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Non classéUn ressortissant français de 56 ans a été arrêté pour vol des pots de thon et de sardines au supermarché Auchan de Saly Portudal. Poursuivi pour vol au sein du supermarché «Auchan» de Saly Portudal, un ressortissant français de 56 ans a fini en prison. Il a été surpris […]
SOCIETÉUn ressortissant français de 56 ans a été arrêté pour vol des pots de thon et de sardines au supermarché Auchan de Saly Portudal.
Poursuivi pour vol au sein du supermarché «Auchan» de Saly Portudal, un ressortissant français de 56 ans a fini en prison. Il a été surpris en flagrant délit en train de voler des pots de thon et de Sardines par un des superviseurs.
Son forfait accompli, le ressortissant français a cherché à dissimiler le butin dans les deux poches de son pantalon. Les faits remontent au jeudi dernier. Ce jour, relate L’OBS, aux environs de 13H, le quinquagénaire français D.A. débarque dans ladite grande surface qui, à ce moment de la journée, refusait du monde.
Son plan délictuel bien articulé dans sa tête, il se faufile dans la foule de clients et se dirige vers les rayons des produits alimentaires. Après une ronde autour des marchandises, le sieur D.A. s’assure qu’aucun regard indiscret ne l’observe. Ceci étant, il va subtilement s’emparer précipitamment de deux pots de sardines et de deux pots de thon, qu’il plonge dans hâtivement dans les poches de son pantalon.
Son forfait commis, le ressortissant français va faire dans la diversion en pavanant encore autour des rayons, tout en zieutant furtivement en direction de la sortie. Après un moment, il se décide à vider les lieux. Seulement, il ignorait qu’en plus des discrets caméras de surveillance, il était dans le viseur de l’un des superviseurs. Ce dernier qui a épié les moindres minutes du vol, va l’interpeller, avant de le soumettre à une palpation qui a mis à nue le pot aux roses.
Interpellé sur la provenance des produits trouvés par devers lui, D.A passe aux aveux. Conduit à la Brigade de gendarmerie de Saly Portudal, D. A. narre ses nombreux cas de vols de denrées alimentaires réussis dans les supermarchés «Auchan» de Mbour et de Saly Portudal. Cherchant à justifier son forfait, le Français D.A. tente de justifier son acte en indiquant avoir voler, parce qu’il était tenaillé par une faim soutenue.
Jouissant de toutes ses facultés mentales, il explique sa situation de précarité par le fait que son travail de courtier-de-villas ne marche plus comme avant. Au terme de sa durée légale de garde à vue, le ressortissant français A.D. a été déféré au parquet de Mbour pour vol.
La razzia du 24 mars 2024 fut une mini-surprise vu la campagne XXL ultra rapide (tour du Sénégal en une semaine) de la coalition « DiomayePrésident » et le rush qui s’en est suivi dans les bureaux et centres de votes en dépit des rigueurs […]
POLITIQUELa razzia du 24 mars 2024 fut une mini-surprise vu la campagne XXL ultra rapide (tour du Sénégal en une semaine) de la coalition « DiomayePrésident » et le rush qui s’en est suivi dans les bureaux et centres de votes en dépit des rigueurs du Ramadan et du Carême. La grande surprise c’est la vitesse avec laquelle celui que les adversaires politiques qualifiaient de futur ‘’stagiaire Président de la République’’ (Bassirou Diomaye Faye) s’est adapté aux exigences de sa nouvelle fonction. A peine 100 jours d’exercice du pouvoir, le Président Bassirou Diomaye Faye imprime sa marque, surprend et séduit déjà son monde. Finalement, le costume de Président semble lui aller à merveille.
En pole position selon tous les sondages, le plan B de Pastef et candidat de substitution choisi par Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye reçoit une pluie de quolibets en pleine campagne électorale. « Stagiaire », « apprenti impulsif », « candidat chaperonné », « novice », « incapable » … Les moqueries s’enchaînent venant de candidats sur la ligne de départ ou de leurs sous-fifres qui, sentant le vent tourner en faveur du candidat de la coalition « DiomayePrésident », en font une cible privilégiée. Idrissa Seck est le premier à entonner ce refrain. Invité de l’émission Quartier Général de la Tfm, le leader de Rewmi décoche ses flèches assassines.
