Emmuré dans un silence assourdissant depuis l’accession à la magistrature suprême de ses clients, à savoir le tandem Diomaye-Ousmane, le tonitruant avocat, Me Ciré Clédor Ly, sort des bois. Ce sont les décrets pris précipitamment par le président Macky Sall entre la perte du pouvoir […]
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POLITIQUE SOCIETÉLors de sa session du 22 mars dernier, la Collège de supervision de la commission bancaire de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) a blâmé trois banques de la zone. Le deux sont basées au Sénégal, la troisième au Togo. Les noms des institutions sanctionnées n’ont pas […]
économieEtat, partenaires et experts insistent beaucoup sur la nécessité d’accompagner le secteur informel au Sénégal. Mais jusqu’ici, l’Etat n’a pas trouvé la bonne voie. Et d’après l’économiste Abou Kane, professeur titulaire à la Faseg, il se pose un problème d’approche. « L’inefficacité apparente de l’accompagnement […]
ACTUALITE économieEtat, partenaires et experts insistent beaucoup sur la nécessité d’accompagner le secteur informel au Sénégal. Mais jusqu’ici, l’Etat n’a pas trouvé la bonne voie. Et d’après l’économiste Abou Kane, professeur titulaire à la Faseg, il se pose un problème d’approche.
« L’inefficacité apparente de l’accompagnement du secteur informel au Sénégal est liée au fait qu’on essaie de le formaliser, alors qu’on doit le développer sachant que la mutation naturelle d’une activité rentable est la formalisation », explique-t-il dans un entretien avec le journal économique Lejecos dans son numéro hors série de décembre 2022.
L’enseignant insiste sur le fait que la formalisation n’est pas une question de papiers. Ce n’est pas des procédures administratives, mais plutôt une affaire de production, de productivité et de rentabilité. « Même si on accompagne des acteurs de l’informel pour avoir tous les documents possibles, alors que la productivité reste faible, ils resteront informels malgré tout », ajoute-t-il.
Pr Abou Kane pense même que cette stratégie pourrait être contreproductive, car elle risque de braquer les acteurs face à la perspective des taxes et impôts. « La concentration sur des problèmes de papiers juridiques renforce la méfiance des acteurs de l’informel en les confortant (à l’idée) que tout l’intérêt que l’Etat manifeste à leur égard ne se justifie que par des objectifs d’élargissement de l’assiette fiscale et de mobilisation de recettes fiscales supplémentaires ».
Pr Kane revient également avec Lejecos sur la situation économique du Sénégal, le Pap 2a, le secteur privé national et les politiques de la Bceao.
Le Président Macky Sall a reçu, samedi au Palais, un groupe de rappeurs. L’audience s’est déroulée en prélude au concert Taaru Rap Galsen (TRG), tenu le même jour. Le promoteur de cet événement culturel, l’ancien rappeur du groupe Da Brains Tapha Dieng, est l’initiateur de […]
ACTUALITE cultureLe Président Macky Sall a reçu, samedi au Palais, un groupe de rappeurs. L’audience s’est déroulée en prélude au concert Taaru Rap Galsen (TRG), tenu le même jour.
Le promoteur de cet événement culturel, l’ancien rappeur du groupe Da Brains Tapha Dieng, est l’initiateur de la rencontre avec le chef de l’État. «Nous avions d’abord été reçus par le ministre de la Culture, Aliou Sow. Ce dernier a rendu compte au président de la République et Macky Sall a jugé nécessaire de nous recevoir, révèle dans L’Observateur le PDG du label Sen Art Vision. C’est tout à fait légitime. Nous sommes des Sénégalais et il est le président de tous les Sénégalais.»
Tapha Dieng balaie d’un revers de main les soupçons de manœuvres politiciennes du pouvoir dont le but serait de diviser le mouvement hip hop et étouffer des voix discordantes comme Nitdof ou les rappeurs de Y en a marre. «L’audience n’a rien à voir avec de la politique, jure l’ancien rappeur. Tout ce qui est appartenance politique et appartenance religieuse est personnelle. Chacun est libre d’aller voir qui il veut.»
