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POLITIQUEMembre du cabinet du Premier ministre, Ousmane Sonko, Alla Kane de Magui (Sages) Pastef assure que la reddition des comptes ne sera pas un vain mot dans le langage des nouvelles autorités. «Vous allez voir qu’on va faire l’état des lieux partout où les finances […]
POLITIQUEMembre du cabinet du Premier ministre, Ousmane Sonko, Alla Kane de Magui (Sages) Pastef assure que la reddition des comptes ne sera pas un vain mot dans le langage des nouvelles autorités. «Vous allez voir qu’on va faire l’état des lieux partout où les finances du peuple ont été gérées, annonce-t-il dans un entretien paru ce mercredi dans Bés Bi. Ça, c’est le peuple qui l’exige. C’est une demande populaire. Les dossiers seront mis sur la table. Des gens vont rendre compte de leur gestion.»
L’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines prévient que les rapports de tous les organes de contrôle seront épluchés. L’affaire des 94 milliards et celle du Prodac ne seront pas ignorés, selon Alla Kane. Le membre de Magui Pastef confesse qu’il fait partie, au sein de sa formation politique, de ceux qui réclament la réouverture de ces deux dossiers fumeux dont le dernier a conduit à l’inéligibilité de Ousmane Sonko.
«Sur ces deux affaires, qui ont tenu en haleine l’opinion nationale et internationale, comptez bien sur nous pour faire la lumière, s’enflamme le conseiller du chef du gouvernement. Et puis la reddition des comptes, c’est le minimum à faire avant de se projeter sur d’autres chantiers puisqu’il faut que nous sachions d’où nous venons et où nous allons.»
Le nouveau ministre de l’Intérieur, le Général Jean Baptiste Tine, compte faire bouger les choses dans son ministère. Des sources bien introduites renseignent qu’il compte nommer un nouveau Directeur général de la Police nationale. La Police devrait bientôt avoir un nouveau Directeur général. Le poste […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUELe nouveau ministre de l’Intérieur, le Général Jean Baptiste Tine, compte faire bouger les choses dans son ministère. Des sources bien introduites renseignent qu’il compte nommer un nouveau Directeur général de la Police nationale.
La Police devrait bientôt avoir un nouveau Directeur général. Le poste est actuellement occupé par le Contrôleur général de Police, Seydou Bocar Yague. Selon L’Observateur, le nouveau ministre de l’Intérieur a consulté du monde. Et c’est le Contrôleur général de Police Mame Seydou Ndour qui est pressenti à ce poste.
Il est présentement le Directeur de la police des Airs et des Frontières (Dpaf). Ce dernier, après une séance de travail avec le ministre de l’Intérieur, a choisi le Contrôleur général de police Amadou Hamady Lam comme Dgpn adjoint pour remplacer le Contrôleur général de Police Modou Diagne.
Le Contrôleur général de police Mame Seydou Ndour a eu à diriger l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis). Ce produit du Prytanée militaire a servi le Commissariat de Thiaroye au sortir de sa formation, après avoir réussi le concours de Commissaire de Police. Il a fait plusieurs commissariats de police et a eu à effectuer des missions onusiennes.
Le Contrôleur général de police Amadou Hamady Lam, pressenti au poste de Dgpn adjoint, est actuellement Inspecteur des service de sécurité. Amadou Hamady Lam est l’un des policiers les plus connus dans le milieu universitaire. Un visage familier aux étudiants du temps où il dirigeait le Groupement mobile d’intervention (Gmi).
La semaine dernière, Me Ciré Clédor Ly avait interpellé le ministre de la Justice, Ousmane Diagne. L’avocat invitait le nouveau Garde des sceaux à prendre les disposer pour faire libérer les «détenus politiques» qui sont toujours en prison alors qu’ils devaient recouvrer la liberté à […]
POLITIQUELa semaine dernière, Me Ciré Clédor Ly avait interpellé le ministre de la Justice, Ousmane Diagne. L’avocat invitait le nouveau Garde des sceaux à prendre les disposer pour faire libérer les «détenus politiques» qui sont toujours en prison alors qu’ils devaient recouvrer la liberté à la faveur de la loi d’amnistie.
