Information L’Observateur : Amadou Bâ va créer son parti politique. Le candidat malheureux à la présidentielle du 24 mars, sous la bannière de Benno Bokk Yakaar, annoncera la nouvelle le 9 septembre. «Le lancement va se faire à Dakar ou à Thiès. Le choix n’est […]
POLITIQUEInvité sur le plateau de la journaliste Maty Fall, alias Maty 3 Pommes, Bougane Guèye Dany, leader de la coalition « Gueum Sa Bopp Les Jambaars », est revenu sur l’actualité politique du pays et sur ses relations avec Ousmane Sonko, président du parti Pastef, […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUEFace à la recrudescence des crimes, la police nationale est plus que jamais déterminée à assurer la protection des personnes et de leurs biens. Une vaste opération de sécurisation a été menée la nuit dernière par les limiers, sur l’ensemble du territoire national, à cet […]
SOCIETE« Opposition dafa yomb, Sanni xeer rek« , selon Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma. Le religieux, face aux Rédactions de E-Media ce vendredi, a donné son avis sur la gestion de l’actuel régime, comparé à lorsqu’ils étaient dans l’opposition. « Sanni xeer rek. Mais ils sont rattrapés par […]
POLITIQUE« Opposition dafa yomb, Sanni xeer rek« , selon Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma. Le religieux, face aux Rédactions de E-Media ce vendredi, a donné son avis sur la gestion de l’actuel régime, comparé à lorsqu’ils étaient dans l’opposition.
« Sanni xeer rek. Mais ils sont rattrapés par la réalité du pouvoir. Cependant, nous devons leur accorder encore un peu plus de temps« , a soutenu l’ancien député de Benno bokk yaakaar (Bby).
D’après lui, « objectivement, c’est prématuré de les juger et les condamner en 3 mois. Je préfère avoir un préjugé favorable à leur endroit.«
Le Premier ministre Ousmane Sonko qui était à Saint Louis est tombé sur un accident de la route ce dimanche alors qu’il était sur le chemin du retour. Le choc qui a eu lieu sur la RN2, à hauteur de Kelle Guèye (Louga) a fait […]
A LA UNE ACTUALITÉ SOCIETÉLe Premier ministre Ousmane Sonko qui était à Saint Louis est tombé sur un accident de la route ce dimanche alors qu’il était sur le chemin du retour. Le choc qui a eu lieu sur la RN2, à hauteur de Kelle Guèye (Louga) a fait 03 blessés graves.
Ousmane Sonko a échangé avec le chauffeur avant de faire l’état des lieux.
Le tribunal de Dakar a condamné Demba Diop dit Diop Sy à payer 1 milliard 93 millions 634 mille 155 francs CFA à «Abdou Samba Sy et consort», révèle Libération dans son édition de ce lundi 8 juillet. Le député et maire de Tivaouane est […]
A LA UNE ACTUALITÉ justiceLe tribunal de Dakar a condamné Demba Diop dit Diop Sy à payer 1 milliard 93 millions 634 mille 155 francs CFA à «Abdou Samba Sy et consort», révèle Libération dans son édition de ce lundi 8 juillet. Le député et maire de Tivaouane est reconnu coupable de destruction de biens appartenant à autrui, précise le journal. Qui ajoute que les demandeurs «ont été déboutés du surplus de leur demande». Sans évoquer le fond du contentieux, Libération signale que le tribunal a mis hors de cause l’État du Sénégal et la commune de Sangalkam, qui étaient poursuivis en même temps que Diop Sy.
Le Directeur général de la RTS, Pape Alé Niang critique ses confrères. Sur sa page X (ex-Twitter), ce vendredi 5 juillet, il a profité d’une publication pour asséner ses vérités à propos des demandes pour un recrutement. «Ce pays est vraiment bizarre. Les journalistes vous […]
MEDIASLe Directeur général de la RTS, Pape Alé Niang critique ses confrères. Sur sa page X (ex-Twitter), ce vendredi 5 juillet, il a profité d’une publication pour asséner ses vérités à propos des demandes pour un recrutement.
