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ACTUALITÉ Bougane Gueye POLITIQUEL’organisateur de combat de lutte Albourakh Events a clôturé sa saison le 21 juillet dernier avec l’affiche Balla Gaye 2-Tapha Tine, remportée par le premier. La structure dirigée par Baye Ndiaye, frère de l’ancien promoteur Aziz Ndiaye, a organisé quatre journées de dix combats chacune. […]
SPORTSL’organisateur de combat de lutte Albourakh Events a clôturé sa saison le 21 juillet dernier avec l’affiche Balla Gaye 2-Tapha Tine, remportée par le premier. La structure dirigée par Baye Ndiaye, frère de l’ancien promoteur Aziz Ndiaye, a organisé quatre journées de dix combats chacune. Ses plus grosses affiches sont Balla Gaye 2-Tapha Tine donc, Ama Baldé-Gris Bordeaux, Sa Thiès-Eumeu Sène et Tapha Tine-Eumeu Sène.
Dans un entretien paru ce lundi dans L’Observateur, le patron d’Albourakh a tiré le bilan de l’exercice, le jugeant positif. «La saison a été une réussite totale», s’exclame-t-il. S’il se garde de faire un bilan financier («ce n’est pas possible de dire la somme que j’ai dépensée pour cette saison»), il déclare pouvoir au moins dire qu’il ne doit aucun franc aux lutteurs qu’il avait engagés.
Quid de ses sources de financement pour une structure qui abordait sa première saison dans l’arène ? «C’est Aziz Ndiaye. Il est derrière moi, c’est lui qui me finance», révèle Baye Ndiaye dans l’entretien avec L’Observateur. C’est la seule personne qui m’aide dans le montage des combats en y mettant son propre argent.»
Le patron d’Albourakh jure qu’il ne sollicite aucune banque pour financer ses activités. Il confie que pour chaque événement, Aziz Ndiaye lui avance les fonds nécessaires et à la fin, il rembourse. «Il ne touche pas aux bénéfices parce que selon lui, il ne m’aide pas pour gagner quelque chose. Il nous a montré la voie», salue Baye Ndiaye.
La société Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA) a mis en demeure la télévision 7TV. Selon le journal Les Echos qui donne l’information, Dr Aminata Sarr réclame 12 millions de francs CFA à la patronne de la chaîne de télé 7TV. « Maïmouna Ndour Faye dispose d’un délai […]
MEDIASLa société Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA) a mis en demeure la télévision 7TV. Selon le journal Les Echos qui donne l’information, Dr Aminata Sarr réclame 12 millions de francs CFA à la patronne de la chaîne de télé 7TV.
« Maïmouna Ndour Faye dispose d’un délai d’une semaine. Faute de quoi, le signal lui sera coupé », renseigne le quotidien d’information dans son édition du jour.
La directrice générale de la TDS a adressé une lettre à la direction du Groupe WalFadjri pour réclamer le paiement de 10 820 000 francs CFA. Elle y précise que si le règlement n’est pas effectué dans un délai d’une semaine, la TDS se verra contrainte de saisir le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) pour suspendre ou arrêter la diffusion de WalfTv, conformément à l’article 9 alinéa 4 du contrat de diffusion.
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a annoncé ce lundi 5 août la suspension provisoire de la série ‘Chez Jojo’, diffusée sur TFM. Cette mesure a été prise en application de l’article 26 de la loi n°2006-04 du 4 janvier 2006 et de […]
MEDIASLe Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a annoncé ce lundi 5 août la suspension provisoire de la série ‘Chez Jojo’, diffusée sur TFM. Cette mesure a été prise en application de l’article 26 de la loi n°2006-04 du 4 janvier 2006 et de l’article 210 de la loi n°2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la presse.
Les services de Babacar Diagne précisent avoir constaté que lors du dernier épisode, diffusé le dimanche 4 août 2024, un des acteurs, décrit comme étant le plus âgé ou parmi les plus expérimentés, a proféré des injures d’une extrême gravité.