Son appel a été entendu. Citant Me Ly, Les Échos rapporte que les concernés- au nombre de quatre selon la robe noire- «ne vont pas tarder à recouvrer la liberté». Ils pourraient même «franchir le portail de la prison» ce jeudi, rapporte le journal.
Ciré Clédor Ly prévenait que les autorités dotées du pouvoir de mettre fin à la détention de ces prisonniers et qui s’abstiennent de le faire s’exposaient à des poursuites.
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 17 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE. A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses sincères remerciements […]
A LA UNE ACTUALITE POLITIQUELe Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 17 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses sincères remerciements au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou MBACKE et au Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar SY Mansour pour l’accueil chaleureux, les prières formulées à l’occasion de ses visites de courtoisie et les cadeaux de grande valeur et de haute portée symbolique le lundi 15 avril 2024, respectivement à Touba et à Tivaouane.
Le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il poursuivra ses déplacements dans les autres cités et foyers religieux du Sénégal, en vue de prendre en compte d’une part, leur modernisation en termes d’infrastructures de base (voirie, eau, assainissement, électricité, téléphonie…) et d’autres part, de réaffirmer son engagement constant à améliorer la vie communautaire et religieuse pour un Sénégal juste et prospère dans la paix, la stabilité et la concorde nationale.
Le Président de la République a aussi informé le Conseil qu’il a créé à la Présidence de la République une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe (composé du Bureau des affaires religieuses et du Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe).
Suite à la mise en place du Gouvernement le 05 avril 2024, le Chef de l’Etat a informé que l’Inspection générale d’Etat va dresser un pré-rapport et un rapport définitif sur chaque passation de services.
En attendant, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, en liaison avec les ministres, de faire le point sur toutes les passations de services effectuées dans les ministères et d’élaborer, avant fin avril 2024, un rapport exhaustif sur les constats et les propositions relatives à la situation sectorielle, administrative, budgétaire et financière dans chaque ministère, avant toute initiative ou action gouvernementale d’envergure.
Le Président de la République a insisté, avec le Premier Ministre, sur l’impératif, pour chaque membre du gouvernement, de suivre les procédures fondamentales de validation concernant les orientations politiques de l’action gouvernementale, ainsi que les modalités de communication indiquées à cet effet.
Le Chef de l’Etat a demandé, dès lors, au Premier Ministre de veiller en permanence au respect strict des règles de pilotage, de conception, d’exécution, de coordination et de suivi-évaluation de l’action gouvernementale et des politiques publiques en particulier.
S’agissant de la supervision et de l’évaluation des politiques et programmes publics, en cohérence avec les dispositifs institutionnels relevant des prérogatives du Premier Ministre, le Président de la République a informé le Conseil de la création à la Présidence de la République, d’un Bureau d’Intelligence et de Prospective Economique (BIPE), ainsi que d’un bureau de suivi-évaluation des projets et programmes qui va assurer le monitoring des directives présidentielles et du PROJET.
Le Président de la République a insisté sur l’urgence de finaliser le plan d’action du gouvernement avec un agenda précis de réalisation des objectifs de souveraineté dans les domaines économique, culturel, sécuritaire, alimentaire, monétaire, numérique et pharmaceutique.
Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de finaliser avant le 15 mai 2024, un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte. Dans le même sillage, il a ordonné, au-delà des audits et des missions périodiques de vérifications dans les ministères, l’organisation annuelle de missions de contrôle dans les institutions constitutionnelles.
D’ores et déjà, le Président de la République a instruit l’Inspection Générale d’Etat de mener une mission de contrôle des services de la Présidence de la République dans les meilleurs délais. Le Président de la République a notamment ordonné la publication des rapports de la Cour des Comptes, de l’Inspection générale d’Etat et de l’OFNAC des cinq (5) dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023).
