Une loi d’amnistie devrait être adoptée aujourd’hui en conseil des ministres. Même si les détails sur les faits visés ne sont pas encore connus, l’acte que compte poser le président de la République fait couler beaucoup d’encre. Cette loi, après adoption, sera présentée aux députés. […]
ACTUALITE POLITIQUELa Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) annonce un changement à la tête de l’équipe nationale : Rigobert Song ne poursuivra pas son rôle d’entraîneur des Lions Indomptables. Cette décision a été relayée par Samuel Eto’o, président de la Fecafoot, lors d’un entretien avec France 24 […]
ACTUALITE SPORTSArona Benga, acteur de la série « Cœurs Brisés », s’est récemment marié, suscitant l’admiration de ses fans, notamment la gent féminine. Même après la fin de la série, Arona reste proche des autres acteurs de « Cœurs Brisés ». À l’arrivée de son épouse, […]
ACTUALITE PeopleQuelques semaines après l’incident mortel ayant coûté la vie à 11 bébés au Service néonatologie de l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane, un autre incendie s’y est déclaré, dans la nuit de mercredi à jeudi. Selon nos sources qui donne l’information, les faits […]
ACTUALITE SOCIETEQuelques semaines après l’incident mortel ayant coûté la vie à 11 bébés au Service néonatologie de l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane, un autre incendie s’y est déclaré, dans la nuit de mercredi à jeudi. Selon nos sources qui donne l’information, les faits se sont déroulés vers 3 h du matin au Service chirurgie. Mais il y a eu plus de peur que de mal ; le feu a été vite maîtrisé par le personnel de garde et les patients ont été évacués.
Un incident de plus qui présage l’existence d’un réel problème dans ladite structure hospitalière.
D’ailleurs, le chef maintenancier, Fodé Dione, a été inculpé et placé sous mandat de dépôt. Il a rejoint en prison la sage-femme et l’aide-infirmière également arrêtées dans l’affaire de la mort des nourrissons.
Poursuivi pour actes contre nature, corruption de mineurs et détournement de mineurs, le procès de Serigne Assane Mbacké « Xelcom » s’est ouvert ce jeudi 16 juin. Mais les juges ont finalement décidé de renvoyer le procès au 21 juin prochain.
ACTUALITE RELIGION SOCIETEPoursuivi pour actes contre nature, corruption de mineurs et détournement de mineurs, le procès de Serigne Assane Mbacké « Xelcom » s’est ouvert ce jeudi 16 juin. Mais les juges ont finalement décidé de renvoyer le procès au 21 juin prochain.
Ça vole bas, très bas même. Des appels au meurtre, de vulgaires insultes, accusations de viol ou d’adultère, entre autres dérives langagières, polluent l’espace public. Le Sénégal est désormais à la confluence d’un pays de « bonnes valeurs » et une République des dérapages. Le […]
ACTUALITE SOCIETEÇa vole bas, très bas même. Des appels au meurtre, de vulgaires insultes, accusations de viol ou d’adultère, entre autres dérives langagières, polluent l’espace public. Le Sénégal est désormais à la confluence d’un pays de « bonnes valeurs » et une République des dérapages.
Le Président du Conseil constitutionnel, Pape Oumar Sakho avait prêché « l’éthique langagière ». C’est le 2 avril 2019, à l’occasion de la prestation de serment du Président Macky Sall.
Le « Sage » avait souhaité « une mutation des mœurs politiques à travers la substitution au dialogue fécond de monologues parallèles, faits d’invectives et de calomnies dans les médias et les réseaux sociaux ».
L’appel aux allures de plaidoyer du « Sage », siégeant à la plus haute juridiction judiciaire, avait eu un bon écho. D’autant plus des Sénégalais voulaient entendre un discours politique transpercé par la courtoisie, la politesse et la cordialité, qualités et principes de civilité. En somme, aucune incartade ne doit remettre en cause, le débat d’idées, la contradiction idéologique. Hélas ! Peine perdue. L’envers des réseaux sociaux a tout chamboulé. La parole s’est libérée pour parler comme des sociologues des médias. Au Sénégal, « les responsables politiques » en abusent pour délégitimer, brocarder de dignes, d’honnêtes citoyens.
