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A LA UNE ACTUALITÉ justicehttps://77f42a3b433b8a22203b8d509871955c.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-40/html/container.htmlL’affaire prend une nouvelle tournure. La plainte d’Abdoulaye Sylla, un des actionnaires du groupe Emedia, contre ses associés, « pour abus de biens sociaux », a été confiée à la Sûreté urbaine (SU) de Dakar, révèle Libération dans sa livraison de ce vendredi 2 août.
Le patron de la société Easy holding Sa reproche aux dirigeants du groupe de presse, Mamoudou Ibra Kane, ancien directeur général, et son successeur Alassane Samba Diop, entre autres personnes visées par la plainte, «d’avoir usé de subterfuges pour se sucrer». Le plaignant pointe du doigt, entre autres griefs, « des opérations nébuleuses des deux journalistes qui auraient constitué un compte courant de plus de 800 millions au profit de E-Media Rédacteurs dont ils sont propriétaires avec Boubacar Diallo et Mamadou Ndiaye».
« Cette situation n’a été possible qu’avec la complicité et la défaillance du commissaire aux comptes le cabinet Garego qui, de par sa mission, avait une obligation légale de faire un rapport aux actionnaires sur une telle situation et de provoquer, ainsi que la loi lui en fait obligation, l’Assemblée générale de la société », accuse l’homme d’affaires.
Après Alassane Samba Diop, Mamoudou Ibra Kane réagit. « L’homme d’affaires Abdoulaye Sylla Ecotra et ses nouveaux maîtres veulent liquider le groupe Emedia. Abus de confiance, dites-vous ? Archi-faux !!! Adepte du porter votre projet ne passera pas », réplique vertement le journaliste, repris par le journal.
Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) s’indigne du retrait de l’exploitation et de la gestion de la TNT des mains du groupe Excaf Telecom par la société de télévision du Sénégal (TDS-SA) Mamadou Ibra Kane parle de gros préjudice pour […]
MEDIASLe Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) s’indigne du retrait de l’exploitation et de la gestion de la TNT des mains du groupe Excaf Telecom par la société de télévision du Sénégal (TDS-SA)
Mamadou Ibra Kane parle de gros préjudice pour le groupe de presse. Le patron du CDEPS dénonce ainsi «un banditisme d’État ».
Toutefois, il invite les nouvelles autorités à éviter des tensions inutiles entre l’État et le secteur des médias.
« Excaf a signé une convention avec le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA. Alors que TDS SA revendiquait le transfert de l’infrastructure TNT. Lequel était déjà effectif depuis février 2021. Par contre, pour les bouquets que lui avait octroyés l’État du Sénégal à travers une convention signée avec le CNRA, TDS SA n’a aucune compétence en la matière. Vraiment comme je le dis, c’est du banditisme d’État », a-t-il fulminé sur la Rfm, ce mercredi.
Mamadou Ibra Kane dit ne pas comprendre le comportement du gouvernement envers les médias.
«On ne comprend pas pourquoi les nouvelles autorités veulent instaurer la tension dans le secteur des médias. La semaine dernière, je crois qu’il y avait un communiqué du Directeur de la communication qui demandait à ce que les entreprises de presse se mettent en conformité avec la loi par rapport au dépôt légal. Dans le même communiqué, le ministère de la communication demandait à ce que les entreprises télévisuelles se fassent octroyer la licence sans compter maintenant le fait que nous n’avons pas reçu de réponse concernant toutes les questions que nous avons posées dans notre correspondance adressée au Président de la République », a-t-il souligné
TDS-SA a annoncé, hier, la volonté des nouvelles autorités étatique du Sénégal ‘’de procéder au retrait, à l’exploitation commerciale et technique des deux multiplex dont Excaf Telecom avait en charge la gestion privée depuis 2014.’’
Cheikh Yérim Seck était l’invité de Faram Facce, sur la Tfm. Le journaliste en a profité pour prodiguer des conseils au tandem au pouvoir, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Selon Cheikh Yérim, les deux gouvernants doivent faire des formations pour améliorer leur communication et […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUECheikh Yérim Seck était l’invité de Faram Facce, sur la Tfm. Le journaliste en a profité pour prodiguer des conseils au tandem au pouvoir, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko.
Selon Cheikh Yérim, les deux gouvernants doivent faire des formations pour améliorer leur communication et leur niveau en français.
