Serigne Saliou Dia est officiellement à la tête de l’équipe nationale U20, comblant ainsi le vide laissé par le départ de Malick Daf. Champion d’Afrique avec les moins de 17 ans et vainqueur des Jeux africains en 2015 avec l’équipe locale, le technicien sénégalais a […]
ACTUALITE SPORTSDes agents de la brigade des eaux et forêts de l’arrondissement de Gniby (Kaffrine), ont saisi 83 Kg de chanvre indien à Sorokogne, un village situé dans la commune de Kahi. Cette saisie a été faite lors d’une opération de patrouille initiée dans le cadre […]
A LA UNE ACTUALITE SOCIETÉAprès avoir pourtant mené quasiment toute la rencontre, l’Equipe Nationale du Sénégal a craqué dans le money time face au Japon (4-6) et sort de la Coupe du Monde de Beach Soccer dès la phase de groupes. Quelle immense déception ! Autrement dit, quelle catastrophe […]
ACTUALITE SPORTSCheikh Tidiane Fall a écopé, hier, d’une peine ferme de 2 ans. Il est reconnu coupable du délit d’offre et cession de drogue par le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar. C’est suite à une dénonciation anonyme que la Division des investigations criminelles […]
ACTUALITE SOCIETECheikh Tidiane Fall a écopé, hier, d’une peine ferme de 2 ans. Il est reconnu coupable du délit d’offre et cession de drogue par le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar.
C’est suite à une dénonciation anonyme que la Division des investigations criminelles (Dic) a mis en place un dispositif de surveillance près de la maison de Cheikh Tidiane Fall. Ce dernier qui évolue dans le secteur du transport a été désigné comme étant un vendeur de drogue. Ainsi, le 18 avril dernier, après plusieurs jours de surveillance, la Dic, par le groupe d’investigation de recherche et d’interpellation, a fait irruption dans l’appartement du suspect.
Les éléments enquêteurs ont procédé à une perquisition de sa chambre. La fouille s’est révélée fructueuse car 67 grammes de cocaïne ont été retrouvés. Conduit dans les locaux de la Dic, ses trois téléphones portables ont été exploités. Dans ses discussions WhatsApp, Cheikh Tidiane Fall marchandait en des termes à peine voilés avec deux personnes qui voulait 500 grammes de cocaïne.
Attrait à la barre des flagrants délits de Dakar, hier, pour répondre des faits d’offre et cession de cocaïne, le prévenu Cheikh Tidiane Fall a reconnu être détenteur de ladite drogue. Mais, réfute la paternité en faisant croire que c’est son ami Dramé, sans autres précisions, qui lui a tendu un piège.
«C’est mon ami Dramé qui a introduit la drogue chez moi. Il me devait 1.000.000 de francs. Comme je le lui réclamais tout le temps, il est venu chez moi avec la drogue qu’il avait soigneusement mis dans un cafetier qu’il a laissé dans l’appartement au moment de partir», raconte-t-il.
Selon lui, Dramé l’a appelé plus tard pour lui dire qu’il a laissé de la drogue dans sa maison. Mais, poursuit-il, il n’a pas sorti la drogue de peur d’être alpagué. «trois jours plus tard, on a frappé à la porte de mon appartement et quand j’ai ouvert, les policiers m’ont attaqué. Ils étaient accompagnés de Dramé qui leur indiquait le lieu où la drogue se trouvait».
Selon les enquêteurs, le nom de Dramé ne ressort que de l’imagination du mis en cause parce que son numéro de téléphone n’a été trouvé dans aucun de ses trois téléphones portables saisis. Mieux, le prévenu déclare à la barre qu’il ignore l’adresse de Dramé à qui il soutient avoir prêté la somme de 1.000.000 de francs.
Estimant que les faits pour lesquels Cheikh Tidiane Fall est poursuivi sont constants, le représentant du ministère public a requis l’application de la loi. De l’avis du conseil de la défense, il n’y a pas de quoi fouetter un chat dans cette affaire car les données factuelles du dossier ne renseignent en rien sur la détention de la drogue.
Pour la robe noire, 67 grammes de cocaïne ne peuvent subodorer l’existence d’une activité illicite. Le tribunal, après délibéré, a reconnu coupable Cheikh Tidiane Fall du chef d’offre et cession de drogue avant de le condamner à une peine de 2 ans ferme.
