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POLITIQUELe Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye a apporté des explications sur l’incident qui s’est produit à l’Aibd où un vol HC301 d’Air Sénégal opéré par Transair a fait une sortie de piste au décollage de l’aéroport AIBD suite […]
SOCIETÉLe Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye a apporté des explications sur l’incident qui s’est produit à l’Aibd où un vol HC301 d’Air Sénégal opéré par Transair a fait une sortie de piste au décollage de l’aéroport AIBD suite à une accélération arrêt, le jeudi 09 mai 2024 à 01h14.
«Ce vol, à destination de Bamako, avait à son bord 85 personnes dont 79 passagers, 2 pilotes et 4 membres du personnel navigant cabine. Aussitôt alertés, les services de secours de l’aéroport se sont déployés sur les lieux de l’accident pour évacuer les passagers. On dénombre 10 blessés dont un pilote. Toutes les dispositions ont été prises pour la prise en charge des blessés», lit-on dans le communiqué.
Informé, ajoute la note, le ministre des Infrastructures et des transports terrestres et aériens, Monsieur Malick Ndiaye, s’est rendu au Centre des Opérations d’Urgence (CDOU) où il a présidé la réunion du Comité de crise.
«Le ministre, accompagné des responsables du secteur aéronautique, a également rendu une visite aux passagers en attente au niveau du Hangar pèlerin, pour s’enquérir de leur situation et s’assurer de leur prise en charge. Il s’est aussi rendu aux différentes structures hospitalières d’accueil pour s’assurer de la bonne prise en charge des blessés», souligne le document.
«Les passagers ont ensuite été acheminés à l’hôtel pour se reposer et pour une bonne prise en charge. Sur instruction du ministre, le Bureau d‘Enquête et d’Analyse (BEA) a ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’accident. Le ministre tient à présenter ses excuses à tous les passagers de l’AIBD qui ont vu leur vol retardé à cause de cet accident. La reprise des opérations est prévue ce matin à 09h30», conclut le communiqué.
Placée sous mandat de dépôt en décembre 2023, Ndella Madior Diouf est poursuivie pour homicide involontaire, complicité dudit chef, traite de personnes, exercice illégal de médecine, privation d’aliment à des enfants ou des soins ayant entraîné la mort, obtention illicite de certificats d’inhumation, entre autre griefs, après […]
A LA UNE ACTUALITÉ justicePlacée sous mandat de dépôt en décembre 2023, Ndella Madior Diouf est poursuivie pour homicide involontaire, complicité dudit chef, traite de personnes, exercice illégal de médecine, privation d’aliment à des enfants ou des soins ayant entraîné la mort, obtention illicite de certificats d’inhumation, entre autre griefs, après des vidéos filmées dans sa pouponnière montrant des bébés victimes de maltraitance. Six bébés sont décédés, selon les premiers éléments de l’enquête
Les Échos révèle que le magistrat instructeur a rejeté une demande de liberté provisoire, sollicitant par le biais de l’avocat de Ndella Madior Diouf, une mesure de contrôle judiciaire assortie du port de bracelet électronique.
D’après le quotidien d’information, la prévenue a été entendue dans la foulée par le juge d’instruction du 2e cabinet, Mamadou Seck. L’audition a eu lieu mercredi.
« Lors de son face à face avec le magistrat instructeur qui a duré plusieurs tours d’horloge, la directrice de la radio Saphir Fm a tout nié en bloc », souffle une source judiciaire au journal.
Ces révélations sont l’œuvre d’un employé de la compagnie aérienne qui préfère garder l’anonymat. Joint par Seneweb, il a levé le voile sur une série de pratiques discutables, aussi bien concernant la maintenance des avions que la gestion du personnel. Plus de peur que de […]
A LA UNE ACTUALITÉ SOCIETÉCes révélations sont l’œuvre d’un employé de la compagnie aérienne qui préfère garder l’anonymat. Joint par Seneweb, il a levé le voile sur une série de pratiques discutables, aussi bien concernant la maintenance des avions que la gestion du personnel.