Le PDG de Sen Art Vision estime que «si le président de la République a reçu des promoteurs étrangers de l’événement Afrima, il est tout à fait normal qu’il reçoive des acteurs culturels de son pays».
Tapha Dieng et ses camarades ont quitté le Palais avec quelques retombées pour leur secteur. Le Fonds des cultures urbaines est passé de 300 millions à 1 milliard de francs CFA. Le bureau des cultures urbaines quitte le Palais pour être logé au ministère de la Culture. C’était une doléance des artistes. Cent cinquante emplois directs de l’État seront affectés aux fans des rappeurs. Aussi, pour la tournées nationale, africaine et mondiale de TRG, le chef de l’État a promis son appui, selon l’initiateur du projet.
«L’audience a été très intéressante», tranche Tapha Dieng. Qui ajoute : «Si je dois rencontrer le président de la République, je le ferai sans état d’âme.»
Depuis la fin du Mondial 2022, la question occupe les débats : Aliou Cissé doit-il rester à la tête des Lions ? D’aucuns estiment qu’il doit céder la place, même si son contrat court jusqu’en 2024. D’autres plaident en revanche pour son maintien, privilégiant la stabilité dans […]
ACTUALITE SOCIETE SPORTSDepuis la fin du Mondial 2022, la question occupe les débats : Aliou Cissé doit-il rester à la tête des Lions ? D’aucuns estiment qu’il doit céder la place, même si son contrat court jusqu’en 2024. D’autres plaident en revanche pour son maintien, privilégiant la stabilité dans la Tanière.
Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) a tué le suspense. Me Augustin Senghor est formel : Aliou Cissé reste en poste. «Nous sommes dans un projet. Et (celui-ci) prévoit que le sélectionneur national amènera l’équipe pour défendre notre titre continental lors de la CAN en Côte d’Ivoire (en 2024)», a justifié le patron du football sénégalais sur le plateau de la 2STV dans des propos repris par Record.
Le contrat de Aliou Cissé a été prolongé jusqu’en 2024 avant la Coupe du monde au Qatar. Son nouveau bail est assorti d’une revalorisation salariale de 50%.
La violente tempête hivernale frappant les Etats-Unis depuis plusieurs jours a causé la mort d’au moins 49 personnes dans le pays, dont 27 dans un seul comté de l’Etat de New York, et ce « blizzard du siècle » est loin d’être terminé, ont averti lundi les […]
ACTUALITE INTERNATIONALLa violente tempête hivernale frappant les Etats-Unis depuis plusieurs jours a causé la mort d’au moins 49 personnes dans le pays, dont 27 dans un seul comté de l’Etat de New York, et ce « blizzard du siècle » est loin d’être terminé, ont averti lundi les autorités.
« Il est bien trop tôt pour dire que c’est terminé », a mis en garde la gouverneure de New York Kathy Hochul, précisant que jusqu’à 30 cm de neige devaient encore tomber. « C’est clairement le blizzard du siècle », a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse depuis la ville de Buffalo, où elle est née.
Même si l’intensité de la tempête n’est plus celle de ces derniers jours, il est « toujours dangereux d’être dehors », a-t-elle alerté.
L’ouest de l’Etat de New York, pourtant habitué au froid et aux tempêtes, a été enseveli durant le week-end de Noël sous des mètres de neige, subissant des températures polaires depuis la semaine dernière.
Dimanche soir, le bilan dans le comté d’Erie, qui comprend Buffalo, était déjà de 13 morts, mais les services locaux ont confirmé depuis le décès de 14 autres personnes, portant le bilan total des morts du blizzard à 27, a déclaré lundi Mark Poloncarz, responsable pour ce comté.
Certaines personnes ont été retrouvées mortes dans leur voiture ou dehors, et d’autres sont décédées d’un arrêt cardiaque en essayant de déblayer la neige, alors que les températures sont encore glaciales, a-t-il déclaré.
Il a dit s’attendre à ce que davantage de victimes soient peu à peu retrouvées.
