Le Bus Rapid Transit (BRT) a été mis en service mercredi 15 mai, et les 14 gares fonctionnelles ont immédiatement connu un afflux massif d’usagers. Bien que le BRT soit salué pour son confort, sa commodité et sa haute technologie, des améliorations pourraient encore optimiser ce système de transport de masse.

Le BRT est perçu comme une merveille technologique, offrant un niveau de confort et de commodité sans précédent aux Sénégalais. Les passagers apprécient les équipements modernes et la rapidité du service. Cependant, quelques suggestions d’amélioration pourraient rendre l’expérience encore meilleure.

Un des premiers défis rencontrés par les usagers concerne la gestion des files d’attente et la signalisation dans les gares. À la gare de la Place de la Nation, les longues files d’attente pour l’achat des tickets peuvent décourager certains usagers. De plus, l’absence de signalisation claire concernant les destinations des différentes files d’attente a entraîné des confusions. Par exemple, une femme a dû rebrousser chemin après avoir découvert qu’elle était dans la file d’attente pour le centre-ville au lieu de Guédiawaye.

À l’intérieur des gares, une autre difficulté apparaît : les passagers doivent attendre dans une nouvelle file pour monter à bord du bus. Cependant, l’absence de portes dédiées pour l’embarquement et le débarquement crée des encombrements. Les passagers qui montent et descendent utilisent les mêmes portes, ce qui nécessite de jouer des coudes pour trouver un espace.

Une fois à l’intérieur du bus, les passagers se retrouvent souvent agglutinés, rendant difficile tout mouvement. À chaque arrêt, ceux qui doivent descendre doivent se lever bien à l’avance pour se rapprocher des portes, ajoutant au chaos. Cette situation peut potentiellement perturber les horaires d’embarquement et de débarquement, ainsi que l’arrivée aux destinations prévues.

Suggestions d’Amélioration

Pour améliorer l’expérience des usagers du BRT, plusieurs mesures pourraient être envisagées :

Installer des panneaux clairs indiquant les destinations pour chaque file d’attente afin de réduire les confusions.

Augmenter le nombre de guichets ou mettre en place des distributeurs automatiques de tickets pour réduire les temps d’attente.

Concevoir des gares avec des portes dédiées pour l’embarquement et le débarquement afin de fluidifier les mouvements des passagers.

Si possible, augmenter la fréquence des bus pour réduire le nombre de passagers à bord à chaque trajet, améliorant ainsi le confort et la sécurité.

Bien que le BRT soit une avancée significative pour le transport en commun à Dakar, quelques ajustements sont nécessaires pour maximiser son efficacité et son confort. En abordant les problèmes de signalisation, de gestion des files d’attente et de flux de passagers, le BRT peut véritablement transformer l’expérience de transport des Sénégalais

Le Sénégal a célébré en grande pompe le lancement du Bus Rapid Transit (BRT) ce mercredi 15 mai 2024. Ce nouveau moyen de transport, rapidement adopté par la population locale, a également été rebaptisé avec esprit par les Sénégalais qui l’ont surnommé « Bass Rapid Transit », en référence au prénom « Bassirou ». Il est à noter que ce surnom joue avec le prénom commun « Bass », bien que le projet n’ait pas été initié par le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en fonction depuis seulement un mois et demi.

Les utilisateurs du nouveau service de transport n’ont pas tardé à exprimer leur enthousiasme, transformant leur première expérience en un véritable spectacle de joie. Malgré le fait que le projet ait été lancé sous l’administration de l’ancien président Macky Sall, certains citoyens attribuent déjà le mérite de cette réalisation à Bassirou Diomaye Faye, illustrant ce sentiment par des expressions populaires telles que « Brt de Diomaye bi, di ngenn ko dégg par force », tirées de chansons locales comme « Par force » de Viviane Chidid, comme le rapporte le journal Le Témoin.

L’initiative a été louée pour avoir donné un espoir et restauré le secteur des transports au Sénégal, malgré le peu de temps que Diomaye a eu pour influencer directement ce projet. Ce nouveau nom marque la capacité unique de la population sénégalaise à accueillir les nouveautés avec un mélange d’humour et de reconnaissance.

Après l’avoir suspendu, à titre conservatoire, suite à un recours du groupement Damen/Atmar/Maritalia, l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) a annulé l’attribution du contrat d’exploitation des chantiers de réparation navale et du Centre de formation. D’après Libération, qui donne l’information, la décision a été prise le 8 mai et notifiée aux parties ce mercredi 15 mai.

Le journal souligne que le verdict de l’ARCOP «va avoir deux conséquences : le temps que la procédure soit relancée, les Portugais de Lisnave, qui exploite Dakarnave, vont continuer à se sucrer alors que la convention arrive à expiration en juin. Ensuite, le groupement Ozata Shipyard/Dakarnaval, qui avait été déclaré attributaire du marché, a décidé d’engager une bataille juridique qui pourrait avoir de lourdes conséquences».