Plus de peur que de mal. Dans la matinée de ce jeudi 9 mai 2024, le vol HC301 d’Air Sénégal opéré par Transair a fait une sortie de piste au décollage de l’aéroport AIBD suite à une « accélération arrêt », renseigne le communiqué du ministère des infrastructures terrestres et transports aériens. Sur les 85 passagers, 11 blessés (4 graves), dont le copilote, sont dénombrés. Alors qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons de l’incident, une voix s’est élevée au sein de la compagnie low-cost. Cet employé, qui s’est entretenu avec Seneweb, s’est, tout d’abord, indigné du manque de suivi, médical et psychologique, des autres membres du personnel navigant. « Les membres de l’équipage sont retournés passer la nuit chez eux après l’incident. Une hôtesse m’a confié qu’elle avait perdu la sensation dans son bassin après l’incident », dit-il.
« À plusieurs reprises des commandants de bord ont signalé des problèmes techniques sur nos avions »
Pour revenir à cette sortie de piste, sans doute liée à une défaillance technique, notre interlocuteur nous confie que l’incident ne surprend pas en interne. « À plusieurs reprises, des hôtesses et des commandants de bord ont signalé des problèmes techniques sur nos avions, mais il semble que personne n’en ait cure », déclare l’employé. Un incident similaire s’est produit en décembre 2019 au départ de l’aéroport de Ziguinchor. Le réacteur de l’avion a pris feu au moment de la mise en route de l’avion.
Dans son témoignage, la source anonyme indique un schéma pour le moins alarmant où les avions sont remis en service sans réparation adéquate, en dépit de déficiences techniques connues « depuis longtemps ». « Lorsque les avions sont opérationnels, certains ne subissent pas les contrôles de maintenance nécessaires, mettant ainsi en péril la sécurité des vols », a-t-il ajouté.
Le témoignage pointe du doigt la pression exercée sur les commandants de bord pour qu’ils effectuent des vols, même lorsque ces derniers refusent en raison de problèmes techniques persistants. « La compagnie met la vie des commandants et de leurs passagers en danger. Parfois, les ingénieurs sont même forcés à faire des compromis. Certains ingénieurs européens ont été renvoyés pour avoir insisté sur la nécessité de respecter les protocoles de sécurité. Ils ont été remplacés par des ingénieurs arabes, principalement égyptiens, qui sont parfois confrontés à des pressions pour ne pas suivre les procédures », insiste l’informateur.
Une chaleur intense et préjudiciable dans les avions
Selon notre interlocuteur, les conséquences de ce laxisme se sont déjà avérées fatales : « Il est connu de tous que la température à bord des avions de Transair est souvent extrêmement élevée, ce qui a déjà entraîné des décès. Cela peut être particulièrement dangereux pour les passagers ayant des problèmes respiratoires. »
Une négligence présumée dans les contrôles de sécurité a été soulevée, notamment lorsque l’Agence nationale de l’aviation civile du Sénégal (ANACIM) autorise des avions à décoller malgré la connaissance des problèmes soulevés.
L’employé met également en lumière des pratiques de gestion « douteuses » en matière de rémunération et de contrats de travail. « Certains employés sont rémunérés en ‘billets’, une pratique obscure qui semble viser à éviter de payer les impôts », dénonce-t-il. De plus, il révèle que de nombreux employés ne bénéficient pas de prestations sociales pour lesquelles ils sont pourtant légalement éligibles et prélevés de leur salaire chaque mois. « Certains employés ne bénéficient pas des cotisations à l’IPRES (Institution de Prévoyance Retraites du Sénégal), bien que cela soit mentionné dans leur contrat », nous informe la source.
La gestion du personnel n’est pas en reste notamment auprès des stagiaires qui se voient promettre des contrats de travail dont la concrétisation n’intervient pas : « Actuellement, certains employés travaillent depuis quatre ou cinq ans sans contrat ».