« Je souhaite le meilleur à Sonko et Diomaye. Mais ce que je leur suggère, en même temps que l’ensemble du gouvernement, de faire des séances de coaching en communication, surtout en français. Sincèrement. Vous savez, on n’arrête jamais d’apprendre, et le français est une langue très difficile », a fait savoir le journaliste.
Selon lui, Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye et plusieurs autres ministres doivent s’entourer de coachs en français pour améliorer leur communication. « Ils doivent chercher des coachs, faire des sparring-partners, débattre, qu’on les entraîne pour qu’ils puissent parler un bon français, en adéquation avec le métier qu’ils occupent », a ajouté Cheikh Yérim Seck.
A peine 100 jours, Dr Cheikh Dieng a été démis de ses fonctions de directeur général de l’office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Il est remplacé par Séni Diène. Depuis l’annonce de son remplacement à la tête de cette direction hier en conseil des ministres, […]
POLITIQUE
A peine 100 jours, Dr Cheikh Dieng a été démis de ses fonctions de directeur général de l’office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Il est remplacé par Séni Diène. Depuis l’annonce de son remplacement à la tête de cette direction hier en conseil des ministres, beaucoup se demandent les raisons d’une telle décision.
Selon les informations obtenues par L’As, « Cheikh Dieng aurait procédé à une gestion clanique de la boite depuis son arrivée. Ses parents, militants et habitants de son quartier Djiddah Thiaroye sont recrutés à l’Onas, et sans aucune compétence pour certains d’entre eux. »
Pour rappel, Cheikh Dieng qui n’est pas en odeur de sainteté depuis un moment avec la Coalition Diomaye Président avait dans un premier temps refusé le poste de DG de l’Onas. Pour cause, il a compris qu’il allait hériter d’une situation désastreuse de la boite.
Et pour la coalition Diomaye Président, c’était une occasion de se débarrasser de lui, vu sa réputation de gestionnaire clanique à la mairie de Djidah Thiaroye Kao. De plus, Cheikh a des relations heurtées avec le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye qui se trouve être sa tutelle.
« Monsieur Séni DIENE, Ingénieur hydrogéologue, est nommé Directeur Général de l’ONAS, en remplacement de Monsieur Cheikh DIENG » ! La nouvelle est tombée comme un couperet sur la tête de Cheikh Dieng qui a appris son limogeage en pleine tournée pré-Magal à Touba. L’ancien […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUE« Monsieur Séni DIENE, Ingénieur hydrogéologue, est nommé Directeur Général de l’ONAS, en remplacement de Monsieur Cheikh DIENG » ! La nouvelle est tombée comme un couperet sur la tête de Cheikh Dieng qui a appris son limogeage en pleine tournée pré-Magal à Touba. L’ancien Wadiste qui a quitté le navire bleu, il y a quelques années, entre, malgré lui, dans l’histoire du nouveau régime en étant le premier directeur général à être dégommé à une vitesse de l’éclair. En effet, nommé DG de l’ONAS le 25 avril dernier, l’ancien maire de Djedha Thiaroye Kao avait pris fonction le 13 mai, avant d’être évincé le 31 juillet soit 3 mois et 6 jours.
https://www.youtube.com/embed/dfTs0lVYOYw
Qu’est-ce qui a perdu Cheikh Dieng ? Aurait-il commis une faute grave ? Les spéculations vont bon train. Si certains évoquent la sortie au vitriol du porte-parole du khalife général des Mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadr qui a fustigé la gestion des inondations à Touba à quelques jours du Grand Magal édition 2024.
D’autres pointent ses errements à Saint-Louis lors de la visite du premier ministre Ousmane Sonko au bassin de Pikine en marge de la journée nationale de nettoiement, le 6 juillet dernier. Le DG s’était emmêlé les pinceaux en livrant des chiffres au PM sur le projet d’assainissement des 10 villes qui a connu un coup d’arrêt depuis plusieurs années. D’ailleurs, Ousmane Sonko avait pris la balle au bond pour demander au DG Cheikh Dieng de lui fournir un rapport détaillé sur ce projet afin de faire la lumière sur les 60 milliards qui ont été décaissés dans ce cadre. Le Chef du gouvernement lui avait fixé un deadline d’une semaine. S’est-il exécuté ? Mystère et boule de gomme !
D’autres rumeurs font état de divergences avec le ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye. Ou encore l’achat d’un véhicule à 80 millions de francs CFA. Des sources de Seneweb confirment cette acquisition de véhicule mais ne sauraient s’avancer sur le montant.
