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afriqueAu Nigeria, la Yobe Microfinance Bank, présente dans l’Etat de Yobe (Nord-est du pays), a lancé récemment un « programme de prêts béliers » pour la Tabaski. C’est ce qu’a révélé le PDG de la structure de micro-finance Shérif Almuhajir, dans une interview accordée à la News Agency of Nigeria, à Damaturu.
Ce programme de prêt est proposé aux clients qui ne sont pas en mesure d’acheter immédiatement un bélier pour la fête de la Tabaski.
Des prêts de 75 000 à 150 000 nairas
Ces clients doivent être des fonctionnaires de Yobe, en particulier ceux qui travaillent avec les conseils d’Etat et les conseils locaux pendant la période des fêtes.
Le programme prend en compte deux catégories de clients. Ceux de la catégorie A, capables d’emprunter jusqu’à 150.000 nairas (Plus de 60.000 F CFA). Et ceux de la catégorie B qui n’auront droit qu’à 75 000 nairas soit plus de 30.000 F CFA. Les prêts doivent être remboursés mensuellement.
about:blankLe directeur informatique de la TFM, traduit en justice par Aïssatou Diop Fall, est un cousin paternel du président Bassirou Diomaye Faye. L’identité de Meissa Faye a été révélée par Cheikh Bara Ndiaye, pour étayer la thèse de l’indépendance et la neutralité de la justice […]
justiceabout:blankLe directeur informatique de la TFM, traduit en justice par Aïssatou Diop Fall, est un cousin paternel du président Bassirou Diomaye Faye. L’identité de Meissa Faye a été révélée par Cheikh Bara Ndiaye, pour étayer la thèse de l’indépendance et la neutralité de la justice sénégalaise.
Pour rappel, l’informaticien a été en position de garde à vue, à la suite d’une plainte de son ancienne collègue Aïssatou Diop Fall. Celle-ci lui reproche d’avoir effectué frauduleusement plusieurs retraits d’argent (plus de 2 millions F CFA) sur son compte bancaire.
L’affaire a finalement été gérée à la suite d’une médiation pénale.
Mohamed Sakhir Diop est parti à la fleur de l’âge. Le fils de Collé Sow Ardo laisse derrière lui un lourd souvenir. Celui d’un enfant aimé, aimant et le cœur d’une mère qui saigne. La styliste de renom, Collé Sow Ardo, a commémoré, à travers […]
SOCIETEMohamed Sakhir Diop est parti à la fleur de l’âge. Le fils de Collé Sow Ardo laisse derrière lui un lourd souvenir. Celui d’un enfant aimé, aimant et le cœur d’une mère qui saigne.
La styliste de renom, Collé Sow Ardo, a commémoré, à travers l’émission « Sitöé », la mémoire de son enfant décédé à l’âge de 28 ans.
Une grosse bagarre a éclaté entre Nit Dof et le journaliste Ameth Ndoye dans les locaux de Sénégal 7. Selon la source de Kawtef.com, Nit Dof était invité pour une émission sur ladite chaîne. Dans les coulisses, il a croisé Ameth Ndoye, le journaliste de […]
PeopleUne grosse bagarre a éclaté entre Nit Dof et le journaliste Ameth Ndoye dans les locaux de Sénégal 7.
Selon la source de Kawtef.com, Nit Dof était invité pour une émission sur ladite chaîne. Dans les coulisses, il a croisé Ameth Ndoye, le journaliste de Seneweb, connu pour dénoncer sans relâche la mauvaise gouvernance du nouveau régime et les promesses non tenues du tandem Sonko-Diomaye.
Toujours selon la source de Kawtef, le rappeur et le journaliste en sont venus aux mains, échangeant des coups de poing violents. Heureusement, les employés de Sénégal 7 sont rapidement intervenus pour les séparer et mettre fin à la confrontation.
