Cela semble marquer la fin de la 13e législature. Les députés sont invités à se présenter avec leurs voitures à l’Assemblée, munis de leurs pièces d’identité. Le communiqué indique qu’ils sont convoqués le vendredi [date], en septembre, à 8 heures, par le chef du garage […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUEOusmane Sonko a annoncé ce mercredi le lancement dès la semaine prochaine de la traque des membres de l’ancien régime coupables d’avoir dilapidé des fonds publics. Si l’on en croit Libération, l’opération est déjà lancée. Le journal précise que la Division des investigations criminelles (DIC) […]
POLITIQUELe Premier ministre Ousmane Sonko s’est prononcé, ce mercredi, sur la motion de censure annoncée par le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) pour faire tomber son gouvernement. « Je peux vous rassurer qu’il n’y a pas de motion de censure, parce que d’ici le […]
POLITIQUEKylian Mbappé sera présenté par le Real Madrid mardi à 10 heures (GMT). Le champion d’Espagne et vainqueur de la Ligue des champions a annoncé la nouvelle dans un communiqué repris par L’Équipe. La Maison Blanche informe par le même canal que la présentation sera […]
SPORTSKylian Mbappé sera présenté par le Real Madrid mardi à 10 heures (GMT). Le champion d’Espagne et vainqueur de la Ligue des champions a annoncé la nouvelle dans un communiqué repris par L’Équipe. La Maison Blanche informe par le même canal que la présentation sera précédée de la signature du contrat de l’ancien attaquant du PSG, le tout agrémenté d’un concert et d’un spectacle pyrotechnique.
Le Real Madrid révèle aussi que Kylian Mbappé portera le numéro 9, celui de son compatriote Karim Benzema lorsqu’il était au sommet de son art à la pointe de l’attaque du club phare de la capitale espagnole. «Certains de ses futurs coe?quipiers avaient change? de nume?ro (le 6 pour Camavinga, le 8 abandonne? par Kroos pour Valverde, le 14 pour Tchouame?ni)», complète L’Équipe, citant la même source.
La cavale de Daouda D., suspecté du meurtre d’Awa Cissé, n’aura duré que 11 jours. Ce dernier a été appréhendé par la Section de Recherches (SR) de Ziguinchor, dans un village touristique de Kafountine. La victime, une femme enceinte, avait été brutalement tuée dans sa […]
SOCIETÉLa cavale de Daouda D., suspecté du meurtre d’Awa Cissé, n’aura duré que 11 jours. Ce dernier a été appréhendé par la Section de Recherches (SR) de Ziguinchor, dans un village touristique de Kafountine. La victime, une femme enceinte, avait été brutalement tuée dans sa chambre sous les yeux de ses enfants. Le suspect sera déféré au parquet demain.
Depuis janvier 2024, les habitants de Kafountine ont été confrontés à une série d’agressions nocturnes visant principalement des femmes. L’agresseur, armé d’une machette, blessait ses victimes et volait leurs téléphones portables. La nuit du 28 au 29 juin 2024, l’une de ces attaques a tragiquement coûté la vie à Awa Cissé, décédée des suites de ses blessures.
Dans un communiqué de La Gendarmerie nationale parvenu à la rédaction de Senego. indique que l’enquête menée par la Compagnie de Gendarmerie de Bignona, avec l’appui de la Section de Recherches de Ziguinchor, a permis d’identifier Daouda D., également connu sous le nom d’Abdou. Originaire de Guinée, il était arrivé à Kafountine il y a un an, après avoir travaillé comme orpailleur à Kédougou. Hébergé par son oncle, il a finalement été localisé et arrêté grâce à la traçabilité de son téléphone portable.
Après son arrestation le 7 juillet 2024, Daouda D. a été conduit sur les lieux du crime pour une reconstitution des faits. Il a avoué être l’auteur des agressions et du meurtre d’Awa Cissé. « Je reconnais les faits qui me sont reprochés. Je suis l’auteur de tous ces actes barbares et plus particulièrement la dame Awa Cissé que j’ai tuée sous les yeux de ses enfants à coups de machette », a-t-il admis devant les enquêteurs.
