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A LA UNE ACTUALITÉ SPORTSLes événements tragiques survenus entre le 18 et le 19 août à la Cité Pikine Technopole continuent de révéler de sombres détails. Cette nuit-là, une altercation a éclaté dans un appartement, aboutissant à la mort violente de deux jeunes hommes : Abdoul Aziz Ba, connu […]
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SOCIETÉL’ancien ministre de la Justice sous le régime de Macky Sall a fait une grave révélation mercredi soir, lors de l’émission « L’invité MNF » sur 7tv animée par la journaliste Maïmouna Ndour Faye. Ismaëla Madior Fall, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a déclaré […]
POLITIQUEL’ancien ministre de la Justice sous le régime de Macky Sall a fait une grave révélation mercredi soir, lors de l’émission « L’invité MNF » sur 7tv animée par la journaliste Maïmouna Ndour Faye. Ismaëla Madior Fall, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a déclaré que l’affaire des deux sous-officiers des forces sénégalaises de sécurité, Fulbert Sambou et Didier Badji est « incluse, en principe, dans la loi d’amnistie », portée par l’ancien président Macky Sall à quelques jours de la présidentielle du 24 mars 2024.
« La loi d’amnistie, elle est large. Oui, on peut le considérer, On a mis les événements qui sont liés depuis mars 2021 à 2024. Donc, en principe, c’est inclus là-dedans », a-t-il répondu de manière décontractée.
Le commissariat central de Louga, actionné par le Procureur, a bouclé son enquête relative aux fillettes dont l’âge varie entre 6 et 10 ans, qui ont pris par à un «sabar» ponctué par des danses obscènes. L’Observateur, qui donne l’information, précise que sept personnes, impliquées […]
A LA UNE ACTUALITÉ justiceLe commissariat central de Louga, actionné par le Procureur, a bouclé son enquête relative aux fillettes dont l’âge varie entre 6 et 10 ans, qui ont pris par à un «sabar» ponctué par des danses obscènes.
L’Observateur, qui donne l’information, précise que sept personnes, impliquées dans ce dossier, ont été déférées ce jeudi pour association de malfaiteurs, collecte, stockage et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs et incitation à la débauche sur mineures. Le groupe a bénéficié d’un retour de parquet.
Parmi les mis en cause, le jeune K. Fofana, réparateur de téléphone, traqué par les techniciens de la Division spéciale de la cybercriminalité (DSC), a reconnu avoir diffusé la vidéo. A sa décharge, il a déclaré, repris par le journal, «qu’il ignorait que la diffusion d’une telle vidéo était interdite par la loi».
Le percussionniste N. Samb, 22 ans, a été aussi interpellé. Face aux enquêteurs, le batteur de « tam tam » a balancé la dame W. Samb, qui dit-il, «avait sollicité ses services».
Cueillie à son tour, l’organisatrice, une commerçante âgée d’une trentaine d’années, a expliqué «avoir organisé cette activité culturelle sur la demande des filles de son quartier».
La maman d’une des fillettes identifiées a été aussi arrêtée. Il s’agit de D. Diaw, qui a avoué « avoir donné de l’argent à sa fille pour qu’elle cotise». Une autre fille, N. G., en classe de CI, a soutenu avoir utilisé une ruse pour tromper la vigilance de sa mère. «Lorsque je partais au ‘’sabar’’, je portais une tenue décente car ma mère l’avait exigé. Cependant, à l’insu de ma maman, je suis allée au ‘’sabar’’ en portant un accoutrement indécent », a-t-elle expliqué.
«Au départ, mes amies et moi avions décidé de porter nos vêtements de la Tabaski avant de changer d’avis », confesse une des participantes, O.B, élève en classe de CE1.
C’est ainsi que la dame T. Sow a été arrêtée pour avoir prêté aux deux jeunes filles des ceintures de perles. « Elles sont venues chez moi pour m’emprunter des ceintures de perles. J’avais refusé dans un premier temps, mais par la suite, j’ai accepté pour leur faire plaisir », a-t-elle tenté de se dédouaner.
Il est reproché à la dernière mise en cause, N. Kh. K, d’avoir prêté un petit pagne à l’une des fillettes.
Dans un communiqué rendu public jeudi, le chef du Parquet de Louga, Cheikh Tidiane Ndour, a déjà averti que «la loi sera appliquée dans toute sa rigueur» pour des «faits d’une particulière gravité», rappelle le quotidien d’information.’