Les élèves de la classe de 4ème du Cem de Kabendou, dans la commune de Diaobé, n’ont pas fait cours hier mardi. Ils devaient assister aux environs de 10 heures à l’enterrement de leur camarade de classe, Kekoye Mballo, qui s’est noyé dans le lac […]
ACTUALITE SOCIETELes élèves de la classe de 4ème du Cem de Kabendou, dans la commune de Diaobé, n’ont pas fait cours hier mardi. Ils devaient assister aux environs de 10 heures à l’enterrement de leur camarade de classe, Kekoye Mballo, qui s’est noyé dans le lac Wayma sur la Rn6, à près de 2 km de leurs habitations. Selon le Principal, Oumar Fall, l’élève a suivi les enseignements jusqu’à 14 heures le lundi (mode journée continue) avant de rentrer à la maison. Le malheureux potache a décidé, avec un groupe d’amis, d’aller à la cueillette de mangues dans des plantations autour dudit lac.
Après la cueillette, les sacs remplis de fruits, ils ont décidé de se laver dans ce cours d’eau, pourtant interdit à la baignade. C’est ainsi qu’il y perdra la vie. Ses autres camarades, impuissants devant la réalité du drame, se sont enfuis. Heureusement que dans les parages se trouvaient d’autres jeunes qui suivaient à distance, indifférents à ce qui n’était qu’un jeu d’enfants, à leurs yeux. Ils sont, tout de même, parvenus à repêcher le corps sans vie de l’élève qui n’aura pas le temps de connaître ses résultats scolaires du premier semestre.
Il faut dire que le thermomètre affiche jusqu’à 42°c régulièrement dans cette partie de la région de Kolda. Une forte chaleur qui donne envie de braver tous les interdits pour se donner de la fraîcheur gratuite, dans la bonne humeur, en bonne compagnie. Mais hélas.
L’international sénégalais Papiss Demba Cissé n’a que ses yeux pour pleurer. Il a été roulé dans la farine dans un business fantôme. L’ancien capitaine des Lions a investi pas moins de deux milliards de francs CFA dans divers projets à travers la société Pakao industries […]
ACTUALITE SOCIETE SPORTSL’international sénégalais Papiss Demba Cissé n’a que ses yeux pour pleurer. Il a été roulé dans la farine dans un business fantôme.
L’ancien capitaine des Lions a investi pas moins de deux milliards de francs CFA dans divers projets à travers la société Pakao industries agro-business Sarl. Malheureusement pour lui, il se rendit compte qu’il était victime d’une vaste escroquerie.
Papiss Demba Cissé serait victime de son associé qui lui est d’ailleurs très proche.
Ce dernier se nomme Mamadou Diène, plus connu sous Madou Diène. Il vit entre Nord-Foire, Saly et Manchester et était très proche du footballeur.
C’est d’ailleurs au moment où il s’apprêtait à embarquer qu’il a été arrêté, à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD).
Madou Diène a été interpellé à la suite d’un mandat d’arrêt international émis le 23 février dernier pour escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de commerce ou de banque.
Dans le cadre de l’instruction de cette affaire, une deuxième personne est dans le viseur de la justice. Il s’agit d’un certain Serigne Ass Tacko Mbacké Seck.
L’affaire opposant Cheikh Amar et l’ancien ministre Samuel Sarr est loin de connaitre son épilogue. Le procureur de la République demande l’inculpation de Cheikh Amar pour tentative d’extorsion de fonds, faux en écritures privées et dénonciation calomnieuse. Il donne ainsi suite à une plainte de l’ancien ministre Samuel Sarr […]
ACTUALITE SOCIETEL’affaire opposant Cheikh Amar et l’ancien ministre Samuel Sarr est loin de connaitre son épilogue. Le procureur de la République demande l’inculpation de Cheikh Amar pour tentative d’extorsion de fonds, faux en écritures privées et dénonciation calomnieuse.
Il donne ainsi suite à une plainte de l’ancien ministre Samuel Sarr contre le patron de TSE à propos des deux milliards de francs CFA remis par le second au premier. Le chef du parquet a déposé son réquisitoire introductif au niveau du deuxième cabinet d’instruction dirigé par le juge Mamadou Seck. La balle est dans le camp du magistrat.
