt après son face à face avec le Procureur Le chanteur sera jugé lundi devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar.
« Dans la nuit du 19 août 2024 vers 01 h 30, une patrouille de la gendarmerie avait effectué un contrôle routier sur un véhicule particulier de marque Benz conduit par l’artiste-chanteur Sidy Diop. Au cours du contrôle, il a été constaté que ce dernier ne détenait pas un permis de conduire et le véhicule immatriculé en Gambie, présentait un passavant expiré. L’assurance faisait aussi défaut », rembobine Libération. Repris par le journal, le mis en cause a reconnu les faits face aux enquêteurs : « J’avais quitté mon domicile de Nord-Foire pour aller à la station Edk de Pikine pour m’acheter à manger. Je conduisais le véhicule particulier dont l’attestation d’assurance et le passavant étaient expirés. Me concernant, je n’étais pas en possession d’un permis de conduite. »
Mais, a-t-il été une fois titulaire d’un permis ? Sidy Diop répond qu’il « n’est pas titulaire d’un permis national » mais assure « posséder un permis de conduire international obtenu dans le cadre de [ses] tournées européennes. Par contre, il prétend que celui-ci lui a été volé dans son véhicule. Sauf que, souffle le quotidien d’information, il n’a pas été en mesure d’apporter les preuves de ses explications surtout « en l’absence de déclaration de vol ou de plainte ». « Non pas encore, je viens de revenir d’une tournée, et je m’étais engagé à le [déclarer le vol] faire cette semaine qui débute », a-t-il soutenu à la place.
Soupçonneux, les gendarmes reviennent à la charge, lui demandant « comment se fait-il qu’il soit titulaire d’un permis international sans au préalable avoir le permis national ? » « On me l’a délivré en Gambie », lance l’artiste. Étonnés, les gendarmes lui font savoir que « même en Gambie, pour disposer d’un permis international, il faudrait d’abord avoir un permis national comme c’est le cas au Sénégal ». « J’ai directement obtenu le permis international », maintient Sidy Diop. Qui ne parvient toutefois pas à présenter « les références » du permis international qu’il dit posséder.
«Je vais contacter le gars qui me l’a vendu aux fins de produire les papiers du véhicule. J’ajouterais que le gars m’a vendu le véhicule sous réserve. Par ailleurs, j’ai eu à utiliser d’autres véhicules dans le passé et je n’ai jamais été confronté à ce genre d’incident. En temps normal, je dispose d’un chauffeur », a-t-il confessé.
C’est une réponse suite à la sortie du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, vendredi dernier, au lancement officiel de la plateforme déclaration médias Sénégal. Lors de cette rencontre, Alioune Sall a fait l’état des lieux de la dette fiscale, […]
MEDIASC’est une réponse suite à la sortie du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, vendredi dernier, au lancement officiel de la plateforme déclaration médias Sénégal. Lors de cette rencontre, Alioune Sall a fait l’état des lieux de la dette fiscale, des subventions des médias durant ces deux dernières années ainsi que des cotisations sociales.
Et, ce jeudi 21 août, le Conseil des éditeurs et diffuseurs de presse du Sénégal (CDEPS) a décidé de tenir un point de presse pour donner sa version des faits. « Le CDEPS a enregistré avec effarement les déclarations du ministre en charge de la Communication, à propos de la situation fiscale des entreprises de presse et la gestion du Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP). Nous dénonçons la fausseté des annonces faites à l’occasion de ces interventions publiques. Il s’agit d’une opération de manipulation et de diabolisation à des fins politiques pour saper la crédibilité de la presse et/ou pour organiser la disparition d’entreprises pour en créer d’autres totalement acquises à des causes partisanes », lit-on dans la déclaration liminaire des patrons de presse.Voici les arguments de défense fournis par Mamadou Ibra Kane et Cie sur la fiscalité, la situation sociale des entreprises de presse et le Fonds d’appui et de développement de la presse (FADP).
1-Sur la fiscalité des entreprises de presse
Le CDEPS note que les montants des dettes fiscales dues par les entreprises de presse et annoncées par le ministre sont inexacts et constate que le chiffre décliné est un fourre-tout de 40 milliards FCFA, qui agrège Droits simples, Taxation d’office et Pénalités. C’est une méthode infamante pour le CDEPS qui trouve scandaleux que, de tous les secteurs économiques du pays, les entreprises de presse sont les seules dont les autorités publient illégalement les données en violation totale du secret de leur situation fiscale.
Le CDEPS dénonce l’utilisation de telles méthodes qui visent à braquer l’opinion publique contre les entrepreneurs de presse ainsi présentés comme des hors-la-loi.