Ce n’est pas une fiction. La dernière sortie de Amath Suzanne Camara a laissé pantois plus d’un. Confortablement assis dans son salon, Amath Suzanne Camara a, dans une vidéo qu’il a lui-même enregistrée, appelé à « tuer une bonne fois pour toutes » Ousmane Sonko qu’il considère d’ailleurs comme un adepte de la violence. Le même jour, son camarade de la majorité présidentielle, Yankhoba Diattara, par ailleurs, Ministre de la République, a demandé, face à la presse, à « circoncire à nouveau » ce même Ousmane Sonko pour, dit-il, « sauver » les jeunes filles, faisant ainsi allusion à la sulfureuse affaire de viols présumés dont le député est accusé par la masseuse Adji Sarr.
Le 8 juin 2022, à l’occasion de la manifestation de Yewwi Askan wi, le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly accuse d’adultère présumé celui qui incarne la première institution du pays avec des termes qui lui sont propres : »sacc suuf ». Un dérapage qui lui a valu son arrestation, le lendemain, puis son placement sous mandat de dépôt pour offense au Chef de l’État, diffusion de fausses nouvelles et diffamation. Autant de dérives qui confirment que le legs d’une nation de « bonnes valeurs », est menacé. Ces incartades langagières font suite à d’autres dérapages qui avaient fait les choux gras de la presse et qui avaient alimenté la polémique au Sénégal.
Les épisodes Amy Collé Dieng, Assane Diouf, Adamo…
Les affaires Penda Ba et Amy Collé Dieng, très médiatisées en 2017, avaient suscité une vive indignation au Sénégal. Depuis, la situation va de mal en pis. Elle a même atteint son paroxysme. Assane Diouf s’est illustré également en la matière, mais de la pire des manières. Aux Etats-Unis, où il séjournait, l’activiste proférait des insultes et des insanités à des autorités politiques, religieuses voire coutumières. D’autres cas ont suivi. Adamo, jeune Sénégalais établi en Allemagne, capte une audience par ses déclarations incendiaires lors de ses « lives » suivis par des milliers de jeunes.
Pourtant, devant des organisations syndicales, le 3 mai 2022, le président sénégalais a réitéré sa volonté de combattre les dérives d’Internet. Cette décision était justifiée par l’urgence de sauvegarder la cohésion nationale d’une part et d’autre part de préserver la dignité des personnes traînées dans la boue. « Aucune société organisée ne peut accepter ce qui se passe aujourd’hui chez-nous. Nous allons y mettre un terme d’une façon ou d’une autre », a martelé le chef de l’État, non sans préciser que la régulation tiendrait compte des conclusions des récentes Assises de la presse.
Il y a quelques mois, plusieurs organisations de la société civile s’étaient émues de certains décrets d’application de la dernière version du code de la presse. Les journalistes risquent ainsi jusqu’à deux ans de prison pour des faits de diffamation ou trois ans pour la publication de « nouvelles fausses » susceptibles de « porter atteinte au moral de la population » ou de « jeter le discrédit sur les institutions publiques ».
Assemblée nationale, la pagaille !
Ces dérives ne sont pas uniquement engendrées par les réseaux sociaux. Tant s’en faut. L’Assemblée nationale, lieu par excellence du débat républicain et démocratique, n’échappe pas à la vogue des abus langagiers. Les scènes qui s’y passent font remonter à la surface, les débats de haute facture opposant les députés libéraux et ceux de la mouvance présidentielle sous la houlette des socialistes, avec l’ancien président Abdou Diouf. Les prises de parole des deux présidents de groupes parlementaires rivaux, en l’occurrence Abdourahim Agne du Parti socialiste (Ps) et Ousmane Ngom, alors militant du Parti démocratique sénégalais (Pds) étaient très attendues.
