Maimouna Ndour Faye, directrice de la 7TV, a été violemment agressée hier devant son domicile, après avoir animé son émission avec Farba Ngom. Dès qu’elle en a été informée, Bineta Diallo, sa collègue, s’est rendue ce matin aux locaux de la 7TV pour exprimer sa […]
ACTUALITE MEDIASLe milieu de terrain du Sénégal, Nampalys Mendy est revenu sur l’élimination des Lions lors de la CAN 2023 en huitième de finale. Pour le joueur de Lens, « on se voyait vraiment aller au bout », mais il avoue aussi que dans le football, […]
ACTUALITE SPORTSInvité sur 7TV,le député Farba Ngom a donné le profil des candidats présidentiables ou non. Pour ce faire,il s’est livré à un exercice de profilage dont lui seul connait le secret.Boubacar Camara ferait d’un bon ministre de l’Economie, Cheikh Tidiane Dièye, conseiller du Président, Déthié […]
ACTUALITE POLITIQUELa Tabaski devrait être célébrée dans un mois dix jours, soit dans 6 semaines, a déclaré la commission nationale de concertation sur le croissant lunaire qui scrutait le ciel ce lundi. Ci-dessous sa déclaration. « La Commission Nationale de concertation sur le Croissant Lunaire s’est réunie […]
ACTUALITE RELIGION SOCIETELa Tabaski devrait être célébrée dans un mois dix jours, soit dans 6 semaines, a déclaré la commission nationale de concertation sur le croissant lunaire qui scrutait le ciel ce lundi. Ci-dessous sa déclaration.
« La Commission Nationale de concertation sur le Croissant Lunaire s’est réunie aujourd’hui Lundi 30 Mai 2022 à la RTS pour scruter le croissant lunaire. Après avoir recueilli toutes les informations venant de nos représentants qui sont dans les différentes localités du pays, notamment dans les foyers religieux et après de larges concertations en notre sein, commission lunaire déclare : que le croissant lunaire n’a pas été aperçu dans aucune localité du pays. Par conséquent le Mercredi 01 Juin 2022 sera le premier jour du mois lunaire Diggi (Dhul ad’a) Nous sommes à I Mois et 10 Jours de la Tabaski soit à 6 semaines de Cette grande fête musulmane », a déclaré le coordonnateur Général de la commission, Imam El H. Oumar Diene
L’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane est loin de retrouver son calme habituel. Après l’inhumation des 11 bébés qui ont perdu la vie suite à un incendie au service de néonatalogie, deux agents de santé qui étaient de garde la nuit du drame, […]
ACTUALITE SANTE SOCIETEL’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane est loin de retrouver son calme habituel. Après l’inhumation des 11 bébés qui ont perdu la vie suite à un incendie au service de néonatalogie, deux agents de santé qui étaient de garde la nuit du drame, sont interpellés en plus du Drh de la structure. Ce lundi, les travailleurs en soutien à leurs collègues, ont observé un arrêt de travail.
« La raison de notre sit-in d’aujourd’hui est liée à l’injustice qui s’est abattue sur le personnel de travail notamment la garde à vue (…) de trois de nos collègues (Awa Diop sage-femme, Coumba Mbodji infirmière et Cheikh Diop, directeur des ressources humaines). Aujourd’hui nous sommes plus que jamais engagés à soutenir nos frères qui sont dans les liens de la détention; c’est arbitraire et nous pensons qu’ils sont des victimes expiatoires », s’insurge le délégué l’intersyndicale Sidi Lamine Ndoye.
En effet, « Depuis que les événements se sont passés dans cette ville, vous n’avez pas vu l’intersyndicale parler. On attendait que les choses se précisent davantage pour ne pas faire une déclaration qui ressemblerait à une sorte d’intimidation sur les affaires de justice, même si nous n’avons pas ce pouvoir de le faire ; on a été très calmes, on a assisté nos frères qui ont été injustement interpellés dans des conditions d’interrogation un peu difficiles allant de 16 h jusqu’à 4 h du matin, parfois de 4 h jusqu’à 16 h du soir. Ils ont résisté et ils ont été dignes devant ces enquêteurs », indique Sidi Lamine Ndoye.