L’assemblée du CNRA a ordonné à TFM de retirer la série de ses programmes durant la période indiquée, en respectant scrupuleusement cette décision. Elle prévient que toute récidive, après la reprise de la diffusion de ‘Chez Jojo’, entraînerait une interdiction définitive de la série et des sanctions à l’encontre de la chaîne de télévision, conformément à la réglementation.
Le mardi 30 juillet 2024, le Premier ministre de la République du Sénégal, lors de la réception des lauréats du Concours général après que le Président de la République les ait honorés, a pris position sur une question sensible : l’interdiction du port de voile […]
SOCIETÉLe mardi 30 juillet 2024, le Premier ministre de la République du Sénégal, lors de la réception des lauréats du Concours général après que le Président de la République les ait honorés, a pris position sur une question sensible : l’interdiction du port de voile dans certaines écoles. Il a fermement déclaré : « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient.
Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile ». Ses propos ont suscité une vive réaction du Conseil national du Laïcat, qui a exprimé son indignation et rappelé l’importance du respect des règles et des valeurs de l’enseignement privé catholique, tout en soulignant l’harmonie historique entre les différentes communautés culturelles et religieuses du Sénégal.
Texte in extenso :
Le mardi 30 juillet 2024, le Premier Ministre de la République du Sénégal, qui recevait les lauréats du Concours général, après que Son Excellence, Monsieur le Président de la République les a honorés, a avancé les propos ci-après : « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile ».
Se voulant plus clair, il a ajouté : « Gare à ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée ».
2- Les menaces à peine voilées contenues dans ces déclarations donnent une tonalité particulière à une question qui, au demeurant, n’est pas nouvelle. En 2019, ce débat avait été soulevé. Les solides arguments apportés à l’époque par le Conseil national du laïcat avaient contribué à ramener les gens à la raison.
3- Le fait nouveau réside, cette fois-ci, en cela qu’une plus haute autorité étatique s’en est fait l’écho en prononçant un verdict sans appel contre des établissements scolaires, point « contumax », mais jugés sans ménagement et jetés à la vindicte populaire.
4- Le Conseil national du Laïcat marque son indignation face à de telles déclarations qu’il juge maladroites. Ces propos indélicats de la part du Chef du Gouvernement de la République laïque et démocratique qu’est le Sénégal sont de nature à heurter la sensibilité des sénégalais épris de justice et de vérité, plus particulièrement des citoyens à part entière de foi catholique légitimement interpelés par les menaces proférées, sans ambages, contre des établissements privés catholiques.
5- Les allusions que comportent les déclarations du Premier Ministre tendent hasardeusement à faire croire qu’être catholique c’est avoir la culture occidentale pour laquelle, du reste, l’Église n’a pas de préjugés. Elles créent, par ailleurs, un problème là où il n’y a qu’illusion de problème. De fait, les écoles privées catholiques sont entièrement dépendantes de la province Ecclésiastique de Dakar, qui rassemble les sept (7) diocèses du pays et elles respectent les lois et règlements régissant notre Nation.
6- Il faut s’en réjouir, le Sénégal est un pays où coexistent, en harmonie, depuis fort longtemps, des cultures diversifiées bien avant l’avènement des religions abrahamiques que nous avons accueillies. Cette coexistence pacifique d’une pluralité de cultures et de croyances, la pratique du « cousinage à plaisanterie » et les différents mécanismes de solidarité vécus au quotidien ou à l’occasion de grandes solennités, peuvent être regardés comme les manifestations du « commun vouloir de vivre en commun ».
D’après le communiqué du Conseil national du Laïcat, il est, dès lors, un impérieux devoir pour les pouvoirs publics de préserver et de faire respecter ces équilibres, en favorisant l’expression de cette diversité adossée à la construction d’un espace d’égalité et de réciprocité.