Ainsi que le CDEPS l’a annoncé dans son communiqué du 16 août 2024, les entreprises de presse continuent comme elles l’ont toujours fait de travailler avec les services fiscaux à chaque fois que nécessaire. Les entreprises de presse ne refusent donc pas de s’acquitter de leurs obligations fiscales et ne peuvent pas accepter que les autorités les privent de leur droit de faire aménager le versement de ce qui est dû.
2-Sur la situation sociale des entreprises de presse
Le CDEPS reste conscient qu’il y a des efforts à faire, mais trouve inconcevable qu’un ministre de tutelle ne fonde pas son argumentaire sur des statistiques de services étatiques et ne prend en compte qu’un échantillon de 217 journalistes, alors qu’actuellement il y a 2118 personnes qui détiennent la carte nationale de presse sur 2700 demandes. L’État ne disposerait-il pas de services qualifiés pour mener des enquêtes fiables sur la situation sociale des entreprises de presse en termes de contrats enregistrés, de salaires et de cotisations sociales ?
Le CDEPS dénonce cette manipulation du ministre en charge de la Communication pour créer des tensions – et à quelle fin ? – entre employeurs et employés.
3-Sur le Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP)
Les montants annoncés par le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique sont sciemment incomplets et il ne fournit pas la liste de tous les bénéficiaires dont les entreprises de la presse ont toujours revendiqué sa publication. Le CDEPS s’étonne de la politique de «clarification sélective» du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.
Le CDEPS demande que les services d’Inspection de l’État fassent la lumière sur les montants effectivement alloués aux entreprises de presse et sur les 800 millions de francs de l’aide à la presse détournés, parce que n’étant pas allés aux entreprises de presse.
Enfin, le CDEPS condamne toute insinuation tendant à impliquer les représentants de la presse au Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP). Et le CDEPS rappelle que les quatre (04) représentants désignés (CDEPS, APPEL, SYNPICS, URAC) n’ont qu’un statut d’observateur, tel que stipulé à l’article 5 du Décret n°2021-178 fixant les modalités d’organisation fonctionnement du Fonds, qui dispose en ses alinéas 3, 4 et 5 :
«Les représentants des organisations et l’administrateur participent aux réunions du Conseil de gestion avec voix consultative».
«Ils ne prennent pas part aux délibérations». «L’Administrateur du FADP assure le secrétariat des réunions du Conseil. Le Conseil de gestion peut s’adjoindre toute personne ressource».
Donc ils sont consultés, donnent leurs avis, mais ne sont pas associés aux validations et décisions finales.
En conclusion, le CDEPS tient à rappeler qu’il a formulé à plusieurs reprises des propositions aux autorités pour une meilleure prise en charge des problèmes du secteur et a toujours noté le manque de volonté du gouvernement pour une régulation de la presse, préalable pour asseoir un écosystème viable.
La presse ne saurait se développer et atteindre les objectifs utiles pour l’entreprise, les acteurs et la République si les autorités en font un secteur ennemi à abattre pour installer un silence total sur le fonctionnement du pays.
Deux corps sans vie dont celui du jeune danseur Abdoul Aziz Ba, plus connu sous le sobriquet d’Aziz Dabala, ont été retrouvés ce mardi dans un appartement à Pikine Technopole. L’Observateur rapporte qu’un déploiement d’éléments de la police locale a éveillé la curiosité des riverains. […]
SOCIETÉDeux corps sans vie dont celui du jeune danseur Abdoul Aziz Ba, plus connu sous le sobriquet d’Aziz Dabala, ont été retrouvés ce mardi dans un appartement à Pikine Technopole. L’Observateur rapporte qu’un déploiement d’éléments de la police locale a éveillé la curiosité des riverains.
Renseignement pris, poursuit la source, ces derniers ont appris la double découverte macabre dans un appartement situé au deuxième étage de l’immeuble.
Le quotidien d’information, décrivant la scène, rapporte que l’un des corps a été retrouvé dans la salle de bain de l’appartement, et le second, « enveloppé dans un drap », gisait dans le salon. Un autre indice a retenu l’attention des enquêteurs, relève L’Observateur : « La porte principale de l’appartement était fermée de l’extérieur. Et sur la serrure de celle de l’une des chambres, également fermée, pendait une clé ».
S’agit-il d’un double homicide ou d’une bagarre qui a mal tourné ? Une enquête a été ouverte pour élucider l’affaire, signale le journal du Groupe futurs médias.