« Mise en danger de la vie d’une personne »
Quid des accusations de « Mise en danger de la vie d’une personne » portées à leur encontre ? « Cela veut dire qu’ils sont à l’origine de la mort de ces 11 bébés, ce que nous ne pouvons pas du tout accepter », fulmine le responsable syndical. « Parce que tout simplement ils étaient de garde au moment de l’incendie. Comme je l’ai dit, ce ne sont pas des sapeurs-pompiers qui sont habilités à éteindre un feu, ayant subi une formation professionnelle de plusieurs années, ayant les équipements de protection nécessaires pour faire face au feu. Quelle est aujourd’hui la blouse blanche qui a aussi les mêmes compétences que les sapeurs-pompiers ? Depuis quand les blouses blanches sont devenues des sapeurs-pompiers pour éteindre un feu d’une telle ampleur ? », s’interroge-t-on dans les rangs des professionnels de santé.
« L’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabah est malade »
Selon l’intersyndicale, les problèmes de l’hôpital dépassent cet incendie. Sidi Lamine Ndoye parle d’un hôpital qui n’existe que de nom où les agents sont mal lotis.
Il s’explique : « Il faut qu’on soit sérieux, cet hôpital est un hôpital malade, le marabout l’a dit depuis 2019. Vous allez voir des rats qui jouent la nuit, l’installation est mauvaise. Au début, c’était un centre de santé qui avait prévu un nombre limité de médecins et pas de spécialiste ; aujourd’hui c’est devenu un hôpital de dimension même de niveau 3. De 4 médecins, nous sommes à une douzaine de spécialistes et de 4 professeurs, les travailleurs sont engagés. Je vous dis que 40% du personnel de l’hôpital Abou Aziz sont composés d’agents qui ont un salaire de 4000 fr. Ils n’ont aucun statut, pas d’avance tabaski ; et on veut faire porter le chapeau à ces personnes malheureuses, nous ne l’accepterons pas ! »
L’intersyndicale, face à la presse, a exigé la fin des arrestations de membres du personnel. Pour eux, les autorités veulent sacrifier le maillon faible de l’hôpital que sont les sages-femmes et autres personnels : « Les interpellations doivent cesser. Tivaouane mérite un hôpital digne de ce nom. Au niveau local, nous avons décidé de paralyser le système départemental. Nous ne sommes pas responsables »
Les états-majors politiques vont être secoués avec la publication, prévue demain au plus tard, des listes des personnes investies pour les élections législatives du 31 juillet prochain. C’est ce qui explique, sans doute, l’option, en vigueur dans certaines coalitions, de verrouillage total. Selon le quotidien […]
ACTUALITE POLITIQUELes états-majors politiques vont être secoués avec la publication, prévue demain au plus tard, des listes des personnes investies pour les élections législatives du 31 juillet prochain. C’est ce qui explique, sans doute, l’option, en vigueur dans certaines coalitions, de verrouillage total.
Selon le quotidien Les Échos qui donne l’information dans sa livraison de ce lundi, des indiscrétions laissent croire que le Parti Socialiste (PS), membre à part entière de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), risque de connaître des soubresauts.
Si l’ex-mairesse de Golf Sud, Aïda Sow Diawara, est investie àla 3e place, dernière Aminata Touré et Amadou Bâ, il faut aller jusqu’à la 23e place pour retrouver Cheikh Seck. Yéya Diallo pointe à la 26e position, tandis que le patron des jeunesses socialiste, Mame Bounama Sall, est largué à la 40e place.
Macky Sall va-t-il se présenter pour un troisième mandat. Le Président de la République a décidé d’entretenir le suspense. Toutefois, dans un entretien accordé à Jeune Afrique, le chef de l’État en a dit plus sur son agenda : “Je répondrai à cette question après […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETEMacky Sall va-t-il se présenter pour un troisième mandat. Le Président de la République a décidé d’entretenir le suspense. Toutefois, dans un entretien accordé à Jeune Afrique, le chef de l’État en a dit plus sur son agenda : “Je répondrai à cette question après les législatives. Il sera alors temps de fixer le cap de 2024. En attendant, nous avons du travail, et nous n’avons guère le loisir de nous disperser”.
C’est la première fois que macky Sall fixe concrètement un calendrier. Les Sénégalais devront donc patienter d’ici le scrutin législatif.