La Gendarmerie nationale appelle à la vigilance et encourage les populations à signaler toute information pertinente via les numéros verts gratuits 123 ou 800 00 20 20.
Communiqué de la Gendarmerie nationale.
« Sou Ousmane Sonko défoul ndank, boy bi (Diomaye) dinako yobbou ardo« , a déclaré Aliou Sall à la Rfm. L’invité de Babacar Fall est revenu sur la « dualité » entre l’actuel Président de la République et son Premier ministre. D’après le frère de Macky, si Sonko ne […]
POLITIQUE« Sou Ousmane Sonko défoul ndank, boy bi (Diomaye) dinako yobbou ardo« , a déclaré Aliou Sall à la Rfm. L’invité de Babacar Fall est revenu sur la « dualité » entre l’actuel Président de la République et son Premier ministre.
D’après le frère de Macky, si Sonko ne fait pas attention, il risque d’être « trompé par Diomaye« .
« Je n’ai jamais écouté Diomaye avant qu’il ne soit élu. Et après son élection, qui m’a d’ailleurs surpris, c’est à ce moment que j’ai commencé a réécouter ses discours. J’ai remarqué, à cet effet, que c’est quelqu’un de très posé, de rationnel, quelqu’un de méthodique. Et quelqu’un comme ça, penser qu’il est faible, c’est se tromper…« , a témoigné Aliou Sall qui rappelle les origines de l’actuel chef de l’Etat Sénégalais.
Il pense, à cet effet, que si Ousmane Sonko ne fait pas attention, Diomaye risque de lui voler la vedette, mais surtout prendre ses distances. Et il s’en explique : « Parce que Sonko, dans sa communication, est plus à l’aise dans la confrontation. A la longue, il risque de provoquer une certaine animosité entre lui et bon nombre de sénégalais. Et si cela se répercute sur la gestion de Diomaye, je ne doute pas, qu’en tant que Président de la République, il va prendre ses responsabilités. Ce qui va provoquer la rupture. Je ne le souhaite pas pour eux, parce que c’est mauvais pour le pays. Mais si j’étais à leur place, je ferai en sorte qu’il y ait un certain équilibre, que chacun puisse rester dans son créneau. Mais la façon dont les choses se déroulent actuellement, il y’aura tôt au tard clash (entre Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye)«
Entre l’opposant Bougane Guèye Dany et les tenants du nouveau régime, c’est du marquage à la culotte. «Le président du parti ‘’Gueum Sa Bopp’’ organise un point de presse le dimanche 14 juillet 2024, à 19 heures», informe son service de communication. Le rendez-vous avec […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUEEntre l’opposant Bougane Guèye Dany et les tenants du nouveau régime, c’est du marquage à la culotte. «Le président du parti ‘’Gueum Sa Bopp’’ organise un point de presse le dimanche 14 juillet 2024, à 19 heures», informe son service de communication.
Le rendez-vous avec les journalistes est convoqué au lendemain de la conférence de presse très attendue du président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Celle-ci est prévue samedi au Palais.
Le directeur général de la RTS, Pape Alé Niang, s’active en coulisses pour adoucir les relations tendues entre l’opposition et le pouvoir en place depuis un peu plus de trois mois. Selon la revue quotidienne « Confidentielle Dakar », relayée par Dakaractu, le journaliste devient […]
POLITIQUELe directeur général de la RTS, Pape Alé Niang, s’active en coulisses pour adoucir les relations tendues entre l’opposition et le pouvoir en place depuis un peu plus de trois mois. Selon la revue quotidienne « Confidentielle Dakar », relayée par Dakaractu, le journaliste devient progressivement un médiateur officieux entre les deux camps. Cet ancien chroniqueur est déterminé à instaurer un climat de sérénité pour « l’intérêt suprême du pays ».