« Il nous faut un homme compétent avec un vécu pour qu’une fois à la tête de la magistrature suprême, il déroule directement son programme au lieu de quelqu’un qui viendrait en position de stage. Je sais comment fonctionne un État. Comment trouver des ressources grâce à mes relations internationales. Il ne faut pas donner un pays à un novice. La fonction de président de la République est une fonction supérieure et sérieuse. Quand on n’y est pas préparé, il y a des risques de conduire le pays dans des difficultés », lance l’ex maire de Thiès faisant allusion à Bassirou Diomaye Faye. Selon lui, les habits de Chef de l’État et de chef suprême des armées sont trop amples pour les épaules trop frêles du poulain de Ousmane Sonko.
Remixant le même disque, Boubacar Camara -pourtant ex superviseur de la campagne de Sonko en 2019- ne se gêne pas pour donner des coups sous la ceinture. Invité de Walf Tv, l’ancien directeur des Douanes pas peu fier de son CV, lâche : « Il y a des candidats qui n’ont jamais été au pouvoir et qui appellent au changement, à la rupture. Ces gens-là, il y en a qui font beaucoup de bruit, mais ce sont des incapables. Ils ne connaissent que la violence et les mauvaises paroles. C’est un risque de leur donner le pays. Ce sont des aventuriers. Ils doivent encore rester sur la touche pour apprendre. Tu peux avoir un pouvoir politique sans être capable de gérer un pays. Ils doivent aller apprendre. C’est ça la réalité ».
« Le Sénégal, ajoute-t-il, est appelé à passer d’un pays pauvre à un pays pétrolier. Et on veut donner ce pays à des jeunes qui sont encore en formation. Moi, je ne le ferai jamais. Je suis le meilleur candidat pour gérer tout ceci et permettre à ces apprentis impulsifs (Sonko et Diomaye) de mieux se préparer. Ils aiment leur pays, c’est vrai, ils ont des valeurs et ont fait des efforts, mais s’ils viennent, je leur apprendrai comment gérer un pays ».
Il imprime sa marque dès le soir de sa prise de fonction
Gardant le cap malgré toutes ces critiques, Bassirou Diomaye Faye semblait attendre le moment propice pour apporter la meilleure des réponses par des actes qui séduisent au-delà de nos frontières. Donnant ainsi une sévère claque à celles et ceux qui doutaient encore de ses capacités de présider à la destinée du pays. Dès son installation le 2 avril dernier, le nouveau Chef de l’État imprime sa marque en se mettant illico au travail. La toute première mesure émanant du tout nouveau président de la République, est tombée le soir de sa prise de fonction. Il procède sans tarder à la nomination du premier ministre : Ousmane Sonko. De mémoire de Sénégalais, jamais un Premier Ministre n’a été choisi dans un timing aussi éclair. Certes, le choix ne faisant pas l’ombre d’un doute vu le rôle central que Sonko a joué dans l’élection de Diomaye.
Plantant ainsi les geres de la rupture systémique dans tous les secteurs de l’État, le 8 avril le président adresse à l’administration sénégalaise une lettre aux relents mobilisateurs pour une administration responsable et au service exclusif des Sénégalais. Le président Diomaye invite -à travers cet appel- les fonctionnaires de l’État à souscrire au triptyque principiel « Jub, Jubbal, Jubanti » qui gouvernera son magistère et sur lequel il entend adosser la politique publique sous la marque du souverainisme.
Comme annoncé lors de sa prestation de serment, le président fraîchement installé prend une batterie de mesures allant de la révision de certains accords notamment dans le secteur de la pêche (avec l’UE), en passant par la publication des rapports des différents corps de contrôle, l’arrêt de toutes les constructions sur le littoral, la suspension des procédures domaniales et foncières sur le site de Mbour 4, la baisse des prix des denrées de première nécessité, entre autres.
Altruisme et bienveillance à l’égard de nos personnalités
Même s’il est noté un retard à l’allumage dans la mise en œuvre du fameux ‘’projet’’ vendu aux Sénégalais et qui est en phase d’étude et d’élaboration, Bassirou Diomaye Faye pose des actes qui semble rassurer en interne et réconcilie de plus en plus les Sénégalais avec la fonction de président de la République. Ceci, notamment par ses rapports avec les guides religieux, ces régulateurs sociaux qui jouent un rôle prépondérant au Sénégal. C’est d’ailleurs dans ce sillage que s’inscrit sa visite historique dans les cités religieuses de Touba et de Tivaouane (pour ne citer que celles-là) qui a eu mérite de taire les allégations de ceux qui le qualifiaient de salafiste réfractaire aux confréries.
