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justiceAttraire à la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar, F. B. Ndao est poursuivie pour abus de confiance. Selon L’Observateur, qui a assisté à l’audience, le préjudice est énorme.
La plaignante, F. Ka, magistrate à la retraite âgée de 65 ans, a soutenu avoir remis, au moment de se rendre au Canada en 2017, à la fille de sa défunte amie, qu’elle considérait comme sa propre fille, ses biens : des bijoux en or et en diamant et la somme de 70 mille euros (près de 46 millions de francs CFA).
Le tout estimé à 200 millions, rapporte le quotidien d’information. L’ancienne présidente du Tribunal de grande instance de Dakar avait demandé à « sa fille » de lui garder ses objets de valeur et les numéraires dans son coffre à la CBAO, rembobine celui-ci:
Elle réclame ses biens à la décoratrice, 6 ans plus tard : En avril 2023. Sauf que soutient la source cette dernière « ne répondait ni à ses messages ni à ses appels ».
Arrêtée suite à la plainte de F. Ka, F. B. Ndao confirme la remise mais conteste le contenu. « Je ne savais pas qu’il s’agissait de de bijoux en or et en diamant. Elle les avait mis dans des sacs et un seau scotchés. Je n’ai jamais vérifié pour savoir le contenu », tente de nier la prévenue, reprise par le journal.
Cependant, affirme celui-ci, la quadragénaire a déclaré avoir perdu les biens, lors de son dernier déménagement en 2018. La décoratrice a aussi avoué qu’elle ne les avait jamais déposé à la banque.
Délibéré, le 27 mai prochain.
Du 20 au 30 mai, la ville de Thiès sera le théâtre de l’édition 2024 du tournoi féminin U20 de l’Union des fédérations ouest-africaines Zone A (UFOA/A). Après avoir triomphé lors de l’édition précédente en Sierra Leone, les Lioncelles auront l’occasion de défendre leur titre, […]
SPORTSDu 20 au 30 mai, la ville de Thiès sera le théâtre de l’édition 2024 du tournoi féminin U20 de l’Union des fédérations ouest-africaines Zone A (UFOA/A). Après avoir triomphé lors de l’édition précédente en Sierra Leone, les Lioncelles auront l’occasion de défendre leur titre, avec l’avantage de jouer devant leur public.
L’équipe féminine U20 du Sénégal a impressionné lors de la première édition de ce tournoi, remportant tous ses matchs avec brio lors de sa campagne en terre sierra-léonaise l’année dernière. Sous la direction de leur entraîneure, Aicha Henriette Ndiaye, les Lioncelles ont débuté en force en battant la Guinée-Bissau 4-0 dans le match d’ouverture. Elles ont ensuite poursuivi sur leur lancée en dominant la Guinée 3-1 lors de leur deuxième rencontre. Leur dernier match contre la Sierra Leone s’est soldé par une victoire convaincante (3-0), scellant ainsi leur triomphe avec un impressionnant bilan de dix buts marqués contre un seul encaissé.
Pour cette édition 2024, le tournoi sera encore plus relevé avec la participation de huit équipes. En plus du Sénégal en tant que pays hôte, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, la Mauritanie et la Sierra Leone se disputeront le titre.
Avec un niveau de compétition élevé et une passion pour le football féminin en constante croissance dans la région, les spectateurs peuvent s’attendre à des matchs palpitants et à des performances de haut niveau.
Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a publié un arrêté le 13 mai 2024, imposant une suspension temporaire de tous les travaux de construction sur les dépendances du domaine public maritime de la région de Dakar. Cette mesure, effective immédiatement pour une durée de deux […]
POLITIQUELe Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a publié un arrêté le 13 mai 2024, imposant une suspension temporaire de tous les travaux de construction sur les dépendances du domaine public maritime de la région de Dakar. Cette mesure, effective immédiatement pour une durée de deux mois, s’inscrit dans un effort plus large de régulation et de vérification des titres de propriété et des occupations des terrains maritimes.
L’arrêté, numéroté 006632, vise à établir une commission ad hoc au sein de la Primature pour examiner la légalité et la conformité des titres et occupations dans ces zones stratégiques. La commission sera présidée par le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, et coordonnée par le Ministre des Finances et du Budget, avec le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire qui en assurera le secrétariat.