Cette séquence de l’histoire politique est derrière nous. Aujourd’hui d’autres »faits d’armes » marquent l’institution. Nous avons tous souvenance de la bagarre entre Ousmane Sonko et Amadou Mbéry Sylla. Nous pouvons aussi ajouter les provocations de Aliou Dembourou Sow. Ce dernier avait menacé de sortir ses machettes contre Toussaint Manga.
Cette propension à des écarts de langage a été analysée par le docteur en sciences du langage, Jean Sibadioumeg Diatta. Il confie à Seneweb que cette violence, caractéristique de notre nouvelle société, se retrouve dans ce lieu hautement symbolique. « En communication, la question de l’image est centrale car tout tourne autour d’elle. Malheureusement, cette image du député ternit fortement celle de l’institution et on est en face d’une certaine désacralisation de l’Assemblée nationale », a rappelé l’enseignant-chercheur. « Cette violence finit par banaliser la fonction de député », regrette notre interlocuteur.
Pour lui, « le profilage passe inévitablement par le changement de mode de désignation du député. Il doit être choisi à la base par les électeurs en fonction de critères bien définis et non pas par le leader politique », stipule le communicant, selon qui, le meilleur profil d’un député est celui qui n’est « pas redevable au président de la République, mais aux populations à la base qui l’ont élu ».
L’«ineptie» fatale de Papa Amadou Sarr
Parmi les bourdes qui ont le plus secoué l’espace public sénégalais, ces derniers mois, il y a bien évidemment celle de Papa Amadou Sarr qui, profitant de la fête du 8-Mars, a glissé dangereusement sur un terrain qu’il ne maîtrise sans doute pas. Loin de son domaine de compétences des finances, le désormais ex-Délégué à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (Der) a fustigé certaines « interdictions » aux femmes faites par la religion. Il a dit ne pas comprendre qu’au « XXIe siècle au Sénégal, qu’on puisse sortir encore des inepties telles que : « non, ce n’est pas possible, non, elle ne peut pas serrer la main du marabout, du vieux, et elle ne peut pas être dans la même salle », et pourtant le soir, comme quelqu’un me dit, elle peut bien lui serrer beaucoup plus que la main ». Il a mentionné « d’autres incongruités » tout en se reconnaissant « provocateur » : le fait de ne pouvoir travailler, de ne pas percevoir le même salaire que les hommes à diplômes et expérience équivalents, l’inégalité au moment de la succession, ou encore l’interdiction de fréquenter les lieux de culte pendant les règles alors que « c’est la même femme impropre qui vous fait à manger, qui vous sert à manger et qui partage votre lit le soir ».
Quand Macky « légitime » la culture de l’insulte
Réagissant à l’affaire Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, le Ministre de la Justice, Me Malick Sall, a rappelé, jeudi dernier, à qui veut l’entendre que les prochaines élections ne doivent, sous aucun prétexte, être l’occasion de se livrer à des dérapages verbaux de nature à porter atteinte à l’honneur et à la considération des citoyens ou à jeter le discrédit sur les institutions.
Loin du Sénégal et à plusieurs milliers de kilomètres de Rebeuss où est incarcéré le député de Touba, le Président Macky Sall s’affiche fièrement avec l’un de ses plus grands insulteurs. Il se nomme Kalifone Fall. Mieux, lui et la Première dame lui ont accordé des interviews dans une ambiance détendue. Un « privilège » que même les journalistes professionnels n’ont pratiquement jamais eu.
Une façon pour lui, selon beaucoup d’observateurs et même des membres de son clan politique, de « légitimer » la culture de l’insulte dans notre pays.
