Face à la recrudescence des cas d’agressions, le Haut Commandement de la gendarmerie nationale a donné des instructions à l’ensemble de ses éléments pour lutter contre la délinquance et la criminalité dans le pays. Le Général Moussa Fall a recommandé la multiplication et l’intensification des […]
ACTUALITE SOCIETEEn recevant les conclusions du dialogue national ce lundi, Macky Sall a évoqué la date de la Présidentielle, qui pourrait être fixée le 2 juin si le Conseil constitutionnel valide la demande des acteurs du dialogue. Si cette date a été prise et non une […]
ACTUALITE POLITIQUEAu rassemblement de ce 2 mars, des militants d’Ousmane Sonko ont eu une altercation avec ceux de Taxawu Sénégal de Khalifa Sall. Interrogé, l’ancien maire de Dakar et candidat à la Présidentielle de 2024 a parlé d’un incident “inélégant et inadmissible” et a appelé à […]
ACTUALITE POLITIQUEAu Sénégal , les Sénégalais se sont fait une idée : les acteurs politiques ne veulent que le pouvoir pour en jouir et non construire le pays avec unedrastique obligation de résultats et de comptes rendus. Cette image négativeemporte tous ceux qui sont dans le champ politique […]
ACTUALITE POLITIQUEAu Sénégal , les Sénégalais se sont fait une idée : les acteurs politiques ne veulent que le pouvoir pour en jouir et non construire le pays avec une
drastique obligation de résultats et de comptes rendus. Cette image négative
emporte tous ceux qui sont dans le champ politique malgré des exceptions
d’acteurs politiques incorruptibles et fidèles à leurs convictions . Par eux y figure le leader de la mouvement Gueum Sa Bopp . Le Président Bougane Gueye Dany est une nouvelle figure de l’Opposition dont la voix peut être pire qu’une bombe volcanique. La témérité de cet homme, entrepreneur , un vrai acteur du secteur privé a imposé partout son nom par ses audacieuses sorties au vitriol par un usage osé en dénonçant la corruption dans l’administration publique . Aujourd’hui une grande partie de l’opinion considère le leader de la philosophie Gueum Sa Bopp comme un valeureux combattant qui fait mal et qui peut encore faire mal au régime du président Macky Sall . Ainsi l’homme continue de marquer l’arène politique en propulsant son mouvement comme troisième force politique du Sénégal .
La brigade nationale des sapeurs-pompiers a dénombré du 1er janvier au 12 juillet 2022, 81 sorties dans les plages avec 110 victimes de noyade dont 21 sauvées et 89 décédées. L’information a été donnée hier à l’occasion de la réunion du comité de pilotage du […]
Non classéLa brigade nationale des sapeurs-pompiers a dénombré du 1er janvier au 12 juillet 2022, 81 sorties dans les plages avec 110 victimes de noyade dont 21 sauvées et 89 décédées.
L’information a été donnée hier à l’occasion de la réunion du comité de pilotage du protocole d’accord de partenariat sur la maîtrise durable des noyades dans les zones de baignade et de traversée en embarcation.
La BNSP a dénombré du 1er janvier au 12 juillet 2022, 81 sorties avec 110 victimes dont 21 sauvées, 89 décédées. Ces chiffres concernent tous les types d’accidents nautiques, chavirements de pirogues, de chutes accidentelles, les chutes d’eau entre autres. Les interventions marquantes restent la noyade du 27 juin 2022 au lac rose avec 6 élèves dont 03 repêchés. 02 ont été repêchés à la plage de Malika et 01 à la plage APIX. De même que le chavirement d’une pirogue le 27 juin 2022 à Kafountine avec 19 victimes dont 15 CSV et 04 blessés évacués au district sanitaire de ladite localité.
La tranche d’âge est de 3 à 40 ans avec une moyenne d’âge de 19 ans. Sur les 38 victimes seules 4 sont issues de plages autorisées. Le pic de noyade a été enregistré au mois de juin. La BNSP fait noter que les plages de BCEAO, Malibu, Malika restent très accidentogènes. La surveillance se fait plus entre juillet et septembre et les plages interdites à la baignade et celles autorisées sont sous surveillance.
Selon le colonel Pape Ange Michel Diatta, la Brigade nationale des Sapeurs-Pompiers est dans la dynamique de renforcement de son dispositif préventif et opérationnel de secours nautiques dans les zones de la période sus-citée de baignade et de traversée par embarcations principalement.
