Le collectif des candidats membres de l’opposition a fait face à la presse ce mercredi. Ses membres ont annoncé des recours au niveau du conseil constitutionnel et appelé à un grand front contre le report de la présidentielle.
ACTUALITE POLITIQUELe député Demba Diop Sy qui a fait l’amendement pour reporter la présidentielle au 15 décembre 2024, dit qu’il n’est pas d’accord que des élections soient reportées. Le maire de Tivaouane accuse le président de la République Macky Sall d’être le seul et unique responsable […]
ACTUALITE POLITIQUEUn accident s’est produit, ce mercredi 07 février 2024, vers 5 heures du matin, à hauteur du Rond-point Diassap, à la sortie de la commune Thiès-Ouest, sur la route de Tivaouane. «Un agent de police répondant au nom de Abdoulaye Ndiaye, en service au poste […]
ACTUALITE SOCIETÉAlors que la CAN 2023 devait se dérouler dans la foulée de la Coupe du monde, cette dernière pourrait être reportée. Vers un report de la CAN ? Selon les informations de Sport News Africa, l’hypothèse prendrait forme. Censée débuter le 23 juin 2023, les […]
ACTUALITE INTERNATIONAL SPORTSAlors que la CAN 2023 devait se dérouler dans la foulée de la Coupe du monde, cette dernière pourrait être reportée.
Vers un report de la CAN ? Selon les informations de Sport News Africa, l’hypothèse prendrait forme. Censée débuter le 23 juin 2023, les représentants de la CAF auraient entamé des discussions pour reporter l’événement. Une réunion aurait eu lieu à Doha en marge du tirage au sort du Mondial, « réunion à l’initiative de nations qualifiées pour le Mondial 2022, qui ont expressément fait la demande dans le sens du report des éliminatoires ».
En effet, certains matchs de ces éliminatoires sont prévus en juin et septembre (4 en juin, 2 en septembre). Or, les nations qualifiées pour le Mondial aimerait profiter de ces plages internationales pour se préparer au rendez-vous qatari. Pire, la Tunisie aurait menacé de boycotter la CAN 2023 si la CAF ne changeait pas son calendrier.
Trois solutions seraient ainsi examinées : garder les choses en l’état, un report de la CAN en janvier 2024 (mais cela entraînerait un nouveau bras de fer avec les clubs européens), ou alors « une solution mixte avec un bouclage des éliminatoires au mois de mars 2023, ce qui laisserait la compétition pour le mois de juin 2023 ». Reste à savoir ce qui sera finalement décidé.
Pour résumer
Alors que la CAN 2023 devait se dérouler dans la foulée de la Coupe du monde, cette dernière pourrait être reportée. En effet, les nations africaines qualifiées pour la Coupe du monde voudrait profiter des mois de juin et septembre pour se préparer à l’événement.
La modification de la loi organique sur la Cour suprême avec « l’affirmation du caractère non suspensif du rabat d’arrêt » semble remettre au goût du jour l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar. En effet, après avoir refusé à l’ex-maire de […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETELa modification de la loi organique sur la Cour suprême avec « l’affirmation du caractère non suspensif du rabat d’arrêt » semble remettre au goût du jour l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar. En effet, après avoir refusé à l’ex-maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, le caractère suspensif de la confirmation de sa condamnation par la chambre criminelle de la Cour suprême le 03 janvier 2019 à la suite d’un rabat d’arrêt introduit par ses avocats, l’Etat semble faire aujourd’hui un rétropédalage en introduisant dans la modification adoptée par les députés cette nouvelle écriture du rabat d’arrêt.
L’Assemblée nationale a procédé, le mardi 5 avril, à l’adoption du projet de Loi organique n°29/2021 modifiant la Loi organique n°2017- 09 du 17 janvier 2017 abrogeant et remplaçant loi organique n°2008-35 du 08 août 2008 sur la Cour suprême.
Voté à l’unanimité par les députés présents à cette plénière, ce texte apporte un certain nombre de changements dans le mode de fonctionnement de cette haute juridiction. Répertoriés dans douze points, ces changements présentés sous forme d’innovations majeures concernent également la procédure de «rabat d’arrêt» avec une nouvelle écriture consacrant l’affirmation de son caractère non suspensif. Procédure consistant à demander l’annulation d’un arrêt rendu par une chambre de la Cour suprême, le « rabat d’arrêt » avait suscité beaucoup de commentaires en 2017 dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar.