L’ancien Président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (Bby), Moustapha Diakhaté, n’y va pas par quatre chemins. Il a soutenu que « Macky Sall vient d’offenser la République, le peuple sénégalais en recevant un insulteur du Président de la République, des ministres, de l’armée, des forces de défense et de sécurité ». Pour lui, en recevant Kaliphone, le patron de l’Apr a rendu hommage à tous les insulteurs du net. Après ce pied de nez à la retenue, à la décence, il n’y a plus de nécessité à réguler les réseaux.
Donner à la devise nationale son vrai contenu
Quoi qu’il en soit, Dr. Ibrahima Silla, enseignant-chercheur en sciences politiques à l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis, soutient que l’injure ne révèle pas seulement un désir de défoulement citoyen, dénué de toute visée politique. « L’art de capter par l’injure tend à se substituer aux beaux discours convenus qui cherchent à conjurer et à porter la réplique à l’injure captivante et valorisée politiquement », a-t-il analysé, soulignant, dans la foulée que « le processus de pacification de la vie politique n’a pas réussi à remplacer la violence physique par le débat démocratique contradictoire respectueux, argumenté et poli ».
Il rappelle que jadis, le tribun insultait sans même en donner l’impression. « Il le faisait avec tout un art subtil et souvent humoristique qui fascinait les amoureux de la langue. Savoir polémiquer sans être insultant requiert un tact réservé aux grands rhéteurs et polémistes qui savent tuer verbalement l’adversaire par de petites phrases assassines, sans être vulgaire ni grossier », explique l’expert en communication politique.
Pour sa part, le sociologue Djiby Diakhaté, est convaincu que si on ne fait pas attention, cette situation deviendra contrôlable. « Je pense que dans une société, on a besoin d’un consensus éthique minimal, des valeurs, des principes autour desquels on s’entend. Et, pour cela, il faut aller vers la constitution d’un projet de société partagé avec les Sénégalais. Ce qui fait qu’au-delà de nos nuances, de nos différences, de la contradiction, il y aura une matrice normative autour de laquelle on s’entend », dit-il, parlant de valeurs sacrées auxquelles on doit s’accrocher les uns les autres.
« La devise du Sénégal dit «Un peuple, un but, une foi». Mais, je crois que cette devise n’est que théorique, nominale. On doit aller dans le sens de lui donner son vrai contenu », ajoute l’universitaire. Et pour mettre fin à ces dérives, il estime qu’il faut lutter contre l’impunité. « Ceux qui s’adonnent à ces actes doivent être punis, quelles que soient leurs appartenances. La deuxième chose, c’est qu’il faut mettre l’accent sur l’éducation au niveau de la famille, l’éducation au niveau de la communauté, au niveau de l’école », plaide Djiby Diakhaté.
L’amour peut parfois rendre fou. Et Fanny Simone ne dira pas le contraire. Cette ressortissante allemande était venue à Dakar pour vivre avec son petit ami, Mohamed Abdou Thiam, à Ouakam. Vivant le parfait amour, elle n’a pas hésité à financer le projet d’élevage de […]
ACTUALITE SOCIETEL’amour peut parfois rendre fou. Et Fanny Simone ne dira pas le contraire. Cette ressortissante allemande était venue à Dakar pour vivre avec son petit ami, Mohamed Abdou Thiam, à Ouakam.
Vivant le parfait amour, elle n’a pas hésité à financer le projet d’élevage de son copain avec 9 moutons en plus d’un terrain de 3 hectares d’une valeur de 6, 5 millions F Cfa et l’achat d’autres matériels de cuisine.
Mais, rapporte L’Observateur dans sa parution de ce jeudi, au bout de 30 mois, Thiam décide tout simplement d’annuler le projet de mariage. Ce que la dame n’a pas voulu croire.
S’estimant larguée, poursuit le journal dans son récit, elle a saisi la brigade de gendarmerie de Ouakam pour abus de confiance contre son ex-petit-ami qui sera arrêté.
À la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, le mis en cause nié en bloc toutes les accusations portées à son encontre.
