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ACTUALITE PeopleFallou Diagne, 20 ans, a fait face aux policiers enquêteurs du commissariat d’arrondissement de Jaxaay. Le mouleur de profession a reconnu avoir assené, au cours d’une bagarre, un mortel coup de couteau dans la région du cœur du menuisier métallique nommé Alioune Badara Ndour, alias […]
ACTUALITE SOCIETEFallou Diagne, 20 ans, a fait face aux policiers enquêteurs du commissariat d’arrondissement de Jaxaay. Le mouleur de profession a reconnu avoir assené, au cours d’une bagarre, un mortel coup de couteau dans la région du cœur du menuisier métallique nommé Alioune Badara Ndour, alias Badou, 18 ans.
Ce que confirme l’autopsie du médecin-légiste, qui a livre les conclusions sur la cause du tragique décès du nommé Alioune Badara Ndour, alias Badou.
D’aprés « Senenews », le certificat de genre de mort consulté par « Les Echos », révèle que le jeune garçon est décédé à la suite d’une «plaie thoracique pénétrante et profonde avec perforation aortique ; et une hémorragie interne abondante a la suite de coups et blessures par arme blanche (couteau) ».
Le gouvernement sénégalais a décidé de supprimer les taxes sur la vente de bétail pour les éleveurs mauritaniens, sur une période allant de 60 jours avant la fête et 45 jours après la fête. L’annonce est du ministre de l’élevage et des productions animales, Aly […]
ACTUALITE SOCIETELe gouvernement sénégalais a décidé de supprimer les taxes sur la vente de bétail pour les éleveurs mauritaniens, sur une période allant de 60 jours avant la fête et 45 jours après la fête. L’annonce est du ministre de l’élevage et des productions animales, Aly Saleh Diop, qui était en déplacement à Nouakchott.
« Je me trouve en Mauritanie dans le cadre de la préparation de la fête de Tabaski. Au-delà de son caractère spirituel, la Tabaski est un évènement économique et le Sénégal a l’habitude de solliciter son voisin pour lui permettre de couvrir ses besoins en moutons », a déclaré Aly Saleh Diop à l’issue d’une audience jeudi, avec le premier ministre mauritanien, Mohamed Ould Bilal.
Le ministre de l’Elevage et des Productions Animales renseigne dans les propos rapportés par Dakaractu que « le Président Macky Sall a adressé une lettre circulaire à l’ensemble des ministères impliqués dans la préparation de la Tabaski pour leur dire de suspendre les taxes qui étaient assujetties au commerce de bétail entre nos deux pays sur une période allant de 60 jours avant la fête et 45 jours après la fête, et d’assouplir les conditions du transport du bétail depuis le territoire mauritanien jusqu’à n’importe quel point au Sénégal. »
Rappelant les bons rapports qui lient les deux pays, le ministre Aly Saleh Diop précise que la Mauritanie reste l’un des principaux fournisseurs du Sénégal en moutons. Et l’année dernière, le Sénégal avait exprimé aux autorités mauritaniennes une fourchette de 350.000 moutons pour couvrir les besoins de ses marchés pendant la fête de la Tabaski.
Les coalitions Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal iront ensemble aux législatives du 31 juillet prochain. Mais partiellement. En effet, chaque camp présentera sa liste nationale. Dans ce sens, Les Échos rapporte que Ousmane Sonko dirigera celle de Yewwi tandis que certaines informations annoncent l’ancien […]
ACTUALITE POLITIQUELes coalitions Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal iront ensemble aux législatives du 31 juillet prochain. Mais partiellement. En effet, chaque camp présentera sa liste nationale.
Dans ce sens, Les Échos rapporte que Ousmane Sonko dirigera celle de Yewwi tandis que certaines informations annoncent l’ancien Président Abdoulaye Wade comme tête de file de Wallu.
C’est au niveau départemental que les deux coalitions se présenteront ensemble devant les électeurs. Au niveau de chaque localité, la liste sera dirigée par le candidat de la coalition qui a remporté les dernières locales.
Exemples : à Guédiawaye, c’est le maire Ahmet Aïdara (Yewwi) qui dirigera la liste Yewwi/Wallu, et à Guinguinéo, c’est le second de Daba Diouf (maire Wallu, annoncée sur la liste nationale) qui sera le chef de file.
