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ACTUALITE POLITIQUE SOCIETENdèye Khady Ndiaye sera ce mardi 22 mars dans le bureau du Doyen des juges. La patronne de Sweet Beauty, le salon de beauté où a éclaté l’affaire Sonko-Adji Sarr, sera auditionnée dans le fond du dossier. Elle sera accompagnée de son avocat.
Selon Libération, qui donne l’information dans son édition de ce mardi, Ndèye Khady Ndiaye ne sera pas la seule à être entendue par le juge du premier cabinet. En effet, révèle le journal, son mari sera également interrogé mais,précise la même source, en tant que témoin.
Ndèye Khady Ndiaye est sous contrôle judiciaire. Elle est inculpée, dans le cadre de l’affaire Sonko-Adji Sarr, pour incitation à la débauche, publication d’image contraire aux bonnes moeurs et complicité de viol.
Âgé de 62 ans, M. B. T., arrêté par les gendarmes de la brigade spéciale de Touba, a été présenté, ce lundi matin, au procureur de la République près le tribunal de grande instance de Diourbel. Selon des informations de Seneweb, ce chauffeur d’un pick-up […]
ACTUALITE INTERNATIONAL SOCIETEÂgé de 62 ans, M. B. T., arrêté par les gendarmes de la brigade spéciale de Touba, a été présenté, ce lundi matin, au procureur de la République près le tribunal de grande instance de Diourbel. Selon des informations de Seneweb, ce chauffeur d’un pick-up avait heurté mortellement un élève coranique au quartier Oumoul Khoura de la ville sainte, ce week-end. Récit !Drame à Touba où un élève coranique a été fauché frontalement par un véhicule, au quartier Oumoul Khoura. C’est en manœuvrant son pick-up sur une route sablonneuse, que le chauffeur âgé de 62 ans a percuté l’enfant âgé de 8 ans, dans la nuit du samedi au dimanche, vers 21 h.
Grièvement blessé, le chérubin a été évacué dans la structure sanitaire du quartier. Malheureusement, le petit M. G. a fini par perdre son combat contre la mort.
Ap Grièvement blessé, le chérubin a été évacué dans la structure sanitaire du quartier. Malheureusement, le petit M. G. a fini par perdre son combat contre la mort.
Après leur constat effectué, les hommes en bleu de la brigade spéciale de Touba ont procédé à l’interpellation du chauffeur incriminé, d’après une source de Seneweb proche du parquet.
A l’issue de l’enquête diligentée durant ce week-end par les hommes du commandant Ndiaye, le sexagénaire M. B. T. a été déféré ce lundi matin au parquet de Diourbel pour homicide involontai
Les professeurs en droit public à la Faculté de droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Mamadou Aliou Diallo et Mouhamadou Ngouda Mboup se prononcent sur l’investiture annoncée de Khalifa Ababacar Sall tête de liste de la coalition Yaw L’investiture annoncée de l’ancien […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETEL’investiture annoncée de l’ancien député-maire révoqué de Dakar comme tête de liste de la coalition Yewwi Askan Wi n’aura aucun impact négatif sur la liste de cette coalition, en cas d’invalidation. L’avis est des professeurs en droit public à la Faculté de droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Mamadou Aliou Diallo et Mouhamadou Ngouda Mboup. Interpellés par Sud quotidien sur les conséquences que pourrait entrainer une telle «investiture» décision, les deux spécialistes du droit public estiment que cette décision des leaders de Yewwi obéit plutôt à une logique politique.
En effet, lors d’une conférence de presse des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi, le nouveau député-maire de la commune de Ziguinchor non moins leader de Pastef Ousmane Sonko avait indiqué que la candidature de Khalifa Ababacar Sall aux prochaines législatives est une « condition non-négociable ». Pour rappel, Khalifa Ababacar Sall a été condamné en 2017 dans le cadre de l’affaire dite de la caisse d’avance de la ville de Dakar à 5 ans de prison pour escroquerie sur les deniers publics. Une peine assortie d’une amende de 5 millions FCfa. Khalifa Sall avait été libéré à la faveur d’une grâce présidentielle en septembre 2019. Lors de la dernière présidentielle de 2019, son dossier de candidature a été recalé par le Conseil constitutionnel au motif qu’il a perdu son droit de vote « en vertu des articles 27 et 31 du Code électoral ». Aujourd’hui, trois ans après la présidentielle de 2019, la coalition Yewwi Askan Wi dont l’ex-maire de Dakar est co-fondateur avec le leader de Pastef-Les Patriotes, Ousmane Sonko, et le marabout politicien Serigne Moustapha Sy, responsable moral du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), revient à la charge. Cependant, en voulant forcer la candidature de l’ancien maire de Dakar, la coalition Yewwi Askan n’est-elle pas en train de créer les conditions d’un rejet prochain de sa liste avec l’invalidation de la candidature de l’ex-maire révoqué de Dakar ?
