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ACTUALITÉ MEDIASOn en sait davantage la cause du décès de François Mancabou, membre supposé de la ‘’force spéciale’’, Le certificat de décès établi par l’hôpital Principal de Dakar parle d’une mort accidentelle. Selon le document, François Mancabou né le 05 février 1971, a été hospitalisé le […]
A LA UNE ACTUALITE SOCIETEOn en sait davantage la cause du décès de François Mancabou, membre supposé de la ‘’force spéciale’’, Le certificat de décès établi par l’hôpital Principal de Dakar parle d’une mort accidentelle. Selon le document, François Mancabou né le 05 février 1971, a été hospitalisé le 25 juin et est décédé hier nuit à 22 heures 40 minutes.
Le procureur de la République, Hamady Diouf a fait face à la presse ce jeudi 14 juillet pour lever un coin du voile concernant le décès de François Mancabou. Le maître des poursuites a déclaré avoir ordonné l’ouverture d’une enquête par la Division des Investigations […]
ACTUALITE SOCIETELe procureur de la République, Hamady Diouf a fait face à la presse ce jeudi 14 juillet pour lever un coin du voile concernant le décès de François Mancabou. Le maître des poursuites a déclaré avoir ordonné l’ouverture d’une enquête par la Division des Investigations Criminelles afin de faire la lumière sur les conditions de la mort de Mancabou.
Revenant sur l’incident ayant conduit François Mancabou à l’hôpital, Hamady Diouf a fait savoir que « François Mancabou cognait violemment le mur de sa cellule pour des raisons inconnues ». C’est pour cela d’ailleurs qu’il n’a jamais été placé sous mandat de dépôt comme ses co-inculpés. Pour étayer ses dires, le procureur a révélé que les agents en charge de l’enquête « disposent d’une vidéo de 13 minutes qui sera versée dans le dossier ».
Autre révélation, Hamady Diouf informé qu’au moment de son arrestation, François Mancabou détenait une arme à feu de type Walter calibre 22. Arme détenue illégalement, selon lui, l’autorisation ayant expiré depuis 15 ans. La police a également saisi sur lui neuf munitions.. En outre, toujours selon le procureur, François Mancabou, avait au sein de « la force spéciale », le rôle de « développer des stratégies d’attaque et de harcèlement contre les forces de défense et de sécurité ».
Pour rappel, François Mancabou a été interpellé et inculpé avec 10 autres personnes pour les faits suivants : »Complot contre l’autorité de l’État, ‘actes de nature à occasionner des troubles publics grave et à compromettre la sécurité publique, association de malfaiteurs, destruction de biens appartenant à l’Etat ou intéressant la chose publique, détention et transport de produits et substance incendiaire, détention d’armes en rapport avec une entreprise terroriste, financement du terrorisme et complicité ».
Le procureur de la République, Hamady Diouf a fait face à la presse ce jeudi 14 juillet pour lever un coin du voile concernant le décès de François Mancabou. Le maître des poursuites a déclaré avoir ordonné l’ouverture d’une enquête par la Division des Investigations Criminelles afin de faire la lumière sur les conditions de la mort de Mancabou.
Revenant sur l’incident ayant conduit François Mancabou à l’hôpital, Hamady Diouf a fait savoir que « François Mancabou cognait violemment le mur de sa cellule pour des raisons inconnues ». C’est pour cela d’ailleurs qu’il n’a jamais été placé sous mandat de dépôt comme ses co-inculpés. Pour étayer ses dires, le procureur a révélé que les agents en charge de l’enquête « disposent d’une vidéo de 13 minutes qui sera versée dans le dossier ».
Autre révélation, Hamady Diouf informé qu’au moment de son arrestation, François Mancabou détenait une arme à feu de type Walter calibre 22. Arme détenue illégalement, selon lui, l’autorisation ayant expiré depuis 15 ans. La police a également saisi sur lui neuf munitions.. En outre, toujours selon le procureur, François Mancabou, avait au sein de « la force spéciale », le rôle de « développer des stratégies d’attaque et de harcèlement contre les forces de défense et de sécurité ».
Pour rappel, François Mancabou a été interpellé et inculpé avec 10 autres personnes pour les faits suivants : »Complot contre l’autorité de l’État, ‘actes de nature à occasionner des troubles publics grave et à compromettre la sécurité publique, association de malfaiteurs, destruction de biens appartenant à l’Etat ou intéressant la chose publique, détention et transport de produits et substance incendiaire, détention d’armes en rapport avec une entreprise terroriste, financement du terrorisme et complicité ».