Après les groupes Avenir communication, dirigé par Madiambal Diagne, et Wal fadjri, fondé par feu Sidy Lamine Niass, le Groupe Futurs Médias (GFM) a vu ses comptes bloqués par le fisc. La révélation est du directeur général du groupe, Birane Ndour. Le fils de Youssou […]
MEDIASAprès les groupes Avenir communication, dirigé par Madiambal Diagne, et Wal fadjri, fondé par feu Sidy Lamine Niass, le Groupe Futurs Médias (GFM) a vu ses comptes bloqués par le fisc. La révélation est du directeur général du groupe, Birane Ndour. Le fils de Youssou Ndour précise que les comptes de l’entreprise qu’il dirige sont «bloqués depuis des semaines».
Repris par L’Observateur, l’un des invités de l’édition spéciale sur la chaîne télé du groupe, TFM, se lâche : «Les gens taxent souvent GFM comme étant un groupe qui ne s’acquitte pas de ses impôts. Je ne dirigerai jamais un groupe qui ne s’acquitte pas de ses impôts. GFM paie ses impôts. Le bon discours serait : ‘GFM doit de l’argent au Fisc’, comme presque toutes les entreprises et je pense que c’est normal. Les comptes de GFM ont été bloqués depuis des semaines, mais on a préféré rester dignes dans cette dure épreuve parce que nous avons l’habitude des Avis à tiers détenteur (ARD).»
Birane Ndour confesse que GFM, à l’instar des autres groupes de médias, ploie sous ses charges : «Quand on a un groupe avec 700 employés avec une masse salariale assez conséquente, il y a trois taxes dont vous devez vous acquitter. La première s’appelle VRS (Versement de la retenue à la source), la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) et BRS (Bordereau de retenue à la source). […] Toutes [les entreprises de presse] sont dans l’agonie. Ce que les gens pensent est différent de la réalité. Quand vous asphyxiez la presse, vous asphyxiez une partie de votre démocratie.»
«Je suis d’accord avec le gouvernement sur la gestion de la fiscalité. Dans un pays qui se gère avec les recettes fiscales et douanières, il est normal que les gens s’acquittent de leurs impôts. Mais, cela ne doit pas être une fiscalité punitive», plaide le patron de GFM.
Birane Ndour était aux côtés de Mamadou Ibra Kane du CDEPS, de Seydina Aba Guèye de la Convention des jeunes reporters et d’Alioune Tine de la société civile.
Cinq (5) candidats à l’examen du baccalauréat ont été pris en flagrant délit de tricherie à Médina Yoro Foulah Au centre d’examen du lycée de Médina Yoro Foulah (département situé dans la région de Kolda), cinq (5) candidats ont été pris en flagrant délit de […]
A LA UNE ACTUALITÉ ÉducationCinq (5) candidats à l’examen du baccalauréat ont été pris en flagrant délit de tricherie à Médina Yoro Foulah
Au centre d’examen du lycée de Médina Yoro Foulah (département situé dans la région de Kolda), cinq (5) candidats ont été pris en flagrant délit de tricherie au baccalauréat. Selon la RFM, une candidate détenait un téléphone portable par devers elle dans la salle d’examen.
En outre, quatre autres garçons ont été pris avec des documents d’histoire et de géographie pendant l’épreuve correspondante. Les faits se sont déroulés mercredi, dans le jury 1031 qui siège au centre d’examen du lycée de Médina Yoro Foulah.
64 candidats exclus du centre du nouveau lycée de Kaolack
À Kaolack, la première journée des examens a été perturbée par l’exclusion de 64 candidats par le président du jury n°1506, au centre d’examen du nouveau lycée de Kaolack. Il a été trouvé par-devers ces candidats des téléphones portables éteints dans leurs sacs. Cette exclusion suscite une vive réaction chez les familles des candidats exclus.
Prof Sossé Ndiaye, directeur de l’Office du bac
Ce que risquent les tricheurs
Pour rappel, toute fraude ou tentative de fraude entraîne des suites disciplinaires : exclusion de l’examen, traduction devant la commission de discipline, et éventuellement des poursuites pénales.
Au total 159 487 candidats démarrent, ce mardi 2 juillet 2024, les épreuves du baccalauréat général 2024 sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont répartis dans 486 centres d’examens en quête de leur premier diplôme universitaire.
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé, le 3 juillet 2024, la suspension des autorisations de mise sur le marché (AMM) de sept médicaments génériques. Une décision qui fait suite à une inspection menée par l’Agence européenne du médicament (EMA) qui a révélé […]
SANTEL’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé, le 3 juillet 2024, la suspension des autorisations de mise sur le marché (AMM) de sept médicaments génériques. Une décision qui fait suite à une inspection menée par l’Agence européenne du médicament (EMA) qui a révélé des irrégularités dans les études de bioéquivalence réalisées en Inde par Synapse Labs. Des études sont essentielles pour garantir que les génériques sont aussi efficaces et sûrs que les médicaments originaux.