Interpellé sur la question, le professeur Mamadou Aliou Diallo, maître de conférence en droit public à la Faculté de droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), et son collègue Mouhamadou Ngouda Mboup, également enseignant-chercheur en droit public à la Faculté de droit de l’Ucad, ont été formels. Du point de vue du droit, ils ont tenu à préciser que ce choix n’aura «aucune conséquence sur la liste » de Yewwi Askan Wi et cela, même en cas d’invalidation du dossier de candidature de l’ex-maire de Dakar. « L’inéligibilité d’une candidature ne va pas entraîner l’invalidation de toute la liste sur laquelle le candidat est investi. Après le dépôt des listes, si l’inéligibilité est constatée, elle ne va pas concerner que les personnes qui sont victimes de la sanction qui les rend inéligibles», a renseigné le professeur Mamadou Aliou Diallo. Avant d’ajouter : « Je ne crois pas qu’on puisse aller jusqu’à sanctionner toute la liste. Ce serait à mon avis excessif, nonobstant que je n’ai pas de texte fondamental sur lequel je peux me fonder pour dire exactement que c’est ça, la solution mais d’un point de vue de la logique du droit, on ne peut pas sanctionner toute la liste ».
Prenant la parole à son tour sur cette question, Mouhamadou Ngouda Mboup abondera dans le même sens en faisant remarquer que les candidatures sont individuelles même si elles sont présentées sur une même liste. « La liste présente les candidatures mais individuellement. La preuve, chaque type de dossier est indépendant d’un autre. Mon casier judiciaire est indépendant d’un autre même si on est sur une même liste» a-t-il ajouté.
Poursuivant son propos, il soulignera que la décision d’investir Khalifa Ababacar Sall tête de liste de Yewwi Askan Wi s’inscrit plus dans une logique politique. « Concernant les élections législatives, c’est le ministère de l’Intérieur qui est chargé de recevoir et de contrôler les dossiers de candidature. Et quand le ministère va rejeter une candidature, vous voyez le tollé que cela va faire après. Cela pourrait même, être considéré comme une décision à la fois juridique et politique. A mon avis, c’est l’intérêt de cette décision d’investir Khalifa Ababacar Sall. Les opposants ont posé un acte politique fort », explique encore le professeur Mouhamadou Ngouda Mboup.
Le marché du blé est fortement perturbé dans le monde depuis le déclenchement de la crise entre la Russie et l’Ukraine. En effet, ces deux pays occupent respectivement le 1er et le 5ème rang en matière d’exportation à l’échelle mondiale avec une proportion de 29% […]
ACTUALITE INTERNATIONAL POLITIQUE SOCIETELe marché du blé est fortement perturbé dans le monde depuis le déclenchement de la crise entre la Russie et l’Ukraine. En effet, ces deux pays occupent respectivement le 1er et le 5ème rang en matière d’exportation à l’échelle mondiale avec une proportion de 29% et environ 15% pour ce qui est de la production mondiale.
Plusieurs pays africains dépendent de l’importation de blé en provenance de ces deux pays en conflit. D’après un classement de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), 25 pays africains, dont 4 de l’UEMOA (Bénin, Togo, Burkina Faso, Sénégal) dépendent de l’importation de blé de Moscou et de Kiev.
Parmi ces Etats, le Bénin fait exception avec 100% de ses importations uniquement en provenance de la Russie. Il est suivi du Burkina Faso avec 55% en provenance de Russie contre 5% de l’Ukraine. Le Sénégal importe pour sa part la moitié de son blé de la Russie, soit 50% contre 15% de l’Ukraine. Enfin, le Togo n’achète pas de blé de l’Ukraine, ses importations proviennent de la Russie à hauteur de 45%.
Hormis le Togo, 4 autres pays dans ce top 25 ne sont pas des partenaires commerciaux de blé avec l’Ukraine, leurs importations proviennent de la Russie. Il s’agit de Madagascar (62%), le Burundi (55%), la Namibie (45%) et le Cap Vert (38%).