Affaire à suivre
Invitée dans l’émission Confidence, Yacine Diop la basketteuse de l’équipe nationale du Sénégal, a évoqué plusieurs thèmes, dont son parcours, sa vie privée et la polygamie. Elle a aussi parlé du maraboutage dont elle a été victime. La chanteuse sénégalaise Mada Ba a récemment révélé […]
PeopleInvitée dans l’émission Confidence, Yacine Diop la basketteuse de l’équipe nationale du Sénégal, a évoqué plusieurs thèmes, dont son parcours, sa vie privée et la polygamie. Elle a aussi parlé du maraboutage dont elle a été victime. La chanteuse sénégalaise Mada Ba a récemment révélé être victime de maraboutage. Ce, à plusieurs reprises.
Yacine Diop fait de terribles révélations dans Confidence
« J’ai été victime de maraboutage dans le basket. Il m’arrivait des moments où je ne savais pas où m’orientais, ma vie avait chamboulée. J’ai eu une dépression pendant des mois. Cela a impacté négativement ma carrière en un moment donné. À cette époque, les coachs me mettaient sur le banc », révèle-t-elle.
La basketteuse internationale sénégalaise a ensuite affirmé qu’elle s’est battue pour sortir de ces sentiers battus afin de montrer à ses ennemis qu’ils ne peuvent pas lui empêcher à vivre de sa « passion » : le basket.
Mada Ba : « Ma propre sœur m’a maraboutée »
La chanteuse sénégalaise Mada Ba a récemment révélé être victime de maraboutage. Ce, à plusieurs reprises. La première fois, c’est sa propre voisine qui lui a remis une décoction me disant que je dois l’utiliser car nous sommes en Afrique et que nous avons nos propres réalités. « Dès que j’ai utilisé ce qu’elle m’a donné, quatre de mes contrats ont été annulés en un jour. », explique Mada Ba.
« Quelque chose est entré par ma bouche quand je chantais une fois sur scène et je toussais. C’est à partir de ce moment que je ne suis plus arrivée à chanter dès que je prends le micro », rapporte l’ex-membre du Super Diamono d’Omar Pène
Ensuite, la deuxième fois qu’elle a été victime de ces pratiques occultes, c’est sa propre sœur qui a été le bourrelle. « Un parent originaire de Casamance est venue me dire qu’elle est partie chez un marabout et quelqu’un lui avait remis mon nom pour me nuire. À ma grande surprise, il s’agissait de ma propre sœur – mêmes père et mère – qui lui a remis mon nom afin que je sois alitée à vie », a confié la chanteuse.
Mada Ba ajoute qu’à l’époque, revenant tout juste de la Mecque, une série de malheurs s’est abattue sur elle. Elle a fini par divorcer et a perdu toutes ses collaborations. Depuis lors, selon l’artiste, elle s’en remet totalement à Dieu et garde son chapelet comme seule arme.
La célèbre actrice Marichou a publié les images de son baby shower pour annoncer la naissance de son enfant, un garçon. Parmi les images, on voit également une jeune fille d’environ trois ans qui décore son ventre bien arrondi avec des bijoux, sans donner de […]
PeopleLa célèbre actrice Marichou a publié les images de son baby shower pour annoncer la naissance de son enfant, un garçon.
Parmi les images, on voit également une jeune fille d’environ trois ans qui décore son ventre bien arrondi avec des bijoux, sans donner de détails supplémentaires.
Notre curiosité nous pousse à croire que cette jeune fille pourrait être le premier enfant de Marichou, qu’elle aurait eu avec l’acteur Billy avant son mariage.
Pour rappel, des rumeurs avaient circulé à l’époque selon lesquelles Marichou aurait eu un enfant avec Billy, ce qui avait provoqué beaucoup de bruit.
En publiant les images de son baby shower avec une fillette de plus de trois ans, certains internautes pensent que Marichou a confirmé la rumeur sur sa supposée fille avec Billy.
« Ma lutte n’est pas contre des hommes, mais contre le système », cette phrase a caractérisé la politique d’Ousmane Sonko ces dernières années. « Changer le système » est même devenu l’un des slogans qui ont porté Pastef au pouvoir. Mais 2 mois et demi après la nomination de Bassirou […]
POLITIQUE« Ma lutte n’est pas contre des hommes, mais contre le système », cette phrase a caractérisé la politique d’Ousmane Sonko ces dernières années. « Changer le système » est même devenu l’un des slogans qui ont porté Pastef au pouvoir. Mais 2 mois et demi après la nomination de Bassirou Diomaye Faye, il s’avère que ce système est plus coriace que prévu.