Alioune Fall : « les hôtesses de l’air vont bien »
Afin d’avoir la version du groupe sénégalais, Seneweb est entré en contact avec le Président directeur général de Transair, Alioune Fall. Il assure que « les équipages de Transair ont tous été pris en charge » après l’incident. Le chef d’entreprise déclare également avoir accompagné le copilote à la clinique Madeleine dans la matinée, avant de revenir à son chevet dans l’après-midi. Il ajoute que les hôtesses de l’air « vont bien » en précisant qu’aucun autre membre de l’équipage n’a subi de « choc ou de blessures » majeurs, et qu’il était normal qu’ils regagnent leur domicile conformément aux protocoles établis. En ce qui concerne les passagers blessés lors de l’évacuation, Alioune Fall indique qu’il s’agissait principalement d’« égratignures ».
« L’aviation civile ne nous aurait pas permis de voler si… »
En ce qui concerne les accusations de négligence de la maintenance des avions, le PDG de la compagnie aérienne précise : « L’aviation civile ne nous aurait pas permis de voler si nous n’étions pas en règle ». Il renchérit : « L’avion en question était parfaitement en ordre avec tous ses papiers ». Il insiste sur le fait que la compagnie n’avait « jamais eu de reproches à se faire » à cet égard.
Il a exprimé le choc de la « famille Transair » face à cet événement, tout en exprimant sa gratitude envers Dieu qu’aucun décès ne soit à déplorer. En mettant en avant la longévité de sa structure, il a fait remarquer “qu’aucune compagnie sénégalaise n’a eu une durée de vie de plus de 5 ans“. Il a admis les défis actuels auxquels ils sont confrontés en tentant d’aider Air Sénégal. Alioune Fall a également annoncé la tenue d’un face-à-face avec la presse dans les jours à venir. Une démarche visant probablement à éclaircir les accusations dont le groupe fait l’objet.
Dans une tribune publiée le 8 mai 2024 sur le site de Context, une plateforme de la Thomson Reuters Foundation consacrée au changement climatique, aux impacts des technologies sur la société et aux économies inclusives, Macky Sall, l’ancien président devenu Envoyé spécial pour le Pacte […]
POLITIQUEDans une tribune publiée le 8 mai 2024 sur le site de Context, une plateforme de la Thomson Reuters Foundation consacrée au changement climatique, aux impacts des technologies sur la société et aux économies inclusives, Macky Sall, l’ancien président devenu Envoyé spécial pour le Pacte de Paris pour les peuples et la planète depuis la fin de son mandat, dénonce le système financier international.
“Lorsque je réfléchis à mes 12 années passées en tant que président du Sénégal, une leçon se détache : à quel point le système financier international est déloyal envers les pays en développement comme le mien. Peu importe la solidité de nos politiques économiques, nous sommes considérés comme un pari risqué. Notre accès au capital est à la fois restreint et scandaleusement onéreux. Nos politiques fiscales et monétaires sont dictées, de fait, par des banques centrales lointaines. Et quand nous essayons de protester, nous découvrons que nous n’avons pas voix au chapitre.
Il a fallu une pandémie, et l’implosion économique qui a suivi, pour que ces failles deviennent visibles pour tous. Cela a conduit les Nations Unies et le Fonds Monétaire International (FMI) à appeler à un nouveau « moment de Bretton Woods » : une réforme en profondeur des institutions financières internationales.
Quatre ans plus tard, avec le Covid sous contrôle et une fragile reprise économique mondiale en cours, l’élan réformiste risque de s’estomper au fur et à mesure que le sentiment d’urgence s’estompe.
Mais pour la plupart d’entre nous dans le monde en développement, ces efforts ont été insuffisants. Les multiples crises auxquelles nous sommes confrontés n’ont pas disparu. Au cours des trois dernières années seulement, il y a eu 18 défauts souverains dans 10 pays en développement – plus que tous les défauts de paiement de la dernière décennie réunis.
Les inégalités mondiales continuent de croître
Selon la Banque mondiale, 60% des pays à faible revenu courent un risque élevé de surendettement ou y sont déjà. Les paiements d’intérêts de ces pays ont quadruplé au cours des 10 dernières années alors que les taux d’intérêt mondiaux ont bondi.