Autant de spéculations qui montrent l’intérêt que les Sénégalais portent aux raisons de ce limogeage éclair.
« Il y a un renouvellement de la classe politique qui fait que l’Alliance pour la République (Apr) ne peut plus accéder au pouvoir. C’est terminé ! C’est l’avis de Yerim Seck ce mercredi dans l’émission ‘Faram Facce sur tfm. » L’analyste politique explique que « Ousmane Sonko […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUE« Il y a un renouvellement de la classe politique qui fait que l’Alliance pour la République (Apr) ne peut plus accéder au pouvoir. C’est terminé ! C’est l’avis de Yerim Seck ce mercredi dans l’émission ‘Faram Facce sur tfm. »
L’analyste politique explique que « Ousmane Sonko et Diomaye ont renouvelé la classe politique au Sénégal. Et que désormais, la bataille se fera entre Pastef et les autres politiciens de la même génération. »
C’est pareil pour Idrissa Seck et Khalifa Sall, leur avenir politique est derrière eux. Cependant, l’écrivain-journaliste précise que le cas d’Amadou Ba, qui a été deuxième derrière Diomaye Faye, lors des élections présidentielles avec 34%, est différent. Les autres candidats qui ont des 1% et 0, % n’ont pas de représentativité.
La génération de Macky Sall a un seul rescapé, c’est Amadou Ba… a-t-il ajouté.
Abdoulaye Sylla Ecotra ne parle plus le même langage avec ses associés : les patrons du groupe Emedia. L’homme d’affaires a en effet porté plainte contre le groupe de presse pour abus de biens sociaux. Sur le réseau social X, l’ancien directeur de Emedia, Mamoudou […]
MEDIASAbdoulaye Sylla Ecotra ne parle plus le même langage avec ses associés : les patrons du groupe Emedia. L’homme d’affaires a en effet porté plainte contre le groupe de presse pour abus de biens sociaux.
Sur le réseau social X, l’ancien directeur de Emedia, Mamoudou Ibra Kane, a démenti l’abus de biens sociaux. Selon l’homme politique, Abdoulaye Sylla et ses nouveaux maîtres veulent faire couler son groupe de presse.
« L’homme d’affaires Abdoulaye Sylla Ecotra et ses nouveaux maîtres… veulent liquider le groupe Emedia. ‘Abus de biens sociaux’, dites-vous ? Archi-faux !!! Adepte du porterpresse, votre projet ne passera pas », a-t-il écrit.
Pour rappel, Abdoulaye Sylla reproche à Mamoudou Ibra Kane et ses associés au groupe Emedia d’avoir poursuivi l’exploitation, malgré la perte de plus de la moitié du capital social et des infractions prévues par l’article 111 de l’acte uniforme sur le droit comptable, pour ne pas avoir dressé l’inventaire et établi les états financiers annuels, et enfin la banqueroute prévue par l’article 228 alinéa 4, 213 alinéa 5 pour ne pas avoir tenu la comptabilité.
Le torchon brûle entre les actionnaires du groupe E-Media Invest. Source A révéle dans sa livraison de ce mercredi 31 juillet qu’un des associés en l’occurrence Abdoulaye Sylla a déposé une plainte sur la table du procureur de la République près le Tribunal de grande […]
justiceLe torchon brûle entre les actionnaires du groupe E-Media Invest. Source A révéle dans sa livraison de ce mercredi 31 juillet qu’un des associés en l’occurrence Abdoulaye Sylla a déposé une plainte sur la table du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar.
Le plaignant remet en cause, entre autres griefs, «la manière dont la société a été gérée par Mamadou Ibra Kane [ancien directeur général du groupe de presse] et [son successeur] Alassane Samba Diop», rapporte le journal.
Les journalistes sont poursuivis pour «abus de biens sociaux», avance celui-ci. Le quotidien d’information ajoute : «Le principal reproche qui est fait à Mamoudou Ibra Kane, Alassane Samba Diop, entre autres, c’est d’avoir poursuivi l’exploitation, malgré la perte de plus de la moitié du capital social et des infractions prévues par l’article 111 de l’acte uniforme sur le droit comptable, pour ne pas avoir dressé l’inventaire et établi les états financiers annuels, et enfin la banqueroute prévue par l’article 228 alinéa 4, 213 alinéa 5 pour ne pas avoir tenu la comptabilité.»