Le bouclage des couloirs et réseaux de trafics illicites se poursuit. Des dizaines de colis et des centaines de cartons et boites contenant divers types de médicaments ont été saisis par la Brigade mobile des Douanes Nº 2, Subdivision des Douanes de Dakar-Extérieur, Région douanière […]
ACTUALITE INTERNATIONAL SANTE SOCIETELe bouclage des couloirs et réseaux de trafics illicites se poursuit. Des dizaines de colis et des centaines de cartons et boites contenant divers types de médicaments ont été saisis par la Brigade mobile des Douanes Nº 2, Subdivision des Douanes de Dakar-Extérieur, Région douanière de l’Ouest;.
L’opération visant à boucler les réseaux de receleurs et commanditaires de ce trafic criminel s’est déroulée les mardi 24 et mercredi 25 mai 2022 entre les zones maritimes de Thiaroye-Guédj et le quartier Thiaroye-Gare.
Le coup de filet a d’abord permis aux agents des Douanes d’intercepter un véhicule « taxi bagages » bourré de colis suspects le mardi 24 mai 2022 vers 4 heure du matin à Thiaroye-Guédj et d’appréhender deux individus dont un qui s’est présenté comme étant le propriétaire de la cargaison.
Le contrôle des colis a permis de découvrir qu’il s’agit de grosses quantités de médicaments dont le conditionnement et l’humidité ne laissent aucun doute sur le fait que la marchandise a d’abord été transportée par voie maritime.
L’interrogatoire des deux prévenus et les enquêtes menées par la suite ont permis la localisation du dépôt de destination de ladite marchandise aux environs du Marché de Thiaroye dans un endroit communément appelé Parc-Rénn.
Les agents qui se sont déportés sur les lieux ont constaté, en présence du propriétaire, l’existence d’un stock de plusieurs cartons, sacs et autres contenants de médicaments.
L’ecor de la totalité de la marchandise saisie (à bord du véhicule et dans le dépôt) et l’évaluation menée conjointement par des représentants de la Direction de la Pharmacie et du Médicament, de l’Ordre des Pharmaciens du Sénégal ainsi que du Syndicat des pharmaciens privés font état de divers types de faux médicaments composés d’antalgiques, d’antiacides, d’anti-inflammatoire, d’anti-diarrhéiques, de multivitaminés, d’antibiotiques, d’injectables, d’antipaludéens, d’antimycosiques, d’antianémiques, d’aphrodisiaques et des dispositifs médicaux, d’une contrevaleur estimée à 1 150 000 000 de francs CFA. L’enquête suit son cours.
Les avocats d’Ousmane Sonko, accusé de viols et menaces de mort par Adji Sarr, avaient adressé une correspondance au Doyen des juges pour demander l’audition comme témoin de l’ex-capitaine de gendarmerie Seydina Oumar Touré. Mais le parquet s’y est catégoriquement opposé, au motif que capitaine […]
ACTUALITE SOCIETELes avocats d’Ousmane Sonko, accusé de viols et menaces de mort par Adji Sarr, avaient adressé une correspondance au Doyen des juges pour demander l’audition comme témoin de l’ex-capitaine de gendarmerie Seydina Oumar Touré.
Mais le parquet s’y est catégoriquement opposé, au motif que capitaine Touré a été radié des cadres de la gendarmerie pour « faute contre l’honneur, la probité et les devoirs généraux du militaire », indique Libération qui donne l’information.
Rappelons que les conseils du leader de Pastef ont joint dans leur courrier «six à sept questions destinées» au «capitaine Touré».
Entre autres questions, les avocats du maire de Ziguinchor veulent savoir si, lors de son enquête, le gendarme a subi une quelconque pression de quelque nature que ce soit, rapporte Les Echos.
Cette pression, s’il y a lieu, vient de quel bord ?
Mais, ce n’est pas tout, la défense souhaite aussi que le juge demande au capitaine Touré dans quel état était Adji Sarr lorsqu’elle s’est présentée la première fois dans les locaux de la gendarmerie ; si elle présentait quelques signes traumatiques, si elle était, un tant soit peu bouleversée etc.
Après Maman Bâ, trois autres massages ont été auditionnées par le Doyen des juges.
A propos des massages sexuels (nourou massage) et petites tenues, elles ont toutes démenti Adji Sarr et dédouané Ndèye Khady Ndiaye, patronne de Sweet Beauté.
N. R. Fall, F. Kébé et S. Ngom ont nié avoir fait ce que Adji Sarr a avoué effectuer lors de ses séances de massage.
Elles ont assuré n’avoir jamais fait de massages sexuels dans le salon qui selon elles, faisaient seulement des massages thérapeutiques.