Dans cette optique, Pape Alé Niang a récemment rencontré l’ancien Premier ministre et candidat malheureux de Bennoo, Amadou Bâ, à son domicile des Almadies. Cette rencontre, sollicitée par Amadou Bâ, s’est déroulée en plein jour et a duré plus d’une heure. Les deux hommes, amis de longue date, discutent aisément, Pape Alé cherchant à apaiser les tensions actuelles et futures entre le nouveau régime et l’opposition. Malgré ses multiples emprisonnements sous le régime de Macky Sall, le journaliste ne nourrit aucune rancune.
Confidentielle Dakar citée oar Dakaractu souligne que Pape Alé Niang a conseillé aux nouvelles autorités de trouver une solution favorable concernant la situation de la presse, notamment en ce qui concerne les impôts. Il aspire à jouer le rôle de pacificateur pour une gouvernance sereine, à l’image de son mentor, le regretté Babacar Touré, ancien patron de Sud.
Karim Wade sera bientôt à Dakar. L’information est confirmée par le porte-parole du Parti démocratique sénégalais sur la Rfm. Après plusieurs années d’exil au Qatar, Bachir Diawara annonce que le fils de l’ancien président du Sénégal, Abdoulaye Wade, va rentrer au bercail avant les élections […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUEKarim Wade sera bientôt à Dakar. L’information est confirmée par le porte-parole du Parti démocratique sénégalais sur la Rfm. Après plusieurs années d’exil au Qatar, Bachir Diawara annonce que le fils de l’ancien président du Sénégal, Abdoulaye Wade, va rentrer au bercail avant les élections législatives.
D’après Bachir Diawara, Karim Wade sera la tête de liste du PDS à ces joutes électorales. ‘’Notre chef de file est Karim Wade et je pense que le PDS est très clair là-dessus et nous l’attendons à l’occasion de ces joutes électorales pour une participation active pour renforcer et mettre son expérience à la disposition du parti. Actuellement, nous pensons qu’il n’y a aucun obstacle qui s’oppose véritablement à la venue de Karim Wade au Sénégal », a déclaré le porte-parole de PDS.
Le responsable politique libéral d’ajouter : »Karim n’a pas encore donné de date pour venir au Sénégal. Nous attendons. Il a son agenda et le moment venu, il va nous aviser. Le PDS souhaite participer aux prochaines législatives et nos militants sont en ordre de bataille, en attendant activement Karim Wade.’’
Attrait à la barre du tribunal de grande instance de Dakar, hier, Cheikh M. L Diakhaté a été condamné à trois mois avec sursis et à payer une amende de 200.000 FCFA à la plaignante. Le prévenu est gérant d’un multiservice. Selon les révélations du […]
SOCIETÉAttrait à la barre du tribunal de grande instance de Dakar, hier, Cheikh M. L Diakhaté a été condamné à trois mois avec sursis et à payer une amende de 200.000 FCFA à la plaignante. Le prévenu est gérant d’un multiservice. Selon les révélations du journal « le Soleil » qui vend la mèche, ce dernier s’est disputé avec son client à cause d’une somme de 5.000 Fcfa. En effet, le premier reproche au second de l’avoir arnaqué après qu’il lui a fait un dépôt de 45.000 Fcfa dans son portefeuille électronique.
« Il m’a demandé de lui faire un dépôt de 45.000 Fcfa. Quand je me suis exécuté, il m’a remis quatre billets de 10.000 FCFA. Puis, il m’a demandé d’attendre pour l’encaissement des 5.000 FCFA. Entretemps, un autre client est venu faire une transaction et il s’est mis de côté. Quand ce dernier est parti, je lui ai réclamé 5.000 FCFA. Mais à ma grande surprise, il a dit qu’il m’avait déjà donné les 5.OOOf .Furieux, j’ai confisqué son téléphone portable. On s’est tiraillé et j’ai récupéré sa sacoche pour y prendre 5.000 Fcfa en le bousculant », a raconté l’accusé.
La plaignante de répliquer : « je lui ai donné à deux reprises 20.000 FCFA, puis un billet de 5.000 FCFA. En sortant, il m’a rattrapé pour prendre mon téléphone puis ma sacoche pour y puiser 5.000 FCFA. Quand je suis rentré chez moi, je me suis rendu compte que mon bras gauche s’est déboité. Je suis resté un mois sans travailler », s’est-il désolé tout en exigeant 400.000 en guise d’amende. La source renseigne que ce déboitement lui a valu un arrêt de travail de 45 jours.