Dans un communiqué parvenu à Seneweb, Madiambal Diagne accuse l’architecte et homme d’affaires, Pierre Goudiaby Atépa, de vouloir “casser” son immeuble situé à Ouakam-Mamelles. Le Président du Groupe Avenir Communication, qui édite le journal Le Quotidien, les circonstances dans lesquelles M. Goudiaby aurait tenu ces […]
SOCIETÉDans un communiqué parvenu à Seneweb, Madiambal Diagne accuse l’architecte et homme d’affaires, Pierre Goudiaby Atépa, de vouloir “casser” son immeuble situé à Ouakam-Mamelles. Le Président du Groupe Avenir Communication, qui édite le journal Le Quotidien, les circonstances dans lesquelles M. Goudiaby aurait tenu ces propos. “La semaine dernière, l’architecte Pierre Goudiaby Atepa, qui se vante de son influence sur les nouvelles autorités du pays, n’a pas pu dissimuler sa haine à mon endroit. Il recevait Tufan Fayzi Nsamoglu, un entrepreneur turc, un de mes partenaires et constructeur de mon immeuble aux Mamelles/Ouakam. Atepa voulait nouer une relation de partenariat avec Tufan et lui demanda quelques références de ses réalisations. Le constructeur lui cita, parmi ses belles références, le projet en cours de finition que j’ai initié aux Mamelles. Il n’en fallait pas plus pour provoquer l’ire de Atepa : « I want to crash that building », fulmina-t-il. Traduction : « je veux casser cet immeuble ». Tufan, qui ne trouvait aucune raison qui justifierait ce funeste dessein, s’en ouvrit à moi”, renseigne-t-il dans le communiqué.
“Seulement, le lundi 19 août 2024, comme par enchantement, une équipe de gendarmes de la Direction de la surveillance et du contrôle des sols (Dscos) est passée au chantier, pour servir une convocation à leurs bureaux pour ce mardi 20 août 2024. La convocation intime l’ordre de présenter une liste de documents comme : le titre de propriété, les différentes autorisations de construction et les plans visés. Cette demande a été rigoureusement satisfaite. Il est à souligner qu’auparavant, depuis 2018 (année d’achat de ce titre foncier), des équipes de la Dscos avaient eu, plus d’une dizaine de fois, à visiter ce chantier pour réclamer, à chaque fois, toutes sortes de documents qui leurs étaient systématiquement présentés”, a-t-il poursuivi.
Seneweb publie l’intégralité de son communiqué.
La semaine dernière, l’architecte Pierre Goudiaby Atepa, qui se vante de son influence sur les nouvelles autorités du pays, n’a pas pu dissimuler sa haine à mon endroit. Il recevait Tufan Fayzi Nsamoglu, un entrepreneur turc, un de mes partenaires et constructeur de mon immeuble aux Mamelles/Ouakam. Atepa voulait nouer une relation de partenariat avec Tufan et lui demanda quelques références de ses réalisations. Le constructeur lui cita, parmi ses belles références, le projet en cours de finition que j’ai initié aux Mamelles. Il n’en fallait pas plus pour provoquer l’ire de Atepa : « I want to crash that building », fulmina-t-il. Traduction :
« je veux casser cet immeuble ». Tufan, qui ne trouvait aucune raison qui justifierait ce funeste dessein, s’en ouvrit à moi. J’ai été choqué par la violence du propos mais je restais philosophe, en disant à mon interlocuteur que puissant que puisse être Atepa, nous sommes dans un État de Droit au Sénégal. Seulement, le lundi 19 août 2024, comme par enchantement, une équipe de gendarmes de la Direction de la surveillance et du contrôle des sols (Dscos) est passée au chantier, pour servir une convocation à leurs bureaux pour ce mardi 20 août 2024. La convocation intime l’ordre de présenter une liste de documents comme : le titre de propriété, les différentes autorisations de construction et les plans visés. Cette demande a été rigoureusement satisfaite. Il est à souligner qu’auparavant, depuis 2018 (année d’achat de ce titre foncier), des équipes de la Dscos avaient eu, plus d’une dizaine de fois, à visiter ce chantier pour réclamer, à chaque fois, toutes sortes de documents qui leurs étaient systématiquement présentés. Je tiens à attirer l’attention de l’opinion publique sur ces manœuvres sordides, mues sans doute par des volontés de règlements de petits comptes. Assurément, le droit de propriété semble être en péril dans ce pays ! Encore une fois, toutes les personnes, qui pensaient trouver des irrégularités dans un quelconque de mes projets immobiliers, ont fait chou blanc. Aussi, je ne suis nullement concerné par les zones de vérification des projets immobiliers ciblées par les autorités de l’État. C’est peut-être pour cela, qu’on voudrait quitter le littoral pour me chercher des cafards dans l’hinterland. La chanteuse Aby Ndour a été forte pour tenir tête à Atepa, qui a tout tenté pour détruire son petit commerce sur la Corniche de Dakar. Je m’évertuerai d’avoir autant de pugnacité que cette pauvre jeune femme. Seulement, dans son combat contre Aby Ndour durant de longues années, Atepa n’avait pas bénéficié du soutien des autorités de l’État du Sénégal.