Le ministre de l’Intérieur Antoine Felix Diome appelle l’implication de chacun dans les missions dudit comité. Il y aura un travail des forces de l’ordre tous corps confondus. Le commandement territorial aura la charge de coordonner toutes les activités de secours prévues », rassure le ministre. Il fait noter que la plupart des cas de noyades sont observés dans des plages interdites de baignades.
Pape Mamadou Seck est-il mort ou s’est-il évadé du pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec ? En tout cas, son père, Pape Moussa Seck, se dit «inquiet» de la situation de son fils. «Depuis qu’il a été placé en garde à vue, on ne peut […]
ACTUALITE SOCIETEPape Mamadou Seck est-il mort ou s’est-il évadé du pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec ? En tout cas, son père, Pape Moussa Seck, se dit «inquiet» de la situation de son fils. «Depuis qu’il a été placé en garde à vue, on ne peut plus le voir», rapporte-t-il sur les ondes de iRadio.
Il poursuit : «On n’avait plus de ses nouvelles jusqu’à ce qu’on apprenne dans la presse qu’il a été transféré au pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec. Je pense qu’il y est resté trois ou quatre jours.»
Samedi dernier, veille de la Tabaski, une terrible nouvelle tombe pour les Seck. «J’ai vu sur les réseaux sociaux que Pape Modou est décédé, rembobine Pape Moussa Seck. On l’a pleuré. Par la suite, vers 17 heures du soir, l’hôpital nous apprend qu’il est vivant et bien portant.»
L’inquiétude laisse place au soulagement. Mais ce sera pour une courte durée. Car, le dimanche, jour de la Tabaski, l’information est sur toutes les bouches : Pape Mamadou Seck s’est évadé du pavillon spécial de Le Dantec.
«On ne sait pas s’il est rentré dans la mer ou est parti dans la brousse se prendre, souffle le père du fugitif. Ce qu’on veut c’est que les gens sachent que tout ce qu’on dit sur Pape Modou est faux.»
Pape Mamadou Seck fait partie des supposés membres de la «Force spéciale» placés sous mandat de dépôt par le juge du deuxième cabinet.
Dans son réquisitoire introductif, dans le cadre de l’affaire de la «Force spéciale», le procureur de la République avait requis le mandat de dépôt contre les membres de la bande arrêtés, ainsi que le mandat d’arrêt pour huit autres personnes qui seraient liées au dossier. […]
ACTUALITE POLITIQUEDans son réquisitoire introductif, dans le cadre de l’affaire de la «Force spéciale», le procureur de la République avait requis le mandat de dépôt contre les membres de la bande arrêtés, ainsi que le mandat d’arrêt pour huit autres personnes qui seraient liées au dossier.
Le juge du deuxième cabinet, chargé du dossier, avait suivi le chef du parquet. Il avait placé sous mandat de dépôt dix membres de la «Force spéciale», dont Pape Mamadou Seck, qui s’est évadé du pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec, et émis huit mandats d’arrêt.
Hier, mardi, l’une des huit personnes visées par les mandats d’arrêt est tombée. Il s’agit de Amy Dia dite Nadine. Cette dernière est une militante de Pastef. Elle est la coordinatrice adjointe du parti à Sahm Notaire.
Libération, qui rapporte son arrestation dans son édition du jour, précise que Nadine a été cueillie chez elle et conduite au commissariat central. Le journal ajoute qu’elle sera présentée ce mercredi au magistrat.
Les autres personnes visées par les mandats d’arrêt sont Aliou dit Dounkhaf, Ousmane Diouf, Yaya Cissé, Khadim Ndiaye, Babacar Ba, Ousseynou Seck alias Akhenaton et Max Killuminati. Ces deux derniers sont localisés en Europe.