Pour honorer le remboursement de leur dette, les pays à faible revenu réduisent les dépenses dans l’éducation, la santé et autres services publics. Ce faisant, ils sacrifient aussi leur droit à un avenir meilleur.
L’Afrique paie désormais davantage en service de sa dette qu’elle ne consacre à investir dans la résilience climatique, estimée à 50 milliards de dollars par an. Sa dette extérieure a atteint 824 milliards de dollars en 2021, les pays y consacrant 65% de leur PIB pour rembourser ces obligations.
Lors des réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI cette année, le FMI a mis en garde contre la croissance des inégalités mondiales, avec « les pays les plus pauvres qui s’éloignent encore davantage ».
Le besoin de rendre le système financier international plus équitable, plus réactif aux besoins réels du monde en développement, et plus représentatif de la communauté mondiale, est plus urgent que jamais.
L’année dernière à Paris, lors d’un sommet mondial convoqué par le président français Emmanuel Macron, 32 pays dont le Sénégal se sont mis d’accord sur le Pacte de Paris pour les peuples et la planète (P4).
Nos objectifs sont clairs : créer un monde où la pauvreté a été éradiquée et la planète préservée, et où les pays vulnérables sont mieux armés pour faire face aux crises. Pour ce faire, nous visons à mobiliser toutes les sources de financement, ce qui explique pourquoi la réforme du système financier international est au sommet de notre agenda.
Nous savons que de nombreuses institutions partagent nos objectifs et que nous ne souhaitons pas dupliquer leurs efforts. Au contraire, nous plaidons pour une nouvelle approche, que j’appelle le ‘multilatéralisme inclusif’.
Nous cherchons à rassembler le plus de pays possible, de tous les continents et niveaux de revenus, en surmontant les divisions – Est contre Ouest, Nord global contre Sud, pays verts contre pollueurs – qui ont nui aux initiatives par le passé.
Réécrire les règles de la finance mondiale
En tant que plateforme, nous pouvons d’ores et déjà pointer certains progrès. Par exemple, notre campagne en faveur d’une plus grande représentation des pays en développement dans la gouvernance des institutions financières internationales commence à porter ses fruits.
En octobre dernier, les membres du FMI ont approuvé l’élargissement de son Conseil d’administration pour inclure un troisième représentant africain sur 25, ce qui contribuera à renforcer la voix du continent dans les affaires économiques et financières.
Mais il nous reste encore un long chemin à parcourir.
Nous encourageons également les gouvernements à exiger des agences de notation des critères objectifs, transparents et mesurables dans l’évaluation du risque souverain.
Des recherches menées par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) montrent que ces agences attribuent systématiquement des notations de risque plus élevées aux pays pauvres, indépendamment des réalités économiques sur le terrain.
Cela a abouti à une situation où, en moyenne, les pays africains paient quatre fois plus pour emprunter que les États-Unis et huit fois plus que les économies européennes les plus riches. Notre accès au financement du développement et du climat dépend de la fin de cette discrimination financière.
Un autre objectif est d’attirer au moins un euro de financement privé pour chaque euro de financement public dépensé dans le développement, le climat et la nature.
Nous invitons davantage de pays à rejoindre le Pacte de Paris pour réécrire les règles de la finance mondiale, donner aux pays en développement une plus grande influence dans les institutions financières internationales et mobiliser le financement pour une croissance durable.
Ce faisant, nous espérons créer un nouvel ordre financier mondial inclusif et à la hauteur des enjeux du 21ème siècle.”
L’ancienne star de films X Stormy Daniels, personnage central du procès de Donald Trump à New York, a livré mardi un témoignage cru sur la relation sexuelle qu’elle affirme avoir eue en 2006 avec l’ex-président des Etats-Unis, un épisode au coeur du dossier. Dans une […]
INTERNATIONALDans une autre affaire sensible, pour laquelle le milliardaire républicain est accusé d’usage négligeant de documents classifiés, une juge fédérale de Floride a reporté mardi sine die le début du procès pénal.