En effet, après le rejet de leurs pourvois par la chambre criminelle de la Cour suprême le 3 janvier 2019, les avocats de l’ancien député-maire de la ville de Dakar, Khalifa Ababacar Sall par ailleurs candidat à l’élection présidentielle du 26 février 2019, avaient recouru à cette procédure présentée par plusieurs juristes à l’époque comme un recours suspensif de toutes les décisions antérieures. Cette démarche des conseillers de l’ex-député maire de Dakar que, beaucoup d’observateurs politiques considéraient comme le principal challenger de l’actuel chef de l’Etat, s’inscrivait dans le but de lui permettre de participer à l’élection présidentielle de février 2019 malgré sa condamnation.
Seulement, les partisans du régime et les avocats de l’Etat étaient montés au créneau pour réfuter ce caractère suspensif du rabat d’arrêt en affirmant que la décision de la chambre criminelle de la Cour suprême, ce 03 janvier 2019, dans cette affaire revêtait un caractère définitif. Aujourd’hui, trois ans après, la modification de cette procédure de « rabat d’arrêt » avec l’affirmation de son caractère non suspensif semble donner raison au camp de Khalifa Ababacar Sall et confirmer un rétropédalage du régime en place qui n’est pas à son coup d’essai, surtout avec l’ancien responsable socialiste.
En effet, on se rappelle également l’affaire de l’immunité parlementaire refusée à l’époque à Khalifa Ababacar Sall. Investi tête de liste nationale de la coalition Taxawu Sénégal alors qu’il était encore en prison, Khalifa Ababacar Sall a été élu député au soir des législatives de 2017. Cependant, sous prétexte que les faits qui lui sont reprochés sont antérieurs à son élection à l’Assemblée nationale, les autorités en place lui avaient dans un premier temps refusé l’immunité parlementaire pourtant consacrée par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. C’est dire que l’Etat semble s’inscrire dans une démarche de correction de erreurs procédurales commises dans le cadre de cette affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar après avoir obtenu la disqualification de l’ex-maire de Dakar.
Mercredi, Chelsea a été battu par le Real Madrid (1-3) à l’occasion du quart de finale aller de la Ligue des Champions. Malgré une grossière erreur du gardien Edouard Mendy sur le troisième but des Merengue, l’entraîneur des Blues Thomas Tuchel a refusé d’accabler l’international […]
ACTUALITE INTERNATIONAL SPORTSMercredi, Chelsea a été battu par le Real Madrid (1-3) à l’occasion du quart de finale aller de la Ligue des Champions. Malgré une grossière erreur du gardien Edouard Mendy sur le troisième but des Merengue, l’entraîneur des Blues Thomas Tuchel a refusé d’accabler l’international sénégalais.
« Ce n’est jamais la faute d’un ou plusieurs joueurs, c’est nous tous, y compris moi-même. Individuellement, nous avons perdu notre forme et notre vivacité. Depuis la trêve internationale, nous n’avons évidemment pas la même allure et je n’ai pas vraiment une explication à apporter« , a commenté le technicien allemand face à la presse.
Après une nuit en garde à vue, Cheikh Omar Diagne vient d’être déféré au parquet. «Oui, il est dans la cave », confirme son avocat, Me Cheikh Koureyssi Ba, joint par Libération online. Cheikh Omar Diagne, qui est visé pour « diffamation et injures publiques » suite […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETEAprès une nuit en garde à vue, Cheikh Omar Diagne vient d’être déféré au parquet. «Oui, il est dans la cave », confirme son avocat, Me Cheikh Koureyssi Ba, joint par Libération online. Cheikh Omar Diagne, qui est visé pour « diffamation et injures publiques » suite à une plainte de Djibril War, sera édifié sur son sort dans les prochaines heures.
Né en 1980, S. Mbengue avait vandalisé le véhicule d’un gendarme pour y dérober des objets de valeur. Pris sur le fait, il s’en prend à sa victime qui ouvre le feu sur lui. Jugé hier, par la chambre criminelle de Dakar, le malfaiteur encourt […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETENé en 1980, S. Mbengue avait vandalisé le véhicule d’un gendarme pour y dérober des objets de valeur. Pris sur le fait, il s’en prend à sa victime qui ouvre le feu sur lui. Jugé hier, par la chambre criminelle de Dakar, le malfaiteur encourt 20 ans de réclusion criminelle.