La composition de la commission est diversifiée, incluant des représentants de l’Assemblée nationale, du Conseil Économique, Social et Environnemental, du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, et de plusieurs ministères clés tels que ceux des Finances, de l’Urbanisme et de l’Environnement. Des membres de divers corps professionnels tels que l’Ordre des Avocats du Sénégal, la Chambre des notaires, et l’Ordre National des Géomètres Experts du Sénégal sont également inclus.
La commission travaillera en deux groupes distincts, le premier axé sur les aspects juridiques et techniques, et le deuxième sur les impacts sociaux et environnementaux des occupations et constructions. Leurs conclusions seront résumées dans un rapport destiné au président de la République.
L’initiative reflète la volonté du gouvernement de Sonko de renforcer le contrôle sur l’exploitation des terrains maritimes, qui sont souvent au centre de controverses en matière de propriété et d’utilisation légale. Ce moratoire sur les travaux et constructions devrait permettre de clarifier la situation et de mettre en place des règles d’occupation plus rigoureuses et transparentes.
Après avoir validé sa montée en Régional 2, le CS Sedan Ardennes a dévoilé, lundi 6 mai, un nouveau projet auquel participe Kalidou Koulibaly, l’international sénégalais qui joue désormais dans la Saudi Pro League. Au surlendemain de l’accession en Régional 2, le président du CS […]
SPORTSAprès avoir validé sa montée en Régional 2, le CS Sedan Ardennes a dévoilé, lundi 6 mai, un nouveau projet auquel participe Kalidou Koulibaly, l’international sénégalais qui joue désormais dans la Saudi Pro League.
Au surlendemain de l’accession en Régional 2, le président du CS Sedan-Ardennes Daniel Guérin a annoncé ce lundi 6 mai l’arrivée de Kalidou Koulibaly comme nouvel investisseur. L’international sénégalais de 32 ans joue désormais en Arabie saoudite, à Al-Hilal.L’international sénégalais a été attiré par Teddy Pellerin, l’ancien entraîneur adjoint du club sedanais, par ailleurs membre du staff des Lions de la Teranga. Formé à Metz, Kalidou Koulibaly, coéquipier de Neymar, a notamment évolué à Naples (2014-2002) et Chelsea (2022-2023).
Après la rétrogradation administrative de l’été dernier, le club ardennais a dévoilé un projet ayant pour ambition la remontée en National 2 dans les quatre ans.
Avant lui, un autre international sénégalais a fait parler de lui en s’investissant au côté d’un club français : Sadio Mané, l’attaquant aux 99 sélections avec le Sénégal est devenu l’actionnaire majoritaire du club français de Bourges Foot 18 (National 2) depuis janvier 2024. Objectif : monter en Ligue 2 d’ici quelques années.
Le patron de la Liga Javier Tebas a révélé l’arrivée de Kylian Mbappé au Real Madrid la saison prochaine. « Il sera à Madrid la saison prochaine, oui, oui », a-t-il affirmé ce mardi lors d’un entretien au journal argentin Olé, en marge d’un salon de sport […]
POLITIQUELe patron de la Liga Javier Tebas a révélé l’arrivée de Kylian Mbappé au Real Madrid la saison prochaine.
« Il sera à Madrid la saison prochaine, oui, oui », a-t-il affirmé ce mardi lors d’un entretien au journal argentin Olé, en marge d’un salon de sport auquel il participe à Buenos Aires.
« C’est l’un des meilleurs joueurs du monde, a-t-il ajouté. Mais bon, il y a aussi Vinicius et Bellingham, Madrid va avoir une grande équipe. Bien sûr, cela ne donne pas de garantie de remporter des Championnats. »
Mettant fin au suspense entretenu par Mbappé lui-même, le patron de la Liga a également évoqué la durée du contrat du Français, alors qu’il était interrogé sur l’ambition de Mbappé de remporter sa première Ligue des champions : « S’ils ont signé un contrat de cinq ans, cela donne cinq saisons d’opportunités. »
Partager Amadou Bâ est de retour dans la scène politique nationale. L’ancien PM et naguère candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) va renouer avec la politique dans une nouvelle approche qu’il n’aurait pas encore dévoilé. L’ancien PM, de retour dans la capitale sénégalaise a été […]
POLITIQUEAmadou Bâ est de retour dans la scène politique nationale. L’ancien PM et naguère candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) va renouer avec la politique dans une nouvelle approche qu’il n’aurait pas encore dévoilé.