8- L’enseignement privé catholique, en ce qui le concerne, fort du message évangélique d’hospitalité et d’accueil de la pluralité culturelle et religieuse, inscrit en lettres d’or dans son projet éducatif le respect de l’autre. Il se veut, ainsi, chevillé à la Constitution du Sénégal qui, en son article 8, septième et huitième tirets, consacre respectivement le droit à l’éducation et le droit de savoir lire et écrire pour chaque citoyen sénégalais.
9- C’est ainsi que, depuis plus de deux (2) siècles, l’Église catholique s’investit et investit dans l’éducation des sénégalais et des étrangers résidant au Sénégal, notamment en milieu rural, sans aucune distinction de race, de religion, de sexe, de culture ou d’ethnie.
10- Manifestement et sans aucun conteste, les valeurs chrétiennes qui fondent le projet éducatif des institutions privées catholiques, dans le respect des principes constitutionnels d’égalité, de liberté, de respect mutuel, en somme, du VIVRE ENSEMBLE, convainquent à suffisance les sénégalais de tous bords, de toutes conditions et de toutes confessions religieuses.
11- Aussi, pendant que certains élèves étudient encore dans des abris provisoires dans le public, 119 868 élèves sont-ils inscrits dans les écoles d’enseignement privé catholique, du CI à la terminale (compte non tenu du préscolaire), dont 33 664 de confession catholique, soit seulement 28,08%. L’Église a toujours collaboré avec l’État du Sénégal dans la prise en charge de la question délicate de l’éducation nationale. Elle ne saurait pour autant remettre en cause les principes qui sous-tendent son projet éducatif inspiré des valeurs évangéliques.
12- Au demeurant, le règlement intérieur des établissements de l’enseignement privé catholique n’affecte ni la neutralité de l’enseignement dispensé, ni la liberté de conscience des élèves, ni leurs convictions religieuses. Mieux, il garantit l’organisation scolaire et du projet éducatif propre de l’établissement sans violer pour autant son obligation d’accueillir les enfants en dehors de toute distinction d’origine, d’opinion ou de croyance.
13- En conséquence, les institutions privées catholiques ne sauraient tolérer, au nom de quelque conviction ou croyance, les attitudes et comportements contraires aux principes et à l’esprit de son projet éducatif. Elles demeurent fermes contre les comportements qui sont en porte-à-faux avec les règles de discipline générale et qui sont préjudiciables au vivre ensemble et au bon fonctionnement de tout établissement.
14- C’est le cas, en guise d’exemple, d’élèves s’interdisant de s’asseoir à côté de leurs camarades de sexe opposé en classe ou dans la cour de récréation, refusant de faire la gymnastique dans la tenue de l’école, pour des convictions religieuses, se regroupant et s’isolant dans la cour de récréation pour les mêmes raisons et refusant le port strict de l’uniforme de l’école. (Cf. lettre ouverte du Conseil national du laïcat en 2019).
15- Le Conseil national du Laïcat soutient, à cet égard, les institutions privées catholiques et les encourage à demeurer respectueuses des dispositions de la loi n°91-22 du 30 janvier portant orientation de l’Éducation nationale, modifiée, qui indique : « Au sein des établissements publics et privés d’enseignement, dans le respect du principe de la laïcité de l’État, une éducation religieuse optionnelle peut être proposée. Les parents choisissent librement d’inscrire ou non leurs enfants à cet enseignement ».
16- Sous ce prisme, ceux qui ne souhaitent pas respecter le règlement intérieur des établissements privés catholiques doivent s’en prendre à eux-mêmes pour leurs attitudes et comportements d’auto ségrégation et d’auto exclusion ; toutes postures en inadéquation avec l’esprit de famille et d’ouverture, du vivre ensemble que promeuvent l’école catholique et le Sénégal. Il revient donc aux parents et aux élèves, qui ont librement choisi ces établissements, de se conformer aux exigences du règlement intérieur et aux objectifs du projet éducatif qui les inspire.