Pour lui, Fanny lui avait offert tous ces biens. «Le terrain, elle me l’a offert avant de me dire de mettre l’acte de vente à son nom. Elle voulait l’utiliser pour soutirer de l’argent à son grand-frère», a déclaré Mohamed Thiam.
Le procureur a requis 6 mois dont 3 mois ferme contre lui. Mais, rendant son délibéré, le tribunal l’a condamné finalement à 3 mois assortis de sursis.
Hamath Suzanne Kamara ne regrette rien. Dans un entretien paru dans L’Observateur de ce mercredi, il dit maintenir et assumer ses propos contre Ousmane Sonko. Dans une vidéo qui a fait le tour du web, le coordonnateur national adjoint du réseau des enseignants de l’APR, […]
ACTUALITE SOCIETEHamath Suzanne Kamara ne regrette rien. Dans un entretien paru dans L’Observateur de ce mercredi, il dit maintenir et assumer ses propos contre Ousmane Sonko.
Dans une vidéo qui a fait le tour du web, le coordonnateur national adjoint du réseau des enseignants de l’APR, déclare que le leader de Pastef «devrait être tué».
Pour lui, cet appel au meurtre se justifie : «La personne à qui je fais allusion a eu à faire une déclaration plus grave ou similaire. Il a une fois dit qu’il faut fusiller les anciens Présidents.»
Hamath Suzanne Kamara signale que malgré ces propos et son récent appel à aller déloger le chef de l’Etat du Palais, Ousmane Sonko «n’a jamais regretté» et il n’a jamais été inquiété. «Il continue de berner, de snober les Sénégalais, sans humilité, sans savoir raison garder. Je n’ai fait que le trouver sur son terrain», clame le responsable de l’APR.
Hamath Suzanne Kamara se dit prêt à s’expliquer devant la justice s’il est convoqué pour ses propos. Mais à une condition : «Je n’accepterai de répondre à une quelconque convocation que si Ousmane Sonko est lui aussi inquiété», pose-t-il.
Toutefois, le numéro 2 du réseau des enseignants de l’APR est persuadé que sa sortie a fait mouche auprès du leader de Pastef. «Il a réorganisé sa sécurité. Cela veut dire qu’il prend au sérieux mes menaces, jubile-t-il. Depuis que j’ai fait cette vidéo, il a revu sa sécurité. C’est pour cela qu’il a inventé ce problème de sabotage de véhicule pour s’adonner à son jeu favori : la manipulation. (…) S’il se tient tranquille, il ne sera pas inquiété. Mais s’il persiste dans sa terreur, il nous trouvera sur son chemin.»
Huit gendarmes ont été tués mardi et trente-trois blessés au cours d’une attaque « terroriste » à Waraou, une localité située dans le département de Gothèye (sud-ouest) près du Burkina, a indiqué le gouvernement nigérien. « Ce jour mardi 14 juin 2022 aux environs de 05H30 locales (04H30 […]
ACTUALITE INTERNATIONAL SOCIETEHuit gendarmes ont été tués mardi et trente-trois blessés au cours d’une attaque « terroriste » à Waraou, une localité située dans le département de Gothèye (sud-ouest) près du Burkina, a indiqué le gouvernement nigérien.
« Ce jour mardi 14 juin 2022 aux environs de 05H30 locales (04H30 GMT), le détachement de la gendarmerie nationale de Waraou (…) a fait l’objet d’une attaque par des groupes armés terroristes aux guidons de plusieurs dizaines de motos et de véhicules », souligne un communiqué du ministère nigérien de la Défense transmis à l’AFP.
Selon un bilan provisoire, huit gendarmes sont morts, trente-trois ont été blessés dont six gravement. Une cinquantaine de « terroristes » ont été tués.
Selon le ministère, cette attaque a visé des éléments de la gendarmerie « en mission de sécurisation des villages environnants » de Waraou, située non loin du Burkina.
« La réaction énergique des éléments du détachement avec le renfort terrestre et aérien tant national que celui des partenaires a permis de mettre en déroute l’ennemi », poursuit le communiqué.