L’ancien PM, de retour dans la capitale sénégalaise a été accueilli en début de soirée par ses partisans qui l’ont d’ailleurs trouvé au salon d’honneur de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD),hier mercredi.
Il a en effet accordé quelques moments à ses inconditionnels pour des « salamalecs » chaleureux. Pour rappel, en prélude au scrutin présidentiel du 24 mars 2024,Amadou Bâ était voué aux gémonies par une bonne partie des militants de l’Apr dont Mame Mbaye Niang et Thérèse Faye Diouf.
Ses relations avec le Président Macky Sall n’était pas aussi au beau fixe avant la présidentielle. Battu par Bassirou Diomaye Faye lors de la dernière présidentielle, depuis ,l’ancien PM de Macky Sall s’est éclipsé au niveau de la scène politique nationale.
A l’étranger depuis la chute de son régime le Président Macky Sall a choisi ses hommes comme pour dire qu’il aurait écarté Amadou Bâ.Une docte manière de lui intimer de prendre ses responsabilités politiques. Amadou Bâ va-t-il créer son propre parti ? Pour l’heure,il n’a posé aucun acte allant dans ce sens alors que tout porte à faire croire qu’il a été définitivement lâché pas l »Apr !
La division opérationnelle de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) frappe fort. Selon Libération, les limiers ont mis en échec l’implantation d’une filière de trafic de cocaïne sur l’axe Dakar-Marseille. Tout est parti, révèle le quotidien d’information, de l’exploitation d’une information […]
SOCIETÉLa division opérationnelle de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) frappe fort. Selon Libération, les limiers ont mis en échec l’implantation d’une filière de trafic de cocaïne sur l’axe Dakar-Marseille.
Tout est parti, révèle le quotidien d’information, de l’exploitation d’une information selon laquelle «deux Franco-Sénégalais surnommés ‘’Nostradamus’’ et ‘’Paco’’ étaient à la recherche de passeurs de cocaïne à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD)».
D’après la source, les mules devaient être payées à hauteur de 20 millions de francs CFA. L’enquête ouverte a permis de découvrir que «Nostradamus» et «Paco» sont des frères. Ils se nomment O. et A. Watte, et sont ressortissants sénégalais nés à Marseille. C’est par la suite qu’un agent de l’OCRTIS parviendra à les infiltrer, «en leur faisant croire qu’il avait des agents qui pouvaient faire l’affaire».
Le policier découvre que les suspects, âgés respectivement de 35 et 39 ans, tentaient d’implanter une filière de trafic de cocaïne sur l’axe Dakar-Marseille. Aussi, «pour tester la fiabilité du réseau», ils projettent d’envoyer un premier colis de 4 kg de cocaïne. Mais, signale la source, la grève des bagagistes des aéroports en France oblige les trafiquants à revoir leurs plans : seuls 2 kg (sur 4) seront envoyés et le passeur aura droit à 1,3 millions F CFA (au lieu des 5 initialement prévus).
La date du 2 mai sera finalement retenue pour l’envoi de la valise via le vol de la compagnie Transavia Dakar-Marseille. La livraison devrait se faire à Keur Massar.
Celle-ci n’aura jamais lieu. Les équipes de surveillance de l’OCRTIS étaient planquées au lieu du rendez-vous, détaille Libération. Flairant le coup, les trafiquants ont tenté de prendre la fuite. Et pour semer les enquêteurs, souligne le journal, ils ont foncé sur une foule rassemblée devant une maison mortuaire : «Ce qui a entraîné la furie des populations, déterminées à les lyncher. Ces dernières ont d’ailleurs caillassé leur véhicule.»
Les éléments de l’OCRTIS durent d’abord contenir la foule «avant d’interpeller les mis en cause en possession d’une valise contenant 2 kg de cocaïne dissimulés dans des habits d’enfants et l’argent qui devait être remis au passeur».