C’est avec le même altruisme et la même bienveillance qu’il s’est illustré auprès de l’Imam ratib de la grande mosquée de Dakar, lors de la prière de l’Aïd el fitr, le 10 avril 2024. Cette marque d’humanité et de respect à l’égard des aînés a encore été rééditée à Paris où le Président a dû réaménager son agenda du reste très chargé pour rendre une visite de courtoisie à son devancier, l’ancien Président de la République Abdou Diouf.
Il redore le blason du Sénégal à l’international
Sur le plan du rayonnement du pays de la Téranga sur la scène internationale après la période critique 2021-2024, le président Diomaye Faye fait du sans faute. Le calendrier de ses visites officiels, leur timing, tout est bien calculé, mettant ainsi en avant une politique de diplomatie de bon voisinage. C’est d’ailleurs ce qui explique le choix de la République sœur de la Mauritanie comme première destination pour le président Faye qui a également privilégié les pays démocratiques. Cependant, ses visites à Conakry, à Ouaga et à Bamako où il a été chaleureusement accueilli par les régimes putschistes en place, font de Bassirou Diomaye Faye le pont (il a été désigné facilitateur lors du dernier sommet à Abuja) entre la Cedeao et ces États ‘’sécessionnistes’’ de l’organisation sous-régionale.
La lumière n’a toujours pas été faite sur la disparition des deux gendarmes Fulbert Sambou et Didier Badji (le corps sans vie de Fulbert a été retrouvé). Ce qui a fait naître toutes sortes d’explications. Sur l’une d’elles, certains accusaient le journaliste Pape Alé Niang […]
A LA UNE ACTUALITÉ justiceLa lumière n’a toujours pas été faite sur la disparition des deux gendarmes Fulbert Sambou et Didier Badji (le corps sans vie de Fulbert a été retrouvé). Ce qui a fait naître toutes sortes d’explications.
Sur l’une d’elles, certains accusaient le journaliste Pape Alé Niang d’être lié à cette affaire des plus mystérieuses. A l’époque, l’actuel directeur général de la RTS était en prison. Ce lundi, il a soldé ses comptes avec ses accusateurs.
« Dire qu’un quotidien a osé mettre à sa une ‘La disparition de Fulbert Sambou et Didier Badji est liée au dossier Pape Alé Niang’. Un énergumène d’ajouter avec aplomb : ‘Pape Alé Niang a rencontré Didier Badji et Fulbert Sambou à l’hôtel Hibiscus au Cap Skirring.’ Un saltimbanque fera le tour des médias pour dire : ‘Pape Alé et Ousmane Sonko ont assassiné Fulbert Sambou et Didier Sambou.’ Le procureur, qui avait pourtant ouvert une enquête sur ce dossier, n’a jamais jugé nécessaire de convoquer ces personnes qui, manifestement, avaient beaucoup d’informations sur la disparition de ces soldats. Étant dans les liens de la détention, je regardais ce cirque macabre avec amusement, mais surtout avec un cœur meurtri. Ces bonimenteurs ne pensaient même à la douleur des familles éplorées qui ne veulent connaître que la vérité », écrit le journaliste.
100 jours de songes100 jeunes meurent à100 pas de St-Louis100 gênes pour Sonko Le projet illusoire aux promesses viles cède la place à une misère accrue et généralisée Le PM, en déplacement à Ndar, pour un concept ayant échoué depuis sa 1ère édition, n’a pas […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUE100 jours de songes
100 jeunes meurent à
100 pas de St-Louis
100 gênes pour Sonko
Le projet illusoire aux promesses viles cède la place à une misère accrue et généralisée
Le PM, en déplacement à Ndar, pour un concept ayant échoué depuis sa 1ère édition, n’a pas daigné saluer la mémoire de cette jeunesse qui a pourtant donné de son sang pour le triomphe de la démocratie contre la dictature de Macky Sall. Inhumain ! Inadmissible !
Le silence de Sonko sur la tragédie des migrants du 1er juillet est la preuve d’un échec et le symbole du désespoir de jeunes sénégalais braves plus particulièrement les marchands ambulants.
100 jeunes sénégalais périssent en mer ! C’est plus qu’une tragédie! Diomaye et Sonko doivent en agir pour stopper cette hémorragie.