Le Chef de l’Etat est revenu sur la politique de transformation de l’Administration publique. Il a rappelé à cet effet les principes partagés du « JUB, JUBAL, JUBANTI », afin de bâtir une Administration performante au service des Sénégalais et des intérêts du Sénégal. C’est le sens de sa lettre n° 00807/PR/SP du 08 avril 2024 adressée aux fonctionnaires et agents de l’Administration du Sénégal.
Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre de préparer un projet de décret relatif à l’appel à candidatures pour certaines hautes fonctions dans les secteurs public et parapublic. Le Président de la République a demandé également au Premier Ministre et au Ministre en charge de la Fonction publique de finaliser, dans les meilleurs délais, un projet de loi relatif à l’accès à la fonction publique, en vue d’assurer l’égalité des chances d’accès aux emplois et fonctions dans l’administration publique. Le Chef de l’Etat a aussi invité le Premier Ministre à préparer la tenue de la Journée du Dialogue national le 28 mai, sur le thème prioritaire de «la Réforme et la Modernisation de la Justice ».
Il a, par ailleurs, demandé au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement de veiller à la sécurisation des données dans le secteur public, à la Présidence de la République, à la Primature et dans les Ministères en particulier. A ce sujet, le Président de la République a invité le Ministre en charge du Numérique à présenter prochainement en Conseil des Ministres, un projet de loi d’orientation sur les données et leur sécurisation conformément à la politique de promotion de la souveraineté numérique.
Abordant la question de l’accès à l’eau potable dans les centres urbains et en milieu rural, qui demeure une préoccupation majeure des populations, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de tenir un Conseil interministériel sur le secteur hydraulique afin de lui faire des propositions urgentes visant notamment l’accélération des réalisations des projets hydrauliques (forages, châteaux d’eau, réseaux…), l’évaluation des délégations de service public de l’eau potable en milieux urbain et rural, l’évaluation du système de tarification de l’eau et l’adoption d’un grand programme national consolidé d’accès à l’eau potable.
Le Chef de l’Etat a décidé de la création d’une Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau pour améliorer la gouvernance de l’eau au Sénégal. Le Président de la République est revenu sur la situation académique, budgétaire, financière et sociale dans les universités du Sénégal qui, souligne-t-il, appelle à un suivi soutenu de la part du Gouvernement.
Le Chef de l’Etat a demandé à ce sujet au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de faire, en rapport avec la Conférence des Recteurs, la situation 3 globale dans les universités publiques et de proposer un plan de relance des activités académiques et de gestion des urgences sociales dans l’Enseignement supérieur. Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de procéder à un audit rapide du contrat d’affermage entre l’Etat du Sénégal (SONES) et SEN’EAU et du contrat de performances Etat-SONES-SEN’EAU, d’engager l’évaluation des Partenariats Publics Privés (PPP) et de l’ensemble des contrats de délégation de service public de l’eau potable en milieux urbain et rural avec un ciblage spécial sur les projets de dessalement des Mamelles et de la Grande Côte développés par la SONES avec la JICA et ACWA POWER.
Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires de faire le point sur le dossier de la concession des chantiers navals de DakarNave, l’évaluation de ses activités et des mesures prises par l’Etat avant la fin de la concession prévue en juin 2024, l’édification du Port multifonction de Ndayane avec DPWorld et de procéder à la revue de tous les projets et contrats dans le secteur maritime et portuaire.
Le Président de la République a demandé, en ce sens, la tenue d’un conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires. Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il effectuera sa première visite, hors du Sénégal en République Islamique sœur de Mauritanie, le jeudi 18 avril 2024 avant de se rendre en République sœur de Gambie le samedi 20 avril 2024.