Quatre pays du continent se démarquent comme les plus gros importateurs de blé de l’Ukraine comparativement à la Russie. Il y a la Somalie dont les importations d’Ukraine se chiffrent à 70% contre 30% de la Russie. La Tunisie et la Lybie importent chacun 45% de blé ukrainien contre respectivement 8 et 18% de la Russie. Enfin, la Mauritanie affiche 38% d’importation depuis l’Ukraine contre 15% de la Russie.
Au regard de ce classement, l’on conclut que le blé russe est assez prisé par 23 pays du continent comparativement à celui de l’Ukraine.
Il faut noter que cette crise entre ces deux pays producteurs de céréales en général et de blé en particulier qui dure depuis près d’un mois continue de faire grimper les prix de plusieurs produits dérivés du blé (farine, baguette de pain). Selon un rapport de la FAO, l’augmentation des prix des produits alimentaires ont atteint environ 22% dans le monde.
Injures publiques : Condamné à la prison fermeUn délinquant ne peut diriger le patronat de la presseJ’ai appris par la presse du vendredi 18 mars 2022 ma condamnation à un mois de prison ferme et une amende d’UN MILLION FRANCS (1 000 000 FCFA) pour injures publiques contre […]
ACTUALITE INTERNATIONAL POLITIQUE SOCIETEInjures publiques : Condamné à la prison ferme
Un délinquant ne peut diriger le patronat de la presse
J’ai appris par la presse du vendredi 18 mars 2022 ma condamnation à un mois de prison ferme et une amende d’UN MILLION FRANCS (1 000 000 FCFA) pour injures publiques contre un de mes anciens employés. Le motif de la condamnation est d’avoir, soi-disant, proféré «fils de p…» à son encontre. Condamné par le tribunal, je deviens ainsi un délinquant aux termes de la loi. Les médias sénégalais et les réseaux sociaux me présentent comme un criminel de la pire espèce. Ce communiqué est une première action pour défendre mon honneur.
1) Genèse du problème lié à la crise de la Covid-19
Comme l’ensemble des médias au Sénégal et dans le monde, le Groupe de Presse «Africaine Communication Édition (AFRICOME SA)» a été confronté brutalement à la crise liée à la Covid-19 dès la survenance de la pandémie en début mars 2020. En effet, AFRICOME SA, éditeurs des quotidiens sportifs «STADES et SUNU LAMB», a été particulièrement touchée avec la cessation de toutes les activités sportives au Sénégal et dans le monde dès le mois de mars 2020. Sans activités sportives, il n’y a pas d’informations sportives et donc pas de journaux sportifs. Les activités sportives au Sénégal et dans le monde n’ont repris véritablement qu’un an plus tard. Malgré l’absence de recettes de ses deux journaux, AFRICOME a payé intégralement les salaires de ses journalistes durant les six premiers mois de la crise, soit de mars à août 2020 inclus.
À compter du mois de septembre, comme le permet la loi, il a été proposé aux journalistes une réduction des salaires comme alternative au licenciement pour motif économique. Sans recettes, aucune entreprise ne peut supporter ses charges. La loi prévoit une réduction des salaires jusqu’à 30% et les journalistes ont accepté à contrecœur une baisse de 18 à 24% de leurs revenus en assemblée générale.
2) Problème social travesti en affaire pénale
Bien qu’ayant accepté la réduction des salaires en assemblée générale, certains journalistes ont, par la suite, posé des conditions financières pour la reprise du travail en présentiel. Ces derniers ont tous été licenciés, puis déboutés en première instance par le tribunal du travail, suite à leur action collective devant ladite juridiction.
Le journaliste, qui m’a attrait à la barre pour injures publiques a, lui, adopté une autre stratégie, en décidant de se donner les moyens au pénal.
Cet ex-employé est venu dans mon bureau avec l’intention manifeste de me provoquer et de m’enregistrer à mon insu. Pire, durant toutes mes déclarations durant l’enquête de gendarmerie et au tribunal, j’ai toujours affirmé que les mots «fils de p…» ont été rajoutés à l’enregistrement. Là se pose même le problème de la recevabilité d’un enregistrement à l’insu de la personne concernée et l’intention malveillante dès le départ de son auteur. Se pose aussi le problème de la notion d’«injures publiques» dans un entretien privé entre un employé et son employeur dans le bureau de celui-ci. Ce serait aussi une première dans la jurisprudence sénégalaise d’emprisonner quelqu’un pour avoir, soi-disant, utilisé les termes «fils de p…», à moins que d’autres motivations ne justifient cette condamnation.