En prélude aux deux premières journées des éliminatoires de la CAN 2023, contre le Bénin (4 juin à Dakar) et le Rwanda (7 juin à Kigali), l’équipe du Sénégal débute sa préparation, ce lundi, à Diamniadio. Une première séance d’entraînement est prévue à 17h, au […]
ACTUALITE INTERNATIONAL SOCIETE SPORTSEn prélude aux deux premières journées des éliminatoires de la CAN 2023, contre le Bénin (4 juin à Dakar) et le Rwanda (7 juin à Kigali), l’équipe du Sénégal débute sa préparation, ce lundi, à Diamniadio. Une première séance d’entraînement est prévue à 17h, au stade Me Abdoulaye Wade. Elle sera précédée du point de presse du sélectionneur national, Aliou Cissé. Découvrez ci-dessous le programme complet des Lions.
Il semble prédire le chaos au Sénégal, face à cette succession de drames. Pour Abdourahmane Diouf, coordonnateur de la coalition Aar Sénégal, avec la démarche du Conseil constitutionnel et le flou sur le un 3e mandat, le pire est à craindre. Il était l’invité de […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETEIl semble prédire le chaos au Sénégal, face à cette succession de drames. Pour Abdourahmane Diouf, coordonnateur de la coalition Aar Sénégal, avec la démarche du Conseil constitutionnel et le flou sur le un 3e mandat, le pire est à craindre. Il était l’invité de l’émission « Grand oral » de Rewmi Fm.
Vous insistez sur le dernier mandat du Président. Vous pensez qu’il en tenterait un 3e ?
On n’a plus une équipe gouvernementale qui travaille. Le Sénégal n’est plus gouverné et je n’invente pas ce que je dis. C’est lui-même en Conseil des ministres qui le dit. « Dites aux Secrétaires généraux de vos ministères de préparer les passations en janvier », avait-il dit. C’est l’exemple que je donne avec votre radio. Si le Dg vous dit de vous préparer, vous serez dans un flou. On gère des affaires courantes et Diouf Sarr est bien malheureux mais dans sa tête, il se passera autre chose que la gestion de son ministère. Pour le Pm, c’est Macky qui avait dit qu’il avait tellement de tâches à l’Union africaine qu’il a besoin de quelqu’un pour le seconder. On a un Président qui ne connaît pas ses priorités. Des ministres qui se préoccupent des passations de services, mais qui nous gouvernent. Nous sommes dans le tâtonnement. La question du mandat n’est pas politicienne. Un pays se construit suivant l’état mental des contribuables et la perspective qu’ont les investisseurs. Aujourd’hui, on n’a pas de prévisions au Sénégal car à 675 jours de la fin du mandat de Macky, on ne sait pas à quel saint se vouer. C’est pour dire que les Sénégalais sont tendus du fait qu’ils ne savent pas ce qui va se passer dans leur pays dans les prochaines années. Toutes les tensions que vous voyez partout, c’est lié à cela car personne ne sait ce que demain sera fait.
Pour les Législatives, le Conseil constitutionnel a «sauvé» Yewwi et BBY, les deux grandes coalitions ?