Au sang des jeunes s’ajouteront les larmes des femmes et des enfants vivant dans des eaux pluviales qui ont englouti les promesses d’une bande d’impôtiers plus enclins à raquetter le secteur privé sénégalais qu’à panser les maux d’un peuple escroqué.
* Bougane Guéye Dany
Leader du Mouvement Gueum Sa Bopp « les Jambaars »
Aliou Sall a annoncé, il y a quelques jours, qu’il prenait ses distances vis-à-vis de sa formation politique, l’Alliance pour la République (Apr). Mais pour Mansour Faye, il s’agit là d’une mauvaise décision de la part du frère de l’ex-président de la République du Sénégal. […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUEAliou Sall a annoncé, il y a quelques jours, qu’il prenait ses distances vis-à-vis de sa formation politique, l’Alliance pour la République (Apr). Mais pour Mansour Faye, il s’agit là d’une mauvaise décision de la part du frère de l’ex-président de la République du Sénégal.
«J’ai suivi la sortie de Aliou Sall. C’est une sortie inopportune. Quelqu’un d’autre peut avoir cette position, mais j’estime que Aliou Sall ne devrait pas avoir cette posture», a déclaré Mansour Faye. Dans les colonnes de L’Observateur, le frère de l’ex première dame du Sénégal a même tenu à recadrer l’ancien maire de Guédiawaye. Il lui demande de ne pas trahir son frère qui est aujourd’hui le patron de leur parti, même s’il est hors du pays.
«Le Président du parti est son frère. Si Aliou Sall a fait l’objet, par le passé, de plusieurs considérations, c’est parce que tout simplement, c’est le frère du président du parti, du président de la République. Ne serait-ce que pour ces raisons, en étant de l’autre côté aujourd’hui, il doit être à côté du président du parti, à côté de son grand-frère pour l’accompagner. Il n’y a pas autre chose qui vaille. Ce que je dis, ce n’est peut-être pas la politique, mais il y a des choses qui ne doivent pas provenir du cercle restreint. On ne doit pas trahir son frère», dit-il.
En visite à Saint-Louis, le Premier ministre, Ousmane Sonko, a annoncé un audit des programmes liés à l’adaptation au changement climatique. «Nous avons instruit le ministre de l’Environnement pour savoir ce qui a été fait, les résultats obtenus, ce qui bloque et pourquoi. C’est important […]
POLITIQUEEn visite à Saint-Louis, le Premier ministre, Ousmane Sonko, a annoncé un audit des programmes liés à l’adaptation au changement climatique. «Nous avons instruit le ministre de l’Environnement pour savoir ce qui a été fait, les résultats obtenus, ce qui bloque et pourquoi. C’est important de faire l’évaluation avant de se projeter sur les nouveaux programmes ou de réorienter ces programmes», justifie le chef du gouvernement alors que les esprits étaient captés par les propos du maire de la ville, Mansour Faye qui la veille de son arrivée, l’avait interpellé sur les priorités de sa localité, notamment le déblocage de certains projets de l’État qui y sont au point mort.
Comme pour dire à l’édile saint-louisien qu’il prêchait un converti, Ousmane Sonko a déclaré : «Nous connaissons les problèmes essentiels de cette ville. Saint-Louis nous a intéressés comme toutes les villes du Sénégal. Nous avons focalisé notre action politique sur une véritable maîtrise des problématiques de développement, citoyennes et sociales pour pouvoir y apporter des réponses.»
Dans un entretien paru ce lundi 8 juillet dans L’Observateur, Mansour Faye a porté la réplique au Premier ministre. «Il a évoqué la question du programme d’assainissement des dix villes et je voudrais lui rappeler que ce programme important a été initié et lancé par le Président Macky Sall en mars 2027 à Louga, a lancé le maire de Saint-Louis. Les travaux à Louga sont terminés et dans plusieurs autres villes. Tel n’est pas le cas pour Saint-Louis et surtout dans la zone de Pikine, c’est la raison pour laquelle j’avais essayé d’attirer son attention sur cette question cruciale pour, non seulement, les populations de Saint-Louis et surtout dans la zone de Pikine.»