3) Respect de ses obligations par AFRICOME SA
AFRICOME SA a toujours inscrit son action dans le cadre de la stricte légalité. C’est pourquoi l’entreprise s’est toujours obligée, à ce jour, et malgré la crise économique structurelle qui secoue le secteur de la presse depuis des décennies, à ne pas enregistrer pour ses employés :
– AUCUN ARRIERE OU RETARD DE SALAIRES DES JOURNALISTES, CLASÉES DANS LE RESPECT STRICT DES DISPOSITIONS DE LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DU SECTEUR DE LA PRESSE ;
– AUCUN DEFAUT DE PAIEMENT DES COTISATIONS SOCIALES : IPRES (RETRAITES) ET CSS (ACCIDENTS DE TRAVAIL ET ALLOCATIONS FAMILIALES) ;
– AUCUNE IRRÉGULARITE DANS LES COTISATIONS ET REMBOURSEMENTS POUR L’IPM (COUVERTURE MÉDICALE).
Une telle entreprise ne peut valablement être attaquée au civil, encore moins au pénal pour des motifs fallacieux.
4) Défense de mon honneur
Condamné au pénal comme un vulgaire délinquant, je dois défendre mon nom et l’honneur de ma famille. Pour cela, je vais intenter toutes les actions légales nécessaires.
Aussi, ma condamnation au pénal me dénie aujourd’hui toute légitimité morale de diriger le patronat de la presse. C’est pourquoi, je démissionne de mon poste de Président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS). Les médias sénégalais sont actuellement confrontés à de grands défis, qui posent le problème même de leur survie, et je ne voudrais en aucun cas polluer la lutte pour une presse libre et indépendante.
Président du CDEPS
Mamadou Ibra KANE
Dans le cadre des tournées de sensibilisation et de mobilisation, le SELS/A s’est rendu à Wack Ngouna, dans la Région de Kaolack. Une façon pour ces responsables de discuter avec leurs membres. « On est allé rencontrer nos camarades pour faire la situation, relative à […]
ACTUALITE INTERNATIONAL POLITIQUE SOCIETEDans le cadre des tournées de sensibilisation et de mobilisation, le SELS/A s’est rendu à Wack Ngouna, dans la Région de Kaolack.
Une façon pour ces responsables de discuter avec leurs membres. « On est allé rencontrer nos camarades pour faire la situation, relative à signature des protocoles d’accord. Les camarades nous ont félicité de la signature de ce protocole, mais naturellement ils sont inquiets par rapport à l’encadrement du crédit dans le protocole, pour qu’on puisse l’opérationnaliser », annonce le secrétaire général du SEL/A, Abdou Faty.
« En ce qui nous concerne, ce qui est sûr et certain, nous serons vigilants et nous avons également la société civile qui sera très vigilante. Il faut le dire et le noter, le Ministre des finances n’a pas respecté sa parole, contrairement au ministre de la Fonction Publique et au Ministre de l’Éducation Nationale, sur les questions des lenteurs des décisionnaires, du CFEE, sur le DMC », a-t-il il fait savoir.
Le Ministre des finances qui devait très rapidement, rencontrer la partie syndicale pour les modalités pratiques ne l’a pas encore fait, a déploré ce dernier. « Ce que nous déplorons et interpellons la société civile qui est garante pour qu’on puisse régler cette question résiduelle en attendant les autres questions majeures au mois de Mai. En tout cas, le Ministre des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo, est interpellé. Nous n’accepterons pas les tergiversations du gouvernement relativement à cette question », a-t-il martelé. La question des taux élevés fixés par les banques étrangères a été aussi évoquée durant ces rencontres.