La campagne électorale pour les législatives du 31 juillet a démarré, le mardi 12 juillet 2022, dans la capitale orientale. Dans l’après-midi et même dans la soirée, les différentes formations politiques ont organisé des activités pour mobiliser leurs militants et convaincre d’autres à leur faire […]
ACTUALITE POLITIQUELa campagne électorale pour les législatives du 31 juillet a démarré, le mardi 12 juillet 2022, dans la capitale orientale. Dans l’après-midi et même dans la soirée, les différentes formations politiques ont organisé des activités pour mobiliser leurs militants et convaincre d’autres à leur faire confiance. Du côté de la mouvance présidentielle, c’est une caravane qui a été initiée et dirigée par les différents responsables. La candidate Yaye Awa Diagne et ses camarades responsables de l’APR ont été tout bonnement boycottés. Durant tout le trajet menant vers le domicile du Ministre des Forces Armées, l’on ne voyait que les militants et militantes de Dougoutigui. Ces derniers scandaient le nom de Sidiki Kaba. De sources proches de certains militants de responsables, l’investiture de Yaye Diagne et de Bilali Bâ serait la source de frustrations de certains qui ont rallié le camp de Salif Samba Diallo.
Du côté de la coalition Aar Sénégal, malgré la musique distillée, la mobilisation n’était pas au rendez-vous notamment au siège du candidat Docteur Salif Samba Diallo sis au quartier Dépôt. Malgré tout, quelques militants composés de jeunes filles et de femmes attendaient avec impatience l’arrivée de leur leader Thierno Alassane Sall. Une attente longue de plusieurs heures puisque, l’arrivée de TAS était annoncée à 15 heures et jusqu’au moment où nous écrivons ces lignes, l’homme politique n’a pas été aperçu à Tambacounda.
S’agissant de Yewi Askan Wi, le responsable Lassana Kanté et ses camarades ont opté pour un face-à-face avec la presse.
Bes du Ñakk déclare officiellement avoir quitté la coalition Yewwi Askan Wi (YAW). Une mauvaise nouvelle pour Ousmane Sonko et Cie. Dans un communiqué parcouru, ce mardi 12 juillet, le Directoire national de cette formation politique dirigée par Serigne Mansour Sy Djamil a informé que […]
ACTUALITE POLITIQUEBes du Ñakk déclare officiellement avoir quitté la coalition Yewwi Askan Wi (YAW). Une mauvaise nouvelle pour Ousmane Sonko et Cie. Dans un communiqué parcouru, ce mardi 12 juillet, le Directoire national de cette formation politique dirigée par Serigne Mansour Sy Djamil a informé que c’est à la suite d’une réunion tenue, hier lundi 11 juillet, en leur siège, pour se prononcer sur la situation politique à la veille des élections législatives dont la campagne vient de démarrer le 10 juillet 2022, que des résolutions ont été prises.
Motivant leur décision, Bes Du Ñakk a cité l’élimination des militants de Bes Du Ñakk dans la confection des listes départementales de la coalition Yéwi Askan Wi (YAW), la disqualification de la liste nationale du fait de l’amateurisme des personnes chargées de l’établissement des listes des candidats de la coalition YAW. Ce, en sus de la non-prise en compte du poids électoral de Bes Du Ñakk dans l’établissement des listes départementales dans des localités où Bes Du Ñakk serait suffisamment représentatif pour mériter d’y figurer notamment : Dakar, Pikine, Rufisque, Dagana, Louga, Kébémer, Nouakchott, et l’Afrique du Nord. Les prises de décisions unilatérales au sein de YAW par un groupuscule de leaders parmi la trentaine que compte la Coalition YAW sont également passées par là.
Sur ce, le Directoire National de Bes Du Ñakk, «compte tenu de cette situation qui ne relève que d’une injustice gratuite à l’endroit de ses militants, situation condamnée par de nombreux sénégalais», a signé son départ de cette coalition de l’opposition. Il s’agit de «démissionner de la coalition Yéwi Askan Wi ; de ne pas voter YAW : le parti Bes Du Ñakk invite ses militants, ses électeurs, et tous les citoyens épris de transparence et de démocratie d’en faire autant et de continuer la réflexion pour choisir l’alliance la plus adéquate pour déjouer la tentative de mise à mort politique du parti Bes Du Ñakk et lui permettre de jouer pleinement le rôle que le peuple sénégalais attend de lui ».
Ça s’agite autour des Lions dans ce marché des transferts estival. Cette fois-ci, c’est de l’avenir du capitaine de la sélection sénégalaise qui est au centre des débats. Après 8 ans passés dans le club de Naples, Kalidou Koulibaly pourrait bientôt changer d’air. Des clubs […]
ACTUALITE SPORTSÇa s’agite autour des Lions dans ce marché des transferts estival. Cette fois-ci, c’est de l’avenir du capitaine de la sélection sénégalaise qui est au centre des débats. Après 8 ans passés dans le club de Naples, Kalidou Koulibaly pourrait bientôt changer d’air. Des clubs tels que le FC Barcelone, la Juventus et Chelsea seraient intéressés à l’idée de recruter le « ministre de La Défense sénégalaise ».