Les Échos, qui donne l’information dans son édition de ce mercredi, rapporte que Samuel Sarr a versé dans sa plainte des documents accablants pour l’homme d’affaires.
Le journal croit savoir que ces éléments ont convaincu le procureur de la République et l’ont poussé à demander l’inculpation du mis en cause.
Entre Cheikh Amar et Samuel Sarr, c’est une affaire de plainte contre plainte. Récemment, le patron de TSE avait saisi la justice contre l’ancien ministre de l’Énergie.
Il l’accuse d’avoir détourné les deux milliards qu’il lui aurait remis en 2014 lorsqu’il était venu lui transmettre une demande d’aide financière du Président Wade.
Cette plainte avait valu à Samuel Sarr d’être inculpé pour abus de confiance et mis en liberté provisoire.
L’ancien ministre de Wade réfute ces accusations. Il affirme que cet argent constitue une traite d’une dette de sept milliards contractée par Cheikh Amar auprès de Wade.
Qu’il est chargé par l’ancien chef de l’État de recouvrer le montant dû. Que le débiteur avait proposé un moratoire. Que les montants versés font l’objet de reçus et ont été reversés à Wade, qui a confirmé avoir reçu les fonds.
Fort de ces éléments, Samuel Sarr avait déposé une plainte contre Cheikh Amar. L’ancien ministre sera conforté par l’enquête préliminaire. Sa plainte a abouti au réquisitoire introductif du procureur de la République demandant l’inculpation de l’homme d’affaires.
Plus de 6 ans après le crash de Sénégal Air, qui avait fait 7 morts en 2015, les prévenus, inculpés pour homicide involontaire, seront devant la barre du Tribunal ce jeudi en audience spéciale. Jusqu’ici le mystère qui entoure cet accident n’a été levé ni […]
ACTUALITE SOCIETEPlus de 6 ans après le crash de Sénégal Air, qui avait fait 7 morts en 2015, les prévenus, inculpés pour homicide involontaire, seront devant la barre du Tribunal ce jeudi en audience spéciale. Jusqu’ici le mystère qui entoure cet accident n’a été levé ni par le Bea ni par la Justice : aucun corps n’a été retrouvé et pas de trace de l’avion englouti dans les profondeurs de l’Atlantique.
Fixé au 25 novembre 2021 puis renvoyé au 10 février dernier, il se tiendra finalement demain. Après plus de 6 ans d’attente, les familles des victimes du crash de l’avion de Sénégal Air, le 5 septembre 2015, vont pouvoir connaître la vérité judiciaire de cette affaire. Le procès, lié à cet accident aérien, est prévu devant la deuxième Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Dakar ce jeudi en audience spéciale après deux renvois. Les prévenus Magaye Marame Ndao, ancien Directeur général de l’Anacim, Mohamed Mansour Sy, directeur des Transports aériens à l’Anacim, El Hadji Mactar Daff, inspecteur navigabilité, Mamadou Sy, chef du département navigation, et le contrôleur, Jacob Lèye, inculpés par le Doyen des juges de l’époque, Samba Sall, pour homicide involontaire, seront jugés jeudi prochain. A l’époque, Gérard Gabriel Diop, Directeur général de Sénégal Air, et ses quatre autres collaborateurs avaient aussi été inculpés par le magistrat-instructeur. Malheureusement, ils sont tous décédés. En même temps, Amadou Lamine Traoré, directeur du Bureau d’enquête et d’analyse de l’époque (il a été remplacé hier par Mamadou Gningue, car il a été admis à la retraite), Adama Diom et Al Hassane Hann sont cités à comparaître en tant que témoins. En plus de cette procédure, une information judiciaire a été ouverte à Paris. Dans ce cadre, la Justice française avait envoyé une commission rogatoire à Dakar, car l’une des victimes du crash était française.