Au moment où il portait un coup de machette sur la vitre de la voiture de fonction d’O. Badji, S. Mbengue ignorait certainement qu’il avait affaire à un gendarme. Malgré l’intervention de ce dernier qui est sorti de sa maison, arme à la main, le malfaiteur l’a défié avec son coupe-coupe. C’est ainsi qu’une violente bagarre a éclaté entre les deux hommes le 15 septembre 2019, aux environs de 7h du matin. Avisés, les éléments de la gendarmerie de Tivaoune Peulh et les sapeurs-pompiers rappliquent sur les lieux et acheminent les belligérants à l’hôpital. Après les premiers soins, le malfaiteur confie aux enquêteurs que la victime l’a accusé d’être un agresseur alors qu’il n’avait pas l’intention de subtiliser les objets qui se trouvaient dans sa voiture. « Quand il a tiré sur moi, j’ai riposté en lui donnant un coup de coupe-coupe à la tempe », a-t-il avoué.
Inculpé pour tentative de vol avec violence et usage d’arme, tentative d’homicide volontaire, destruction de biens appartenant à l’État et détention d’arme blanche sans autorisation administrative, l’accusé plaide la démence devant la chambre de criminelle de Dakar. « Je me suis emparé de la machette après la prière de l’aube, avant de sortir de notre domicile. Une fois devant la maison de la partie civile, j’ai caillassé sa voiture. Furieux, il me blesse avec son arme à feu au genou. Je ne sais pas ce qui m’a poussé à le faire. Je suis malade. Je pique des crises depuis 2015 », s’est dédouané le chauffeur, domicilié à la Cité Namora de Tivaouane Peulh.
L’ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré, a été condamné mercredi par contumace à la prison à perpétuité pour sa participation à l’assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara, tué avec douze de ses compagnons lors d’un coup d’Etat en 1987. Le tribunal militaire de Ouagadougou […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETEL’ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré, a été condamné mercredi par contumace à la prison à perpétuité pour sa participation à l’assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara, tué avec douze de ses compagnons lors d’un coup d’Etat en 1987.
Le tribunal militaire de Ouagadougou a rendu son jugement mercredi 6 avril, dans l’affaire des assassins présumés de l’ancien président burkinabè Thomas Sankara. Quatorze accusés comparaissaient dans ce procès, notamment l’ancien chef d’État Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando, son chef de la sécurité. Blaise Compaoré a été condamné à la perpétuité.
Le tribunal militaire de Ouagadougou a également condamné à la perpétuité le commandant de sa garde Hyacinthe Kafando et le général Gilbert Diendéré, un des chefs de l’armée lors du putsch de 1987.
Ce procès historique s’était ouvert en octobre 2021, 34 ans après la mort de Sankara. Blaise Compaoré, en exil à Abidjan depuis sa chute en 2014, n’a pas assisté aux audiences. Ses avocats ont dénoncé à plusieurs reprises « un procès politique » devant « une juridiction d’exception », estimant que la procédure « ne vaut rien ».
Trente ans de prison ferme étaient requis contre lui par le parquet du tribunal militaire de Ouagadougou pour « attentat à la sûreté de l’État », « recel de cadavre » et « complicité d’assassinat ».
Même s’il affirme que ses «relations avec le Président Macky Sall sont bonnes», Jean-Calude Mimran ne manque pas de critiquer sans gants sa politique économique. L’homme d’affaires la juge «pas bonne». «Tant qu’il y a des jeunes Sénégalais qui risquent leur vie en Europe, c’est que quelque […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETEMême s’il affirme que ses «relations avec le Président Macky Sall sont bonnes», Jean-Calude Mimran ne manque pas de critiquer sans gants sa politique économique. L’homme d’affaires la juge «pas bonne».
«Tant qu’il y a des jeunes Sénégalais qui risquent leur vie en Europe, c’est que quelque chose ne marche pas», regrette le patron de la Compagnie sucrière du Sénégal (CSS) dans un entretien avec Le Quotidien, L’Observateur et Wal fadjri.