17- La question agitée du voile n’est, sous ce rapport, qu’une conséquence de l’exigence du respect d’une règle générale découlant du principe du vivre ensemble dans une égale dignité et dans le respect de la diversité culturelle et religieuse au sein des établissements d’enseignement privé catholique. Elle doit être circonscrite strictement dans le cadre d’un règlement intérieur auquel les élèves et leurs parents adhèrent en toute connaissance de cause.
18- Toute autre interprétation n’est que conjecture, tant l’Église catholique, connue pour sa pastorale, poursuit, au-delà de son projet éducatif, son œuvre en participant de manière active au développement social et économique du pays. Il en est ainsi particulièrement dans les domaines de la santé et du développement du capital humain, où on note le même dynamisme d’actions caritatives destinées à toutes les couches sociales, sans distinction de religion ou d’origine. Autant d’initiatives qui accompagnent fort heureusement les politiques publiques dans ces sous–secteurs.
19- Au regard de ce qui précède, le Conseil national du Laïcat, fidèle à ses valeurs de paix et de fraternité, et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, invite toutes les forces vives de notre pays, surtout les pouvoirs publics, à consolider le vivre ensemble, en vue d’asseoir la stabilité sociale durable du Sénégal, facteur clé d’un développement économique et social inclusif. Aussi, rappelle-t-il la nécessité de respecter le règlement intérieur des écoles catholiques qui proscrit tout prosélytisme à l’école.
20- Le Conseil national du Laïcat reste ouvert à toute forme de dialogue qui met en avant le vivre ensemble, la stabilité et la paix dans ce pays. Vive l’école sénégalaise ! Vive le vivre Ensemble ! Vive le Sénégal !
Pour le Conseil national du Laïcat du Sénégal,
Dr Philippe Abraham Birane TINE
Le charretier A. Diallo est dans de beaux draps. Il devrait être déféré au parquet du tribunal de grande instance de Pikine, ce lundi, pour homicide involontaire. Son cheval a mortellement écrasé une fillette de 4 ans, samedi dernier vers 14 heures à Sicap Mbao. […]
SOCIETÉLe charretier A. Diallo est dans de beaux draps. Il devrait être déféré au parquet du tribunal de grande instance de Pikine, ce lundi, pour homicide involontaire. Son cheval a mortellement écrasé une fillette de 4 ans, samedi dernier vers 14 heures à Sicap Mbao.
D’après Les Échos, qui rapporte le drame, le charretier venait de décharger des fûts et bidons d’eau de pluie dans une maison du quartier. Alors qu’il était encore à l’intérieur de la concession, son cheval, laissé seul dans la rue, se déchaîne. Il se cabre deux fois, pousse des hennissements nerveux et se lance dans une crouse folle à travers les ruelles de la localité.
Le journal, qui rejoue le film de la catastrophe, rapporte que N. F. S., 4 ans, qui déambulait dans le quartier, ne savait pas qu’elle allait croiser la mort. «La bête tombe sur la fille et lui rentre dedans. Elle lui donne de violents coups de sabot sur la tête ainsi que sur d’autres parties du corps et lui marche dessus», raconte le quotidien d’information.
Certains témoins de la scène accourent pour prendre des nouvelles de la fille tandis que d’autres se lancent à la poursuite du cheval. Inerte et en sang, la victime succombe à ses blessures sur place, pointe Les Échos. Le cheval sera rattrapé et conduit à son point de départ.
Une foule en colère décide de faire la fête au charretier. Pour échapper à un lynchage, ce dernier prend la fuite, laissant son cheval dans le quartier.
Alertés, les éléments du poste de police de Sicap Mbao se déploient sur les lieux, constatent le drame et se lancent à la recherche du mis en cause. Le charretier sera arrêté et conduit au poste en attendant d’être renvoyé devant le parquet.