Sans doute, ce procès va adoucir les cœurs des familles des victimes du crash de Sénégal Air, qui commémorent chaque année ce triste anniversaire sans jamais pouvoir faire le deuil de leurs enfants. Ils n’ont pas de sépulture parce qu’ils n’ont jamais été retrouvés, 6 ans après cette tragédie. C’était le 5 septembre 2015 : un avion d’évacuation médicale transportant sept personnes s’est abîmé au large de Dakar. C’était un samedi. L’appareil avait à bord trois membres d’équipage, de nationalités algérienne et congolaise, deux infirmiers et un médecin, une patiente française. Le drame s’est joué à 10 000 mètres d’altitude au-dessus de la ville de Tambacounda. L’appareil d’évacuation médicale, affrété par Sos Médecins Dakar, effectuait une liaison entre le Burkina Faso et Dakar pour une urgence médicale.
Ce jour-là, il a frôlé un appareil de ligne équato-guinéen, Ceiba, qui devait rallier Cotonou, mais a préféré continuer vers Malabo, après avoir tenté en vain d’entrer en liaison avec l’appareil sénégalais. Selon les résultats de l’enquête, le choc avait provoqué une avarie et une subite dépressurisation de l’appareil. A cause de cet incident, les sept personnes qui étaient à bord se sont évanouies et l’avion, en pilotage automatique, a poursuivi sa route en direction de Dakar. Il s’est abîmé en mer, après avoir épuisé ses réserves de kérosène.
Plus tard, les résultats de l’enquête menée par le Bureau d’enquête et d’analyse (Bea) ont révélé que pendant l’abordage, l’avion Hs 125, qui effectuait un vol d’évacuation sanitaire de Ouagadougou (Burkina Faso) n’avait pas respecté son niveau de vol (FL-340) lors du croisement avec le Boeing 737-800, un appareil de la compagnie équato-guinéenne Ceiba. Selon le Bea, l’avion de Sénégal Air n’était pas en couverture radar pendant l’accident, ce qui fait qu’il s’est retrouvé sur le niveau de vol du Boeing 737-800. Selon le directeur de la structure, l’appareil n’avait pas été retrouvé parce qu’il s’était abîmé à plus de 90 km de nos côtes.
Les hostilités commencent entre élus de l’opposition et ceux de la majorité présidentielle au niveau de la ville de Dakar. Cette fois-ci, c’est sous fond de suspicions sur des allocations effectuées par l’actuel édile de la mairie de la capitale sénégalaise, Barthélémy Dias qui chercherait […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETELes hostilités commencent entre élus de l’opposition et ceux de la majorité présidentielle au niveau de la ville de Dakar. Cette fois-ci, c’est sous fond de suspicions sur des allocations effectuées par l’actuel édile de la mairie de la capitale sénégalaise, Barthélémy Dias qui chercherait des fonds pour sa campagne électorale.
« La promptitude du maire à réaménager le budget primitif nous rend sceptique. Des virements à hauteur de 1 500 000 000 F plus une augmentation de la rubrique de la participation diverse 500 000 000 F et des dépenses diverses 300 000 000 F« , dénoncent les élus de Benno Bokk Yakaar qui ne s’en limitent pas là, dans un communiqué .
« Nous interpellons le préfet sur ces actes nébuleux qui ressembleraient plutôt à une mobilisation de fond de campagne électoral« , suspectent les camarades du chef de l’État à la ville de Dakar.
Revenant par ailleurs sur les recrutements de Guy Marius Sagna et le Capitaine Touré, les poulains du chef de l’État à la ville de Dakar « condamnent les décisions du maire Barthélémy DIAS concernant les embauchements non conformes à la réglementation, un virement de crédit nébuleux à hauteur de 2 300 000 000 F et enfin la non application de l’arrêt de la cour d’appel de Dakar«.
Ils ont rappelé à cet effet les dispositions du décret n°2020 -30 du 08 janvier 2020 fixant les organigrammes types des collectivités territoriales ne prévoit pas ces postes, ainsi que la réception par le maire, le 18 Février 2022 de la lettre circulaire l’invitant à appliquer ledit décret, pour dénoncer ces actes « non conformes à la loi« , tout en demandant à Barth « d’appliquer dans les meilleurs délais le nouvel organigramme« .
À noter en outre que les adversaires politiques de Barth au sein de la municipalité lui demandent de former un nouveau bureau qui respecte la parité dans la désignation des adjoints aux maires, conformément à l’arrêt de la cour d’appel de Dakar, qui a prononcé le 19 avril 2022, l’annulation du bureau municipal de la ville de Dakar.