Le gérant du multiservice a soutenu que la victime s’est blessée au moment où il tentait de récupérer ses 5.000 f de force.
L’avocat de la défense a sollicité la clémence du tribunal tout en affirmant que la somme demandée par la plaignante est exagérée.
En définitive, le juge a condamné Cheikh M.L Diakhaté à trois mois de prison avec sursis et à payer à la partie civile 200.000 FCFA pour réparation.
Huit candidats au bac ont été condamnés à la prison ferme par le tribunal de grande instance de Louga, ce mercredi 10 juillet. Ils sont reconnus coupables de fraude à un examen. Le nommé Aliou Fall, alias M. T, désigné cerveau de la bande, a […]
ÉducationHuit candidats au bac ont été condamnés à la prison ferme par le tribunal de grande instance de Louga, ce mercredi 10 juillet. Ils sont reconnus coupables de fraude à un examen. Le nommé Aliou Fall, alias M. T, désigné cerveau de la bande, a écopé un mois. Ses camarades, eux, ont pris chacun 15 jours. Cinq membres présumés de la bande sont en fuite. Un mandat d’arrêt a été lancé contre eux.
S’appuyant sur l’enquête de la gendarmerie, L’Observateur, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi 11 juillet, a rejoué le film de la chute des tricheurs et détaillé leur mode opératoire. Le journal rapporte que ces derniers, au nombre de treize donc, selon les pandores, ont créé un groupe WhatsApp dénommé «Soupou Rk» et décidé de s’appuyer sur leurs téléphones portables pour tromper la vigilance des surveillants.
D’après le plan retenu, les garçons devaient dissimuler les appareils dans leurs parties intimes tandis que les filles avaient pour consigne de placer les leurs sous leur soutien-gorge. «Aucun surveillant ne s’évertuera à mettre sa main sur les parties intimes des candidats», avançaient-ils, selon L’Observateur.
Ensuite, poursuit le journal, le groupe de tricheurs s’est associé avec M. N, un étudiant en droit à l’Ucad. «Ce dernier utilise une application d’Intelligence artificielle dénommée ‘ChatOn’ pour traiter les sujets qu’il recevait des candidats qui les photographiaient avant de les envoyer directement dans le groupe ‘Soupou Rk’, révèle le quotidien du Groupe futurs médias. Après les avoir corrigés, l’étudiant passait par ce même canal [pour restituer le travail].»
C’est ainsi que les épreuves de philosophie, de français, d’anglais et d’espagnol ont été traitées pour les membres du groupe «Soupou Rk». L’Observateur rapporte que Aliou Fall, le cerveau désigné, a avoué avoir traité le sujet d’histoire via ChatOn tandis qu’un autre étudiant serait passé par Telegram pour faire parvenir l’épreuve d’anglais, selon les enquêteurs.
Le pot aux roses a été découvert au centre d’examen établi au nouveau lycée de Dahra Djolof par le superviseur des surveillants du jury 1050, le professeur d’arabe M. S. N. Ba. «L’enseignant, posté à une fenêtre, est tombé sur le candidat Ameth Ka, qui tentait de dissimuler son téléphone portable dans son pantalon. Pris la main dans le sac, son appareil a été confisqué et remis aux gendarmes de la brigade locale», rapporte L’Observateur.
L’enquête ouverte a conduit à l’arrestation de Aliou Fall. «L’exploitation de son téléphone portable a permis de découvrir qu’il était à la tête d’un vaste réseau de tricherie», souffle le journal, qui annonce six autres interpellations : Babacar Ndao, Isma Ba, Moussa Diop, Ndèye Maguette Guèye, Amadou Touré et Ndiémé Ndao. Ces deux derniers sont tombés au centre lycée Dr Daouda Sow, d’après L’Observateur.
Les gendarmes sont aux trousses des cinq membres du réseau qui ont pris la fuite.