À propos des audits annoncés, l’ancien ministre des Infrastructures juge «normal» le principe de la reddition des comptes. Ainsi, «invite»-t-il les nouvelles autorités «à tout déployer pour fouiller et fouiner [dans sa] gestion». «Je suis serein et quitte avec ma conscience», a-t-il défendu avant de s’emporter : «Toutes les accusations sont fausses. La gestion du fonds Covid, c’était faux, comme toute autre accusation. Je défie quiconque. Rien ne peut se faire contre moi dans le cadre de ma gestion et de mes responsabilités étatiques.»
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a participé ce dimanche 7 juillet 2024 au 65e Sommet ordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui s’est tenu dans la capitale nigériane, Abuja. Le […]
afriqueLe Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a participé ce dimanche 7 juillet 2024 au 65e Sommet ordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui s’est tenu dans la capitale nigériane, Abuja.
Le sommet a été présidé par le Président de la République Fédérale du Nigeria, Bola Ahmed Tinubu, en sa qualité de Président en exercice de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, rapporte la présidence.
Dans son intervention, le Président Bassirou Diomaye Faye a rappelé qu’il est impératif de poursuivre les efforts pour des retrouvailles de toute la famille afin de consacrer toutes les forces et les ressources aux projets et initiatives communautaires qui rassemblent les États membres.
Selon la même source, le Chef de l’État a appelé à travailler pour débarrasser la CEDEAO des clichés et stéréotypes qui la réduisent à la posture d’une organisation soumise aux influences de puissances extérieures et distante des populations qu’elle a la responsabilité historique de servir, conformément à son acte constitutif.
Abordant la question des tensions, le Président Faye a souligné l’importance de renforcer les cadres préventifs des conflits en mettant l’accent sur la concertation et le dialogue en temps de paix, afin d’amoindrir davantage les risques de crises et d’avoir plus de capacités de gestion en cas d’apparition.
Arrivée en tête des législatives, mais loin de la majorité absolue, la gauche assure lundi qu’elle proposera « dans la semaine » un nom pour Matignon, où Gabriel Attal, qui a présenté sa démission, a été maintenu pour « assurer la stabilité du pays ». Aucun camp ne semble […]
A LA UNE ACTUALITÉ INTERNATIONALArrivée en tête des législatives, mais loin de la majorité absolue, la gauche assure lundi qu’elle proposera « dans la semaine » un nom pour Matignon, où Gabriel Attal, qui a présenté sa démission, a été maintenu pour « assurer la stabilité du pays ».
Aucun camp ne semble en mesure de gouverner seul: ni le Nouveau Front populaire (autour de 190 sièges), ni le camp présidentiel (autour de 160 sièges), ni le RN et ses alliés (plus de 140 sièges) n’ont obtenu la majorité absolue à l’Assemblée nationale (289 députés).
Prenant acte de ce résultat, le Premier ministre sortant Gabriel Attal a présenté sa démission à Emmanuel Macron, qui lui a demandé de rester en poste « pour le moment » afin d' »assurer la stabilité du pays » alors que la France doit accueillir les JO à partir du 26 juillet.
Les deux têtes de l’exécutif ont été rejointes à l’Elysée par plusieurs ministres dont Gérald Darmanin (Intérieur) et Stéphane Séjourné (Affaires étrangères).
La gauche met déjà la pression sur Matignon. La cheffe des écologistes Marine Tondelier a estimé qu’Emmanuel Macron « devrait appeler aujourd’hui » la gauche « à lui transmettre un nom de Premier ministre ».
Le socialiste Olivier Faure a pour sa part souhaité que le NFP « puisse être en mesure de présenter une candidature » pour Matignon « dans la semaine ».
Les dernières déclarations de l’insoumise Mathilde Panot risquent en tout cas de cristalliser les tensions au sein de la fragile union : l’insoumise a jugé que le leader controversé de LFI Jean-Luc Mélenchon « n’est absolument pas disqualifié » pour ce poste.
Point de vue que ne partagent pas ses alliés, alors que les rapports de force ont évolué au sein de l’alliance de gauche où La France insoumise est moins hégémonique, d’autant que ses « frondeurs » comme Clémentine Autain et François Ruffin ne siègeront plus dans le même groupe.
– « Des gens raisonnables » –Pendant ce temps, le camp macroniste continue de plaider pour une coalition. « J’y crois plus que jamais », a affirmé Yaël-Braun Pivet. L’ex-présidente de l’Assemblée nationale n’envisage toutefois de ne gouverner qu’avec « des personnes qui partagent (ses) valeurs et (ses) objectifs, ce n’est ni le cas de LFI ni le cas du RN ».