Dans les départements perdus par les deux coalitions (Yewwi ou Wallu), la tête de liste sera issue de l’entité arrivée devant l’autre.
La Chambre civile et commerciale de la Cour suprême, chargée de statuer sur les mérites de l’appel interjeté par le Procureur général près la Cour suprême dans l’affaire opposant Madiambal Diagne et Souleymane Téliko, rendra son délibéré le 18 mai prochain. Les deux parties étaient […]
ACTUALITE SOCIETELa Chambre civile et commerciale de la Cour suprême, chargée de statuer sur les mérites de l’appel interjeté par le Procureur général près la Cour suprême dans l’affaire opposant Madiambal Diagne et Souleymane Téliko, rendra son délibéré le 18 mai prochain.
Les deux parties étaient convoquées hier, mais Souleymane Téliko n’a pas comparu, il s’est fait représenter par ses avocats.
La Chambre civile et commerciale de la Cour suprême donnera son verdict sur l’appel interjeté par le Procureur général de ladite cour dans l’affaire opposant Madiambal Diagne et Souleymane Téliko le 18 mai prochain. Mais, «le magistrat Souleymane Téliko n’a pas comparu, mais s’est fait représenter par 6 avocats».
Il faut noter que la Commission d’instruction mise en place par la Cour suprême pour poursuivre les investigations dans l’affaire opposant M. Diagne au juge Souleymane Téliko, a pris une ordonnance de refus de «plus ample informer». Le Parquet général avait interjeté appel de cette décision.
Par ailleurs, Madiambal Diagne avait adressé une demande à l’Inspecteur général de l’administration de la Justice pour «l’ouverture d’une enquête administrative en vue de situer les fautes et manquements que le traitement de ces différentes affaires a pu révéler». Ce dossier est toujours pendant…
Dans sa lettre-saisine de l’Igaj, M. Diagne avait fait savoir que la commission d’instruction «se serait même gardée d’entendre le magistrat, Souleymane Téliko, mis en cause», entre autres. Cour suprême rendra son délibéré le 18 mai prochain.
Le Professeur Alpha Condé, ancien Président guinéen, risque la prison à vie. La junte au pouvoir a actionné les services du Procureur général qui, depuis hier, ont inculpé l’ancien Président et 26 autres de ses compagnies de divers crimes liés notamment aux manifestations de 2019 […]
ACTUALITE INTERNATIONAL POLITIQUELe Professeur Alpha Condé, ancien Président guinéen, risque la prison à vie. La junte au pouvoir a actionné les services du Procureur général qui, depuis hier, ont inculpé l’ancien Président et 26 autres de ses compagnies de divers crimes liés notamment aux manifestations de 2019 contre le troisième mandat.
On se rappelle que durant cette période, le Front national de défense de la démocratie (Fndc) qui regroupe plusieurs partis politiques et membres de la société civile organisait, régulièrement des manifestations réprimées dans le sang. On parle d’une dizaine voire d’une centaine de morts selon les sources.
En effet, les forces de l’ordre tiraient à balles réelles sur les manifestants, ce qui avait engendré de vives protestations en Guinée et dans les pays d’Afrique.
Aujourd’hui, Condé et certains de ses ministres devront répondre de ces actes devant la Justice, ce qui, à coup sûr, signifiera la prison à vie pour eux.
Ainsi, après les déboires du principal opposant Celou Dalein Diallo qui a vu ses domiciles confisqués, c’est au tour de l’ancien Président et nombre d’acteurs politiques guinéens de subir de procédures judiciaires qui pour corruption, qui pour assassinat, etc.
Ce qui se passe en Guinée, est le remake de la situation au Mali où la junte au pouvoir entend à la fois lutter contre la corruption et l’insécurité mais également contre la classe politique classique accusé de tous les maux d’Israël et d’avoir surtout entrainé leurs pays dans la situation d’impasse où ils se trouvent.
La réalité est que donc les militaires au pouvoir ne souhaitent pas un jour voir arriver au pouvoir cette classe politique classique. Et c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles les transitions sont aussi prolongées. Il s’agit de se donner le temps de mettre en place une nouvelle classe politique avec ou sans les militaires pour éviter au pays les déboires du passé.