L’examen du Baccalauréat général a démarré, ce jeudi 14 juillet 2022 sur l’ensemble du territoire national. L’entrée en matière de l’examen qui ouvre les portes de l’Université est jugée «abordable» par la plupart des candidats rencontrés à la sortie des salles d’examen aux Centre d’examen […]
ACTUALITE SOCIETEL’examen du Baccalauréat général a démarré, ce jeudi 14 juillet 2022 sur l’ensemble du territoire national. L’entrée en matière de l’examen qui ouvre les portes de l’Université est jugée «abordable» par la plupart des candidats rencontrés à la sortie des salles d’examen aux Centre d’examen de l’école Catholique du collège Saint-Pierre et au lycée Blaise Diagne.
Jeudi matin, au centre d’examen du collège Catholique Saint-Pierre, les candidats commencent déjà à sortir des salles d’examen après avoir traité l’épreuve de philosophie. Kiliane Ndiaye candidate, trouve les sujets abordables. « Les sujets étaient abordables. Le premier sujet que j’ai traité parlait de la liberté. Je m’attendais à ça. Je ne suis pas stressée Ça, c’est bien passé », dit-elle, entourée de ses camarades.
Abondant dans le même sens que Kiliane, Fatimata Keita et Angel Sarr, élève en classe de terminal L’, avouent également que les épreuves étaient abordables. Dans la cour de l’école, elles se projettent déjà dans la préparation des matières à venir.
Au niveau de cet établissement, le chef du centre Ndiouga Fall, Président du jury 1008 a tenu à préciser qu’ « il venait de prendre un candidat qui avait à sa disposition un portable. Alors que tout ce qui est technologie, est interdit dans le centre. Nous avons ici un seul jury littéraire L’1. Nous avons 401 candidats dont 23 absents pour l’instant. Il y a un candidat qui compose à l’office du Bac. Il est handicapé. Après l’épreuve, l’office du Bac va m’envoyer sa copie. Ils ont démarré avec la philosophie ce matin, le soir, ils vont composer en LV2 ».
Au lycée Blaise Diagne, déjà la majeure partie des candidats assiègent la devanture de l’établissement, théâtre d’échanges et d’explications sur les sujets. Des petits groupes se forment çà et là et chacun tente de donner sa compréhension du sujet dans cette clameur assourdissante. Les candidats rencontrés manifestent leur timidité et préfèrent éviter la presse.
Assis sur un banc sous un arbre, Alioune Sonko du groupement scolaire Assalate en série S2 accepte de s’ouvrir à nous. L’air souriant, il parle d’épreuves « abordables ». « Nous avons débuté matin par la science physique (PC). Mais je trouve les épreuves abordables. Le soir, nous allons composer en philosophie ». Ses camarade, Ndiaga Sène élève du même établissement en série S2, et Arphan Lansana Sonko élève du lycée Blaise Diagne en série S2, ne diront pas le contraire. « Les épreuves étaient abordables. Nous espérons vraiment que ça va être pareil pour les prochaines. Le soir, nous allons faire la philosophie », a indiqué Arphan Lansana Sonko.
Rencontré toujours au lycée Blaise Diagne, si Amadou élève en S2 et Samba Soumaré S2 trouvent les épreuves ‘’abordables pour un élève qui a appris ses leçons’’, Mamadou Aliou Koïta élève en classe de TL2, se dit surpris. Car, dit-il : « Je ne m’attendais pas à ce que le sujet sur l’Etat et liberté sorte. Mais j’ai fait de mon mieux. Vous savez les élèves souvent se basent sur des rumeurs avec les fuites également ».
À quelques jets de pierres, Awa Ndiaye élève au lycée franco-arabe Alphala de Colobane, « Les épreuves de la philosophie de ce matin n’étaient pas difficiles. Elles étaient abordables. Le soir, nous allons faire l’anglais ».
Safiata Barry et Idiatou Diallo sont tous des élèves en classe de terminale série L. Elles soutiennent que ‘’les sujets sont à leur portée. Elles disent avoir fait de leur mieux et le reste sera à l’appréciation du correcteur’’.
Pr Mamadou Lamine Samb enseignant chercheur en physique à l’Université de Thiès, et Président du Jury 1020 au lycée Blaise Diagne nous fait le point : « Pour le moment, tout se passe bien. Les épreuves ont commencé à temps. Les candidats ont respecté les consignes qui ont été données. Le centre compte deux jurys. À savoir le jury 1019 et le jury 1020. Dans mon jury, il y a 421 candidats dont 197 garçons et 124 filles. Au niveau du jury 1020, ou je suis, nous avons noté 13 absents, 7 garçons et 6 filles. Nous avons commencé par les sciences physiques pour les séries S2 ».