«Ce pays est vraiment bizarre. Les journalistes vous appellent en disant « Je veux travailler à la Rts » ou passent par des autorités pour des recommandations. En retour, ils seront les premiers à dire » il ne fait que recruter » », a-t-il confié.
Pape Alé Niang de laisser entendre, toutefois qu’en tout cas «les besoins de la Rts seront évalués ».
Arrêté par les policiers du commissariat de Bel-Air pour abus et escroquerie portant sur deux millions de francs CFA, Famara Ibrahima Cissé a été déféré ce vendredi matin au parquet, a appris Seneweb. Le président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif) […]
justiceArrêté par les policiers du commissariat de Bel-Air pour abus et escroquerie portant sur deux millions de francs CFA, Famara Ibrahima Cissé a été déféré ce vendredi matin au parquet, a appris Seneweb. Le président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif) a été placé en garde à vue le 2 juillet dernier.
Le directeur général d’une société de la place, P. Mboup, a déposé une plainte sur la table de la commissaire de Bel-Air contre Famara Ibrahima Cissé. Le plaignant a confié aux enquêteurs avoir remis au mis en cause un acompte de deux millions de francs CFA pour espérer obtenir un prêt de cinquante millions de francs CFA. Après avoir encaissé l’argent, le président de l’Acsif n’a pas honoré son engagement et a refusé de décrocher ses appels, d’après P. Mboup.
« J’ai connu Famara Ibrahima Cissé à travers une émission télévisée comme invité. C’est à partir de là que j’ai pris son contact téléphonique, étant donné qu’il développait sur les contentieux entre clients et banquiers. C’est dans ce contexte qu’on a commencé à nouer des relations et il est finalement devenu mon conseiller financier », a précisé l’auteur de la plainte.
Famara Ibrahima Cissé a déféré, le 2 juillet dernier, à la convocation de la police de Bel-Air. Interrogé sur procès-verbal en présence de son avocat, il a reconnu les faits. Monsieur Cissé a ensuite été placé en garde à vue.
« Il s’entretient avec son avocat. Donc, M.Cissé pouvait informer sa famille de son arrestation pour escroquerie et abus de confiance portant sur 2 millions de francs CFA », renseigne une source de Seneweb proche du dossier.
Une révélation de Bilal Diatta. L’actuel maire a encore soulevé certains des scandales et magouilles de l’ancien régime, dirigé par Macky Sall. Le compagnon d’Ousmane Sonko qui revenait « sur les trois tentatives de Macky Sall pour assassiner l’actuel premier ministre Ousmane Sonko« , a informé qu’il […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUEUne révélation de Bilal Diatta. L’actuel maire a encore soulevé certains des scandales et magouilles de l’ancien régime, dirigé par Macky Sall.
Le compagnon d’Ousmane Sonko qui revenait « sur les trois tentatives de Macky Sall pour assassiner l’actuel premier ministre Ousmane Sonko« , a informé qu’il lui avait été proposé « plus d’un milliard, à travers Marieme Faye Sall » pour tourner le dos au leader de Pastef.
À cette occasion, il a donné une information. C’est dans les colonnes de DirectNews qu’il a lâché la bombe : « Marieme Faye Sall m’a proposé 1 milliard Fcfa et 800 millions Fcfa pour que je trahisse Ousmane Sonko et son projet. J’ai toujours les audios avec moi… »
Dans le même sens, le maire de Keur Massar pilonne la première dame et sa fondation « Servir le Sénégal » : « Si on fait un audit demain, Marieme Faye Sall sera incriminée. D’ailleurs, ce n’est pas une fondation ‘Servir le Sénégal’ mais une fondation ‘Sedoo le Sénégal’« , a-t-il taclé.
Le comédien Mbaye Lambar vient d’annoncer une mauvaise nouvelle. L’ancien animateur de la Tfm est gravement malade, en larmes, Mbaye demande la prise en charge du comédien lors d’une interview avec nos confrères de Sénégal7. Il a évoqué la maladie de son ancien patron, Kouthia […]
PeopleLe comédien Mbaye Lambar vient d’annoncer une mauvaise nouvelle. L’ancien animateur de la Tfm est gravement malade, en larmes, Mbaye demande la prise en charge du comédien lors d’une interview avec nos confrères de Sénégal7. Il a évoqué la maladie de son ancien patron, Kouthia tout en versant de chaudes larmes…
Regardez!