Toutefois, cette stratégie a quelque chose de dangereux. Car, il est difficile d’écarter toute la classe politique, celle qui a eu à participer au pouvoir si cette dernière est aux commandes des principaux partis et mouvements politiques.
La principale équation des militaires aussi bien au Mali, au Burkina Faso qu’en Guinée est de trouver la bonne formule pour choisir les hommes politiques à leur convenance afin d’assurer les ‘’révolutions’’ qu’ils souhaitent.
Car, la Cedeao est là pour veiller au grain et la communauté internationale aussi. Et il est difficile de toujours trouver des prétextes pour écarter des hommes politiques dans un système qui se veut un tant soit peu démocratique.
C’est pourquoi, malgré le risque de retour un système ‘’corrompu et anti-démocratique’’, il est important de laisser le soin aux populations elles-mêmes de choisir leurs propres dirigeants.
Ce système a des risques, notamment d’élire ceux qui ont plus de moyens et de capacités de mobilisation, mais c’est le moins mauvais.
Force est de reconnaitre en effet qu’on ne peut pas faire autrement à moins de retomber dans le piège qui constitue, pour un homme ou un groupe, de penser qu’il a le monopole de la vérité et du nationalisme.
C’est pourquoi, même s’ils ont de bons côtés, les coups d’Etat ne sont pas à encourager. Ils sont même condamnables.
Car, il n’appartient pas aux militaires de décider des profils des candidats et des futurs présidents des pays.
C’est pourquoi tous ces pays qui ont connu des coups d’Etat sont dans une sorte d’impasse. La souveraineté appartient au peuple et non à l’Armée.
S’agissant du cas d’Alpha Condé, la junte sera confrontée à la difficile équation de l’emprisonnement d’un vieillard de 80 ans. Ce qui équivaudra à une condamnation à mort.
L’autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a procédé hier à la restitution des travaux de mise en place de la comptable analytique de la société nationale La Poste. Elle révèle une rémunération publique d’environ 11,5 milliards F Cfa. Le secteur postal, au […]
ACTUALITE économieL’autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a procédé hier à la restitution des travaux de mise en place de la comptable analytique de la société nationale La Poste. Elle révèle une rémunération publique d’environ 11,5 milliards F Cfa.
Le secteur postal, au vu de l’analyse des forces et des faiblesses du secteur ainsi que des remontées d’informations des opérateurs et autres acteurs, est caractérisé par l’existence de faibles volumes, des revenus et des investissements modestes, une densité postale moyenne, une qualité de service à améliorer entre autres. Pour y faire face, l’autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a fait faire des travaux de mise en place de la comptabilité analytique de la société nationale La Poste. Ces travaux ont été restitués hier. Selon le directeur général de l’ARTP, Abdoul Ly, le secteur postal connaît de profondes mutations qui bouleversent les usagers et les conditions d’exploitation de l’activité de courrier et de colis imposant ainsi une démarche de régulation concertée avec l’ensemble des acteurs. « La Poste prestataire du service universel postal est soumise à des obligations comptables spécifiques dont le respect est garanti par le régulateur. La mise en place de la comptabilité analytique de la Poste outre le renforcement de la transparence comptable celui de la détermination de la contrepartie due à l’Etat au titre de la mission de service public assurée par l’opérateur public. Ce sont donc des jalons qui assurément contribueront à œuvrer en faveur de la restructuration de l’opérateur historique, véritable vecteur d’inclusion économique et social », dit-il. De son avis, ces actions permettront de favoriser la promotion et le développement de la concurrence des services innovants dans le secteur postal, d’identifier les besoins des opérateurs postaux pour mieux les accompagner, d’offrir aux usagers et aux consommateurs une meilleure visibilité de l’offre tarifaire postale, d’orienter les acteurs vers le respect des bonnes pratiques et lignes de conduite fixées par l’ARTP