Le total des décès confirmés par les autorités à travers neuf Etats américains est d’au moins 49 morts. Dans l’Ohio, des accidents de la route liés à ces intempéries ont fait neuf victimes, a confirmé à l’AFP l’Ohio State Highway Patrol.
« Mon coeur est avec ceux ayant perdu un proche », a tweeté lundi le président américain Joe Biden, indiquant s’être entretenu au téléphone avec la gouverneure, et promettant de fournir les ressources fédérales nécessaires.
Le gouverneure de New York, Kathy Hochul, a indiqué que dans certaines villes de l’ouest de l’Etat la couche de neige avait atteint « jusqu’à un mètre d’épaisseur pendant la nuit ».
Plus tard lundi, elle s’est entretenue avec le président Biden qui a offert « toute la force du gouvernement fédéral » pour soutenir l’Etat de New York.
Il a affirmé qu’ensemble avec la première dame Jill Biden ils priaient pour ceux qui ont perdu des êtres chers dans la tempête, selon une déclaration de la Maison Blanche.
Selon la même source, Joe Biden a également approuvé la proclamation de l’état d’urgence dans l’Etat de New York.
– « Déchirant » –Les rues de Buffalo étaient toujours en grande partie bloquées lundi en raison des quantités impressionnantes de neige tombées. Des images du centre-ville montraient des voitures en travers de la route, recouvertes de neige.
« S’il vous plaît, sauf si vous faites partie des services de secours, ne conduisez pas », a demandé M. Poloncarz. « Les conditions sont mauvaises. »
Une interdiction de se déplacer était toujours en vigueur lundi dans l’ouest du comté, mais elle était bravée par certains habitants, a-t-il regretté.
« Ce que nous faisons aujourd’hui, c’est emmener les gens jusqu’aux médecins, infirmières et hôpitaux », a expliqué lundi matin sur CNN John Garcia, le shérif du comté. « Les routes commencent enfin à être praticables parce que les vents sont retombés. »
Durant le plus fort de la tempête, les secours n’avaient plus la possibilité d’atteindre les personnes en détresse, par exemple celles bloquées dans leur voiture ou chez elles sans électricité.
« C’est déchirant d’avoir des appels de familles avec des enfants, qui disent qu’ils sont gelés », a dit M. Garcia.
Malgré ces conditions périlleuses, la police de Buffalo a porté secours à des « centaines » de personnes, a indiqué le maire de la ville, Byron Brown.
L’électricité a été rétablie pour plus de 13.000 foyers durant les dernières 24H, a précisé Mark Poloncarz lundi matin, mais plus de 12.000 restent encore sans courant. Certains ne pourront être raccordés au réseau avant mardi, a-t-il prévenu.
– 3.800 vols annulés lundi –Depuis mercredi soir, les Etats-Unis sont frappés par cette tempête d’une rare intensité, dont les vents glacés ont provoqué d’importantes chutes de neige, notamment dans la région des Grands lacs.
Des dizaines de millions d’Américains ont vu leur week-end de Noël chamboulé par des coupures de courant massives, des routes devenues impraticables et des milliers de vols annulés, provoquant le chaos dans les aéroports.
Lundi, le nombre de vols annulés aux Etats-Unis est passé à environ 3.800 contre 3.500 auparavant annoncé, selon le site de suivi Flightaware.com.
Les conditions ne devraient s’améliorer que progressivement au fil de la semaine.
La météo « va continuer de provoquer des conditions de voyage dangereuses localement pour les deux jours à venir », a déclaré dans son dernier bulletin national le service météorologique américain (NWS).
« La plupart de l’est des Etats-Unis va rester dans des conditions de gel durant la journée de lundi, avant une tendance plus modérée s’installant à partir de mardi », a-t-il ajouté.