Pape Alé Niang juge « d’une extrême gravité » les propos d’Ismaila Madior Fall. L’ancien ministre, interrogé sur la 7TV pour savoir si l’affaire Fulbert Sambou et Didier Badji est prise en charge par la loi d’amnistie, a répondu par l’affirmative. « Oui, on peut le considérer parce […]
POLITIQUEPape Alé Niang juge « d’une extrême gravité » les propos d’Ismaila Madior Fall. L’ancien ministre, interrogé sur la 7TV pour savoir si l’affaire Fulbert Sambou et Didier Badji est prise en charge par la loi d’amnistie, a répondu par l’affirmative.
« Oui, on peut le considérer parce que la loi d’amnistie est large. On a dit tous les événements qui sont liés depuis mars 2021 jusqu’à 2023… En principe, cela les inclut… » a répondu Madior Fall.
« Cette déclaration d’Ismaïla Madior Fall est d’une extrême gravité. Dire que la disparition de ces deux gendarmes est liée aux événements survenus entre 2021 et 2024, dont il était d’ailleurs un acteur majeur qualifié de faucon, renforce la conviction des Sénégalais sur ce dossier », écrit le journaliste sur sa page X.
Lors de l’émission « L’invité de MNF » sur la chaîne 7TV, diffusée le 3 juillet 2024, l’ancien ministre de la Justice Ismaël Madior Fall a répondu à une question controversée qui a rapidement suscité des réactions. La journaliste Maimouna Ndour Faye l’a interrogé sur l’inclusion de […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUELors de l’émission « L’invité de MNF » sur la chaîne 7TV, diffusée le 3 juillet 2024, l’ancien ministre de la Justice Ismaël Madior Fall a répondu à une question controversée qui a rapidement suscité des réactions. La journaliste Maimouna Ndour Faye l’a interrogé sur l’inclusion de l’affaire Fulbert Sambou et Didier Badji dans le cadre de la loi d’amnistie. Cette loi, rappelons-le, a été promulguée pour couvrir les événements politiques survenus entre mars 2021 et 2023.
À la question de savoir si l’affaire des deux disparus entrait dans le champ d’application de cette loi, Ismaël Madior Fall a répondu affirmativement. Il a déclaré que « Oui, on peut le considérer parce que la loi d’amnistie est large. On a dit tous les événements qui sont liés depuis mars 2021 jusqu’à 2023… En principe, cela les inclut… ». Cependant, cette réponse a été prononcée avec une certaine hésitation, laissant transparaître une possible incertitude.
La réponse de Madior Fall a immédiatement déclenché une vague de critiques et de confusion. Beaucoup ont été surpris et choqués par cette déclaration, étant donné que la disparition de Fulbert Sambou et Didier Badji n’est pas liée aux manifestations politiques. En effet, la loi d’amnistie vise spécifiquement les événements politiques, et non des cas de disparition sans lien avec des manifestations ou des mouvements politiques.
Clarifications et Excuses
Conscient de l’ampleur de la controverse, Ismaël Madior Fall a rapidement réagi en publiant un message sur les réseaux sociaux, notamment sur la plateforme X, pour clarifier ses propos et s’excuser. Dans son message, il a précisé que sa réponse lors de l’émission était un lapsus. Il a expliqué : « Réagissant à une curieuse relance inattendue sur l’éventuelle intégration de ‘l’affaire Didier Badji et Fulbert Sambou’ dans le champ d’application de la loi d’amnistie, j’ai, spontanément et par inadvertance, répondu par ‘en principe oui’ ».
Madior Fall a ensuite tenu à corriger cette erreur en affirmant que l’affaire des deux disparus n’a « aucun rapport avec la loi d’amnistie ». Il a ajouté : « Ma réponse est tout simplement un lapsus dont je voudrais m’excuser auprès des téléspectateurs et de toutes personnes que ces propos auraient choqués ».