Pour le directeur général de la Poste, Abdoulaye Bibi Baldé, l’Etat a investi 1, 3 milliard F Cfa pour un service adapté pour cette société nationale. « Ce montant, la poste ne cesse de s’y atteler pour assurer ses services sur l’ensemble du territoire national et contribue de manière significative à un maillage du territoire. Ce plaidoyer a permis au moment de la concession du service de la poste qui est sorti de l’élaboration du cahier de charge 14-2015 a obtenu du comité ad hoc d’atteindre leurs objectifs avec la réhabilitation du montant de cette subvention à 6,7 milliards f Cfa », fait-il savoir. Et de poursuivre : « Ce qui a permis de mettre à la poste une comptabilité analytique afin de pouvoir résorber le montant de cette rémunération sur des bases rigoureuses et plus objectives ». Il reconnaît toutefois que depuis lors ladite convention de même que le cahier de charge est toujours en instance de régulation. «Cette rémunération s’est faite accompagner par un cabinet privé pour mettre en place une comptabilité analytique dont les conclusions pour cette question de la rémunération publique laissent paraître un montant d’environ 11,5 milliards F Cfa. Cette étude déjà faite conformément aux revues interministérielles de la restructuration de la poste a été livrée et laisse en attente de la détermination du montant du service public », renseigne-t-il. A l’en croire, tout au long du processus de la comptabilité analytique, certaines questions reviennent souvent à savoir comment déterminer le coût d’un produit ou prestation de services en ignorant complètement les différentes activités et processus dans la réalisation de produit pour une telle autre prestation. «Nous comptons trouver des réponses à ces questions et débattre sur le dispositif interne mis en place pour la mise en œuvre des principales recommandations issues des conclusions des rapports d’audit. L’objectif reste d’améliorer le système et de se conformer aux meilleures pratiques existantes en matière de comptabilité analytique », conclut-il.
Marième Guèye et le Docteur Nadia Atinouke Tchevidimi Maliki Raimi, respectivement sage-femme et gynécologue au centre de santé Nabil Choucair ont été jugées ce jeudi 05 mai 2022 devant le tribunal Correctionnel de Dakar pour homicide involontaire au préjudice de Aminata Cissé décédée dans des […]
ACTUALITE SANTE SOCIETEMarième Guèye et le Docteur Nadia Atinouke Tchevidimi Maliki Raimi, respectivement sage-femme et gynécologue au centre de santé Nabil Choucair ont été jugées ce jeudi 05 mai 2022 devant le tribunal Correctionnel de Dakar pour homicide involontaire au préjudice de Aminata Cissé décédée dans des circonstances déplorables ainsi que son bébé de 5,4 kilos.
Ce jeudi 5 mai 2022, jour du procès de Astou Sokhna, décédée à la maternité de l’hôpital de Louga à cause d’une négligence médicale, une autre affaire presque similaire à son cas a été jugée à la chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Dakar.
En septembre 2015, l’avocat de la partie civile, Me Dramé a saisi la justice en portant plainte contre le centre de santé Nabil Choucair de la Patte D’oie pour une affaire d’homicide involontaire. En effet, après son accouchement, la dame Aminata Cissé a confié à sa maman que deux gaillards sont venus s’asseoir sur son ventre pour faire sortir son enfant. Par la suite, son bébé décédera et elle avait les lèvres enflées. Quelques jours plus tard, la dame Aminata Cissé va rendre l’âme. Le certificat de genre de mort va déceler une insuffisance cardiaque pulmonaire dû à une rupture utérine. L’enquête a conduit à l’arrestation de Marième Guèye et du Docteur Nadia Atinouke Tchevidimi Maliki Raimi, respectivement sage-femme et gynécologue au centre de santé Nabil Choucair.
Devant le prétoire, le plaignant, Amsatou Diallo, époux de la dame, explique que ce jour-là, il a acheminé sa femme à l’hôpital aux environs de 6 heures du matin. Il précise qu’en quittant chez lui, la défunte avait déjà commencé le travail. « Quand nous sommes arrivés au centre de santé, les sages-femmes d’accueil l’ont prise en charge et m’ont suggéré d’attendre. Après quelques heures, elles sont venues m’annoncer que le bébé est décédé, mais la maman est vivante. Mon épouse suivait régulièrement ses visites prénatales. Elle était suivie dans une structure de santé qui se trouve aux Parcelles Assainies. Quand ma belle-mère est venue me voir, elle m’a dit que sa fille lui avait confié que des gaillards sont montés sur son ventre pour faire sortir le bébé. C’est la raison pour laquelle elle a eu une rupture de l’utérus », narre-t-il.