Malgré le changement de gouvernement, la nomination de « Pastefiens » à des postes clés, le système, lui, demeure. Guy Marius Sagna en est conscient. Interrogé par Jeune Afrique sur l’arrestation de journalistes dans l’affaire du Général Kandé, alors que Pastef, durant ses années d’opposition, a longtemps dénoncé de telles pratiques, le parlementaire a mis en avant le système.
« Nous avons battu campagne pendant une décennie autour d’un leitmotiv visant à changer le système. Mais le système en question est encore là. Nous avons changé de président de la République et de Premier ministre ; les ministres et les directeurs de certaines administrations ou entreprises publiques ont, eux aussi, changé. Mais il ne faudrait pas en déduire pour autant que le système se réduit à cela. Ce système est toujours là. Au sein des tribunaux, les mêmes procureurs qui m’avaient envoyé en prison à six reprises, sous le règne de Macky Sall, siègent toujours », fait-il savoir.
Toutefois, Guy Marius Sagna souligne que des efforts sont en train d’être faits pour réformer la justice, comme les assises qui viennent de se tenir. Ce qui ne pourrait porter ses fruits qu’après ratification des lois qui en découleront. « (…) Les Assises nationales pour une justice réformée et modernisée, qui viennent de se tenir, doivent nous amener à évaluer les changements à apporter au système judiciaire que nous avons trouvé en arrivant au pouvoir. Le « Projet » de Pastef a notamment comme ambition de faire respecter la liberté pleine et entière de la presse. Nous serons intransigeants sur ce point, étant entendu que cette liberté doit s’exercer de manière responsable », ajoute le député.
En conférence avec son collègue franco-espagnol Juan Branco à Dakar, l’avocat d’Ousmane SONKO, Me Bamba CISSÉ estime que la sortie du président de la République du Conseil Supérieur de la Magistrature (CMS) serait une erreur à ne pas commettre. La question qui a été le […]
justice POLITIQUEEn conférence avec son collègue franco-espagnol Juan Branco à Dakar, l’avocat d’Ousmane SONKO, Me Bamba CISSÉ estime que la sortie du président de la République du Conseil Supérieur de la Magistrature (CMS) serait une erreur à ne pas commettre.
La question qui a été le point de discorde lors des Assises de la justice est selon lui, «une collaboration mutuelle des pouvoirs ». A l’en croire, «cette présence n’est pas politique, elle est dans l’organigramme, c’est dans la normalité ».
«Il ne faut pas laisser ces derniers décider en Conseil supérieur de la magistrature… Pour moi, que le président de la République sorte du Conseil supérieur de la magistrature, c’est une grosse erreur. Il faut qu’il reste et qu’il ne politise pas le Conseil. Et cela, on l’attend du Président Bassirou Diomaye FAYE, car c’est un technocrate. Il est dans les rails et je sais qu’il ne peut pas dérailler. Mieux, le Premier ministre Ousmane SONKO est plus que dans les principes », estime la robe noire.
Dans un autre registre, il faut noter que le rapport définitif du dialogue national sur la justice tenu du 28 mai au 4 juin va être rendu au chef de l’Etat le 17 juin prochain.
Ma parole est rare, et je ne sors ma plume que pour dénoncer une injustice, rétablir une vérité ou encore lever une équivoque relative à l’honorabilité d’une personne. Cela fait plusieurs années que je dénonce des injustices commises par les régimes successifs au Sénégal, dont […]
A LA UNE ACTUALITÉMa parole est rare, et je ne sors ma plume que pour dénoncer une injustice, rétablir une vérité ou encore lever une équivoque relative à l’honorabilité d’une personne. Cela fait plusieurs années que je dénonce des injustices commises par les régimes successifs au Sénégal, dont celui récent du Président Macky Sall.
Avec l’accession au pouvoir de jeunes dirigeants dont le parcours politique a été jalonné d’obstacles, en partie relatifs à l’instrumentalisation de la justice; mon soulagement a été grand du fait d’un immense espoir de voir enfin régner une justice équitable et indépendante au Sénégal.