Dans ce même centre, nous dit Timak Ngom président du jury 1019 au lycée Blaise Diagne, « Nous avons un jury de 397 candidats pour 4 séries. Il y a la série arabe, la série littéraire arabe, la série S2 et la série S2 arabe. Il y a 23 absents. Pour le moment, tout se passe normalement, il n’y a pas de cas de fraude. Nous venons de finir la première épreuve ».
AVEC PRESSAFRIQUE
François Mancabou élément supposé de la « Force spéciale » qui était interné à l’Hôpital Principal de Dakar est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi. L’avis de décès de l’hôpital fait état d’une « mort accidentelle ». Selon le document, François Mancabou, né […]
ACTUALITE SOCIETEFrançois Mancabou élément supposé de la « Force spéciale » qui était interné à l’Hôpital Principal de Dakar est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi. L’avis de décès de l’hôpital fait état d’une « mort accidentelle ». Selon le document, François Mancabou, né le 5 février 1971, hospitalisé le 25 juin, est décédé mercredi à 22H40 d’une « mort accidentelle ».
Mais cette version est contestée par les membres de sa famille qui accusent la police de l’avoir « torturé » et « brutalisé ». Plus précisément, Mancabou aurait subi des « services corporels » alors qu’il était en garde à vue dans les locaux du commissariat central de Dakar.
La femme du défunt, Clémentine Coly qui s’est confiée à nos confrères de Kéwoulo, s’attendait déjà au pire. « Lorsque j’ai entendu les médecins me dire qu’il est tout le temps dans le coma, ces derniers jours et à chaque fois que je me suis rendue à son chevet, je l’ai vu dormir branché de partout, j’ai compris que je devais me préparer au pire. Maintenant, il s’est reposé ».
silence radio de la police
Pour le moment, c’est le silence radio au niveau de la police du commissariat central de Dakar. Nos tentatives d’obtenir leur version ont été sans suite. Hormis un agent qui, au bout du fil, a soutenu qu’il ne pouvait pas faire de commentaire.
Une enquête indépendante réclamée
Cette mort dans des circonstances floues a fait réagir des membres de la société civile sénégalaise. Birahime Seck du Forum Civil et Amnesty International Sénégal ont exigé une « enquête indépendante » pour déterminer les causes de son décès.
« Nous avons l’impression que dans ce pays que nous banalisons la mort. Il faut impérativement une enquête indépendante et une autopsie sérieuse pour déterminer les causes de la mort de Mancabou », a tweeté M. Seck.
Quant à Amnesty international section Sénégal, elle révèle que sa famille avait été « empêchée d’accéder au dossier médical du malade ». « Les autorités ont agi pour empêcher au médecin mandaté par sa famille d’avoir accès au malade et à son dossier médical », a fait savoir l’organisation dans une note.
En conséquence, l’organisation de défense des droits humains réclame une « lumière » sur la mort de cet élément supposé appartenir du groupe dite « Force spéciale », accusé de déstabiliser le pays.
D’ailleurs François Mancabou était le seul à ne pas être inculpé dans cette affaire. « Il faut une autopsie et une enquête sur la mort de François Mancabou survenue à l’hôpital Principal de Dakar après une garde à vue à la police », exige Amnesty International Sénégal.
Abdou Karim Xrum Xax s’était présenté devant le camp pénal, suite à la conférence de presse du directeur de l’administration pénitentiaire, pour demander que toute la lumière soit faite sur l’affaire Pape Mamadou Seck. Selon l’activiste les explications livrée par le Colonel Bocandé ne sont […]
ACTUALITE SOCIETEAbdou Karim Xrum Xax s’était présenté devant le camp pénal, suite à la conférence de presse du directeur de l’administration pénitentiaire, pour demander que toute la lumière soit faite sur l’affaire Pape Mamadou Seck. Selon l’activiste les explications livrée par le Colonel Bocandé ne sont pas convaincantes. Il estime par ailleurs, que les autorités refusent d’avouer aux sénégalais ce qui est réellement arrivé à Mamadou Seck. Car pour lui, Pape Mamadou Seck est bien mort. Il a été interpellé par la police.