Les migrants de retour basés au Fouladou ne voient pas du tout la vie en rose. Ils sont montés au créneau pour dénoncer leurs mauvaises conditions de vie à travers la région de Kolda où disent-ils, “nous sommes mal assistés et mal accompagnés”. Parmi les difficultés […]
ACTUALITE SOCIETELes migrants de retour basés au Fouladou ne voient pas du tout la vie en rose. Ils sont montés au créneau pour dénoncer leurs mauvaises conditions de vie à travers la région de Kolda où disent-ils, “nous sommes mal assistés et mal accompagnés”. Parmi les difficultés listées, l’accès au foncier, le matériel et intrants agricoles selon le président de l’association des migrants de retour. Méta Baldé ajoute avec amertume que « la lenteur constatée dans le financement des projets des migrants revenus au bercail et des candidats potentiels a fini d’installer un sentiment de découragement dans les rangs de la jeunesse ». Sur ce registre du financement des projets des migrants, Méta Baldé a, dans son allocution, fait cas d’une pluie de milliards en provenance de partenaires comme l’Union Européenne pour lutter contre les migrations irrégulières.Sur ces sommes englouties, « la cible ne voit pas grand-chose », a-t-il pesté. Le président de l’association des migrants de retour en veut pour preuves, un financement de 1000 migrants annoncé par le biais du BAOS. Ce qui a permis à « 2315 jeunes migrants de retour et migrants potentiels porteurs de projet de constituer leurs dossiers ». Mais à l’arrivée, « seules 60 demandes sont satisfaites. C’est très peu par rapport à la masse des demandeurs de financement », déplore Méta Baldé. Face aux différentes autorités, il invite les responsables en charge de la question des migrants à mieux prendre en charge les préoccupations de cette cible qui fait intervenir différentes ONG ou structures sans que la question ne soit résolue ». A signaler que la galère de certains migrants de retour a été étalée sur la place publique à l’occasion de la célébration de la journée internationale des migrants.
La douloureuse agonie de l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane se poursuit de plus belle. A peine l’affaire des 11 nourrissons morts tragiquement dans l’incendie du service de néonatalogie apaisée, un autre scandale, autour d’un détournement de 60 millions de F Cfa, est […]
ACTUALITE SOCIETELa douloureuse agonie de l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane se poursuit de plus belle. A peine l’affaire des 11 nourrissons morts tragiquement dans l’incendie du service de néonatalogie apaisée, un autre scandale, autour d’un détournement de 60 millions de F Cfa, est venu empirer la «déjà très mauvaise santé» de cet établissement hospitalier.
Un détournement de 60 millions F Cfa qui, bien qu’encore géré en interne du fait que les auteurs ne seraient pas encore connus, en dit long sur «les moments sombres que vit Tivaouane du fait de l’état chaotique de l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh, qui a un pied dans la tombe, parce que très mal géré», à en croire les populations de la Cité religieuse de Maodo, qui n’ont jamais cessé d’exiger «le relèvement de l’infrastructure sanitaire de niveau 1 à un niveau 2». Les syndicalistes de l’hôpital, qui ont toujours crié leur ras-le-bol face à leurs «dures conditions de travail», jusqu’à parfois observer des arrêts de travail pour dénoncer «l’agonie» de leur «maison», tentent, pour l’instant, d’élucider ce dossier assez obscur. Sur place, les réunions et concertations se multiplient pour cerner le malaise qui ne cesse de s’amplifier entre la Direction générale et le Conseil d’administration.