Avec ces visites, le Président de la République entend s’inscrire dans la continuité du renforcement des liens historiques de bon voisinage et de brassage socio-culturel entre ces pays et le Sénégal. En outre, le Chef de l’Etat a fait part au Conseil qu’il envisage de rendre visite à ses autres homologues du voisinage immédiat. Il a, enfin, saisi l’occasion pour engager l’ensemble du Gouvernement à veiller particulièrement au maintien et au renforcement des relations cordiales que notre pays entretient avec ses voisins.
Dans sa communication, le Premier Ministre a fait part au Président de la République de la démarche d’élaboration du plan d’action du Gouvernement. Pour ce faire, chaque ministère devra lui soumettre sous huitaine un plan sectoriel.
Conformément aux instructions du Chef de l’Etat, le Premier Ministre a annoncé la tenue d’un séminaire gouvernemental les 27 et 28 avril 2024. Le Premier Ministre a enfin informé de la tenue prochaine des réunions interministérielles suivantes :
– un Conseil interministériel consacré à la préparation de la Tabaski 2024 ;
– un Conseil interministériel consacré à la campagne de production agricole 2024 ;
– un Conseil interministériel consacré à la préparation de l’hivernage ;
– un Conseil interministériel consacré à la préparation des examens et concours ;
– une réunion interministérielle de suivi des engagements du Gouvernement dans le cadre de la préparation du pèlerinage à la Mecque, édition 2024.
Enfin, le Ministre du Travail de l’Emploi et des Relations avec les Institutions a fait une communication sur les préparatifs de la fête du travail 2024.
Fait à Dakar, le 17 avril 2024 Le Ministre de la Formation Professionnelle,
Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE
Dans un post, ce mercredi 17 avril, Adama Gaye a soulevé un fait qu’il qualifie de « bizarrerie » liée à la première visite officielle du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye en Mauritanie. « Bizarre ! Prôner une diplomatie centrée sur l’environnement et effectuer sa 1ère visite en Mauritanie, pays […]
POLITIQUEDans un post, ce mercredi 17 avril, Adama Gaye a soulevé un fait qu’il qualifie de « bizarrerie » liée à la première visite officielle du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye en Mauritanie.
« Bizarre ! Prôner une diplomatie centrée sur l’environnement et effectuer sa 1ère visite en Mauritanie, pays lié au Sénégal par l’énergie…fossile, polluante, du GAZ« , a écrit le journaliste.
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=3718902671714485&id=100007843669119&ref=embed_post
Visite officielle
Le cinquième président du Sénégal s’apprête à se rendre chez son homologue Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, avec qui il abordera plusieurs dossiers liant leurs deux pays.
Délégation
Des sources officielles à Nouakchott ont confirmé à Jeune Afrique que le nouveau chef de l’État arrivera le 18 avril à 10h30 et repartira le soir même. Bassirou Diomaye Faye sera accompagné d’une forte délégation, composée entre autres ministres, de Yacine Fall (Affaires étrangères), Malick Ndiaye (Infrastructures).
Le différend entre Diop Iseg et son ex-épouse, Aïssatou Seydi, se poursuit devant la Cour suprême ce mercredi 17 avril 2024, marquant une nouvelle étape dans leur longue bataille judiciaire. Après avoir traversé les tribunaux de première instance et la Cour d’appel, les deux parties […]
justiceLe différend entre Diop Iseg et son ex-épouse, Aïssatou Seydi, se poursuit devant la Cour suprême ce mercredi 17 avril 2024, marquant une nouvelle étape dans leur longue bataille judiciaire.
Après avoir traversé les tribunaux de première instance et la Cour d’appel, les deux parties se retrouvent devant la plus haute juridiction du pays. Diop ISEG a fait appel d’une décision rendue par la Cour d’appel, et c’est désormais à la 2e Chambre civile et commerciale de la Cour suprême de trancher.