Si la formation catalane semble écartée, en raison, de ses difficultés financières, pour la l’équipe de Turin par contre, le Président du club napolitain, Aurelio De Laurentiis, a donné un refus catégorique à leur proposition concernant son défenseur. Le dirigeant italien n’était pas enchanté à l’idée de renforcer un concurrent direct en Serie A.
Ces deux écuries hors course, il ne reste que le club londonien pour tenter de convaincre l’intransigeant propriétaire italien.
Ce mardi 12 juillet, le journaliste Fabrice Hawkins affirme que le Sénégalais serait sur le point de s’engager avec Chelsea pour 3 ans contre un chèque de 40 millions d’euros. Un montant légèrement supérieur au montant exigé par De Laurentiis pour lâcher son joueur dont le contrat prend fin en juin 2023.
Conscient de son importance au sein de l’effectif, la formation napolitaine aurait formulé une offre surprenante au roc sénégalais. En effet, un contrat de 5 ans assorti d’un salaire annuel net de 6 millions d’euros serait sur la table de Koulybaly. Et cerise sur le gâteau, une reconversion en tant qu’entraîneur au sein du club lui serait garantie à l’issue de ce bail. De quoi le faire cogiter.
Suite à l’exploitation d’un renseignement, les éléments du commissariat central de Thiès ont démantelé un trafic de chanvre indien au quartier Diacksao. Selon des sources de Seneweb, un tradipraticien a été interpellé, à la veille de la Tabaski, à son domicile avec un kilogramme de […]
ACTUALITE SOCIETESuite à l’exploitation d’un renseignement, les éléments du commissariat central de Thiès ont démantelé un trafic de chanvre indien au quartier Diacksao. Selon des sources de Seneweb, un tradipraticien a été interpellé, à la veille de la Tabaski, à son domicile avec un kilogramme de drogue. Détails !
Établi à Mbour où il exerce son métier de tradipraticien, M. Sarr était rentré dans sa famille, à Thiès, pour les besoins de la « fête du mouton ». Ainsi, il a reçu chez lui une visite surprise des limiers du commissariat central de la cité du Rail.
Arrêté à la veille de la Tabaski avec une quantité d’un kilogramme de chanvre indien, le tradipraticien a été conduit à la police, puis placé en garde à vue pour trafic de drogue.
Interrogé sur les faits, M. Sarr a reconnu sans ambages la paternité du produit prohibé. Toutefois, il a confié qu’un pêcheur lui avait cédé la drogue à Mbour, moyennant une somme de 60 000 F Cfa. D’après le tradipraticien, son fournisseur lui avait déclaré qu’il peut avoir un bénéfice de 190 000 F Cfa, après la vente du kilo de chanvre indien.
Malheureusement pour lui, le sieur Sarr a passé la fête de la Tabaski dans les locaux du commissariat central de la capitale du Rail.Poursuivi pour trafic de chanvre indien, M. Sarr vient d’être présenté au procureur, d’après des sources de Seneweb proches du parquet.
Un Casque bleu sénégalais est décédé aujourd’hui et 10 autres ont été blessés lorsque leur véhicule blindé de transport de troupes a été impliqué dans un accident de la route. L’information émane de Olivier Salgado Directeur adjoint de la Communication et Porte-parole de la mission […]
ACTUALITE SOCIETEUn Casque bleu sénégalais est décédé aujourd’hui et 10 autres ont été blessés lorsque leur véhicule blindé de transport de troupes a été impliqué dans un accident de la route. L’information émane de Olivier Salgado Directeur adjoint de la Communication et Porte-parole de la mission de l’Onu au Mali. L’accident s’est produit près du village de Fiko, annonce-t-il à environ 7 kilomètres au sud-est de Sévaré, dans la région de Mopti. Tous les blessés ont été évacués du lieu de l’accident et sont soignés dans un hôpital de la MINUSMA informe t’il sans évoquer leurs nationalités.