On se rappelle que dans un passé récent, les membres du Conseil communal de la jeunesse de Tivaouane et du collectif «Tivaouane debout» étaient descendus en masse dans la rue pour manifester contre «l’état dans lequel se trouve l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de la cité religieuse». Des jeunes qui, en plus de réclamer une «subvention exceptionnelle pour régler les dettes et donner un nouveau souffle à cet hôpital», avaient exigé un «audit financier et technique de la gestion de l’infrastructure sanitaire, de fond en comble». Une marche de protestation contre «la mauvaise gestion de l’hôpital, qui est mal géré malgré le changement de Direction», selon Cheikh Tidiane Diouf, porte-parole du Conseil communal de la jeunesse de Tivaouane et du collectif «Tivaouane debout». Auparavant, l’Intersyndicale des travailleurs de l’hôpital, regroupant le Sutsas, le Syntras et le Sames, avait dénoncé «une absence totale de kit de césarienne dans la maternité de l’hôpital, un manque de sang ayant entraîné un taux de mortalité maternelle très élevé, aussi une absence de cabine d’hospitalisation, en plus des évacuations payantes avec l’ambulance dudit établissement». L’intersyndicale s’était offusquée des «analyses sanguines des patients de l’hôpital Dabakh, qui s’effectuent dans le Centre de santé de Tivaouane alors que cela devrait être l’inverse. Car, au niveau de notre laboratoire, il y a une rupture récurrente de réactif». En plus du fait que l’hôpital, jusqu’à un passé récent, ne disposait pas de banque de sang, au bloc opératoire, «les travailleurs ne bénéficiaient pas de respirateur fonctionnel, encore moins de ventilation. Il n’y a pas de bonnet, ni de masque, encore moins de gants d’examen», avaient décrié les blouses blanches, remarquant, en même temps, «l’absence totale d’asepsie, de produits d’urgence». Les travailleurs de poursuivre que «l’hôpital ne dispose pas de salle de réanimation, alors qu’il y a une rupture fréquente d’oxygène». Aussi, le cabinet dentaire de l’hôpital est malade. Là, l’intersyndicale de mentionner que «les deux fauteuils dentaires sont en panne depuis plusieurs mois». Un tableau assez sombre, auquel s’ajoutent les difficultés du service de la chirurgie. «Pas de produits d’entretien ni de matériels de pansement. Aussi, il n’y a pas de draps, encore moins de rideaux», remarquent les travailleurs, qui ne perdent pas non plus de vue les difficultés au niveau du service pédiatrique qui souffre littéralement dans sa chair. «L’unité de néonatologie a été fermée, avec une absence totale d’oxygène faisant que le taux de mortalité néonatale reste élevé». Une situation «catastrophique qui impacte négativement le fonctionnement et la qualité des prestations», selon les travailleurs, qui soulignent les «incessantes ruptures de produits pharmaceutiques, de médicaments, de matériels médicaux, de maintenance, en plus des ruptures de produits d’entretien, de fournitures de bureau, d’imprimes et de registres, qui ont fini de plomber et tuer les activités de l’hôpital». Le tout avec «un plateau technique réduit à sa plus simple expression».
De son vrai nom Mouhamedou Niasse ( rien à voir cependant avec l’illustre famille de marabouts, sauf l’appartenance à la ville de Kaolack), Mollah Morgan, un youtubeur des plus célèbres avec près d’un demi-million de « followers », s’invite à toutes les tables. Aussi bien […]
ACTUALITE SOCIETEDe son vrai nom Mouhamedou Niasse ( rien à voir cependant avec l’illustre famille de marabouts, sauf l’appartenance à la ville de Kaolack), Mollah Morgan, un youtubeur des plus célèbres avec près d’un demi-million de « followers », s’invite à toutes les tables. Aussi bien celle du pouvoir que de l’opposition, aussi bien cellle du pauvre que du riche mais surtout, chez les faiseurs de gaffes qui le craignent comme la peste.Rappeur de profession ( si ça existe ), révolutionnaire à ses heures perdues, le « Mollah » sénégalais connaît ses plus grands succès dans le monde de la politique, contrairement à beaucoup de ses » collègues » qui préfèrent patauger dans la mare du scandale où nagent souvent les plus grandes célébrités du show- bizz. Il est très renseigné, très informé, et ses sources proviennent de partout, même de lieux insoupçonnés comme l’antichambre du Pouvoir.
Mais ce qui le fait particulièrement craindre, c’est la spontanéité des informations qu’il diffuse à longueur de journée sur les réseaux sociaux, et qui en font un personnage redouté ,craint et respecté. A la minute près, et bien qu’il réside au Canada, l’homme est capable de vous dire ce qui se passe au pays, avec une maigre marge d’erreur incapable de franchir la barre ded 1%. C’est cela qui le rend davantage dangereux, selon que sa cible se situe à gauche ou a droite du gouvernement. Il fait presque du « live » ininterrompu pour au moins deux grandes raisons:
-Mollah dispose d’un reseau d’ informateurs aussi efficaces que les services secrets d’Etat, malgré son niveau d’études peu élevé qui saurait dépasser le BFEM, mais ses révélations qui font parfois froid dans le dos, interpellent toujours et ne sont jamais sans traces. Il y a toujours du plausible dans les sorties quotidiennes du rappeur et c’est cela qui constitue la sève de leur pertinence.