On sait ce qu’est une grande coalition. En politique, l’élection d’avant ne détermine pas celle d’après. Car le vote n’est pas figé et il y a des mutations permanentes aussi. Depuis que Macky Sall est au pouvoir, il n’y a pas d’élections mais des sélections. Il a cette idée pour éliminer les meilleurs et il n’a pas suffisamment compris les ressorts de la démocratie. A mon avis, le pire est à venir par rapport aux décisions du Conseil constitutionnel. Lors des Législatives, on était 47 listes et il y a eu le parrainage, une course d’obstacles. Je prends l’exemple d’Aar Sénégal dont je suis le coordonnateur. On nous a dit qu’il fallait la caution, pas de dépôt par chèque ordinaire mais de banque, nous avons fait les parrainages et on a vérifié nos listes et nous avons réussi cette course d’obstacles. Alors les grandes coalitions ont fauté une fois, deux fois, trois fois et au moment de les évaluer, il y a eu cette idée de vouloir dire qu’au Sénégal on ne doit plus respecter la loi pour des questions d’intérêt national de stabilité et de préservation de la paix sociale. Comme s’il avait le droit de ne pas respecter le statu quo. Mais je n’ai jamais entendu un genre de raisonnement. Cela ne vient de personne pour qui j’ai la plus grande estime ? Alioune Tine est un grand frère avec qui je travaille mais je n’arrive pas à comprendre son discours. Le droit est une science sociale par excellence. La meilleure façon d’installer l’instabilité, c’est de ne pas respecter la règle de droit. Il y a un groupement de pêcheurs qui se préparait à aller aux législatives, ils ont leur caution de 15 millions. Ils ont été éliminés car au lieu de déposer un chèque de banque, ils ont déposé un chèque ordinaire. C’est catastrophique, ils ne sont pas habitués aux procédures. Combien de gens savent la différence entre un chèque de banque et un chèque ordinaire ? Ils ont été recalés par la loi. Pour le parrainage, il y a des gens que vous connaissez dont Serigne Mboup, Bougane Gueye etc. tous sont recalés par la loi. Pendant qu’on les recale, on n’a entendu aucune voix de la société civile dire qu’on ne peut pas le faire. Tout le monde a dit qu’il faut respecter la loi. Dès lors qu’il s’agisse de deux coalitions qui ne respectent pas la loi et ont fait l’aveu d’avoir fait des erreurs et avouent cela, on devrait, suivant un pseudo consensus social, dire qu’on n’a pas respecté la loi. Mais si on le fait c’est qu’on ouvre la porte à un chaos national organisé. A Aar Sénégal, on a subi les rigueurs de la loi. On a réussi ces étapes. Si on revient dans le fond du dossier, le conseil constitutionnel, il y a pire à craindre. Nous avons parlé de « bara yeggo », mais le disant, nous n’avons pas pensé à dire que les gens de Benno ne vont se mettre avec ceux de Yewwi Askan ou faire dans le complot. Nous ne l’avons jamais dit. Par respect aux gens de Benno et Yewwi. Ce que nous disons c’est quand la coalition Yewwi ASKAN WI a eu son problème avec sa liste départementale, pour un problème de parité, le code électoral dit que quand la Direction générale des élections (DGE) constate des irrégularités, elle les notifie à la coalition concernée et déclare l’irrecevabilité de leur liste. Cela a été fait et c’est la loi. Mais quand Benno a constaté que dans leur liste, il y a eu un problème de parité, ils ne l’ont pas nié. Alors est-ce que le ministre de l’Intérieur leur a notifié l’irrecevabilité de la liste ? Non et c’est là que nous parlons de « bara yeggo. » Nous n’allons pas renoncer à notre principe d’opposition. Même Yewwi a avoué son problème de doublons sur sa liste. La rigueur administrative, juridique du Ministre s’est arrêtée à la liste de Dakar de la coalition Yewwi. Si toutes les listes de Benno étaient normales, le ministre de l’Intérieur allait exercer toute sa rigueur sur la liste de Yewwi. C’est pourquoi les gens n’ont pas compris car nous ne le disons pas pour Yewwi mais pour Benno, pour l’opposition et le respect des principes de la loi. Mais ils sont en train de donner quelques bonbons pour que la liste de Benno soit mieux acceptée. Ils vont dire que le problème était irrecevable mais le Conseil a dit le droit. Pour Benno, ce ne sera pas la peine de déclarer irrecevable leur liste. Ce qui est une aberration juridique. Ils ne font aucun cadeau à Yewwi mais font semblant de donner raison à Yewwi pour donner le grand cadeau à Benno. Nous nous battons pour les principes, même si des gens disent le contraire. Nous avons vocation à diriger ce pays et on ne raisonne pas en termes de grande coalition. Il faut donner une prime à ceux qui ont bien travaillé. Le deuxième élément, c’est que l’opposition devrait retravailler sur son logiciel mental. C’est valable pour tout le monde car ce pouvoir en place gère les affaires courantes. Nous sommes dans l’opposition et il ne faut pas critiquer les manquements à la loi de Yewwi. Yewwi est juste une concurrente. Donc il faut que tout le monde tape sur Macky, ce n’est pas bien pour l’évolution du pays.
D’aucuns vous taxent d’être à la solde de Macky Sall. Que leur répondez-vous ?