Plus restrictive, sa collègue Aurore Bergé a directement tendu une perche à la soixantaine de députés Républicains: « Est-ce qu’ils veulent rester une force d’opposition systématique ? ».
Un élargissement à droite mal engagé puisque Laurent Wauquiez, de retour sur la scène nationale avec son élection en Haute-Loire, a prévenu dimanche soir qu’il « n’y aura ni coalition ni compromission » de la part de LR.
Le patron du MoDem François Bayrou a pour sa part jugé « possible » de constituer une majorité sans RN ni LFI, et semblé miser sur une division de la gauche, pointant « des attitudes et des choix politiques incompatibles » au sein du Nouveau Front populaire.
Des calculs contestés par Marine Tondelier: « Ceux qui nous expliquent qu’ils vont faire une majorité sans LFI n’ont pas eu les mêmes profs de maths que moi (…) Je ne vois pas comment c’est possible ».
– « Il va falloir parler » –Quitte à apporter de l’eau au moulin du Rassemblement national.
Emmanuel Macron doit « décider s’il doit nommer un Premier ministre d’extrême gauche, et ensuite bon courage pour le vote de la confiance, bon courage pour construire un budget », a relevé le vice-président du parti d’extrême droite, Sébastien Chenu, sur France Inter.
Le programme du NFP, de l’abrogation de la réforme des retraites au Smic à 1.600 euros net, paraît en effet peu compatible avec les ambitions du camp présidentiel.
Jean-Luc Mélenchon s’est pourtant montré inflexible dimanche soir, affirmant qu’Emmanuel Macron devait « s’en aller ou nommer un Premier ministre » issu du Nouveau Front populaire.
A l’opposé du social-démocrate Raphaël Glucksmann qui a admis qu' »il va falloir discuter, il va falloir dialoguer » face à cette Assemblée « divisée ».
Malgré l’incertitude de la situation, les marchés financiers sont restés neutres lundi matin, la Bourse de Paris ouvrant en légère baisse avant repartir dans le vert à la mi-journée.
A l’étranger, le scrutin était particulièrement scruté.
Le gouvernement allemand a exprimé un « certain soulagement » après la contre-performance du RN, dont se sont également réjouis les Premiers ministres espagnol et polonais.
En Russie par contre, le Kremlin « ne nourri(t) pas d’espoir ni d’illusion particulière » après les résultats très en deçà des attentes de l’extrême droite française, souvent accusée de connivence avec Moscou.
Pendant ce temps à Paris, des discussions vont vite débuter à l’Assemblée nationale pour la répartition des groupes politiques et l’attribution des postes clés, avec l’élection de son futur président le 18 juillet. La sortante Yaël Braun-Pivet, réélue dans les Yvelines, continue de croire au perchoir.
Les portes du Palais Bourbon ouvrent officiellement à 14H00 lundi pour accueillir une partie des 577 députés de la nouvelle législature… Tous ne seront pas au rendez-vous: les Insoumis, par exemple, ont prévu de venir ensemble mardi matin.
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Recevant la Convention des jeunes reporters du Sénégal, le président de la République a invité les responsables des médias à lui adresser une correspondance en vue de solutions pour sortir le secteur de la crise dans laquelle il est plongé. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le […]
MEDIASRecevant la Convention des jeunes reporters du Sénégal, le président de la République a invité les responsables des médias à lui adresser une correspondance en vue de solutions pour sortir le secteur de la crise dans laquelle il est plongé. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le texte porte la signature du président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), Mamadou Ibra Kane. Nous vous le proposons en intégralité.
«Excellence, M. le président de la République,
Le patronat de la presse sénégalaise voudrait saisir l’opportunité que vous lui offrez de vous proposer des solutions dans la crise que connaissent les médias. Nous saluons vos propos à ce sujet à l’issue de l’audience que vous avez accordée, vendredi 5 juillet 2024, à la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS).
Dans ce sens, le patronat de la presse avait introduit, le 1er mai 2024 et le 6 juin 2024, deux demandes d’audience, pour alors s’en référer à votre Haute Autorité, afin de proposer des solutions à la crise structurelle que vivent les médias sénégalais.
Après l’avènement des alternances politiques, auxquelles elle a grandement contribué, la presse sénégalaise connaît une crise économique structurelle depuis plus d’une décennie, exacerbée ces dernières années par la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine.