Des déclarations corroborées par la maman de la victime répondant au nom de Fatoumata Mbaye. Elle dira : « c’est vers les coups de 8 heures du matin que j’ai su que ma fille a été acheminée au centre de santé Nabil Choucair. « Je me suis rendu sur les lieux. J’ai voulu entrer, mais les sages-femmes ont refusé. Quelques instants après, j’ai forcé le passage et j’ai vu ma fille dans un état pitoyable avec les lèvres enflées. Lors de ses visites prénatales, les sages-femmes lui avaient clairement dit qu’elle ne pouvait pas accoucher normalement. Elle devait plutôt subir une intervention chirurgicale vu la taille de son bébé. Sur son lit d’hôpital, elle m’a suppliée de la faire sortir de cet hôpital, car elle a failli perdre la vie. C’est ainsi que ma fille m’a confié que deux gardes de l’extérieur sont montés sur son ventre pour faire sortir le bébé, car l’enfant était coincé.
Interrogée sur les faits, la sage-femme Marème Guèye qui comparait seule devant la barre en l’absence de la gynécologue, a nié les faits qui lui sont reprochés. Elle livre sa version des faits : « Lorsque la dame Aminata Cissé est venue à l’hôpital, la gynécologue l’a regardée. La patiente présentait quatre pathologies à risque pour un accouchement par voie basse. Quand elle a accouché, j’ai tout de suite pris le bébé pour l’amener à la salle de réanimation. Son bébé était à cinq (5) kilos 600. Depuis 20 ans de service, je n’ai jamais vu une pareille taille pour un nouveau-né. La patiente était une femme obèse et diabétique », se défend-elle.
La blouse rose affirme que ce jour-là, le bloc opératoire était en panne et le médecin sous astreinte était injoignable. Elle ajoute que la dame est arrivée au centre de santé alors que la tête du bébé était déjà visible. « Et au moment de l’accouchement, on lui a fait une super extension des membres inférieurs. Par la suite, elle a eu une déchirure du col. Après l’accouchement, elle ne saignait plus. Elle est décédée le lendemain à 15 heures », explique-t-elle.
Prenant la parole, Me Dramé, avocat de la partie civile, a posé à la prévenue la question de savoir si la gynécologue avait dit que c’était impossible que la dame accouche par la voie normale ? Elle répond par « Oui, je confirme ». L’avocat enchaîne par une deuxième question : « Est-ce que vous avez essayé de la transférer dans une autre structure pour une prise en charge » ? La sage-femme rétorque : « Nous avons appelé dans les structures sanitaires, mais nous n’avons pas pu trouver de place. En plus de cela, le médecin sous astreinte était injoignable. »
Le parquet demandera à l’époux de la dame à quel moment les sages-femmes lui ont fait savoir que sa femme avait une rupture utérine. « Elles ne m’ont rien dit. Ma femme a laissé quatre enfants derrière elle. Et elle les a eus tous par voie basse. Plus de 12 ans de mariage, on ne m’a jamais signalé qu’elle était diabétique », déclare Amsatou Diallo.
Un témoin du nom de Babacar Biaye relate que la dame a été admise au bloc pour réparer la rupture. Il affirme que si le diagnostic avait été fait, peut-être que la dame allait s’en sortir. Il révèle que l’hémorragie était minimale, mais cela a duré.
Quant au Docteur Gassama, il explique que son rôle est de faire de l’anesthésie au centre de santé Nabil Choucair. Il avoue que la défunte s’est endormie après l’accouchement. « Elle a beaucoup saigné. L’anesthésie était risquée, mais il fallait prendre ce risque pour l’opérer », explique-t-il.