Les médicaments concernés, produits par Arrow Génériques, Almus France et Nutra Essential OTC S.L, incluent des antipsychotiques, antirétroviraux, antidiabétiques, antalgiques et anti-inflammatoires. Les lots de ces médicaments présents en pharmacie seront rappelés immédiatement.
L’ANSM a précisé que cette suspension ne crée pas de situation critique, car il existe des alternatives suffisantes pour ces médicaments. En revanche, pour 41 autres médicaments génériques testés par Synapse Labs, l’AMM a été reportée pour éviter des interruptions de traitement cruciales. Ces médicaments concernent des domaines comme la cardiologie, l’oncologie, l’hématologie, la diabétologie, la gastro-entérologie et le traitement du VIH, et leur suspension est repoussée jusqu’à 24 mois en attendant de nouvelles études de bioéquivalence.
Voici la liste des sept médicaments retirés :
Olanzapine Arrow 5 mg, 7.5 mg, et 10 mg (Arrow Génériques) – antipsychotique
Nevirapine Arrow LP 400 mg (Arrow Génériques) – antirétroviral
Metformine Almus 500 mg (Almus France) – antidiabétique
Tramadol Almus 50 mg (Almus France) – antalgique
Ibuprofène Liderlens 400 mg (Nutra Essential OTC S.L) – anti-inflammatoire.
Kabirou Mbodji et ses ex-associés seront rejugés devant la Cour d’appel de Dakar le 15 juillet prochain. Entre Kabirou Mbodj et ses ex-associés, la guerre n’est pas encore terminée. Le dossier opposant le PDG de Wari, et ses ex-associés dans cette entreprise a été évoquée hier, […]
justiceKabirou Mbodji et ses ex-associés seront rejugés devant la Cour d’appel de Dakar le 15 juillet prochain.
Entre Kabirou Mbodj et ses ex-associés, la guerre n’est pas encore terminée. Le dossier opposant le PDG de Wari, et ses ex-associés dans cette entreprise a été évoquée hier, mercredi 3 juillet 2024, devant la Cour d’appel, mais elle n’a pas été retenue. Elle a été renvoyée au 15 juillet prochain. Motif du renvoi ? Seyni Camara et Malick Fall n’ont pas reçu leurs citations à comparaître. Donc, Cheikh Tagué qui lui a reçu sa convocation était le seul à se présenter devant le juge.
Les deux parties seront devant le juge d’appel pour des accusations d’abus de confiance portées contre Kabirou Mbodj par ses ex-associés. Pour ce délit, le mis en cause a été reconnu coupable en première instance, le 21 novembre 2021. Le tribunal correctionnel de Dakar l’avait condamné à deux ans de prison, dont six mois ferme, à payer une amende de 1 million de francs CFA et à verser à la partie civile 5 milliards de francs CFA au titre des dommages et intérêts. L’homme d’affaires avait obtenu un non-lieu pour le délit d’augmentation de capital.
Les parties civiles lui imputaient d’avoir falsifié les états financiers et d’avoir volontairement caché le capital de 2012 après avoir orchestré des manœuvres frauduleuses dans le but de les déposséder et les appauvrir. Selon eux, ils détenaient 39% du capital quand Wari a été créé en 2008. C’est ainsi que le sieur Mbodji avait, en 2013, augmenté le capital en le multipliant par 10, d’après eux toujours.
Ce qui fait que de 39%, ils se sont retrouvés avec un peu plus de 3%. Ils estiment ainsi que c’est après cela que Kabirou Mbodji s’est auto-octroyé 8% du chiffre d’affaire soit 5.000.000 F Cfa. À cet effet, les plaignants disent avoir subi un préjudice de 22 milliards F Cfa. Ladite somme, d’après eux, est répartie comme suit : (Wari 16 milliards F Cfa et Interactive 6 milliards F Cfa).
A signaler que Kabirou Mbodj est trainé en justice en France pour triple viol. En effet, l’homme d’affaires sénégalais est soupçonné d’avoir commis trois viols lors d’une même soirée par deux Marocaines et une Nigériane,
Information Le Témoin : le président de la République, Diomaye Faye, a envoyé une mission d’audit de l’Inspection générale d’État (IGE) dans plus de 70 directions, agences et fonds publics. Les auditeurs ont pour mission, souligne le journal dans son édition de ce jeudi 4 […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUEInformation Le Témoin : le président de la République, Diomaye Faye, a envoyé une mission d’audit de l’Inspection générale d’État (IGE) dans plus de 70 directions, agences et fonds publics. Les auditeurs ont pour mission, souligne le journal dans son édition de ce jeudi 4 juillet, «de fouiller en détail ces structures dans le but de détecter d’éventuels erreurs, fraudes, vols, irrégularités, surfacturations, détournements et braquages de deniers publics».