Des entreprises de presse, jadis florissantes, sont aujourd’hui en situation de quasi-faillite au point qu’elles n’arrivent plus à honorer leurs engagements auprès de leurs travailleurs, des institutions sociales et médicales, des fournisseurs nationaux et étrangers.
Cette crise économique et sociale, qui perdure, risque d’hypothéquer l’impératif d’une presse républicaine, libre et indépendante, viable économiquement. Cette précarité économique et sociale du secteur des médias est une menace pour la démocratie, la liberté de la presse, toute politique de souveraineté, le développement économique et social, la stabilité politique, la voix du Sénégal en Afrique et dans le monde.
Pourquoi la presse est un secteur névralgique
C’est de ce point de vue que la presse est stratégique et névralgique pour le Sénégal, au même titre que tous les autres secteurs dans lesquels notre pays ne peut exercer une politique de souveraineté.
L’agriculture est un secteur stratégique et névralgique, parce que notre pays importe tout ce qu’il mange. L’éducation est un secteur stratégique et névralgique, parce que nous avons une population analphabète à plus de 50%, de surcroît jeune, qui ne peut pas valablement jouer son rôle dans notre développement économique, social et culturel. D’autres domaines sont érigés en secteurs stratégiques et névralgiques en rapport avec notre niveau de développement et nos objectifs de souveraineté.
Tous ces secteurs stratégiques et névralgiques bénéficient d’une politique spécifique de la part de l’État, en matière de fiscalité, de financement et autres.
C’est pourquoi au Sénégal, le financement est bonifié pour le secteur de l’agriculture et de l’élevage, du logement social. Des exonérations d’impôts, de taxes et autres avantages sont accordées, y compris aux entreprises étrangères dans les secteurs agricoles et industriels, qui évoluent dans ces secteurs stratégiques et névralgiques.
Même le tourisme, pour les emplois créés et son apport en devises, a une fiscalité spécifique.
Ces secteurs stratégiques et névralgiques méritent le soutien de l’État pour, à terme, assurer la souveraineté nationale dans ces domaines.
Apport de la presse pour le Sénégal
À combien de milliers de milliards peut-on estimer le rôle de la presse ?
La presse sénégalaise est un bien immatériel inestimable, qui a permis les alternances politiques, qui nous fait l’économie de guerres civiles, qui garantit la stabilité politique et sociale, promeut le vivre ensemble, la préservation des catastrophes sanitaires…
La presse a une mission de service public. À ce titre, c’est la presse qui informe le citoyen, vulgarise les politiques publiques, impulse la conscience citoyenne, favorise la transparence dans la gestion publique, garantit la pluralité politique, participe à la lutte contre les pandémies, diffuse les connaissances techniques et scientifiques, raffermit le sentiment national…
Beaucoup de pays environnants, économiquement plus puissants, ont une presse dévoyée, au service de partis, d’ethnies et de lobbys.
La déchéance de la presse sénégalaise pourrait créer l’instabilité politique et sociale que connaissent nos voisins, dans une situation larvée de guerre civile permanente.
Excellence, M. le président de la République, la politique de souveraineté, que vous prônez, a comme condition première la consolidation ou la réémergence d’une presse républicaine, libre et indépendante, viable économiquement. C’est un enjeu de souveraineté nationale et internationale.
Dans le cadre de votre volonté de changement systémique, notre presse peut façonner l’homo senegalensis et vendre le rêve sénégalais. Nous attendons de vous cette volonté politique pour permettre créer les conditions de cette presse libre et indépendante.
Veuillez, M. le président de la République, recevoir l’expression de notre considération républicaine.»
Mamadou Ibra KANE, président du
Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS).Dakar, le 7 juillet 2024.
En retrait de la CEDEAO, la commission a annoncé les premières mesures. Ainsi l’organisation a annoncé ce dimanche 7 juillet 2024, l’obligation de visa pour les citoyens des pays du Sahel, notamment le Burkina Faso, le Niger et le Mali. Suite au retrait du Mali, […]
afrique DIPLOMATIEEn retrait de la CEDEAO, la commission a annoncé les premières mesures. Ainsi l’organisation a annoncé ce dimanche 7 juillet 2024, l’obligation de visa pour les citoyens des pays du Sahel, notamment le Burkina Faso, le Niger et le Mali.
Suite au retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en janvier 2024, les ressortissants de ces trois pays devront désormais obtenir un visa pour voyager dans les autres États membres de la CEDEAO.