Cinq voitures et un camion des forces nigériennes ont été « détruits » lors des combats, ajoute-t-il, précisant que les opérations de ratissage se poursuivent.
Sept agents, membres de la commission électorale nationale (CENI), avaient été tués en février 2021 lorsque leur véhicule a roule sur une mine, à Waraou.
Le département de Gothèye est situé dans la région de Tillabéri, qui se trouve dans la zone dite des « trois frontières » entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, devenue un repaire des jihadistes sahéliens, dont l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS).
Ces derniers mois, le président nigérien Mohamed Bazoum a amorcé une nouvelle approche ces derniers mois, celle du dialogue avec des jihadistes, afin de tenter de retrouver la paix.
Mais la riposte militaire se poursuit puisque quelque 12.000 soldats nigériens combattent dans une dizaine d’opérations antijihadistes, dont près de la moitié le long des plus 1.400 km de frontières avec le Mali et le Burkina Faso.
Le Bayern Munich ne va pas lâcher l’affaire avec Sadio Mané ! Récemment interrogé par Bild, le directeur sportif du club allemand, Hasan Salihamidzic, laissait entendre que le Bayern ne comptait pas faire de finette sur le buteur sénégalais si Liverpool continuait à se montrer […]
ACTUALITE SPORTSLe Bayern Munich ne va pas lâcher l’affaire avec Sadio Mané ! Récemment interrogé par Bild, le directeur sportif du club allemand, Hasan Salihamidzic, laissait entendre que le Bayern ne comptait pas faire de finette sur le buteur sénégalais si Liverpool continuait à se montrer intransigeant.
« Le marché des transferts n’est pas facile et cela dépend toujours des capacités financières du club. Fondamentalement, nous essayons de renforcer notre équipe – nous travaillons également sur certaines options à l’attaque. Bien sûr, vous ne pouvez pas vous réduire à une seule option, vous devez avoir plusieurs options. » Une déclaration qui ressemblait fortement à un gros coup de bluff destiné à mettre la pression sur les Reds.
22 milliards fixes plus 3 milliards FCFA de bonus
Une impression confirmée ce mardi matin dans les colonnes de Bild. Après avoir effectué la présentation du jeune Hollandais Ryan Gravenberch, le Bayern compte enfin mener une action décisive dans le dossier Mané. Cette fois, le journal affirme que les champions d’Allemagne en titre vont proposer une troisième offre, à savoir 35 M€ fixes plus 5 M€ de bonus (22 milliards fixes plus 3 milliards FCFA).
Pour rappel, les Reds avaient repoussé les deux dernières propositions (25 M€ + 5,5 M€, 27,5 M€ + 7,5 M€). Cette troisième sera-t-elle la bonne ? Bild explique que les vice-champions d’Angleterre veulent surtout récupérer les 41 M€ investis sur Mané en 2016. Et visiblement, l’optimisme est de rigueur côté allemand.
L’insécurité prend des proportions inquiétantes à travers le pays. Après l’attaque spectaculaire survenue à la pharmacie Yaye Khady à Louga la semaine dernière, c’est au tour du guichet du PAMECAS dans la commune de Gassane dans le département de Linguère de recevoir la visite d’une […]
ACTUALITE SOCIETEL’insécurité prend des proportions inquiétantes à travers le pays. Après l’attaque spectaculaire survenue à la pharmacie Yaye Khady à Louga la semaine dernière, c’est au tour du guichet du PAMECAS dans la commune de Gassane dans le département de Linguère de recevoir la visite d’une bande de malfaiteurs à bord d’un véhicule 4/4. Les malfrats ont attendu la nuit, vers deux heures du matin, pour commettre leur forfait.
Selon le Président du conseil d’administration de l’agence du PAMECAS, Serigne Babacar Sy, joint au téléphone, les bandits ont défoncé la fenêtre du local avant de se retrouver à l’intérieur du service. Après un échange de tirs avec les gendarmes, les assaillants n’ont pas pu finalement emporter l’argent gardé dans le coffre-fort. Le bilan de cette attaque fait deux blessés: un du côté des forces de l’ordre et un autre parmi les assaillants qui malgré tout, ont réussi à prendre la poudre d’escampette.