Les spéculations continuent à propos des raisons du limogeage de Cheikh Dieng de la tête de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS). L’AS a récemment pointé une «gestion clanique» de ce dernier, avec le recrutement de ses proches, et souligné ses relations exécrables avec […]
POLITIQUELes spéculations continuent à propos des raisons du limogeage de Cheikh Dieng de la tête de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS). L’AS a récemment pointé une «gestion clanique» de ce dernier, avec le recrutement de ses proches, et souligné ses relations exécrables avec le patron de la tutelle, Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Source A appuie le deuxième point, laissant entendre que Cheikh Dieng a été relevé de ses fonctions à cause d’une lettre de feu adressée à son ministre. La correspondance est datée du 31 juillet dernier, jour du Conseil des ministres actant départ et son remplacement par l’ingénieur hydrogéologie Séni Dieng. Le courrier est la réponse à une interpellation du ministre, «sur fond d’insinuations gravissimes de surfacturations et de favoritisme», servie deux jours plus tôt, révèle le journal.
L’affaire concerne le marché de curage de canaux à Dakar (Lot 1) et dans les autres régions (Lot 2) attribué à Tawfekh Taysir et à Delgas. Dans la capitale, les travaux au niveau du bassin de la Zone de captage et ceux du Canal 6 représentent 55% de la valeur du marché, selon le désormais ex-directeur général de l’ONAS. Qui souligne que les premiers ont été exécutés à 100% et les seconds à 97%, entre le 27 juin et 28 juillet, soit un mois, alors que la durée contractuelle est de quatre mois.
Pour le lot 2, Cheikh Dieng relève «de très bons taux d’exécution», atteignant 100% à Louga et Dagana, selon lui. Ces performances, insiste-t-il, ont été saluées par les gouverneurs des localités concernées, sauf ceux de Diourbel (5%) et de Matam (travaux pas encore démarrés), lors d’une réunion d’évaluation organisée par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
La guerre des chiffres
Démontant ses soupçons de surfacturation Cheikh Dieng sort la calculette : «Dans votre lettre, vous dites que les précédentes opérations de curage du bassin de la Zone de captage ont été facturées à 83 millions francs CFA par l’entreprise VICAS pour un marché de clientèle (2021, 2022 et 2023). Cela signifie un coût de 66 400 francs par camion de 20 m3 de curage évacué à Mbeubeuss : presqu’un dixième du coût de revient réel ! Cela est impossible.»
L’ancien directeur de l’ONAS a pris la précaution de signaler que les travaux pour le site en question nécessite la mobilisation de «six engins lourds dont quatre de type moyen, à raison de 450 000 francs CFA (y compris le gasoil) pour 8 heures de travail par engin, et deux de type long bras à raison de 700 000 francs CFA (y compris le gasoil) par engin».
Il développe : «Ces engins doivent être mobilisés pendant 30 jours pour les petits et 15 jours pour les grands. Ce qui équivaut, au total, durant toute la période de curage, à 130 millions de francs CFA environ. Ainsi, le coût de la location des camions et la mobilisation des engins, donnerait un montant total de 315 millions, compte non tenu de la main d’œuvre déployée. Cette somme est conforme à l’offre financière de 300 millions HTVA [Hors Taxe sur la valeur ajoutée] de l’entreprise [adjudicataire].»
À propos du curage des canaux facturé à 18 000 francs CFA le mètre contre 5600 francs CFA dans les marchés précédents, Cheikh Dieng fait confiance là aussi à ses estimations. Il déclare : «Le curage de 100 mètres linéaires de canal pour une profondeur variant de 2 à 3 mères, équivaut en moyenne à 300 et 450 m3 de sable. Ainsi, rien que l’évacuation de ce sable nécessite 15 à 22 camions de 20 m3 à raison de 100 000 francs CFA par camion, soit 1,5 million à 2,2 millions francs CFA, sans compter le coût de la mobilisation d’un chargeur et la main d’œuvre du curage. Le coût de revient varie donc de 15 000 à 22 000 francs CFA/mètre. Ainsi, le prix de 18 000 francs CFA le mètre rentre dans un ordre de prix normal, si le travail doit être fait effectivement.»