Or, depuis cet évènement historique salué par le monde entier et ayant redoré le blason du Sénégal en matière de démocratie, il ressort des premiers actes posés que l’espoir fait place de plus en plus à l’inquiétude. J’ai le sentiment que les victimes d’hier, tendent à devenir les bourreaux d’aujourd’hui. Cette tendance est très inquiétante au regard du lourd tribut de morts et de blessés récemment, pour le rétablissement de l’Etat de droit et de la séparation des pouvoirs. La faiblesse de notre économie, l’attachement du peuple sénégalais à la paix et la concorde sociale, n’autorisent pas une installation dans le cercle vicieux de la vengeance aveugle. L’attente du peuple sénégalais est située ailleurs et l’idéal d’une justice impartiale, dégagée de toute intrusion du politique en constitue le socle.
L’affaire Doro Gaye est le prétexte qui me permet aujourd’hui de réitérer ma profonde préoccupation. Ce chef d’entreprise qui est connu à travers le pays par ses actions en faveur de la stabilité et de la paix sociale, apprécié tant par les populations les plus démunies que par les différents foyers religieux (musulmans comme catholiques) et coutumiers, est offert à la vindicte populaire sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui, s’agissant de la gestion de deniers publics ou d’une quelconque responsabilité étatique.
Monsieur Doro Gaye est en procédure judiciaire, suite à la plainte d’un particulier et partenaire d’affaires. Il a fourni toutes les explications attendues et n’a pas cherché à nier les faits qui lui sont reprochés. N’est-ce pas là une première preuve de bonne foi ? Il a fait une proposition raisonnable, au regard de la jurisprudence habituelle. En l’espèce, il accepte de faire une avance de 300 millions de francs CFA et de régler le reste de la somme d’un peu plus d’un milliard due, selon un moratoire qui ne dépasse pas deux mois. Dès lors que la partie civile a accepté cette médiation pénale, la sagesse aurait voulu que l’on s’empêchât de mettre Monsieur Doro Gaye en détention.
En effet, le trouble à l’ordre public qui pourrait émaner de ce que Monsieur Doro Gaye soit libre sans des engagements sérieux et des garanties suffisantes est écarté du fait de l’accord de la partie civile.
Aussi, en matière de garantie de représentation, Monsieur Doro Gaye est chef d’entreprise bien établi au Sénégal où réside sa famille proche et élargie. Il y a tous ses biens et toutes ses attaches. Il n’a donc pas un intérêt particulier à quitter de manière définitive ce pays ou à ne pas déférer à une quelconque convocation de la justice (j’avais défendu exactement la même position dans certaines affaires pour lesquelles des politiques ont été mis en détention alors qu’ils présentaient des garanties de représentation suffisantes : l’actuel Président de la République son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Monsieur Pape Alé Niang, Monsieur El Malick N’diaye, etc.).
La détention est, et doit rester une exception. La liberté est la règle. Dans cette présente affaire, il est évident que la liberté de Monsieur Doro Gaye est plus efficiente que sa mise en détention (il faut être libre de ses mouvements pour rassembler le reliquat à payer, entre autres raisons). S’il doit demeurer en détention, qu’il le soit pour des questions strictement de droit ! La proximité avec un ancien Président de la République n’est un pas un délit dans le code pénal sénégalais.
Par ailleurs, l’intéressé aurait fourni son dossier médical qui doit être un élément significatif dans le cadre de l’appréciation de l’opportunité de la mise en liberté provisoire. Il s’agit là d’une question de droits humains à laquelle je sensibilise les organismes de défense de ces dits droits.
Il convient également de relever que l’économie sénégalaise a besoin de ces entrepreneurs qui contribuent à résorber le chômage endémique des jeunes et à limiter les départs périlleux dans le cadre de l’émigration clandestine. Le contexte social actuel assez tendu et le besoin d’apaisement propice à la mise en place des mesures gouvernementales, devraient conduire à plus de sagesse. Monsieur Doro Gaye, au-delà de son statut de chef d’entreprises, pourvoient aux besoins d’un très grand nombre de sénégalais, de Dakar aux plus petits villages de la Casamance. C’est un homme courtois, respectueux, équidistant et d’une très grande pudeur.