Lors de sa plaidoirie, le conseil de la partie civile, Me Dramé a fait savoir que depuis 2014, Fatoumata Mbaye est devenue une mère complètement dévastée, pleurant toujours sa fille. La robe noire a souligné que dans cette affaire, on s’est focalisé sur l’accouchement, mais est ce qu’on devrait en arriver à ce stade. « Une dame s’est présentée avec un dossier médical qui justifie qu’elle ne peut pas accoucher par la voie normale. Tôt le matin, tout le monde savait qu’elle ne devait pas faire un accouchement normal. Vous savez que vous ne pouviez pas porter une assistance à la dame, car vous n’avez pas les compétences requises. Il ne fallait pas y toucher vu que ce n’est pas de votre ressort », dit-il. Il laisse entendre qu’Aminata Cissé est morte parce qu’on l’a abandonnée et elle était en danger. « Lorsqu’une personne est en danger, on doit tout faire pour la sauver surtout quand il s’agit d’un médecin. La gynécologue Nadia n’avait pas beaucoup d’expérience. Elle savait que la dame ne pouvait pas s’en sortir. Ils ont essayé d’appeler le Dr Abdou Ndiaye parce qu’ils étaient pris de panique. Aminata Cissé n’est pas morte de diabète, ni d’obésité, ni de tension artérielle. Il est imputable à la rupture utérine. Rien ne les oblige à prendre une patiente sans avoir les qualités requises. La responsabilité est totale d’où le délit d’homicide involontaire. Tout l’argent du monde ne fera pas revenir Aminata Cissé. Suffisant pour la défense de réclamer la somme de 100 millions de francs Cfa pour tous préjudices confondus.
Le parquet, dans son réquisitoire, indexe le gynécologue Nadia d’être la responsable et mentionne que si Aminata Cissé était prise en charge très tôt, le diagnostic de rupture pouvait être décelé. Ainsi, il requiert deux ans, ferme et décerne un mandat d’arrêt contre Nadia Riami. Pour Marième Guèye, le parquet retient qu’elle n’a fait qu’exécuter des ordres. Sur le plan pénal, on ne peut lui imputer un quelconque délit. Ainsi, il plaide pour sa relaxe. Du côté de la défense assurée par Me Demba Ciré Bathily, l’accouchement s’est fait normalement même si le bébé est mort. Ils ont aidé la dame, car elle était de forte corpulence.
Le jugement sera rendu le 02 juin prochain…
Les langues commencent à se délier, dans ce que l’on peut appeler le scandale sexuel le plus dégueulasse de ces derniers temps. C’est l’affaire Dubaï Porta Porty.Les Sénégalaises ne sont pas épargnées par ce scandale. Si l’on se réfère à la liste des pays concernés, […]
ACTUALITE FAIT DIVERS SOCIETELes langues commencent à se délier, dans ce que l’on peut appeler le scandale sexuel le plus dégueulasse de ces derniers temps. C’est l’affaire Dubaï Porta Porty.
Les Sénégalaises ne sont pas épargnées par ce scandale. Si l’on se réfère à la liste des pays concernés, le Sénégal arrive en 4e position, avec pas moins de 43 filles concernées.Dans ce contexte, la célèbre jet setteuse sénégalaise, Nabou Dash semble prendre la défense des influenceuses citées. Selon elle, on fait pire au Sénégal.
Administratrice du groupe WhatsApp dénommé « Ria Réseau international des Amazones leaders », rapporte le quotidien Les Échos dans sa parution du jour, Y. D. Barry a commis l’irrésistible. Dans ce groupe qui compte plus de 3000 membres, elle a publié, par inadvertance, sa vidéo intime. Malheureusement […]
ACTUALITE SOCIETEAdministratrice du groupe WhatsApp dénommé « Ria Réseau international des Amazones leaders », rapporte le quotidien Les Échos dans sa parution du jour, Y. D. Barry a commis l’irrésistible.
Dans ce groupe qui compte plus de 3000 membres, elle a publié, par inadvertance, sa vidéo intime. Malheureusement pour elle, les images obscènes sont tombées entre de mauvaises mains
Même si Y. D. Barry a réussi à supprimer la vidéo, C. Diop et A. Ndour ont pu la sauvegarder par le subterfuge du transfert. Ce fut le debut de l’enfer pour la victime Y. D. Barry.
Résultat des courses, C. Diop et A. Ndour ont été traduites, hier, devant le juge du Tribunal des flagrants délits de Dakar pour des faits de diffusion d’images contraires aux bonnes moeurs.
Même si les mises en cause n’ont pas voulu s’expliquer davantage à propos de cette affaire, le Procureur a requis une application de la loi pénale contre elles.
Leur avocat a, quant à lui, déclaré que ces deux dames n’ont rien fait à la victime qui ne devrait, en vouloir qu’à elle-même. Ce, avant de demander leur relaxe.
Au final, les dames C. Diop et A. Ndour ont été reconnues coupables et condamnées à deux (2) ans de prison assortis du sursis.