Sont concernés : la Société d’exploitation du TER (Senter), le Fonds de soutien de l’énergie (FSE), la Commission d’attribution des licences de pêche, Air Sénégal, l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (Apix), l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, la Société africaine de raffinage (SAR), la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), notamment. Le Témoin ajoute que l’Aide à la presse, le Fonds d’appui à l’édition (FAE) ainsi que les budgets consacrés à la Coupe du monde 2022 (Qatar) et à la CAN 2024 (Côte d’Ivoire) seront également passés au crible.
«Il ne s’agit là, d’ailleurs, que de la première vague d’audits financiers de grande ampleur que vont mener les Inspecteurs généraux d’État (IGE)», prévient le source, qui souffle que ces derniers auront comme base de travail, notamment les résultats de l’état des lieux effectué par les différents ministères, sur instruction du Premier ministre, Ousmane Sonko.
Le Témoin rappelle que le chef du gouvernement, dans une circulaire, avait demandé aux membres de celui-ci de lui faire parvenir, avant le 1er juillet, le point complet de la situation, aux plans administratif et financier, au niveau des services relevant de leur tutelle. Les recrutements, les contrats et conventions conclus avec des prestataires extérieurs (cabinets, médias…) sont également concernés par ces audits réclamés par Sonko et qui doivent porter sur les exercices 2022, 2023 et 2024, selon le quotidien d’information.
La « disparition » de Famara Ibrahima Cissé a commencé à créer la psychose sur les réseaux sociaux. Selon ses proches, le président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif) serait porté disparu, depuis mardi, alors qu’il organisait une marche pour protester […]
justiceLa « disparition » de Famara Ibrahima Cissé a commencé à créer la psychose sur les réseaux sociaux. Selon ses proches, le président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif) serait porté disparu, depuis mardi, alors qu’il organisait une marche pour protester contre des mesures prises par la Banque de l’Habitat du Sénégal (Bhs).
Mais la réalité est tout autre. En effet, selon des informations de Seneweb, il est plus tôt placé en garde à vue au commissariat de Hann Bel Air après avoir fait l’objet d’une plainte pour « abus de confiance et escroquerie, portant sur la somme de 2 millions F Cfa ».
Que s’est-il passé ? Il nous revient qu’il a eu un différend avec P. Mboup, dont il est le conseiller financier. Entendu, ce transporteur/logisticien, et directeur de la société dénommée Mboubène Transport logistics, dit avoir connu le nommé M. Cissé à travers une émission télévisée. C’est ainsi qu’il a tenté d’entrer en contact téléphonique avec lui étant donné qu’il développait sur les contentieux entre clients et banquiers.
Le 12 avril dernier, il a versé un acompte de 2 millions F Cfa au mis en cause qui devait lui faire obtenir un prêt de 50 millions F Cfa au niveau du Crédit mutuel du Sénégal.
Mais, étant resté des semaines sans recevoir de ses nouvelles, il a décidé d’ester en justice pour entrer dans ses fonds.
Convoqué et auditionné, il a été tout simplement retenu dans les locaux du commissariat de Hann Bel Air pour les besoins de l’enquête qui suit son cours.
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, sera à Saint-Louis, samedi prochain. Réuni ce mercredi 3 juillet, le bureau municipal s’est réjoui que le chef du gouvernement ait choisi sa ville pour sa première visite hors de Dakar sous ses nouvelles fonctions. Comme pour lui rendre l’ascenseur, […]
POLITIQUELe Premier ministre, Ousmane Sonko, sera à Saint-Louis, samedi prochain. Réuni ce mercredi 3 juillet, le bureau municipal s’est réjoui que le chef du gouvernement ait choisi sa ville pour sa première visite hors de Dakar sous ses nouvelles fonctions.
Comme pour lui rendre l’ascenseur, le maire, Mansour Faye, a invité les populations à lui réserver un accueil chaleureux, dans la pure tradition saint-louisienne.