Il explique : «Je ne suis pas un grand économiste, mais on n’a pas besoin d’être un grand économiste pour s’en apercevoir. Il faut donner à ces jeunes des perspectives d’avenir, un emploi notamment. Qui peut leur donner des emplois en dehors des investisseurs et des entreprises ? C’est pourquoi il faut donner confiance à ces derniers.»
Poussant sa plaidoirie en faveur du secteur privé, Mimran ajoute : «On ne peut pas investir des centaines de milliards de francs CFA pour développer les emplois sans savoir avec certitude de quoi demain sera fait. On augmente les prix aujourd’hui, on les baisse demain, il n’y a pas de niveau de vraisemblance.»
Je me demande, quelquefois, si quelque part dans le monde, les gens ne se gaussent pas du ridicule de certains de nos débats, polémiques, controverses. Entre Koukandé se prenant pour Moïse, ou le dragon de Guédiawaye, Il y a vraiment matière à nous tourner en […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETEJe me demande, quelquefois, si quelque part dans le monde, les gens ne se gaussent pas du ridicule de certains de nos débats, polémiques, controverses. Entre Koukandé se prenant pour Moïse, ou le dragon de Guédiawaye, Il y a vraiment matière à nous tourner en dérision, tant nous sommes passés maîtres dans l’art de monter en épingle, de nous entre déchirer, de nous passionner pour des choses qui ne devraient même être source de débats ou de confrontations.
L’affaire, ou plutôt le feuilleton voire le sketch Ahmed Aidara nous a de nouveau plongé dans l’insignifiance de notre triste débat public. Voilà un homme qui a été élu maire de la quatrième plus grande ville du Sénégal. Un tel honneur vous oblige. Cette mission, un homme politique sensé l’aurait prise à bras le corps, ne serait-ce que par respect, égard et considération, pour ces milliers d’électeurs qui ont porté leur choix sur sa personne pour mener les destinées de leur municipalité. Mais apparemment le bon sens est une vertu qui ne figure pas dans la palette du sieur Ahmed Aidara. Car au-delà des questions d’éthique, de déontologie, d’impartialité, et tutti quanti, le principal problème que met en lumière cette affaire, c’est que le maire de Guédiawaye ne mesure pas l’importance de sa charge, ignore le sens du service public et semble méconnaître que le fonction de maire est un métier à plein temps.
Rappelons, quand même qu’en France, l’ex Premier ministre, Édouard Philippe a quitté le gouvernement qu’il dirigeait- on ne parle pas ici d’une revue de presse matinale- pour se consacrer entièrement à la mairie du Havre. Mais la Normandie est sans doute un lieu beaucoup trop exotique pour Ahmed Aidara. Servons-lui un exemple qui lui parlera plus. Son ancien collègue, Ndoye Bane, élu maire de Pire, a mis fin à ses prestations médiatiques juste après son installation. « Je suis venu vous annoncer que je ne fais plus partie de Xalass (Ndlr : son émission sur la TFM). Mon nouveau poste ne me permet plus de continuer cette émission », avait-il déclaré.
Youssou Ndour durant son bref intermède ministériel entre avril et septembre 2012 avait mis entre parenthèses sa carrière musicale. On peut multiplier les exemples ad nauseam…
Retenons juste qu’en définitive durant toute cette farce qui nous a tenu en haleine, Ahmed Aidara était à côté de la plaque. Il aurait dû, de sa propre initiative, mettre entre parenthèses sa carrière médiatique sans attendre les réprimandes du CNRA, du CORED, et du SYNPICS. Et avant que ses employeurs, visiblement embarrassés, ne l’acculent vers la sortie. N’en déplaise à ses partisans, puisqu’au Sénégal on défend tout et n’importe quoi pourvu qu’on passe pour un “courageux” et un “rebelle” face à la “dictature” monstrueuse du Président de la République.
Cet homme, qui a réalisé l’un des exploits les plus remarquables des dernières élections municipales en faisant tomber le frère du chef de l’Etat de son piédestal, a donné raison, en quelques semaines, à ses nombreux détracteurs qui estimaient qu’il n’avait pas l’étoffe pour diriger une mairie d’une telle envergure.
Mais, il a encore cinq ans pour se racheter et montrer que les populations de Guédiawaye ont élu un vrai maire.