Le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, a annoncé hier mercredi l’interpellation et l’expulsion d’un « imam radicalisé sénégalais » se trouvant dans le département de l’Aube. Cet imam, identifié comme Ahmadou Kaba, a été renvoyé à Dakar pour des prêches discriminatoires, notamment envers les […]
SOCIETÉLe ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, a annoncé hier mercredi l’interpellation et l’expulsion d’un « imam radicalisé sénégalais » se trouvant dans le département de l’Aube. Cet imam, identifié comme Ahmadou Kaba, a été renvoyé à Dakar pour des prêches discriminatoires, notamment envers les femmes, que le ministre a jugé inacceptables sur le territoire de la République.
Gérald Darmanin a déclaré sur Europe 1 et CNews : « Ce matin, nous avons pu interpeller, et il sera expulsé aujourd’hui, un imam radicalisé sénégalais. » L’imam a été interpellé à 7 h 20 à son domicile et conduit au commissariat de Troyes où un arrêté ministériel d’expulsion lui a été notifié. Son éloignement par l’aéroport de Roissy était prévu dans la journée. Selon une source policière, Ahmadou Kaba tenait des prêches où il indiquait que « les femmes doivent rester chez elles » et que « les musulmans ne doivent pas se mélanger aux non-musulmans ». Gérald Darmanin a ajouté que « les personnes qui tiennent ce genre de propos n’ont rien à faire sur le territoire de la République ».
Le ministre a également mis en avant la loi « immigration » et la loi « contre le séparatisme » qu’il a portées, permettant d’expulser des imams radicalisés en vingt-quatre heures. Ces lois, adoptées par l’Assemblée nationale française et promulguées le 26 janvier 2024, visent à faciliter l’éloignement des étrangers représentant une menace grave pour l’ordre public. Elles permettent l’expulsion des étrangers, même réguliers et présents depuis longtemps en France, s’ils sont condamnés pour des crimes ou délits passibles de trois à cinq ans de prison, ou s’ils sont impliqués dans des violences contre des élus ou des agents publics.
Ahmadou Kaba, 37 ans, est bien connu dans les mosquées de Troyes et au sein de la forte communauté musulmane cosmopolite. Ses prêches, qualifiés de « radical et misogyne », lui ont permis de tisser une notoriété sur les réseaux sociaux, où il est suivi par des milliers d’internautes. La préfecture de l’Aube le décrit comme « connu des services de l’État français pour ses discours radicaux entraînant des troubles dans les mosquées troyennes et incitant à une pratique intolérante et rétrograde de l’Islam ». Kaba est également décrit comme proche des Frères musulmans.
Ancien éducateur sportif, Ahmadou Kaba avait été éconduit d’une première mosquée troyenne pour avoir voulu imposer sa vision radicale de l’islam. Il a ensuite tenté de faire de même dans une seconde mosquée, sans succès. Son contenu prêché a été jugé contraire aux valeurs de la République et portait atteinte au principe d’égalité entre les hommes et les femmes.
Lorsqu’un individu jugé radicalisé est expulsé par les autorités françaises, il est d’usage d’informer la plus haute hiérarchie sénégalaise afin de prendre toutes les dispositions pour mettre cette personne sous surveillance. Ahmadou Kaba, de retour au Sénégal, pourra être interrogé par les autorités locales sur les faits reprochés. Les autorités sénégalaises pourront alors décider de le libérer, de le mettre sous surveillance ou, dans les cas extrêmes, de l’incarcérer temporairement le temps de mener une enquête approfondie sur sa personnalité et ses activités. Il est à noter que les propos tenus par cet individu en France, qui peuvent être choquants dans ce pays, ne le sont pas nécessairement au Sénégal. Cependant, certains Sénégalais peuvent également trouver ses propos offensants, bien que l’islam soit généralement mieux perçu et compris au Sénégal par rapport aux pays occidentaux. Ainsi, un propos sur les femmes peut être interprété différemment dans le cadre de la culture islamique sénégalaise.