Ils n’ont pas manqué d’inviter le préfet du département de Dakar, le Ministre en charge des collectivités territoriales et le Ministre des Finances à faire respecter la loi et à annuler toutes les délibérations votées lors de la séance du 21 avril 2022.
Les 1 milliard 725 millions saisis à Kidira (Tamba) vendredi dernier sur deux Maliens et un Sénégalais seraient la propriété d’un nommé Modou Fall. Il est connu dans le milieu des affaires, selon Le Témoin qui donne l’information dans son édition de ce mercredi. Le […]
ACTUALITE SOCIETELes 1 milliard 725 millions saisis à Kidira (Tamba) vendredi dernier sur deux Maliens et un Sénégalais seraient la propriété d’un nommé Modou Fall.
Il est connu dans le milieu des affaires, selon Le Témoin qui donne l’information dans son édition de ce mercredi.
Le journal renseigne que Modou Fall a été longuement interrogé hier, mardi, à la direction régionale de la Douane de Thiès.
L’audition, précise la même source, a été menée par le colonel Lamine Sarr, le patron de la subdivision de Dakar Extérieur de la Douane, qui s’est déplacé dans la capitale du Rail.
Rien n’a filtré de l’entretien, selon Le Témoin, qui signale que cette affaire est entourée de zones d’ombre.
Le journal rapporte par exemple que d’aucuns s’interrogent sur le fait que Modou Fall manipule autant d’argent alors qu’on ne lui connaît aucun business florissant.
Dans tous les cas, plusieurs services de l’Etat sont sur le dossier. À côté de la Douane, la police mène son enquête.
Selon Le Témoin, elle a perquisitionné le domicile des deux Maliens impliqués dans l’affaire et aurait retrouvé sur place la somme de 100 millions de francs CFA.
Le journal révèle aussi que le Fisc sénégalais devrait entrer dans la danse.
Le maire de la Médina, Bamba Fall, alerte sur le danger qui menace les populations au niveau de sa commune. A l’en croire, 72 bâtiments risquent de s’effondrer. Il a fait cette annonce lors du Comité régional de développement (Crd) Spécial consacré au Plan d’urgence […]
ACTUALITE SOCIETELe maire de la Médina, Bamba Fall, alerte sur le danger qui menace les populations au niveau de sa commune. A l’en croire, 72 bâtiments risquent de s’effondrer.
Il a fait cette annonce lors du Comité régional de développement (Crd) Spécial consacré au Plan d’urgence de Modernisation de l’arrondissement de Dakar-Plateau. « Nous demandons l’aide de l’État et de manière urgente, avant l’hivernage », a-t-il déclaré. Selon le ministre-conseiller auprès du président de la République, repris par Senego, les opérations de démolition d’un immeuble coûtent entre 8 et 12 millions de FCFA et la mairie est dans l’impossibilité de mener ce genre de projets.
Alors que la tension monte dans les structures sanitaires avec les grèves répétées des agents en guise de soutien à leurs collègues de Louga envoyés en prison après la mort en couches de Astou Sokhna, la jeune femme décédée dans le lit de l’hôpital Amadou […]
ACTUALITE SOCIETEAlors que la tension monte dans les structures sanitaires avec les grèves répétées des agents en guise de soutien à leurs collègues de Louga envoyés en prison après la mort en couches de Astou Sokhna, la jeune femme décédée dans le lit de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye, les choses bougent dans le nord-est du Sénégal. La médiation entamée par la famille Omarienne a porté ses fruits. La famille de la défunte notamment la mère et le mari d’Astou Sokhna qui avait porté plainte, a décidé de pardonner et de tout laisser tomber.
Selon la Rfm, une rencontre regroupant l’ex directeur de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye, limogé après le drame, l’intersyndicale et la famille de la victime a eu lieu dans une salle à Louga. A l’issue de cette réunion, les deux parties font la paix.
« Je pardonne tout. Même si j’ai le coeur meurtri, je ne peux qu’accepter la demande du guide religieux « , a déclaré la mère de la défunte. Quand à son mari, il a informé qu’il « arrête les poursuites ».