«Des pratiques aux antipodes du Jubanti»
La mention «si le travail doit être fait effectivement» revêt son importance dans l’argumentaire de Cheikh Dieng. Il s’agit manifestement pour lui d’un moyen de justifier les écarts entre les offres financières du marché dénoncé par le ministre et les prix appliqués pour les marchés précédents. Dans sa lettre, il affirme que les entreprises «moins disant» avaient une stratégie bien rodée : «proposer des prix fortement minorés pour éliminer toute concurrence et en lieu et place de faire le travail demandé, opter des pratiques condamnables et se faire payer». «On comprend dès lors pourquoi des inondations ont été notées dans la Zone de captage en 2021 et 2022», assène l’ancien directeur de l’ONAS.
Cheikh Dieng d’acculer son ex-patron : «Vous me notifiez votre décision de suspendre la procédure de passation des marchés relatifs aux travaux et de faire une entente directe avec des entreprises de votre choix (…). Je ne puis prendre l’initiative d’une telle procédure totalement illégale et visant à renforcer des positions d’hégémonie. Conforter les positions hégémoniques d’un petit groupe d’entreprises qui se disent ‘major’ tout en fermant le secteur aux autres Sénégalais perpétue un système de gestion opaque du secteur. Ces positions sont souvent acquises et conservées à travers des pratiques bien connues aux antipodes du Jubanti qui engage le gouvernement et toutes les autorités publiques.»
Signalant que la Direction centrale des marchés publics (DCMP) «a donné son avis favorable sur l’attribution provisoire des marchés aux entreprises Tawfekh Taysir et Delgas», l’ex-patron de l’ONAS défend que «la procédure de passation a été déroulée convenablement et sans aucune entorse aux procédures».
Le Conseil national du Laïcat aussi, s’exprime sur le débat lié au voile dans les établissements privés catholiques. Dans un communiqué parcouru par iGFM, il marque son indignation suite aux propos du chef du gouvernement et déclare que l’Église ne saurait «remettre en cause les principes […]
RELIGION SOCIETÉLe Conseil national du Laïcat aussi, s’exprime sur le débat lié au voile dans les établissements privés catholiques. Dans un communiqué parcouru par iGFM, il marque son indignation suite aux propos du chef du gouvernement et déclare que l’Église ne saurait «remettre en cause les principes qui sous-tendent son projet éducatif inspiré des valeurs évangéliques.»
Le Conseil national du Laïcat déclare, dans son communiqué de presse parcouru par iGFM ce dimanche, que le règlement intérieur des établissements de l’enseignement privé catholique «n’affecte ni la neutralité de l’enseignement dispensé, ni la liberté de conscience des élèves, ni leurs convictions religieuses.»
Et donc, il précise que les institutions privées catholiques «ne sauraient tolérer, au nom de quelque conviction ou croyance, les attitudes et comportements contraires aux principes et à l’esprit de son projet éducatif.»
«Elles demeurent fermes contre les comportements qui sont en porte-à-faux avec les règles de discipline générale et qui sont préjudiciables au vivre ensemble et au bon fonctionnement de tout établissement», indique-t-il.
Ledit Conseil déclare que ceux qui ne souhaitent pas respecter le règlement intérieur des établissements privés catholiques «doivent s’en prendre à eux-mêmes pour leurs attitudes et comportements d’auto ségrégation et d’auto exclusion ; toutes postures en inadéquation avec l’esprit de famille et d’ouverture, du vivre ensemble que promeuvent l’école catholique et le Sénégal.»
Pour lui, il revient donc aux parents et aux élèves, qui ont librement choisi ces établissements, «de se conformer aux exigences du règlement intérieur».