Selon les termes de la plainte, Abdoulaye Sylla avait à travers sa société Easy Holding SASU, dégainé 1 milliard 353 millions de Fcfa; Demba Ka, la bagatelle de 746 millions 984 449 millions Fcfa et Label Sénégal 276 millions.
Contacté par Source A, Alassane Samba Diop (actuel directeur général) botte en touche : «Que celui qui nous accuse prouve que nous avons abusé de biens sociaux.» Mamoudou Ibra Kane était injoignable, souligne le journal.
Le patron de Ecotra, repris par Source A, s’offusque également du fait que le top management du groupe «[n’ait] pas déclaré l’état de cessation de paiement de la société dans le délai de trois mois», mais d’avoir plutôt choisi de ne pas avoir présenté «les comptes à l’approbation de l’Assemblée générale des associés», dissimulant «la situation de la société pour aboutir à une perte cumulée de près de 4 milliards de francs CFA dont environ 2 milliards» au préjudice du requérant.
Pire, rapporte la source, Abdoulaye Sylla reproche aux deux patrons de presse «d’avoir usé de subterfuges pour se sucrer», pointant du doigt «des opérations nébuleuses des deux journalistes qui auraient constitué un compte courant de plus de 800 millions au profit de E-Media Rédacteurs dont ils sont propriétaires avec Boubacar Diallo et Mamadou Ndiaye».
Lors de la remise des résultats du Concours général 2024 au Grand Théâtre ce mardi,le Premier Ministre Ousmane Sonko abordé la question du port du voile dans les écoles suite à la remarque de certains lauréats sur cette affaire « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce […]
ÉducationLors de la remise des résultats du Concours général 2024 au Grand Théâtre ce mardi,le Premier Ministre Ousmane Sonko abordé la question du port du voile dans les écoles suite à la remarque de certains lauréats sur cette affaire
« Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile », a-t-il déclaré.
Il a ajouté avec fermeté : « Gare à ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée. » Le chef du gouvernement a insisté également sur l’importance de l’éducation religieuse au Sénégal.
Il a mentionné la volonté du gouvernement de promouvoir cet enseignement et de mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour l’orientation professionnelle des élèves et étudiants, renseigne la Rfm
Pour Faire du Sénégal la clinique de l’Afrique de l’Ouest, Thierno Alassane Sall propose aux nouvelles autorités la mise en place de cliniques mobiles. Et comme source de financement de programme, le leader de la République des Valeurs, suggère dans cette contribution, la vente de […]
POLITIQUEPour Faire du Sénégal la clinique de l’Afrique de l’Ouest, Thierno Alassane Sall propose aux nouvelles autorités la mise en place de cliniques mobiles. Et comme source de financement de programme, le leader de la République des Valeurs, suggère dans cette contribution, la vente de l’avion présidentiel.
Pour une révolution sanitaire au Sénégal (Par Thierno Alassane Sall)
Lors de la campagne électorale, pour la présidentielle, j’avais exposé un vaste catalogue de projets réalistes, réalisables et destinées à changer la vie de millions de Sénégalais. Je proposais une révolution de notre façon de produire, de nous soigner, d’éduquer nos enfants…
Un des points forts de mon programme était : Faire du Sénégal la clinique de l’Afrique de l’Ouest. Un volet essentiel, qui me tenait à cœur, et que je voulais matérialiser rapidement était de mettre en place des « cliniques mobiles », basées sur une plate-forme digitale offrant d’autres services et opérées par un personnel militaire. Des solutions pour un financement rapide étaient avancées. La vente de l’avion présidentielle en est une. Le Président de la République du Sénégal ne peut pas faire moins que le Roi du Maroc, qui n’utilisait pas un avion propre.
L’exemple de Cuba, entres autres, montre qu’une bonne politique de Santé doit se fonder sur la prévention et l’encadrement des populations à la base. Des pathologies qui font des ravages au Sénégal, en particulier dans le monde rural, peuvent être sinon éradiquées, du moins largement contenues par une bonne politique de prévention : diabète, hypertension, glaucome et pathologies voisines, divers cancers touchant en particulier les femmes.
J’appelle les autorités actuelles à s’inscrire dans cette dynamique. Elles semblent encore à la recherche d’idées de programme. En voilà une qui est facile à mettre en œuvre, sachant que le coût d’un voyage du Président de la République représente une part significative du financement de ces « cliniques mobiles ». Si le Burkina Faso, plongé dans une grave crise, a pu mettre en œuvre ce type de projets, alors tout reste à notre portée.