Le directeur de l’Administration pénitentiaire (DAP), colonel Jean Bertrand Bocandé, a fait face à la presse ce jeudi 14 juillet. Colonel Jean Bertrand Bocandé a tenu à éclairer la lanterne des Sénégalais par rapport à l’évasion de Pape Mamadou Seck et lever tout équivoque.En présence […]
ACTUALITE SOCIETE
Le directeur de l’Administration pénitentiaire (DAP), colonel Jean Bertrand Bocandé, a fait face à la presse ce jeudi 14 juillet. Colonel Jean Bertrand Bocandé a tenu à éclairer la lanterne des Sénégalais par rapport à l’évasion de Pape Mamadou Seck et lever tout équivoque.
En présence de l’inspecteur régional de l’Administration pénitentiaire de Dakar, le DAP est revenu sur le film de l’évasion. « A la date du 29 juin, Pape Mamadou Seck a été placé sous mandat de dépôt par le juge du deuxième cabinet. Il est arrivé à la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss avec près d’une cinquantaine de personnes. Comme à l’accoutumée, les formalités de routine ont été mises en œuvre. Pape Mamadou Seck a aussi subi un examen médical qui a confirmé sa maladie. Il a été conclu que Pape Mamadou Seck avait besoin d’un traitement spécial. Un rendez-vous a été pris le 1er juillet. Après examination, Pape Mamadou Seck a obtenu un billet d’hospitalisation par le médecin demandant ainsi qu’il reste au pavillon spécial ».
Comme annoncé dans leur communiqué, colonel Jean Bertrand Bocandé a déclaré avoir été informé de l’évasion de Pape Mamadou Seck dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 juillet. Depuis lors, l’Administration pénitentiaire a, selon son patron, pris des mesures conservatoires allant dans le sens d’édifier les circonstances de l’évasion. En outre, une enquête administrative et judiciaire est en cours.
S’agissant de la polémique née de l’affaire, le directeur de l’Administration considère que « chacun est libre de penser ce qu’il veut et de demander des comptes ».
Terminant, colonel Jean Bertrand Bocandé a lancé un appel à Pape Mamadou Seck lui demandant « de revenir d’abord pour sa santé, mais aussi pour démontrer son innocence ». Il a aussi lancé un appel aux populations pour une collaboration, car selon lui, « Pape Mamadou Seck est à la fois un danger pour lui-même, mais aussi pour la population ».
Entrepreneur , technocrate et homme politique qui endosse bien le manteau d’orfèvre de la philosophie Gueum Sa Bopp. Le Président Bougane Gueye Dany a surpris plus d’un lors des opérations telles que ‘tibbi Tank Macky » et » Jook ak Jeunesse Bi TInial Macky ». Personnalité publique policée, homme […]
A LA UNE ACTUALITE POLITIQUEEntrepreneur , technocrate et homme politique qui endosse bien le manteau d’orfèvre de la philosophie Gueum Sa Bopp. Le Président Bougane Gueye Dany a surpris plus d’un lors des opérations telles que ‘tibbi Tank Macky » et » Jook ak Jeunesse Bi TInial Macky ».
Personnalité publique policée, homme souriant et courtois, l’adversaire du président Macky Sall s’est montré aussi technocrate qu’homme politique. En maestro, il a réussi à valser commodément entre questions techniques et interpellations politiques, balayant sans détours les diatribes des partisans du régime de Macky Sall et en remettant sur les rails les affiliés du Président Macky Sall même sur des sujets qui les dépassent.
Le Président du Mouvement Gueum Sa Bopp surprend. Dans chacune de ses sorties , l’homme est étonnamment à l’aise sur les dossiers techniques et sur des questions d’Etat en apportant avec spontanéité, confort et prestesse à toutes les questions. Avec un programme qui englobe les 19 POINTS , il a bien ficelé avec des illustrations concrètes tant sur des questions relatives à la pêche, l’environnement, l’énergie, l’agriculture et la santé, l’emploi des jeunes entre autres, il balise la voie, donne des réponses concluantes. Le Sénégal serait sur une bonne orbite si toutefois il accède à la magistrature suprême malgré les tensions politiques inhérentes à une démocratie bafouée . Raison pour laquelle c’est politique le plus craint par le pouvoir
Le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar a fait, mardi, preuve de clémence en faveur de l’animateur et chroniqueur, Assane Masséré. Prévenu de diffusion de fausses nouvelles à l’encontre des maîtres coraniques, il a récolté six (6) mois assortis du sursis. Du fond […]
Non classéLe juge du tribunal des flagrants délits de Dakar a fait, mardi, preuve de clémence en faveur de l’animateur et chroniqueur, Assane Masséré. Prévenu de diffusion de fausses nouvelles à l’encontre des maîtres coraniques, il a récolté six (6) mois assortis du sursis.