Mpr/Les serviteurs demande à la coalition Yaw-Wallu d’assumer ses «erreurs» et de ne pas faire de «forcing» pour participer aux élections législatives. La coalition En marche pour la renaissance (Mpr/Les serviteurs) du département de Thiès est en phase avec le chef de l’Etat qui estime […]
ACTUALITE SOCIETEMpr/Les serviteurs demande à la coalition Yaw-Wallu d’assumer ses «erreurs» et de ne pas faire de «forcing» pour participer aux élections législatives.
La coalition En marche pour la renaissance (Mpr/Les serviteurs) du département de Thiès est en phase avec le chef de l’Etat qui estime que les élections législatives se tiendront bel et bien malgré les menaces d’une partie de l’opposition. Face à la presse vendredi, Pape Mamour Thiaw, tête de liste départementale à Thiès de cette coalition, par la voix de son porte-parole, Serigne Ndiaye, a demandé à la coalition Yaw-Wallu d’assumer ses «erreurs». «Ce pays est régi par des textes et des lois. Nous sommes dans un Etat de droit et c’est pourquoi, personne ne peut imposer un forcing pour participer à des élections. Il n’y aura pas de forcing et il y aura des élections dans ce pays», a déclaré Serigne Ndiaye. Cette coalition dirigée par le journaliste Pape Djibril Fall dit avoir franchi le cap des parrainages à la suite d’un travail politique de longue haleine. «Ceux qui ont fait des erreurs politiques au point de ne pouvoir participer aux Législatives n’ont qu’à les assumer», a invité M. Ndiaye.
Mpr/Les serviteurs considère avoir respecté la loi dans le cas d’espèce, «après avoir fait le tour du Sénégal avec le président Hamidou Thiaw, pour aller vers les populations et leur demander de nous parrainer». Serigne Ndiaye de poursuivre : «Elles nous ont parrainées et aujourd’hui, nous sommes sur la ligne de départ, parce que faisant partie officiellement des partis qui iront aux Législatives. Certains disent que forcément il n’y aura pas d’élections, mais nous, nous disons consciencieusement et avec élégance, qu’il y aura bel et bien élections, avec la participation des listes ayant rempli les conditions.»
Aujourd’hui, la préoccupation de Mpr/Les Serviteurs, c’est de se battre pour avoir une majorité parlementaire et imprimer une nouvelle dynamique dans la gestion de ce pays.
«Parce que les Sénégalais sont fatigués et il y a une urgence à trouver des réponses aux problèmes multiples qui les assaillent nuit et jour», a-t-il motivé. La coalition Mpr/Les serviteurs dit être dans l’opposition mais compte l’exercer d’une autre façon. «Il s’agit d’une opposition républicaine, une opposition de contribution, qui sait dire non quand il le faut et oui quand il le faut. Mais c’est aussi une opposition qui réclame le départ du Président Macky Sall de la tête de ce pays», a-t-elle exposé.
Outre cette question, le porte-parole de la coalition Mpr/Les Serviteurs, Serigne Ndiaye, fils du Diobass, s’est offusqué de la récurrence des problèmes d’eau dans sa localité dont le maire, en l’occurrence Alioune Sarr, est le ministre des Transports aériens et du tourisme. Aussi, il a dénoncé «l’insécurité» qui prévaut dans sa commune avec «plus de 400 têtes de bétail volées en l’espace de quelques mois seulement». Pour toutes ces raisons, dit-il, «un digne fils du Diobass, qui incarne un tout nouveau leadership, est plongé dans l’arène, pour apporter des solutions aux difficultés dont sont confrontées les populations». Serigne Ndiaye informe avoir mis «un château d’eau à la disposition du Diobass».