Selon toujours Abdou Faty , « nous interpellons également l’État du Sénégal sur les pratiques usurières des banques étrangères dans notre pays, ces banques foulent au pied les recommandations élémentaires de la BCEAO et il est temps que l’État du Sénégal prenne ses responsabilités. Il est temps également que le Ministère des finances puisse initier un décret pour arrêter ces sociétés usurières établies ici à Dakar, Kaolack, qui prennent l’argent de tous ces fonctionnaires, détournent tous ces milliards vers d’autres pays », a-t-il dénoncé, avant d’ajouter : « Ces milliards doivent être bien encadrés, servir aux sénégalais, qu’ils consomment, boostent la croissance et c’est le Sénégal qui gagne. Mais dans cet environnement là, les banques font ce qu’elles veulent, volent les fonctionnaires sénégalais. Il est important que le Ministre des finances prenne ses responsabilités. Sinon ils seront complices. Le Ministre est donc interpellé pour arrêter ces banques qui font dans la surenchère, dans l’usure. Il faut arrêter les sociétés usurières qui asphyxient les fonctionnaires sénégalais », a-t-il conclu.
Mamadou Ibra Kane n’est plus le Président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS). Il a démissionné de son poste de Président de cette association de presse après avoir été condamné le vendredi 18 mars 2022 à un mois de prison […]
ACTUALITE SOCIETEMamadou Ibra Kane n’est plus le Président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS). Il a démissionné de son poste de Président de cette association de presse après avoir été condamné le vendredi 18 mars 2022 à un mois de prison ferme et à une amende d’UN MILLION FRANCS (1 000 000 FCFA) pour injures publiques contre un de ses anciens employés. Le Patron du Groupe de Presse « Africaine Communication Édition (AFRICOME SA)» éditeur de « Stades » et « Sunu Lamb » constatant qu’un « délinquant ne peut diriger le patronat de la presse » a tout bonnement décidé de démissionner du CDEPS.
« Condamné au pénal comme un vulgaire délinquant, je dois défendre mon nom et l’honneur de ma famille. Pour cela, je vais intenter toutes les actions légales nécessaires. Aussi, ma condamnation au pénal me dénie aujourd’hui toute légitimité morale de diriger le patronat de la presse. C’est pourquoi, je démissionne de mon poste de Président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS). Les médias sénégalais sont actuellement confrontés à de grands défis, qui posent le problème même de leur survie, et je ne voudrais en aucun cas polluer la lutte pour une presse libre et indépendante », a-t-il déclaré.
« Entre Adji Sarr et Ousmane Sonko, il faut un coupable, donc le procès est inévitable. Si vraiment Ousmane Sonko n’a rien à se reprocher, il ne doit pas refuser la confrontation, ce qu’il a toujours fait. On dirait qu’il minimise la fille, qu’il la snobe. […]
ACTUALITE INTERNATIONAL POLITIQUE SOCIETE« Entre Adji Sarr et Ousmane Sonko, il faut un coupable, donc le procès est inévitable. Si vraiment Ousmane Sonko n’a rien à se reprocher, il ne doit pas refuser la confrontation, ce qu’il a toujours fait. On dirait qu’il minimise la fille, qu’il la snobe. Mais le peuple a besoin d’être édifié », a-t-il souligné à Dj Boub’s.
Situer les responsabilités
A l’en croire, « si la fille n’a pas dit la vérité, il faut qu’elle réponde à la justice, de ces morts à cause d’elle. Si c’est Ousmane Sonko qui ne dit pas la vérité, il faut aussi que justice se fasse. Pour qu’on puisse situer les responsabilités », a-t-il analysé.
Sortie des médias français
Selon le journaliste, « Ousmane Sonko a été secoué, voire même ébranlé par les sorties des médias français que sont « Le Monde », « Rfi », « Jeune Afrique » et même « Figaro ». Si tel n’était pas le cas, il n’aurait pas accepté ce qu’il a toujours refusé, c’est-à-dire d’avoir une interaction avec les journalistes, de répondre à leurs questions. Alors, qu’il a toujours lu des communiqués et partir. Pourtant à un moment donné, certains médias français le prenaient comme l’emblème de l’opposition au Sénégal. Mais qu’est-ce qui s’est passé ? », s’est-il interrogé.
Le procès, une respiration de la démocratie
« Pour une bonne respiration de la démocratie, il faut tenir ce procès et qu’Ousmane Sonko accepte de s’y soumettre. Encore une fois, s’il n’a rien à se reprocher, il devra s’expliquer devant la barre comme du reste aussi, Adji Sarr. Ce sera un procès de sexe, ce qui est assez gênant pour le leader de Pastef, mais pour rendre une copie blanche, il faudra s’expliquer », a-t-il dit.