Du fond de sa cellule où il était incarcéré depuis une semaine, Assane Masséré a amèrement regretté ses propos tenus à l’encontre des maîtres coraniques lors d’une de ses émissions. Heureusement pour lui, ses regrets qu’il a réitérés, mardi, à la barre des flagrants délits de Dakar lui ont servi car il a bénéficié de la clémence du tribunal.
Accusé de diffusion de fausses nouvelles, il a finalement recouvré la liberté. Néanmoins, il n’a pas été blanchi par le juge car, celui-ci, après l’avoir reconnu coupable dudit chef, l’a condamné à une peine assortie du sursis de six (6) mois. Très suivi sur les réseaux sociaux, l’animateur et chroniqueur, Assane Masséré, avait révélé en pleine émission qu’un marabout lui avait confié qu’il avait un penchant pour ses jeunes disciples. Selon lui, celui-ci lui avait fait la confidence selon laquelle il entretenait des relations sexuelles avec ses talibés.
Appelé par le juge du tribunal à s’expliquer sur ces graves accusations, le prévenu a maintenu ses propos. Toutefois, il soutient n’avoir rapporté qu’une confidence. À l’en croire, c’est l’affaire Serigne Assane Mbacké «Khelcom», du nom du Maître coranique qui a été récemment cité dans une affaire d’acte contre nature, de viol et de pédophilie, qui lui a rappelé cette histoire.
«Je parlais de l’affaire Assane Mbacké ‘’Khelcom’’, un marabout accusé d’acte contre-nature, de corruption de mineur et de détournement de mineur et du coup, mes pensées sont allées vers cette confidence qu’on m’avait faite et je l’ai racontée. Je disais qu’une personne douée de raison n’en était pas capable. Alors j’en ai déduit que c’est peut-être dû aux mauvais esprits mais, je n’ai jamais accusé les maîtres coraniques de violeurs, puisque j’ai parlé d’un seul cas», s’est défendu Assane Masséré.
«Que vous le sachez ou non, vous combattez l’islam en affirmant que les maîtres coraniques sont des violeurs. Vous dissuadez également les parents qui veulent emmener leurs enfants au ‘’daara’’», a pesté le président. À cette perception du juge, le prévenu rétorque que ce n’était pas son intention, car ses propres enfants sont au ‘’daara’’». Assane Masséré a également imploré le pardon au peuple sénégalais.
Convaincu de la constance des faits, le représentant du parquet a requis un mois ferme. Conseil de la défense, Me Idrissa Cissé a relevé que l’infraction est établie certes, mais le prévenu s’est amendé dès le lendemain à travers une vidéo dans laquelle il s’est excusé. Il a sollicité la clémence du tribunal qui après délibéré, a reconnu Assane Masséré coupable de diffusion de fausses nouvelles. Pour la répression, il a été condamné à six (6) mois assortis du sursis.
François Mankabou est décédé, l’un des hommes accusé de faire partie d’un « complot contre l’autorité de l’Etat ». Selon les infos de Kewoulo, agé de 51 ans, cet homme au passé plus que lisse avait été arrêté le 17 juin dernier et accusé de « participation à […]
A LA UNE ACTUALITE SOCIETEFrançois Mankabou est décédé, l’un des hommes accusé de faire partie d’un « complot contre l’autorité de l’Etat ». Selon les infos de Kewoulo, agé de 51 ans, cet homme au passé plus que lisse avait été arrêté le 17 juin dernier et accusé de « participation à un mouvement insurrectionnel » et « d’atteinte à la sureté de l’Etat », « le Vieux gradé », est mort hier soir à 23h30 dans les services des soins intensifs de l’hôpital Principal de Dakar des suites des « violences et tortures subies en détention dans les locaux de la Sureté Urbaine » du commissariat central de Dakar.