Le différend tourne autour de divers aspects, notamment une décision favorable obtenue par Aïssatou Seydi, qui a vu son ex-mari condamné à lui verser une allocation mensuelle de 700 000 francs. De plus, le tribunal d’appel avait ordonné l’expulsion de Diop Iseg du domicile conjugal situé à Sacré Cœur, au motif que celui-ci appartenait à Aïssatou Seydi.
Le célèbre acteur de la série “dérapage”, Bachir a été jugé, hier mardi 17 avril 2024, devantla barre de la chambre criminelle. Renvoyé le 19 mars dernier pour plaidoiries, Bachir Diop de son vrai nom Peter Salinger a été jugé ce mardi 16 avril 2024 […]
justiceLe célèbre acteur de la série “dérapage”, Bachir a été jugé, hier mardi 17 avril 2024, devantla barre de la chambre criminelle.
Renvoyé le 19 mars dernier pour plaidoiries, Bachir Diop de son vrai nom Peter Salinger a été jugé ce mardi 16 avril 2024 devant la Chambre criminelle de Dakar pour trafic de drogue. L’acteur de la série “Dérapages” répondait des faits de culture, production, transformation, détention et trafic de cannabis de la variété “Skunk”.
Avant l’entame des débats d’audience, son avocat Me Ciré Clédor Ly a soulevé des exceptions des nullités. Selon l’avocat, les droits de son client ne sont pas respectés tout au long de la procédure. Il évoque un manque de sincérité du procès-verbal. Les droits de son client violés selon lui, la robe noire estime que cela constitue une nullité substantielle. «Dans ce cas, le tribunal ne peut pas juger cette affaire», a indiqué Me Ly. « Les dossiers doivent être scellés et remis aux greffes pour interdire l’accès à toute personne sous peine de poursuite judiciaire. Par ailleurs les violations sont nombreuses et ahurissantes. Vous ne pouvez pas le juger parce qu’aucun de ses droits n’a été respecté », a expliqué l’avocat.
En dehors du manque de sincérité sur le procès-verbal, la robe noire soulève une autre nullité qui porte sur la perquisition effectuée chez son client. « Il faut une autorisation du procureur de la République pour qu’il y ait perquisition. Et la perquisition ne peut être opérée sur autorisation de Peter. Vous ne verrez aucune autorisation écrite de Peter pour cette perquisition. Vous ne verrez nulle part que le procureur général a été avisé. Sans base légale, on a violé son intimité. Ce qui est grave. Par ailleurs à partir de 21h, lorsqu’on entre dans le domicile d’un citoyen sans agir en flagrant délit, il s’agit d’un violation de domicile », a souligné le conseil.
Poursuivant, il révèle que dans le dossier, vous ne verrez nulle part écrire que Peter après son interpellation, a été informé de ses droits. Alors que toute personne interpellée doit être notifiée de ses droits.
Aucune de ses diligences n’a été mentionnée dans le procès-verbal». Et après 12 jours, rien allant dans ce sens n’a été fait selon l’avocat. Ce qui entraîne d’après lui, la violation de l’article 5 du règlement de l’Uemoa. Il souligne que sur la prolongation de la garde à vue de son client il n’est pas mentionné sur le procès-verbal que le parquet a autorisé sa prolongation.
Ainsi dit-il : « sa déclaration de culpabilité est entachée de la violation de ses droits. C’est pourquoi nous sollicitons l’annulation du procès-verbal et vous constaterez que le Ministère public n’a que ce procès-verbal. Cette violation affecte tout le reste de la procédure ».
En conclusion il lance : «si la réquisition est nulle, le procès-verbal aussi est nul. Vous annulerez le procès-verbal, le mandat de dépôt et l’ordonnance de renvoi». Après avoir sollicité la restitution de la carte fan de son client, de son passeport et de ses autres biens, il a demandé la mise en liberté provisoire de son client en attendant le délibéré sur les exceptions soulevées.