Des bijoux de la mère de l’ancienne première dame du Sénégal, Marième Faye Sall ont été volés, il y a quelques semaines, dans un appartement sis à la Corniche où logeait la belle mère de l’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall. En […]
SOCIETÉDes bijoux de la mère de l’ancienne première dame du Sénégal, Marième Faye Sall ont été volés, il y a quelques semaines, dans un appartement sis à la Corniche où logeait la belle mère de l’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall.
En effet, selon nos sources, le cambrioleur s’est introduit dans la chambre pour s’emparer des biens de valeur souvent détenus par des femmes sénégalaises à domicile.
Précisons que l’auteur de ce vol a profité de l’absence de la mère de Marième Faye Sall qui était à la Mecque pour commettre son forfait avant de fondre dans la nature, renseignent nos sources.
À l’heure où ces lignes sont écrites, le cambrioleur n’a pas été retrouvé.
Situé à Mbodiène, le projet Akon City, initié par le célèbre artiste Akon, connaît des retards importants au point de susciter des réactions des autorités sénégalaises. Selon le site d’information Bloomberg, le directeur général de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones […]
POLITIQUESitué à Mbodiène, le projet Akon City, initié par le célèbre artiste Akon, connaît des retards importants au point de susciter des réactions des autorités sénégalaises. Selon le site d’information Bloomberg, le directeur général de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones Touristiques du Sénégal (Sapco), Serigne Mboup, a adressé un avertissement officiel à Akon pour qu’il commence les travaux. À défaut, il risque de perdre 90 % des terres allouées par le gouvernement.
Cette mise en demeure ferait suite à plusieurs défauts de paiement de la part d’Akon à la Sapco, selon deux sources proches du dossier. Bien qu’un porte-parole de l’artiste ait refusé de commenter, un membre de son personnel a affirmé ne pas être au courant de cet avis lors d’un contact téléphonique. Sapco, de son côté, n’a pas souhaité répondre à davantage de questions sur le sujet.
Le projet Akon City, qui devait inclure des appartements de luxe, une station balnéaire, des hôpitaux, un poste de police et une université dotée de technologies avancées, visait à transformer cette région du Sénégal. Annoncé en 2020, le projet prévoyait également une alimentation en énergie solaire et un respect strict des normes environnementales, avec l’utilisation exclusive de la crypto-monnaie Akoin, lancée la même année.
Les promesses d’Akon de dynamiser l’économie locale en attirant des entreprises et en créant des emplois avaient suscité l’enthousiasme des autorités locales. Cette région, principalement agricole et économiquement défavorisée, voyait en Akon City une opportunité de développement considérable.
Cependant, les retards accumulés et les défis financiers posent désormais des questions sur l’avenir de ce projet ambitieux. L’engagement initial d’Akon de transformer Mbodiène en un centre d’innovation et de développement durable semble compromis, à moins que des mesures correctives rapides ne soient prises.
Le bras de fer s’intensifie entre la Société générale (ex-SGBS) et l’importateur de riz Moustapha Tall. Les Échos révèle que la banque gagne une manche. « Le tribunal de commerce, dans le rôle d’audience de la première chambre, statuant publiquement, contradictoirement, en matiere commerciale et […]
justiceLe bras de fer s’intensifie entre la Société générale (ex-SGBS) et l’importateur de riz Moustapha Tall. Les Échos révèle que la banque gagne une manche. « Le tribunal de commerce, dans le rôle d’audience de la première chambre, statuant publiquement, contradictoirement, en matiere commerciale et en premier ressort, a condamné solidairement Moustapha Tall et la societe Moustapha Tall SA au paiement de la somme [de plus d’un milliard de francs CFA],
1.080.022.632 précisément, au titre d’indemnité due sur 104 mois en raison de 10.384.833 mensuelle», détaille en effet le journal.