Le Sénégal et ses 17 millions d’habitants sont tenus en otage par la classe politique. Des personnes obnubilées par le pouvoir semblent avoir le droit de vie et de mort sur tout. Chaque jour, ils tentent d’imposer leur hégémonie. Le Président Macky Sall et Ousmane […]
ACTUALITE POLITIQUELe Sénégal et ses 17 millions d’habitants sont tenus en otage par la classe politique. Des personnes obnubilées par le pouvoir semblent avoir le droit de vie et de mort sur tout. Chaque jour, ils tentent d’imposer leur hégémonie. Le Président Macky Sall et Ousmane Sonko sont les principaux acteurs de cette pièce de théâtre. Mais le mythe du leader du parti des patriotes du Sénégal pour le Travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) tire à sa fin. Celui qui est vu par ses adversaires comme le théoricien du chaos est lâché par la classe politique.
Quand Ousmane Sonko parle, c’est pratiquement tous les sénégalais qui lui prêtent une oreille attentive. Le leader du Pastef est connu pour ses dérives communicationnelles. Et toutes ses sorties médiatiques sont passées à la loupe. Le discours qu’il a tenu à Bignona, en marge de la présentation de condoléances des leaders de Yewwi Askan Wi, occupe les débats. Comme à ses habitudes, il s’en est ouvertement pris au président Macky Sall. Le maire de Ziguinchor est allé même jusqu’à dire que le chef de l’Etat a un problème avec la Casamance.
Une sortie de piste qui en dit long sur la personnalité du patriote en chef. Cette nouvelle bourde de Sonko démontre l’irresponsabilité de l’homme. Ce discours ethniciste et incendiaire doit être évité par une personne qui aspire à diriger le Sénégal. Malheureusement, le leader de Pastef est un habitué des faits. Son opposition avec le locataire du Palais le mène à chercher les voies et moyens pour le mettre en mal avec les sénégalais. A force de tenir de tels discours, il est devenu le seul à stigmatiser la verte Casamance.
Le «PROS» en perte de vitesse
Ce discours tenu à Bignona coûte cher au « président Ousmane Sonko (PROS) ». Le leader de Pastef subit les contre-coups de sa dérive. Toute la classe politique s’est indignée de ces propos qui peuvent saper l’unité au sein du pays. Au-delà de la classe politique, des membres de la société civile et même des sénégalais lambda se sont sentis outrés par la sortie du maire de Ziguinchor. Cette levée de bouclier contre Sonko « l’intouchable » démontre clairement que le leader de Pastef perd le soutien de son entourage.
Depuis les événements de mars de 2021, le bouclier protecteur autour de Sonko se rétrécit. Ses soutiens se désolidarisent de lui de jour en jour. Et cette voie qui risque de mener le pays dans le chaos en est la principale cause. Toutes les prises de parole de Sonko tournent autour de la violence. N’étant plus satisfait d’être l’un des principaux responsables de la mort de ces jeunes tombés lors des manifestations, il veut maintenant mener le pays dans des problèmes ethniques.
Le Sénégal est un pays connu à travers son hospitalité, sa fraternité et surtout la paix. Alors personne, particulièrement le leader de Pastef, n’a le droit de saper cette unité. Et réellement si Macky Sall n’aimait pas la Casamance, il n’allait pas s’évertuer à mettre un terme à la rébellion. On peut bien devenir l’opposant principal à un régime sans pour autant être la poudre qui le fera voler en éclat.
Ce que Ousmane Sonko peut reprocher à Macky Sall, c’est surement d’avoir à ses côtés des ratés qui veulent théoriser le «Nédéko bandum». Mais il ne peut aucunement dire que Macky n’aime pas les casaçais. Et Sonko devrait comprendre que la Casamance n’est pas peuplée uniquement par ses partisans. D’autres ethnies vivent dans cette partie du pays. Alors au nom du pouvoir, il ne devrait pas fritter les relations de cousinage qui existent depuis belles lurettes.
Désormais, Ousmane Sonko doit avoir l’étoffe d’un homme d’État s’il veut avoir sa chance en 2024. Les sénégalais ne sont pas prêts à laisser ce pays sombrer dans la violence à cause des discours de sa classe politique. Alors le maire de Ziguinchor a intérêt à être un patriote, dans le vrai sens du mot. Sa survie politique en dépend…
Avec Xibaaru