Pour autant, Mollah ne constitue pas un modele, ne fait toujours pas rever les jeunes qui veulent suivre son exemple militant pour denoncer les tares de notre société. Les raisons ? Sa suffisance injustifiée son manque d’humilité, et son langage ordurier qui choque les oreilles chastes ou polies.
Il semble que Macky Sall soit déterminé à se représenter pour un 3ème mandat malgré tout. Persuadé que les citoyens oublient vite, il ignore sciemment la clameur du peuple qui gonfle au fil des scandales qui émaillent sa gouvernance depuis 2012. Le dernier et, à […]
ACTUALITE POLITIQUEIl semble que Macky Sall soit déterminé à se représenter pour un 3ème mandat malgré tout. Persuadé que les citoyens oublient vite, il ignore sciemment la clameur du peuple qui gonfle au fil des scandales qui émaillent sa gouvernance depuis 2012.
Le dernier et, à mon avis, le pire des ignominies nous est livré dans le rapport sur la gestion des fonds de la Covid-19. Le contenu de ce document doit être porté à la connaissance de chaque citoyen. Il nous montre le degré de métastase du cancer dont le Sénégal est atteint.
Nous sommes en mars 2020, le Covid se propage à grande vitesse dans le monde, le président Macky Sall, mimant les propos de son homologue français, se tient devant la nation et parle de situation de guerre et décrète couvre-feu et état d’urgence. Cet appel fait écho chez chaque citoyen mais aussi toute la classe politique ainsi que les autorités religieuses et coutumières. Pour faire face aux conséquences économiques des mesures, un fonds spécial fut créé où on invitait individuels et institutionnels à contribuer. Tout le peuple, dans un élan de solidarité jamais vu, participe en envoyant des petites sommes via des plateformes de collecte de fonds, des centaines de millions voire des milliards pour d’autres. Les entreprises prirent part à l‘effort de guerre. Des initiatives locales de dons en nature naissent un peu partout. L’Etat dégagea une enveloppe spéciale et fit appel aux partenaires étrangers tout en demandant, sans succès, l’annulation de la dette. Ceci permit de récolter près de mille milliards pour répondre aux besoins sanitaires, sociaux, économiques et logistiques. Le matraquage médiatique aidant, les sénégalais furent domptés pour accepter toute action du gouvernement et tous ceux qui ne se faisaient caisse de résonnance des décisions étaient priés de se taire, d’être solidaires et étaient souvent taxés de non patriotes.
LE SENEGAL SOUS COVID : RESTEZ CHEZ VOUS ET TAISEZ-VOUS, MACKY TRAVAILLE !!!
On se rappelle du rendez-vous quotidien durant lesquels les nombres de cas positifs, graves et de décès sont égrenés à 10h par le ministère de la Santé, suivi d’analyses de spécialistes en maladies infectieuses et gestion d’épidémies qui servaient de caution scientifique de la pertinence des mesures préventives et coercitives prises dans tous les secteurs. Le processus d’achat de mise en place des centres de traitement, lits d’hospitalisation et de réanimation, oxygène, vaccins, tests, masques, surchemises etc., mais aussi denrées alimentaires et autres nécessités fut enclenché dans ce contexte d’urgence, c’est-à-dire en passant outre le respect du code des marchés publics.
Couvre-feu de 18h à 6h du matin et pays à l’arrêt : plus de rassemblement, de spectacles, de déplacements entre les villes, télétravail, hôtels réquisitionnés pour accueillir les cas contacts, aides alimentaires distribuées !!! La psychose régnait face au nombre de morts sans parler des conditions d’enterrement des corps…
Tout ceci montre l’étendue des impacts de la pandémie et les sommes astronomiques qu’il fallait pour les compenser. Un comité de suivi et non de pilotage, plus pertinent au regard des enjeux, fut créé.