L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) a rendu les détails du 5e Recensement général de la population et de l’habitat (Rgph-5). Au Sénégal, sur 1000 individus en moyenne, près de 6 décèdent chaque année. Le nombre total de décès au cours des […]
A LA UNE ACTUALITÉ SOCIETÉL’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) a rendu les détails du 5e Recensement général de la population et de l’habitat (Rgph-5).
Au Sénégal, sur 1000 individus en moyenne, près de 6 décèdent chaque année. Le nombre total de décès au cours des douze derniers mois s’élève ainsi à 85 153 sur une population de plus de 17 millions d’individus. Le taux brut de mortalité est estimé à 5,6‰ et varie selon le sexe et la région.
L’ANSD, qui a publié ses chiffres, a comptabilisé dans l’ensemble 45 688 décès masculins contre 39 465 féminins. Ce qui traduit un taux de 5,9‰ chez les hommes contre 5,3‰ chez les femmes. Exception faite d’une surmortalité féminine constatée dans les groupes d’âge 35-39 ans et 90 ans ou plus.
Pour la géographie, le niveau de mortalité est plus élevé en milieu rural (6,0‰) qu’en milieu urbain (5,2‰) avec une forte prévalence dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou, Kolda et Kédougou. Sans surprise, le taux de mortalité est plus faible dans la région de la capitale avec un taux de deux points en dessous de la moyenne nationale.
La mortalité maternelle fait référence au nombre de décès dû à une cause maternelle, survenus durant la grossesse, l’accouchement ou durant les 42 jours qui suivent la fin d’une grossesse. L’analyse des résultats met en évidence une surmortalité des mères âgées de 45-49 ans avec 374 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes.
Ce résultat révèle un risque de décès maternels plus élevé chez les mères ayant un âge avancé, qui concerne davantage les mères âgées de 40-44 ans avec 290 décès maternels et les jeunes mères (15-19 ans) avec 209 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes. Celles âgées de 20-29 ans sont moins exposées au risque avec moins de 200 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes.
La mortalité maternelle touche en premier les Kédovines, les Koldoises et les Saint-Louisiennes. Contre toute attente, la région de Fatick affiche le niveau de mortalité maternelle le plus faible avec 138décès maternels pour 100.000 naissances vivantes.
L’espérance de vie à la naissance au niveau national est passée de 64,7 ans en 2013 à 68,9 ans en 2023. Elle est établie à 70,0 ans pour les femmes contre 67,7 ans pour les hommes. En zone urbaine, cet indicateur s’établit à 71,4 ans, contre 67,7 ans en milieu rural. Elle est plus élevée dans les régions les plus urbanisées, Dakar (72 ans), Thiès (71,3 ans) et Diourbel (70 ans).
Les enfants ayant atteint l’âge de 5 ans sont susceptibles de vivre jusqu’à 72 ans chez les filles et 71 ans chez les garçons. Ce qui oblige par conséquent, à s’intéresser aux décès infantiles. L’étude concernant les enfants nés entre le 4 juin 2022 et le 3 juin 2023, il apparaît que sur les 8 662 465 enfants nés vivants de femmes en âge de procréer (15-49 ans) enregistrés au moment du dénombrement, 8 400 048 sont encore en vie et 262 417 sont décédés, ce qui représente une proportion d’enfants décédés de l’ordre de 3,0%.
Le risque pour un enfant de décéder avant son premier anniversaire est de 48,3‰. Il varie selon le sexe, le milieu et la région de résidence. Il présente une structure géographique normée avec un taux plus élevé dans les régions de Ziguinchor, Kolda, Sédhiou et Kédougou.
A l’opposé, ils sont relativement plus faibles dans les régions de Fatick, Dakar et Thiès. A noter que le risque de décès prématuré augmente avant le cinquième anniversaire. En conclusion, l’Ansd a constaté une baisse continue au niveau de la mortalité, même si les objectifs sont encore loin d’être atteints.
L’ANSD pointe aussi la sous-déclaration des décès à l’état civil comme un problème majeure au niveau de la société, étant entendu que les statistiques sur l’âge du décès sont un indicateur de la santé de population et que son analyse permet aux autorités en charge de la santé publique d’identifier les groupes d’âge les plus vulnérables et les facteurs de risque associés à leurs décès.