Dix ans que je suis dans la politique sénégalaise, j’ai appris que les « ON » sont les citoyens qui ne voteront jamais pour vous et qui développent un argumentaire. Des gens voteront pour vous et donc je n’accorde aucun crédit à ces gens-là. Cela ne nous ébranle pas. Par rapport au fait que l’on travaille pour Macky c’est grave. Je constate dès lors, je suis sur les réseaux sociaux et des gens disent qu’il y a un complot entre Benno et Yewwi et en créant un slogan « Benno Yewwi Askan wi », vous avez vu la réaction des gens de Yewwi : ils ont été outrés. Ils se sont sentis diffamés car ceux qui le disent n’ont aucune preuve et moi je ne le dis pas. Le complot dont je vous ai parlé ce n’est pas un complot entre Yewwi et Benno, mais de l’administration, des mécanismes mis sur pied pour sauver Benno. Nous sommes dans un pays où c’est le règne de l’accusation. Cela veut dire que quand on n’a plus d’arguments, on invente et Yewwi a expérimenté cette expérience de douleurs. Regardez Aar Sénégal et à part le gens du Pds qui sont restés, je fais partie des opposants les plus anciens dans l’opposition.
Macky théorise la non limitation des mandats. Qu’en pensez-vous ?
Je suis juriste et quand je suis dans ce débat, parler d’interprétation c’est parce qu’il y a un problème. Alors qu’il y’en a pas. C’est Macky Sall avec Ismaël Madior Fall qui nous a fait faire un référendum qui, à l’époque, nous imposait des clauses d’éternité. En droit, on va vers l’interprétation quand les textes sont clairs. Les textes sont clairs et les deux personnes sont vivantes et je ne vois pas la décence chez Macky de prendre son cartable et de déambuler pour déposer un dossier au niveau du Conseil constitutionnel. Il n’a pas le droit aussi. Les Sénégalais ont le droit d’avoir peur car son discours ne rassure pas ses concitoyens. Aujourd’hui, au lendemain des Législatives, il devrait faire un discours et dire qu’il se prépare à partir pour que son successeur puisse travailler. Le contraire de cette approche conduirait le pays vers le chaos. Ce conseil constitutionnel ne nous donne pas des gages. Et on a peur. Le conseil sait très bien qu’avec le référendum de 2016, il y a eu des clauses d’éternité. Quand il y a des clauses théorisées par Ismaël Madior Fall et Macky Sall, cela veut dire qu’on ne peut pas y toucher tant qu’on n’a pas changé de Constitution. En 2018, il a accepté qu’on change le mode d’élection du Président de la République. Avec l’institution de la loi sur le parrainage. Or, l’article 103 de la Constitution nous dit que sur la durée du mandat, sur la forme républicaine de l’État et sur le mode d’élection, on ne peut pas changer de mode. Donc avec sa loi sur le parrainage, un Conseil constitutionnel sérieux et compétent patriote aurait dû lui dire qu’on ne peut introduire cette loi. Et que donc en tenant compte des vertus des clauses d’intérêt, c’est impossible. Mais avec une carence vis-à-vis de cette clause et le courage de dire au président que le parrainage ne peut pas passer, il ne faudrait pas s’attendre à des miracles. Le combat à mener, c’est un combat par rapport au fait que Macky ne puisse pas avoir de dossier à déposer au Conseil constitutionnel. Ce sera la meilleure façon de mettre le chaos et jeter en pâture les gens du Conseil car il viendra leur demander : Vous sages et juristes, rappelez-moi ce que j’ai dit sur la durée du mandat. C’est extraordinaire qu’un Président ait écrit sa propre constitution, ait donné son interprétation, le parrainage et il a le culot d’aller demander aux membres de lui rappeler ce qu’il avait lui-même écrit. C’est une manière de décrédibiliser nos institutions. Pour moi, c’est un appel que je fais, les élections du 31 juillet restent les dernières élections auxquelles il doit participer. Il n’est plus candidat et il cherche à avoir une majorité dans les derniers 18 mois de son mandat. Qu’il fasse un discours à la nation, sachant qu’il n’est plus candidat.
Mais que pensez-vous face au ravage des mandats, que faut-il penser ?