Les frères Watte ont été conduits à leur domicile, sis à Tivaouane Peul où une perquisition a abouti à la découverte, entre autres, de la somme de 2 mille euros (environ 1,3 million F CFA). La drogue, les téléphones portables des suspects, l’argent, un paquet de gants en latex ainsi que des documents saisis, sont consignés.
A. Watte a soutenu avoir récupéré la drogue à Sandaga sur instruction du donneur d’ordre basé à Marseille.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les frères Watte ont effectué plusieurs déplacements à Bissau. L’enquête suit son cours, indique Libération.
En douze ans de pouvoir, la gouvernance du président sortant Macky Sall s’est illustrée par de gros scandales jusqu’ici jamais égalés. Et pourtant, le président sortant avait clamé urbi et orbi son serment et son engagement politique de faire sienne la « gestion sobre et […]
POLITIQUEEt pourtant, le président sortant avait clamé urbi et orbi son serment et son engagement politique de faire sienne la « gestion sobre et vertueuse ». Au finish, des rapports des corps de contrôle (Cour des comptes, Office national de lutte contre la fraude et la corruption, Inspection générale d’Etat) couvrant son magistère ont laissé les administrés à carreau. Sud Quotidien revisite quelques scandales et/ou impairs symptomatiques des mauvais actes de gestion posés sous Macky Sall.
L’avènement du président Macky Sall au pouvoir avait fini de convaincre plus d’un de l’impérieuse nécessité et surtout de l’urgence de mettre fin à la mal gouvernance des maigres ressources affectées aux institutions publiques et parapubliques du pays. Mieux, avant de devenir président de la République, M. Sall avait eu la bénédiction (baraka) d’être un homme de confiance du président d’alors. Maitre Abdoulaye Wade, et de surcroit d’occuper toutes les hautes fonctions de la République du Sénégal sous son magistère
A l’avènement du président Wade au pouvoir, il hérita du poste de directeur général de la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen), avant de gravir les échelons jusqu’à la fonction de président de l’Assemblée nationale, en passant par celles de ministre des Mines, de l’énergie et de l’hydraulique ; de ministre de l’intérieur, et même Premier ministre. Ce parcours d’homme d’Etat jamais égalé empreint d’un discours de rupture dans la gouvernance des deniers publics avait séduit plus d’un, faisant ainsi de lui, le quatrième président de la République du Sénégal. Joignant l’acte à la parole, il se résolut à assurer son engagement politique, en faisant de la reddition des comptes une priorité, promettant ainsi « une gestion sobre et vertueuse ».
Le super ancien ministre, appelé à tort ou à raison, ministre du ciel et de la terre, en l’occurrence Karim Wade (en rapport avec plusieurs fonctions de ministres qu’il occupa) avait été « l’agneau pascal», sous le sceau d’une bonne gouvernance. Malgré son emprisonnement, la mal gouvernance prit son envol. Ils font aussi florès, les scandales marquants qui ont été révélés au cours de la présidence de Macky Sall.
L’avènement du président Macky Sall au pouvoir avait fini de convaincre plus d’un de l’impérieuse nécessité et surtout de l’urgence de mettre fin à la mal gouvernance des maigres ressources affectées aux institutions publiques et parapubliques du pays. Mieux, avant de devenir président de la République, M. Sall avait eu la bénédiction (baraka) d’être un homme de confiance du président d’alors. Maitre Abdoulaye Wade, et de surcroit d’occuper toutes les hautes fonctions de la République du Sénégal sous son magistère. A l’avènement du président Wade au pouvoir, il hérita du poste de directeur général de la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen), avant de gravir les échelons jusqu’à la fonction de président de l’Assemblée nationale, en passant par celles de ministre des Mines, de l’énergie et de l’hydraulique ; de ministre de l’intérieur, et même Premier ministre. Ce parcours d’homme d’Etat jamais égalé empreint d’un discours de rupture dans la gouvernance des deniers publics avait séduit plus d’un, faisant ainsi de lui, le quatrième président de la République du Sénégal. Joignant l’acte à la parole, il se résolut à assurer son engagement politique, en faisant de la reddition des comptes une priorité, promettant ainsi « une gestion sobre et vertueuse ». Le super ancien ministre, appelé à tort ou à raison, ministre du ciel et de la terre, en l’occurrence Karim Wade (en rapport avec plusieurs fonctions de ministres qu’il occupa) avait été « l’agneau pascal», sous le sceau d’une bonne gouvernance. Malgré son emprisonnement, la mal gouvernance prit son envol. Ils font aussi florès, les scandales marquants qui ont été révélés au cours de la présidence de Macky Sall .