L’éditeur du journal sport « Stades », Mamadou Ibra Kane a été condamné à un mois ferme pour injures publiques à l’encontre de son ex employé Bréhima Diakité. Selon le Soleil, l’administrateur général du journal « Stades » est reconnu coupable d’injures publiques. Il a […]
ACTUALITE SOCIETE SPORTSL’éditeur du journal sport « Stades », Mamadou Ibra Kane a été condamné à un mois ferme pour injures publiques à l’encontre de son ex employé Bréhima Diakité. Selon le Soleil, l’administrateur général du journal « Stades » est reconnu coupable d’injures publiques. Il a écopé d’une peine d’emprisonnement ferme d’un mois. Mamadou Ibra Kane devra, également, verser à la partie civile un montant de 1 million de FCFA, en guise de dommages et intérêts.
Le sieur Diakité réclamait 10 millions de FCFA. Par contre, le prévenu est relaxé du délit de coups et blessures volontaires. Il faut noter que le patron de presse avait été traîné en justice par son ex-employé qui l’accuse de l’avoir traité de « fils de p… ». Mais ces propos ont été balayés d’un revers de main par M. Kane dans les débats d’audience.
Lors de sa comparution, il a parlé « d’affabulation » et soutenu que l’enregistrement versé au dossier est un montage, même si la voix est proche de la sienne. Cependant, il a reconnu s’être emporté, mais ne se souvient pas avoir injurié la partie civile. M. Kane avait rejeté le témoignage du gardien, non sans accuser Bréhima Diakité d’avoir initié la procédure en représailles à son licenciement.
« L’opposition doit veiller sur le rôle d’alerte et mettre en avant l’intérêt supérieur. L’institution qui devait rassurer les gens est aujourd’hui au banc des accusés il s’agit de la justice. L’Etat quant à lui devait avoir des priorités. Le système sanitaire ne marche pas […]
ACTUALITE POLITIQUE« L’opposition doit veiller sur le rôle d’alerte et mettre en avant l’intérêt supérieur. L’institution qui devait rassurer les gens est aujourd’hui au banc des accusés il s’agit de la justice. L’Etat quant à lui devait avoir des priorités. Le système sanitaire ne marche pas comme il se doit, l’éducation est dans le gouffre, les drames sociaux avec les incendies des marchés. Notre pays est en ébullition et les politiques sortent pour parler de choses les concernant » s’est désolé Papa Djibril Fall.
Le Chroniqueur de la TFM estime que « l’intérêt collectif est souvent revu au second plan. Il y a une volonté manifeste d’orienter le débat. Les Sénégalais sont orientés vers tout, sauf l’essentiel. Mais cela se comprend. Celui qui vit de ton sommeil ne souhaite pas que tu te réveilles ».
Selon lui, le monde des politiques, du côté du pouvoir comme du côté de l’opposition, a mobilisé beaucoup d’énergies. Le camp du pouvoir mobilise toutes les intelligences qu’il a, et tous les moyens pour ne parler que de choses futiles. De la même manière l’opposition mobilise toute son énergie pour ne parler aussi que de petites phrases pour discréditer. Au même moment, le monde bouge … ».
Dans la même dynamique, il dénonce le fait que « l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) veuille se faire passer pour la justice alors qu’elle ne l‘est pas. C’est une organisation corporatiste. La perception que les populations ont sur l’indépendance de justice n’est pas gratuite. Ce sont les magistrats qui demandent leur indépendance pendant leurs rencontres. Il faut aussi noter la fameuse sortie d’un des leurs qui est encore intacte dans les esprits des justiciables. ‘J’ai démissionné de la justice qui a démissionné’, avait dit un membre du conseil supérieur de la magistrature ».
A partir de ce moment, dit-il, « On doit faire le discernement entre deux choses : le système judiciaire républicain par rapport à la séparation des pouvoirs et les hommes et les femmes qui l’animent. Et seul l’équilibre entre les pouvoirs peut être le salut pour tous. Tant que l’exécutif aura la mainmise dans la justice, la question de l’indépendance des magistrats sera posée sur la table. Il n y a que le pouvoir qui arrête le pouvoir et actuellement on n’a pas un pouvoir judiciaire mais une administration judiciaire. On dit souvent qu’on n’a pas besoin d’hommes forts mais d’institutions fortes. On oublie que les institutions ne sont rien d’autres que ce que les hommes en font ». Il ajoute que la justice devient chaotique dans ce pays alors qu’elle devait être le dernier rempart. On a vu dans le monde des magistrats qui se sont dressés contre le pouvoir pour des dossiers grandeur nature.