C’est un déshonneur pour le pays et c’est la honte. Le Sénégal est un des rares pays africains à avoir des alternances démocratiques. Les discours de sa jeunesse sont plus sages que les discours de sa vieillesse. Mais quel est le signal que cela donne. Si vous, en tant que président, tenez un discours pareil. Il est en train de chercher un repère, il tâtonne. Il lance aux chanceliers occidentaux pour voir la brèche et s’y engouffrer pour un 3e mandat. Macky est l’exemple type de la méritocratie républicaine. On nous raconte que ses parents n’étaient pas riches mais il a réussi. Il a gravi les échelons de la république car il y a eu des gentlemen qui ont fait que ces lois ont été respectées. Si le Président Abdoulaye Wade avait les mêmes attentes, Macky ne serait jamais président. Donc il faut qu’il ait cette générosité d’accepter que les gens lui ont fait beaucoup d’honneurs. Mais là, il sème l’incertitude et les gens sont fâchés.
mble prédire le chaos au Sénégal, face à cette succession de drames. Pour Abdourahmane Diouf, coordonnateur de la coalition Aar Sénégal, avec la démarche du Conseil constitutionnel et le flou sur le un 3e mandat, le pire est à craindre. Il était l’invité de l’émission « Grand oral » de Rewmi Fm.
À Tivaouane, l’enquête sur la mort des 11 nouveau-nés se poursuit. Et de premières arrestations ont même été opérées. C’est en tout cas, ce qu’ont déclaré les syndicalistes de l’hôpital Mame Abdou Aziz Dabakh, hôpital où a eu lieu le drame. «Nous avons été informés […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETEÀ Tivaouane, l’enquête sur la mort des 11 nouveau-nés se poursuit. Et de premières arrestations ont même été opérées. C’est en tout cas, ce qu’ont déclaré les syndicalistes de l’hôpital Mame Abdou Aziz Dabakh, hôpital où a eu lieu le drame.
«Nous avons été informés comme quoi, que deux de nos collègues sont en garde à vue et risquent d’être déférés à Thiès pour être présentés au procureur», a indiqué Sidy Lamine Ndoye, responsable intersyndicale des trvailleurs de l’hôpital de Tivaouane.
Il explique que leurs camarades interpellées étaient au nombre de 4 au début. Mais, les enquêteurs en ont relâché deux d’enttre eux « pour saisir les maillons les plus faibles notamment une sage-femme d’état et un aide infirmier ».
« Nous déplorons cet acharnement sur les blouses blanches particulièrement les paramédicaux qui sont à chaque fois les agneaux du sacrifice », a-t-il déclaré. Ses deux camarades ont été mis en garde à vue pour mise en danger de la vie d’autrui.
Selon nos confrères du journal Libération, le village de Coubanao, situé dans le département de Bignona, est secoué par un drame familial. Âgée de 19 ans, Fatou Badji a, dans la nuit du 17 au 18 mai, ébouillanté son grand frère de même père et […]
ACTUALITE SOCIETESelon nos confrères du journal Libération, le village de Coubanao, situé dans le département de Bignona, est secoué par un drame familial. Âgée de 19 ans, Fatou Badji a, dans la nuit du 17 au 18 mai, ébouillanté son grand frère de même père et de même mère qui lui interdisait ses sorties nocturnes. Elève en classe de Terminale, Babacar Badji est finalement décédé des suites de ses brûlures.
Il a été enterré mercredi dernier alors que sa sœur a été arrêtée par la gendarmerie de Bignona.
Selon nos confrères, « la victime, Babacar Badji, âgé de 22 ans, est élève en classe de Terminale dans une école à Coubanao. Il est le grand-frère de Fatou Badji qui a fréquenté l’école jusqu’en classe de Troisième et avec qui il partage le même père et la même mère. Ils sont tous les deux hébergés par leur grande sœur ».
D’après toujours le journal, les faits ont eu lieu dans la nuit du 17 au 18 mai dernier quand Fatou Badji, qui ne pouvait plus supporter les remontrances et conseils de son grand-frère Babacar Badji lui interdisant ses sorties nocturnes, a trouvé ce dernier nuitamment dans sa chambre avant de lui verser de l’eau chaude qu’elle avait fini de bouillir à fond. Évacué très rapidement aux services des urgences du Centre hospitalier régional à Ziguinchor, Babacar Badji a finalement rendu l’âme le mercredi 25 mai 2022, des suites de ses blessures graves, sur son lit d’hôpital.
Un médecin légiste de l’hôpital régional de Ziguinchor a procédé à l’autopsie du corps sans vie de la victime. Le Procureur de la République informé, a ordonné la restitution de la dépouille de la victime à sa famille qui a procédé à son inhumation le même jour de son décès.
Fatou Badji a été mise aux arrêts par les éléments de la Brigade de gendarmerie de Bignona qui, informés du drame, s’étaient aussitôt rendus sur les lieux…