L’AFFAIRE ALIOUNE SALL ET LE « MALAISE» PETROLE ET GAZ
Après les révélations de la chaine britannique BBC, suite à une enquête incriminant Aliou Sall, frère du président Macky Sall dans des contrats pétroliers et gaziers, une bonne partie de la population scandalisée, s’était sentie spoliée de ses maigres ressources. Une affaire, jusqu’ici non élucidé. Un montant de 10 milliards de dollars, environ 6000 milliards de FCFA avait été avancé comme somme qu’aurait ou devrait gagner l’accusé dans cette transaction financière. Suffisant pour initier la trouvaille ‘’Diokhma sama 400 mille’’, par laquelle les citoyens réclamaient par dérision qu’on leur retourne leur part des dites ressources, étant entendu qu’elles appartenaient au peuple.
L’AFFAIRE PRODAC/ MAME MBAYE NIANG, UNE GOUTTE DE TROP
En 2018, après les révélations par la presse d’un présumé scandale sur les fonds du Programme national des domaines agricoles (Prodac), impliquant Mame Mbaye Niang, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) avait ouvert une enquête et des agents de ce programme avaient été entendus. Un supposé rapport de l’Inspection générale des finances aurait même décelé des manquements dans l’objet du contrat de 29.600.536.000 F CFA pour la mise en place de quatre (4) Domaines agricoles communautaires (Dac) de 130 ha. Dans cette affaire qui, de fil en aiguille, a créé moult troubles très violents, même mortels, suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko pour diffamation, les rapports publiés (pré rapport et rapport définitif) attestent des irrégularités inacceptables.
MANSOUR FALL, BEAU-FRERE DU PRESIDENT PERDU DANS LES VIVRES DE LA COVID-19
Après le frère du président, ce fut au tour de son beau-frère Mansour Faye, ministre du développement communautaire et de l’équité territoriale d’être éclaboussé dans la gestion des kits alimentaires destinés à la lutte contre Covid-19. Pour rappel, c’est en 2021, soit un an après la pire pandémie sanitaire au monde qu’un rapport de la Cour des comptes portant sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre la Covid (1000 milliards) avait recommandé aux autorités de l’Etat d’engager des poursuites judiciaires contre les personnes épinglées. Le rapport 2022 de l’Ofnac vient à nouveau confirmer le rapport de la Cour des comptes. Là aussi jusqu’ici, aucune action judiciaire n’a été enclenchée.
LE CONTRAT D’ARMEMENT SOUSCRIT PAR LE MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, ENTRE SCANDALE ET NEBULEUSE
Dans cette affaire révélée dans un rapport du réseau international de journalistes, bon nombre de Sénégalais ont eu la surprise de leur vie. Car, il s’est agi d’un contrat nébuleux de plus de 45 milliards CFA pour la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention, et de matériel technique. Une affaire qui soulève moult interrogations pour le ministère pour non transparence et, qui plus est, le ministère en question n’avait pas l’habilitation à commander des arme ments. Car, c’est du ressort du ministère des Forces armées.
LA REFECTION DU BUILDING ADMINISTRATIF, UNE ENIEME INDIGNATION
Annoncée au départ pour un montant de 17 milliards de FCFA, la réfection du building aura enfin coûté au contribuable sénégalais plus de 40 milliards de FCFA. Le gouvernement d’alors, voulant rationaliser les dépenses publiques à la suite des engagements pris avec le Fonds monétaire international (Fmi), avait jugé nécessaire de réfectionner le building administratif pour ainsi y loger les ministères stratégiques et par ricochet baisser la facture très salée de l’Etat. Depuis cette annonce en 2013, jusqu’à ce jour, rien d’édifiant dans cette affaire. Tout dernièrement, le Premier ministre Ousmane Sonko y a fait une visite pour en avoir une idée nette de ce qu’il en est réellement. La suite nous édifiera.