Dans ses observations, le maître des poursuites a battu en brèche toutes les exceptions soulevées par la défense, à l’exception de celle concernant la prolongation de la garde à vue de l’accusé. S’agissant de la nature de l’enquête, le substitut du procureur précise que c’est une dénonciation. Ce, même si les enquêteurs ne l’ont pas mentionné sur procès-verbal. En plus il renseigne que les critères de l’affaire s’accommodent avec l’enquête de flagrance.
En ce qui concerne la perquisition, le représentant du ministère public déclare que les enquêteurs n’ont pas besoin de la présence de la personne pour le faire. « Et par ailleurs dans la procédure, il est mentionné que Peter était présent lors de la perquisition. En plus il a signé le pv de perquisition de même que ceux qui l’ont effectué », a-t-il dit.
Il n’est d’avis avec l’avocat que sur l’exception liée à la prolongation de la garde à vue du comparant. «Il a raison de dire qu’il n’y a pas la preuve que c’est le parquet qui l’a ordonné. On peut être d’accord que la procédure est viciée en partie par cet acte. Il faut annuler à partir de l’acte sur la prolongation de la garde à vue et de tout ce qui s’en suit et non le reste», a affirmé le représentant du parquet.
Le parquet s’est également opposé à la demande de mise en liberté provisoire de l’accusé qui n’est pas sénégalais. « Il est un étranger qui ne représente aucune garantie en justice. La Gambie n’est pas loin et il pourrait passer entre les mailles de la justice », a-t-il souligné. Finalement, la chambre qui a fixé le délibéré sur les exceptions le 7 mai prochain, a rejeté la demande de mise en liberté provisoire de l’accusé.
Le président sortant Macky Sall entame ses voyages à l’international dans le cadre de ses nouvelles fonctions. Il informe de sa racontre avec le SG de l’ONU Antonio Guterres. « Je remercie le secrétaire général de l’ONU, mon ami Antonio Guterres pour notre entretien ce […]
INTERNATIONAL« Je remercie le secrétaire général de l’ONU, mon ami Antonio Guterres pour notre entretien ce 16 avril 2024 au siège de l’Organisation. Je l’ai informé de ma mission d’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P) », informe l’ex Président sénégalais sur X.
« Je me réjouis de notre convergence de vues sur les sujets dont nous avons discuté et lui exprime ma gratitude pour son soutien à ma mission« , a-t-il ajouté.
Pour rappel, Macky Sall a quitté le Sénégal le jour même de son passation de pouvoir avec son successeur Bassirou Diomaye Faye. Il a déménagé avec sa famille au Maroc.
«L’Assemblée nationale du Sénégal m’a proposé de prendre 100 000 F CFA de ‘’Sukëru koor’’. J’ai refusé de les prendre. Je dénonçais ces pratiques longtemps avant que le peuple africain du Sénégal ne fasse de moi son représentant à l’Assemblée nationale du Sénégal», a exposé, […]
POLITIQUE«L’Assemblée nationale du Sénégal m’a proposé de prendre 100 000 F CFA de ‘’Sukëru koor’’. J’ai refusé de les prendre. Je dénonçais ces pratiques longtemps avant que le peuple africain du Sénégal ne fasse de moi son représentant à l’Assemblée nationale du Sénégal», a exposé, hier, le député Guy Marius Sagna. L’activiste, habitué à des déballages de ce genre sur sa page Facebook, n’a pas manqué de fustiger une telle pratique assimilable à de la gabegie parlementaire. «Ce Sukëru koor distribué par l’Assemblée nationale procède d’une logique d’accaparement, de ‘’paaco’’, de détournement, de parasitisme, de vampirisme des ressources des Sénégalais au profit de personnes qui ne sont que des serviteurs des représentants du peuple sénégalais», a-t-il dénoncé. Et pour le leader du Frapp, l’Assemblée, «en plus de refuser son contrôle par la Commission de comptabilité et de contrôle de l’Assemblée nationale pendant les 12 mois, continue des pratiques d’un autre temps».