Cependant, rapporte Le Témoin, qui donne l’information, l’ancien ministre des Infrastructures n’a pas manqué d’exposer les doléances de sa ville à Sonko. «Saint-Louis étant la ville des premières, nous demandons au Premier ministre, la finalisation des travaux d’assainissement de Pikine dans le cadre du programme des ‘10 villes’ entamé il y a cinq ans. Ces travaux importants vont impacter [sic] positivement le cadre de vie de la localité, mais aussi Cité Niakh, Ngalele et Boudiouck», plaide Mansour Faye.
Aussi, poursuit le journal, le maire APR a appelé à la finalisation des travaux de l’hôpital Alioune Badara Cissé et de la Digue de Pikine ainsi qu’au dragage de la Brèche de Saint-Louis. «Nous attendons le Premier ministre avec beaucoup d’attention et avec toute la position républicaine que cela requiert», promet Mansour Faye.
5 personnes, dont les batteurs de tam-tams et les organisateurs de la cérémonie ont été interpellés suite à un “sabar” (séance de tam-tam) impliquant des fillettes âgées entre 8 et 9 ans. Les vidéos sont à la fois choquantes, salaces et provocatrices : des fillettes habillées de […]
A LA UNE ACTUALITÉ FAIT DIVERS5 personnes, dont les batteurs de tam-tams et les organisateurs de la cérémonie ont été interpellés suite à un “sabar” (séance de tam-tam) impliquant des fillettes âgées entre 8 et 9 ans.
Les vidéos sont à la fois choquantes, salaces et provocatrices : des fillettes habillées de manière osée et dansant au rythme des tam-tams ot été prises à Louga. Dans l’une des vidéos, une fillette d’une huitaine d’années, petit pagne «mille trous» noué à la ceinture, petite culote très visible, tête coiffée à l’image d’une grande dame, danse de manière extravagante.
Balançant ses fesses au rythme des battements des tam-tams, elle se mettait à rire joyeusement sous les applaudissements du public, visiblement émerveillé par les talents de danseuse de la pauvre gamine, relate L’OBS. Ainsi, pendant qu’elle faisait son petit numéro, le préposé au micro central lui faisait répéter des phrases musicales salaces.
Cette vidéo salace qui a été prise dans un quartier de Louga, a indigné plus d’un. N’en croyant pas à leur yeux, beaucoup des Sénégalais ont fait des post pour souhaiter que les auteurs de ces vidéos, les organisateurs de ce «Sabar» et toutes les personnes mêlées à cette affaire de mœurs soient sanctionnées.
Une complainte qui ne va pas tomber dans l’oreille d’un sourd. Car le procureur de la République près le Tribunal hors classe de Dakar a activité la Division de la cybercriminalité (Dsc) qui réprime toute effraction liée à Internet. Ces éléments, dépendant de la Direction de la policière judiciaire n’ont pas perdu de temps pour effectuer le déplacement à Louga où ces vidéos ont été prises.
Dès qu’ils sont arrivés dans la capitale du Ndiambour, ils se sont rendus au commissariat central où se déroulent les enquêtes sous la direction de la maîtresse des lieux. Compte tenu de la complexité du dossier impliquant d’innocentes fillettes, le Procureur suit de près l’évolution des enquêtes. L’équipe d’enquêteurs, composée des éléments de la Dsc et de leurs frères d’arme du commissariat central de Louga, s’est fortement mobilisée pour réussir à percer, en un temps record, le secret entourant lesdites vidéos.
Seulement, les tâches ont été réparties et les rôles bien définis. Les enquêteurs de la Dsc, très outillés et dotés d’une technicité leur permettant d’exploiter facilement les images et de retracer des téléphones, ont vite identifié le propriétaire du compte TikTok ayant diffusé certaines vidéos.
Très connu à Louga, ce dernier a été interpellé. Il a été entendu sur procès-verbal par les enquêteurs. La liste des personnes interpelées s’est allongée. D’après des sources de L’Observateur, les batteurs de tam-tams et les organisateurs du ‘’Sabar’’ ont été, eux aussi, mis aux arrêts. Au nombre de 5 pour le moment, ces derniers ont été placés en position de garde à vue. Rien n’a encore filtré sur les chefs d’inculpation retenus contre eux.
Des fillettes qui se livraient à cette danse salace ont été formellement identifiées dans certaines vidéos. Les éléments du commissariat central de Louga ont convoqué, hier dans l’après-midi, «les danseuses» habillées avec extravagance (petits pagnes, nuisettes, ceintures de perles…) afin qu’elles leur édifient sur l’origine de leur port vestimentaire.
Quid du degré de responsabilité des parents ? Selon L’OBS, il se susurre que certains d’entre eux ont avoué avoir acheté les tenues pour leurs fillettes. L’enquête est loin d’être bouclée. De nouvelles arrestations sont fortement envisagées.