LE FONCIER, UN SCANDALE NATIONAL
Pour ce qui est du foncier, des pontes d’ancien régime, des marabouts et des étrangers ont été nommément cités dans ces scandales. Des morcellements du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices) au partage de terres à Thiès et Mbour, en passant la zone de captage, de la cité Tobago, le litige foncier de Mbane, l’affaire «Allou Kagne » avec la cimenterie Dangoté et de la forêt classée de Mbao, la bande des filaos de Guédiawaye, la Corniche Ouest et le Phare des Mamelles, ils sont nombreux les sites où la prédation foncière a été à la source d’un partage de gâteau national, sous la dictée du régime de Macky Sall. Dans l’espoir de mettre fin au carnage foncier, les Sénégalais approuvent du coup la démarche du nouveau régime en place qui a pris la décision de suspendre toutes les constructions sur la corniche et d’investiguer le triangle Dakar-Thiès-Mbour.
OUSMANE SONKO, PREMIERE VICTIME DE LA DENONCIATION DES SCANDALES
L’un des tout premiers acteurs ou lanceurs d’alerte ayant subi le courroux du régime de Macky Sall a certainement été l’actuel Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko. En mai 2016, dans le journal Sud Quotidien, ce dernier avait laissé entendre que l’impôt à l’Assemblée nationale n’est pas reversé au Trésor. Il s’exprimait dans le cadre des activités mensuelles de l’Arcade en collaboration avec la Fondation Rosa Luxembourg appelées ‘’Samedi de l’économie’’ sous le thème: «Financement des politiques publiques et redistribution: qui paie la facture fiscale? ». Il disait expressément alors : « Vous savez, au niveau de l’Assemblée Nationale, comme c’est le système exonération à la source, c’est le questeur de l’Assemblée Nationale qui paie les salaires, qui doit opérer la retenue et qui reverse. Ce qui est constant, c’est que jamais jusqu’au moment où je vous parle, il n’y a eu de reversement d’impôt ». Une sortie qui, d’ailleurs, n’avait pas plu au président du groupe parlementaire d’alors Moustapha Diakhaté qui en a fait un combat personnel, exigeant ainsi du président de la République de radier l’auditeur interne à la Direction du contrôle interne (Dci) de la Direction générale des impôts et domaines (Dgid). L’exécution de cette mesure par le chef de l’Etat Macky Sall a ouvert la boite à pandore.
Jean Pierre MALOU
Adji Sarr, connue pour avoir accusé l’actuel Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, de viol, a fui le Sénégal après la chute du régime de Macky Sall, cherchant asile en Europe. Cependant, son espoir de trouver refuge en Suisse a été contrarié par le rejet […]
PeopleAdji Sarr, connue pour avoir accusé l’actuel Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, de viol, a fui le Sénégal après la chute du régime de Macky Sall, cherchant asile en Europe. Cependant, son espoir de trouver refuge en Suisse a été contrarié par le rejet de sa demande d’asile, la poussant à se diriger vers Lyon, en France.
Selon des informations rapportées par le site exclusif.net, la demande d’asile d’Adji Sarr a été rejetée par les autorités suisses en raison des procédures du droit d’asile européen qui stipulent que le demandeur doit déposer sa demande dans le premier pays de l’Union européenne où il arrive. « Pour obtenir l’asile, le demandeur doit déposer sa demande dans le premier pays qu’il a atteint, c’est-à-dire, dans le premier pays où il a posé le pied », a déclaré une source diplomatique à exclusif.net. En l’occurrence, Adji Sarr est d’abord arrivée en France, ce qui fait que la compétence pour examiner sa demande revient à ce pays.
Avant de fuir vers l’Europe, Adji Sarr avait traversé par voie terrestre pour atteindre la Mauritanie, d’où elle a ensuite pris l’avion. Son accusation contre Ousmane Sonko avait suscité une vague de controverses au Sénégal, avec des dénis fermes de la part de l’accusé, qui est par la suite devenu Premier ministre. Ces accusations avaient mené à un procès sous l’ancien régime, résultant en une condamnation pour des faits non liés aux allégations initiales.
La chute du régime de Macky Sall et l’élection de Bassirou Diomaye Faye comme président avec Sonko comme Premier ministre ont précipité la décision de Adji Sarr de quitter le Sénégal, alors qu’aucune plainte n’avait été déposée contre elle ou menace explicite émise.