Prenant la parole, l’ex directeur de la structure sanitaire, Amadou Guèye Diouf a renseigné que : » nous n’avons pas prétention d’envisager une interruption de cette procédure judiciaire. La démarche, c’est de pouvoir montrer à ceux-là qui doivent juger que ceux qu’ils doivent juger ont, préalablement au jugement, trouvé une solution grâce à l’intervention du guide religieux Thierno Cheikhou Tall et de son père ».
L’intersyndicale, qui a entamé une grève générale fermant les portes de l’hôpital aux femmes enceintes depuis l’arrestation de leurs collègues, a tenu à précisé que : » nous, nous n’avons rien contre cette famille. Nous voulons juste profité de cette situation pour que l’hôpital de Louga ait ce qu’il doit avoir en terme de matériel, de locaux, de personnel et de ressources humaines ».
A l’occasion, les représentants de l’intersyndicale ont souligné qu’ils vont retourner à la base pour discuter de la décision de mettre fin à leur mouvement d’humeur.
Le procès des 6 sages-femmes envoyées prison est prévu demain mercredi.
À moins d’une semaine de la fête de Korité, le prix de la viande connait une hausse inquiétante. Entre la fermeture des frontières maliennes et la cherté des intrants, les raisons évoquées sont multiples. Les acteurs craignent une fête pas comme les autres. En cette […]
ACTUALITE économie SOCIETEÀ moins d’une semaine de la fête de Korité, le prix de la viande connait une hausse inquiétante. Entre la fermeture des frontières maliennes et la cherté des intrants, les raisons évoquées sont multiples. Les acteurs craignent une fête pas comme les autres.
En cette matinée de dimanche, Seras vibre au même rythme. Entre des rabatteurs qui guettent le moindre acheteur, des camions qui déchargent de temps à autre, le décor est celui d’un banal quotidien. Mais, si à première vue, un sentiment d’abondance peut faire penser que les produits sont accessibles, la réalité est toute autre. Le prix du kilogramme de viande de vache est passé de 3200 à 3500 FCfa en moins de deux semaines. Selon Bâ, boucher établi non loin de l’entrée secondaire, le pire est à craindre à une semaine de la Korité. D’après lui, la hausse des prix se justifie essentiellement par la fermeture des frontières avec le Mali. « L’essentiel des vaches venait de ce pays, même si une partie est du Nord. Donc, ceux qui en ont toujours font dans la surenchère », explique-t-il.
Et aujourd’hui, l’inquiétude gagne même les bouchers. Mamoudou Diop est dans le circuit depuis quelques années avec une approche qui consiste à livrer le produit à ses clients. « Je prends les commandes, achète et les livre. Mais, depuis quelques temps, c’est presque à l’arrêt. C’est devenu très cher et les clients ne le comprennent pas », déplore-t-il. Selon lui, c’est encore plus compliqué pour ceux qui ont des clients fixes parce qu’il « ne peut pas augmenter les prix au risque de les perdre ». « Souvent, je suis obligé de vendre sans rien gagner », dit-il.
Le prix des vaches flambe, la viande de mouton intouchable
Aujourd’hui, la situation est loin de se décanter. En effet, selon Isma, vendeur de viande, les vaches qui venaient du Mali étaient les plus prisées en raison de leur accessibilité. Mais, depuis que la crise a éclaté, les éleveurs ne viennent plus. Les quelques rares qui réussissent à faire entrer leurs produits ont fait passer les prix du simple au double. « Les vaches qu’on achetait à 200 000 FCfa, on ne peut plus les avoir à moins de 300 000 FCfa. Si on voulait gagner la même chose, le prix du kilogramme allait passer du simple au double », a-t-il assuré.
Si les vaches sont devenues de plus en plus inaccessibles, les moutons, eux, on en trouve régulièrement. Mais là aussi, les prix ont plus que flambé. À Seras, le kilogramme de viande de mouton est cédé à 4500 FCfa au moins. Et d’après Bâ, les prix peuvent grimper avec la Korité.