François Mankabou ne parlera plus. Pour la première fois de son existence, il n’honorera pas le rendez-vous qu’il a pris avec son épouse, Clémentine Coly. Le “Vieux gradé” qui avait refusé de se “laisser piétiner” par des jeunes policiers qui voulaient “l’humilier” est passé de vie à trépas. Sa mort a été annoncée hier soir, vers 23heures 30 à sa famille. Joint au téléphone, son ainé, Raymond N’zalé que le roi des Mankagne a dépêché à Dakar a fait savoir que “(son) frère s’est reposé après quatre jours de coma.” Et dit devoir se réunir avec sa famille avant de prendre la moindre décision concernant les suites à donner à cette affaire. Du côté de l’avocat Me Patrick Kabou du barreau de Toulouse, “on s’attendait tous à cette fin tragique. Un de nos médecins qui l’avait vu nous avait clairement fait savoir que François n’avait aucune chance de s’en sortir.”
Comme lui, Mme Clémentine Coly dite Tina, l’épouse de François appréhendait cette mauvaise nouvelle même si elle trompait son entourage, en lui donnant de “bonnes informations” concernant François. Parce que, pour la première fois, “lorsque j’ai entendu les médecins me dire qu’il est tout le temps dans le coma, ces derniers jours. Et que, à chaque fois que je me suis rendue à son chevet, je l’ai vu dormir branché de partout, j’ai compris que je devais me préparer au pire. Maintenant, il s’est reposé. ” Si Clémentine ne sait pas quoi faire pour le moment, à part prier, Raymond N’zalé qui fait office d’autorité dans la communauté a fait savoir qu’une “autopsie sera réclamée.” Aussi, alors que les médecins de l’hôpital principal de Dakar avaient toujours refusé la communication du dossier médical de François Mankabou au Dr Diallo Diop, médecin, désigné par Amnesty International comme par la famille au motif qu’ils sont soumis au “devoir de garder le secret médical“, le décès du “Vieux Gradé” doit tout changer.
A en croire des sources médicales, “François n’avait aucune chance de s’en sortir puisque ce sont des organes vitaux qui ont été endommagés en lui.” Garde du corps de Cheikh Tidiane Gadio pendant 10 ans, François Mankabou est un ancien militaire qui a servi dans le GAS. Ensuite, l’homme, devenu civil, a aussi servi de nombreuses personnalités comme “garde rapproché” avant de se replier auprès de son père, Joan Bernardo Mankabou, le roi des Mankagne. Il a été arrêté le 17 juin 2022 chez lui, à la Ouest Foire, vers 8 heures et conduit dans les locaux de la Sûreté urbaine de Dakar pour “une garde à vue”, “une séance de tortures” dans le cadre des “terroristes” de la “Force spéciale”.
147 673 candidats au baccalauréat général vont entrer en lice ce jeudi 14 juillet 2022 pour obtenir leur premier diplôme universitaire. Les épreuves du Baccalauréat 2022 vont débuter ce jeudi. Le directeur de l’Office de Bac, Socé Diop informe que les candidats sont au nombre […]
A LA UNE ACTUALITE SOCIETE147 673 candidats au baccalauréat général vont entrer en lice ce jeudi 14 juillet 2022 pour obtenir leur premier diplôme universitaire.
Les épreuves du Baccalauréat 2022 vont débuter ce jeudi. Le directeur de l’Office de Bac, Socé Diop informe que les candidats sont au nombre de 150 925, cette année. Soit une baisse de 6 401 candidats comparés à l’année dernière. Le pourcentage des candidats issus du public est de 52,69 %.
Pour les candidats libres, ils représentent 16,95 %. D’après M. Diop, tout est fin prêt pour une bonne organisation, car la dernière étape qui consistait à mettre en route les présidents de jury est en cours. « Elle est presque achevée d’ailleurs, parce que certains présidents de jury doivent venir de Ziguinchor pour siéger à Dakar, sinon tous les autres sont déjà en route », rassure-t-il.
Interpellé sur le contexte de la campagne électorale et de la saison des pluies, il estime qu’il n’y a aucun inconvénient. « Pour la saison des pluies, nous sommes quand même habitués, parce que depuis 2021, on organise le Bac au mois d’août-septembre et cette année, on est au mois de juillet. On a déjà gagné un mois par rapport aux autres années », dit-il. Et de poursuivre : « Pour ce qui est de la campagne électorale, des acteurs sont concernés par l’examen. Ils sont relativement concentrés sur leur sujet et peut-être s’ils doivent s’occuper de la campagne, ce sera après, mais pas pour l’instant ».
Il renseigne qu’il y a 481 jurys. « Sur ces 481 jurys, c’étaient les jurys du Baccalauréat technique et donc, c’est le reste qui compose le Baccalauréat général. Pour le nombre de candidats, nous sommes à 150 925, dont 3 252 étaient du Baccalauréat technique et les 147 673 qui font le Baccalauréat général », fait-il savoir.