LE RÉVEIL EST DUR !
Aujourd’hui, le rapport de la gestion de ces fonds laisse planer un parfum de scandales sans précédent dans le pays. Pourtant des signes avant coureurs permettaient de douter de l’orthodoxie de la gestion des fonds Covid. L’attribution du marché du riz, gels et masques et leur acheminement avaient fait les gros titres. Nous avons aussi été stupéfaits d’entendre le ministre Mansour Faye envoyer au diable un journaliste qui lui faisait part de la rumeur selon laquelle il n’aurait pas remis des justificatifs dans l’attribution de marchés !
Ce rapport vient nous rappeler que même cette pandémie, qui a emporté tant de citoyens et appauvri beaucoup de secteurs, n’avait pas troublé la classe dirigeante qui en avait profité pour s’enrichir encore et encore. Des ministres, dont celui de la Santé, celui du Développement communautaire et celui de l’Industrie d’alors, ainsi que des agents de l’Etat ont profité de cette période, durant laquelle les codes des marchés ont été suspendus, pour transgresser les règles d’éthique en la matière et s’adonner à des malversations financières via des surfacturations d’une ampleur sans précédent dans ce pays pauvre. Cela a permis d’enrichir toute une chaîne de donneurs d’ordre dont des ministres et des hauts fonctionnaires à travers des sociétés nébuleuses. On y apprend même que les statistiques du ministère de la Santé n’étaient pas fiables. Et plus grave, des vaccins périmés administrés à des citoyens ! La plupart de ces ministres et fonctionnaires sont encore en fonction dans l’exécutif ou planqués dans le corps législatif.
DJOUG DAKH SATHIE JOTNA !!
Nous sommes en fin 2022, année qui a vu naître la guerre russo-ukrainienne. Les impacts énergétiques, alimentaires et sécuritaires de cette crise sont venus s’ajouter aux conséquences du Covid. Manger à sa faim, se loger décemment, se soigner ou étudier est devenu un fardeau pour beaucoup de sénégalais. Pendant ce temps, les remboursements de la dette qui a atteint 75% du PIB grèvent les finances publiques et laissent peu de marge de manœuvre.
La découverte de gisements conséquents de gaz laisse d’heureuses perspectives économiques mais aussi maintes inquiétudes si elles sont gérées par le régime de Macky Sall. Du reste, ne sont-elles pas déjà hypothéquées par les contrats d’exploitation et la recherche effrénée de cash ?
Comme quelqu’un atteint d’autisme, le régime de Macky Sall, loin de faire preuve d’empathie, de compassion ne nous épargne rien pour assouvir sa soif de pouvoir. De nombreux rapports des corps de contrôle restent « sous le coude » ; les incriminés sont recyclés voire sont promus, ils nous narguent dans les médias. On peut les voir ces jours-ci organiser des méga meetings à coup de millions, alors que leurs revenus proviennent du trésor public, et affirmer que rien n’empêchera le président de se représenter en 2024. Pendant ce temps, la présomption d’être un opposant fait de vous un paria et exercer sa liberté d’expression entraine très promptement des poursuites judiciaires avec des motifs d’inculpation aussi loufoques que membre supposé de forces spéciales ou terroriste ou encore jihadiste. Dès lors, le mandat de dépôt devient facilement la règle et les flagrants délits instruits sur des longues durées remplissent les prisons.
Quant au procureur, qui a reçu 73 dossiers d’ouverture d’enquête en provenance de l’OFNAC depuis 2019, il reste aphone sur ces sujets et poursuit Pape Alé Niang pour des posts dans les réseaux sociaux !
UN VRAI CHEF : REVENDIQUER LE SUCCES ET ASSUMER LES ÉCHECS !!!