« On ne maîtrise plus rien en fait ; tout dépend de la disponibilité des produits. Dès qu’il y a un manque dans l’approvisionnement du marché, cela se ressent sur les autres produits. Même les chèvres qu’on pouvait trouver autour de 30 et 40 000 ne se vendent plus à moins de 60 000 », fait-il remarquer. Très pessimiste, Mamoudou, lui, estime que cette situation est partie pour durer. Pour cause, même si les frontières maliennes venaient à être rouvertes, il va falloir du temps avant que le marché ne soit correctement ravitaillé. Même cela, relativise-t-il, n’est plus garanti à cause de la hausse des prix des aliments bétail. « Du foin au « ripass », tout est cher. Et c’est normal que cela se répercute sur les prix », prévient-il.
Au foirail de Diamaguène Sicap Mbao, c’est l’inquiétude
En cette matinée de dimanche, c’est le calme au foirail de Diamaguène Sicap Mbao. Les clients sont moins nombreux que d’habitude. « C’est l’effet du Ramadan ; ils viennent généralement à partir de 13 heures », répond Serigne Sarr. Debout devant sa table garnie de viande de bœuf, il agite son chasse-mouche, puis saisit son couteau et tranche la côtelette. À moins de 10 jours de la célébration de la fête, le boucher regrette la cherté des bœufs qui, souligne-t-il, sont intouchables actuellement. « Les sujets sont chers sur le marché. Il est impossible d’avoir un bœuf à 150 000 FCfa. Il faut forcément débourser entre 180 000 et 200 000 FCfa. Du coup, le kilogramme de viande connaît une hausse. Il est vendu actuellement à 3800, parfois à 4000 FCfa », informe-t-il, guettant la clientèle. Sous un chapiteau, Ousseynou Faye se fait aider par deux jeunes hommes pour accrocher la carcasse. Le jeune homme propose de la viande de bœuf depuis bientôt 10 ans. À quelques jours de la fête, il établit une comparaison par rapport aux prix de l’année dernière. « Avec la fermeture de la frontière malienne, on se dirige vers une fête compliquée. Le kilogramme de viande est passé de 3000 à 3800, voire 4000 FCfa. Ce sera compliqué pour les familles qui préfèrent la viande de bœuf », alerte-t-il son arsenal de couteaux sous les yeux. Établi à quelques mètres de l’arrêt Diamaguène, Moustapha Sylla s’offusque de l’instabilité des prix. « Tout est cher. Du jour au lendemain, on constate une hausse inexplicable. Raison pour laquelle le kilogramme de viande est vendu parfois à 4200 ou 4500 FCfa », souligne-t-il assis devant sa cantine. L’inquiétude est également le sentiment le mieux partagé chez les clients. Munie d’un sachet, Oulimata fait le tour des cantines. Elle est venue s’approvisionner pour le dîner. « La viande de mouton coûte cher actuellement. Celle de bœuf également. Il faut débourser presque 10 000 FCfa pour avoir deux kilogrammes. C’est compliqué pour les ménages », déplore la dame vêtue d’une djellaba grise. À ses yeux, la fête risque d’être difficile pour les familles. Fréquentant les foirails pour les mêmes raisons, Soukeyna Niang livre les mêmes impressions. Pour elle, la conjoncture économique n’épargne aucun pays, aucun secteur. « Dans les quartiers, le kilogramme de viande de mouton ou de bœuf est vendu entre 4200 et 4500 FCfa. La fête de Korité sera compliquée vu que le poulet se fait rare sur le marché », estime Soukeyna.
HAUSSE DU PRIX DES INTRANTS
La volaille suit le même rythme
Jadis recours privilégié, le poulet est devenu intouchable. La hausse du prix, selon la plupart des aviculteurs, s’explique essentiellement par la cherté des intrants. Moussa Diop est dans le milieu depuis plus de 10 ans, mais jamais il n’a été confronté à autant de difficultés. « Le carton de 50 poussins, on pouvait l’acheter jusqu’à 24 000 FCfa. Aujourd’hui, en plus d’être introuvable, on ne peut pas l’avoir à moins de 30 000 FCfa. Le prix du sac d’aliment est passé de 15 000 FCfa à 18 000 FCfa », liste-t-il. Pour lui, les consommateurs doivent se préparer au pire. Personnellement, dit l’aviculteur, « il est hors de question de vendre à moins de 3500 FCfa le poulet, peu importe son poids », dit-il.