Contexte de la Loi d’Amnistie
La loi d’amnistie, promulguée sous le régime de Macky Sall, vise à apaiser les tensions politiques en offrant une amnistie pour les événements liés aux manifestations politiques entre mars 2021 et 2023. Cette période a été marquée par de nombreuses manifestations et tensions politiques, et la loi a été conçue pour favoriser la réconciliation nationale en effaçant les condamnations liées à ces événements.
La coalition au pouvoir « Diomaye Président » se prépare activement pour marquer les 100 jours depuis son accession à la présidence suite à l’élection du 24 mars dernier. 100 jours, c’est également la première date symbolique pour faire un premier bilan d’un nouveau mandat. […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUELa coalition au pouvoir « Diomaye Président » se prépare activement pour marquer les 100 jours depuis son accession à la présidence suite à l’élection du 24 mars dernier. 100 jours, c’est également la première date symbolique pour faire un premier bilan d’un nouveau mandat. Et selon le président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakkar, Abdou Mbow, les 100 jours de Diomaye se sont transformés en « 100 failles ».
Dans une note parvenue à la rédaction de Senego, le député et membre de l’Apr fustige la gestion du pays par les nouveaux gouvernants.
Voici en intégralité son post :
Cent_Jour_Cent_Failles
On le sait, les vendeurs de rêve comme les vendeurs de sable sont destinés à la ruine au moindre coup de vent. Sonko et Diomaye viennent d’être rattrapés par la dure vérité, du fait des promesses mirobolantes qui se révèlent impossibles à l’épreuve des « réalités du pouvoir. » M. le Premier ministre disait, naguère, qu’il ne croyait pas à ces dernières.
Aujourd’hui, il s’y entremêle les pinceaux, et de fort triste manière. En rupture de banc institutionnelle, il se croit encore en campagne électorale pour masquer ses carences manifestes. Hélas pour lui, il se rend de plus en compte à quel point le divorce sera tragique avec ceux qui, alors, entonnaient le fameux « so ko lalé », Rien à faire. Il faut payer : « dige bor la » (la promesse est une dette). Dommage qu’il ne le comprenne qu’aujourd’hui car c’est la politique qui risque de s’exposer à une sévère disqualification, entraînant du coup des vagues de désaffiliation.
En cent jours, les Sénégalais vivent l’amère expérience d’une déroute précoce. POUVOIR C’EST… POUVOIR. Dans bien des démocraties au monde, il est convenu que lorsqu’un nouvel homme ou un nouveau Gouvernement arrive aux affaires, les cents premiers jours doivent porter la marque d’une vision déclinée en stratégie claire pour être mise en œuvre au profit des populations.
Les bas ressorts d’une partie du peuple ont été tellement instrumentalisés par un « projet » fictif qu’il y a à craindre un retour d’ascenseur détonnant. Quand de nouvelles équipes arrivent au pouvoir, il est de coutume que le peuple discerne le cap vers lequel tendent les premières décisions, souvent dites de rupture.
Le confort de l’opposition et du Ministère de la Parole avait fait dire à Monsieur Ousmane Sonko que quand on est au pouvoir, on n’a pas besoin d’état de grâce ! Et voilà qu’aujourd’hui il convoque le besoin d’une mise en route, et doit faire avec le diesel qui fait tourner le moteur des réalisations et des « SOLUTIONS », énumérées en long, en large et surtout à tort et à travers de ce livre, dont on peut se demander, après coup, s’il en était véritablement l’auteur.
Le démarrage est poussif. 100 jours ? Dieu que c’est passé vite !!! Et pourtant… La gabegie de l’État ? Il nous avait été promis-juré que 25 ministres suffiraient à faire tourner le Sénégal… On constate que bientôt il faudra tenir le Conseil des Ministres à Dakar Arena, tant ministres conseillers, secrétaires d’état, commencent à être à l’étroit autour de la table du Conseil. Ils nous avaient promis-juré que dorénavant, ce serait « the right men at the right places », comme si, naguère, des ignorants faisaient marcher notre haute administration et nos directions institutionnelles.
Le renoncement aux appels à candidatures fut de mise et chaque mercredi est l’occasion de distribuer sucettes et récompenses aux contributeurs et diplômés du seul concours obtenu par certains, à savoir le « Concours de Circonstances », pour être passés par un gratifiant séjour en prison.