Il est inacceptable que seuls des seconds couteaux rendent des comptes quand nous pouvons voir des ministres construire des grands immeubles, acheter des hectares de champ et des appartements en Europe ou aux Etats-Unis, distribuer des millions dans des meetings et à leurs militants. De même, le Macky Sall qui revendique les dividendes du succès de son plan doit en porter les fautes et les échecs. S’il ne prend pas spontanément ses responsabilités, on devra l’obliger à le faire.
BATAILLE CONTRE LA MAUVAISE GOUVERNANCE : NON AU CHAO, FOCUS 2024 REK !!!!
Les députés de l’opposition vont inscrire ce sujet dans les questions d’actualité et se battent pour mettre sur pied la Haute Cour de justice, seule instance habilitée à juger ministres et président en fonction. C’est la voie institutionnelle.
Mais c’est à nous, citoyens, d’exiger la lumière sur toute la chaîne de responsabilité, l’application rigoureuse de sanctions aux fautifs et la démission du gouvernement qui porte la responsabilité du projet. Les soubassements de ce combat englobent tous les grands maux de la gouvernance sale que nous inflige BBY dirigée par son chef Macky Sall. Le combat pour la reddition des comptes des fonds de la Covid rejoint celui pour les centaines de milliards de l’assainissement, des contrats d’armement du ministère de l’Environnement, de la prédation du foncier, pour ne citer que les dernières chroniques nauséabondes dont on a pris connaissance ces dernières semaines. Le signe le plus marquant de son mépris pour le peuple est symbolisé par le long silence de l’État et la balade diplomatique du président Macky Sall à travers le monde pendant que le pays est secoué par ce séisme et attend des actions claires de sa part.
D’un côté, les scandales financiers et les signes extérieurs de richesse dont fait montre le clan présidentiel, de l’autre, la vie chère, l’angoisse en cas de maladie, les arrestations arbitraires d’une justice à double vitesse et l’incertitude sur les événements qui vont se dérouler d’ici l’élection présidentielle de 2024, ont des conséquences sur l’état physique et mental des sénégalais. ils les rendent plus que jamais angoissés et en proie au désespoir et à une colère qui ne cesse de monter. Il est cependant extrêmement important de décrypter les signes qui pourraient compromettre le déroulement démocratique de ce qui sera la troisième alternance du Sénégal. Elle marquera la fin de l’héritage de la gouvernance calquée sur le modèle colonial et répliquée par les socialistes puis, avec une légère différence, par les dits libéraux. Les enjeux politiques se télescopent avec ceux économiques attestés par l’exploitation du gaz. On rêve d’un Sénégal qui serait à l’image de ce que le Quatar est devenu en termes d’infrastructures et en indice de développement humain grâce à la découverte du gaz. Ce qui est sûr et certain c’est que Macky Sall et son équipe nous ont montré qu’ils en sont incapables au regard des rapports produits par les différents corps de contrôle qui épinglent leur gestion dans tous les secteurs.
#Focus2024
Ouverte depuis le 15 décembre, la Foire Internationale de Dakar (FIDAK) réunit cette année plus de 2000 exposants directs et indirects provenant de 24 pays. L’événement qui se tient au Centre International du commerce extérieur du Sénégal (CICES) a reçu la visite du Ministre du […]
ACTUALITE SOCIETEOuverte depuis le 15 décembre, la Foire Internationale de Dakar (FIDAK) réunit cette année plus de 2000 exposants directs et indirects provenant de 24 pays. L’événement qui se tient au Centre International du commerce extérieur du Sénégal (CICES) a reçu la visite du Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises, Abdou Karim Fofana.
Guidé par le directeur général du CICES, Salihou Keïta, le ministre a visité les différents stands en accordant une importance particulière aux exposants sénégalais. Il s’est réjoui en constatant l’évolution de nombreuses entreprises nationales notamment dans les domaines du packaging, de la qualité mais aussi dans la recherche constante d’innovation afin d’entrer dans les normes internationales.
« L’Etat du Sénégal par ma voix, dit Abdou Karim Fofana, félicite tous ces entrepreneurs sénégalais mais aussi exhorte les structures publiques à davantage les encadrer les soutenir, les assister afin qu’ils puissent être éligibles aux systèmes de financement ».