Enfin, si tant est qu’il existe un besoin de le rappeler, la justice aura ne nombreuses occasions de démontrer qu’elle fait son travail avec plus de rigueur. Il n’est donc pas opportun de s’acharner sur un chef d’entreprises, pourvoyeur d’emplois pour un certain nombre de jeunes sénégalais et qui réinvestit une bonne partie de ses bénéfices dans des causes sociales bien identifiées. Le nombre de personnes ayant été citées dans des rapports des corps de contrôle sont légion. C’est là où l’attente populaire est la plus considérable. Les affaires entre particuliers doivent rester sur le champ privé, sinon un précédent dangereux risque d’être créé. Combattre l’injustice par une injustice sonne comme un paradoxe et il est de mon devoir, en qualité de citoyen sénégalais, par ailleurs opposant à l’ancien régime du Président Macky Sall, de le dénoncer car comme le disait si bien Emile Durkheim : « Si chercher le paradoxe est d’un sophiste, le fuir quand il est imposé par les faits est d’un esprit sans courage ou sans foi… ».
Monsieur Cheikh Diouf, analyste et observateur politique
L’avocat français Juan Branco est revenu, ce jeudi 6 juin, sur les plaintes déposées devant la Cour pénale internationale (CPI) contre le régime de Macky Sall. Malgré qu’il s’est constitué dans ces dossiers, le conseil a fait savoir qu’il appartient au Sénégal de choisir la […]
POLITIQUEL’avocat français Juan Branco est revenu, ce jeudi 6 juin, sur les plaintes déposées devant la Cour pénale internationale (CPI) contre le régime de Macky Sall. Malgré qu’il s’est constitué dans ces dossiers, le conseil a fait savoir qu’il appartient au Sénégal de choisir la voie à suivre en ce qui concerne cette question fondamentale qu’est l’impunité. « Aux 60 martyrs, aux milliers de blessés et emprisonnés, il y a plusieurs options qui se dressent devant nous », a-t-il signalé, lors de la conférence de presse tenue, Centre international de commerce extérieur du Sénégal (CICES).
Il s’explique : « Il y a celle de la réparation qui a été annoncée par la Président de la République qui me parait nécessaire mais minimal. Comme l’a dit le Premier ministre, il y a lieu d’opérer une purge massive qui éviterait des évènements comme ceux qu’on a connus. Il n’est acceptable que des personnes qui ont commis, au détriment du droit, des actes à l’encontre des citoyens sénégalais, demeurent dans des positions de privilèges, de pouvoir dans ce pays ».
Avant de poursuivre : «Nous le devons, à mon sens, aux nombreuses personnes qui se sont sacrifiées pour cette cause et qui ne veulent pas que cela se limite à ce changement de pouvoir mais qu’il y ait un engagement réel pour changer les structures et éviter que ces violences ne se reproduisent plus ».
«Des dispositions légales qui sont en rupture avec ce à quoi les hommes politiques sont habitués à savoir négocier, transiger et se protéger »
Alors, renseigne Juan Branco, le Sénégal a le choix de suivre le chemin que nous , avocats, avons ouvert. «Il pourrait le renforcer en saisissant la Cour pénale internationale pour qu’elle se saisisse elle-même de cette question. Mais est-ce-que des Sénégalais souhaitent mettre leur destin entre les mains d’une institution internationale dont on sait à quel point elle est sous influence et à quel point elle a été fécondée pour servir un projet qui n’est le souverainiste ou sénégalais ou encore moins africain », s’est-il demandé.
La robe noire a, par ailleurs, fait une proposition. « Il est tout à fait possible au Sénégal de créer une Cour spéciale ou des mécanismes spéciaux qui permettent de juger et de sanctions des personnes qui ont commis ces faits. Il lui est préférable qu’il se saisisse de ces questions de la justice et de ceux qui ont souillés ses institutions et sa démocratie ».
Pour cela, prévient le conférencier, «il faudra du courage car il s’agit d’opter des dispositions légales et peut-être institutionnelles qui sont en rupture avec ce à quoi les hommes politiques sont habitués à savoir négocier, transiger et se protéger ».