Toute honte bue, alors qu’il avait, emporté par la fougue électoraliste, assuré les Sénégalais que le pétrole et ses bénéfices étaient déjà partis, ce sont bien le PM Ousmane Sonko et notre président Diomaye Faye, qui en ont recueilli les premières gouttes. En accord avec lui-même, il aurait pu nous dire « d’ailleurs, voyez ce qu’il en reste », cela aurait au moins fait rigoler. Qu’a-t-on vu en 100 jours de pouvoir ? Un tâtonnement sans précédent au sommet de l’Etat avec un gouvernement parallèle à la primature, pathétique tableau qui offre l’image d’un monstre à deux têtes, dont l’une fait des sourires aux présidents démocratiquement élus, comme le nôtre, et l’autre qui s’enorgueillit de flatter et d’encourager les putschistes, au grand dam des institutions politiques et économiques de notre sous-région. N’est pas Sankara ou Mandela qui veut…
Cent jours et les paysans Sénégalais ne savent toujours pas, alors que l’hivernage bat son plein, quelles sont les modalités de la campagne agricole 2024 qui vont leur assurer une bonne distribution des semences.
Qu’avaient prévu tous ces soi-disant cerveaux Sénégalais répartis à travers le monde et qui avaient fait du PROJET, l’Alpha et l’Omega de la survenue, grâce à Pastef, du Sénégal, dans le « Temps du Monde » ? C’était un brouillon ? L’homosexualité devait être criminalisée dès les premiers jours ? Il a été préféré l’accueil du souteneur fantasque et populiste Jean Luc Mélenchon, le jour de la célébration mondiale des droits LGBT. Il est vrai que pour faire passer cette boulette, un conseiller fraîchement nommé, n’eut d’autre conseil à donner au Président Bassirou Diomaye Faye, que de faire construire une Mosquée dans l’enceinte du Palais de Notre République. Mis, M. Ousmane Sonko élargit le rang des chômeurs avec les renvois de jeunes élèves sénégalais de leur centre d’examen, alors qu’il avait décrété, comme de droit divin, la fin de la tentation des pirogues meurtrières.
En cent jours, la guerre contre la presse a été déclarée, avec fermeture de comptes et annulations de conventions, mais il a été mis en lumière le rôle des « lanceurs d’alertes », bombardés grâce à leurs smartphones et leur connectivité, nouvelles agences de presse patriotiques, seules dignes de confiance. Je suis loin du nihilisme en dépit de toutes ces failles. Le BRT a été mis en service ! Mais c’est le fait de qui? Messieurs les « patriotes », vous auriez au moins pu reconnaître dans ce moyen de transport public la touche indélébile de vos prédécesseurs.
Monsieur le Premier Ministre, les Sénégalais ont voté, ils ont élu Bassirou Diomaye Diakhar FAYE. Il est temps de vous y faire. Vous n’êtes plus en campagne électorale, ceux que vous accabler encore de vos menaces et injures ont été sanctionnés et en ont pris acte… Apparemment, seul vous ne l’avez guère encore compris… Arrêtez cette diversion.
Embrayez Monsieur le Premier Ministre avec plus de calme et de sérénité. Les Sénégalais sont fatigués. Cent jours déjà, que le temps passe vite, pour des Sénégalais qui s’impatientent de vous voir vous atteler aux urgences de l’heure, à prendre vos responsabilités et votre courage sur la question de la DPG et toutes autres attentes, qui vont des réformes électorales au processus de réconciliation nationale, en passant par l’apaisement de l’espace politique, et la recherche des solutions concrètes à la cherté de la vie.
Au-delà de ces cents jours, les Sénégalais peuvent être enclins à vous faire comprendre que l’arrogance est une étrange maladie, et qu’un de ses pires symptômes est la conviction de se sentir meilleur que les autres.
Une menace, une promesse, une insolence, une courtoisie : cette balance est celle des affaires. Pas celle du Pouvoir, lequel exige une culture, que dis-je, une liturgie de la République. Il faut avoir baigné dedans…ça ne s’apprend pas dans les allées populistes à force de bravades et de colère permanente, Monsieur le Président Ousmane Sonko… pardon, Monsieur le Premier Ministre.