Cette décision, prise par une magistrate nommée par l’ancien président, rend très improbable la tenue d’un procès dans ce dossier avant l’élection présidentielle du 5 novembre pour laquelle il est candidat.
A New York, le témoignage de Stormy Daniels était particulièrement attendu car Donald Trump, qui nie toute relation sexuelle avec elle, est poursuivi pour la dissimulation d’un paiement de 130.000 dollars à l’actrice pour acheter son silence à la toute fin de la campagne présidentielle de 2016.
L’audition s’est déroulée dans une ambiance tendue. Le juge Juan Merchan a même demandé en aparté à l’avocat de Donald Trump de modérer l’attitude « méprisante » de son client qui n’a cessé de « jurer de manière audible », selon un procès-verbal relayé dans la presse américaine et sur les réseaux sociaux.
La défense a demandé, en vain, l’annulation du procès tout entier, au motif que les questions des procureurs sortaient du cadre et que les réponses s’avéraient « extrêmement préjudiciables » pour le candidat des républicains à la présidentielle de novembre contre le sortant démocrate Joe Biden.
Après l’audience, Donald Trump a assuré devant les journalistes que c’était « un jour important, très révélateur » et que « le dossier s’effondre ». Mais il n’a fait aucun commentaire sur Stormy Daniels, après que le juge l’a menacé de prison s’il s’en prenait encore aux témoins.
Nerveuse mais volubile, l’actrice de 45 ans raconte avec force détails ce jour où, en marge d’une compétition de golf, elle a fait la rencontre de Donald Trump, alors une figure du monde des affaires et de la jet-set.
Après « une très brève rencontre », un membre de la sécurité « (m’a) dit +M. Trump voudrait savoir si vous souhaitez dîner avec lui+ », a-t-elle raconté, devant des jurés absorbés. L’intéressé est resté impassible.
En tailleur pantalon noir, Stormy Daniels, de son vrai nom Stephanie Clifford, décrit une suite d’hôtel « qui faisait trois fois la taille de (son) appartement ». Donald Trump l’y a accueillie « habillé d’un pyjama en soie ou en satin ».
La conversation est badine, le milliardaire lui fait miroiter une apparition dans sa célèbre émission de téléréalité « The Apprentice », raconte-t-elle. Puis ce moment où, dit-elle, sortant de la salle de bains, elle trouve Donald Trump dévêtu sur le lit.
« J’ai senti le sang quitter mes mains, et les pieds comme quand on se lève trop vite ». Si elle ne s’est pas sentie menacée, elle assure que l’intention de l’homme d’affaires « était assez claire » et le « rapport de force déséquilibré ».
« J’ai fini par avoir une relation sexuelle avec lui », ajoute-t-elle, précisant, à la demande de la procureure, que Donald Trump ne portait pas de préservatif. « J’ai eu honte de ne pas avoir arrêté ça, de ne pas dire non », confie-t-elle.
Le juge Juan Merchan a paru agacé par certaines questions de la procureure, alors que la défense de Donald Trump demandait que la relation sexuelle ne soit pas évoquée.
Stormy Daniels dit avoir recroisé Donald Trump quelques fois, puis avoir perdu contact.
Selon son récit, lorsque le milliardaire s’est lancé dans la campagne présidentielle, son agente lui a conseillé de monnayer son témoignage. Un tabloïd américain, dont le patron était proche de Donald Trump, avait déjà payé à deux reprises pour acheter l’exclusivité des droits sur des histoires similaires, jamais publiées.
« L’argent ne m’intéressait pas », assure-t-elle, en racontant avoir été menacée en 2011, par un inconnu dans un parking de Las Vegas, pour ne pas parler.
Les 130.000 dollars avaient été versés à Stormy Daniels par l’ancien avocat du milliardaire, Michael Cohen, via une société-écran. Il avait été remboursé en 2017 par la holding de Donald Trump, la Trump Organization, des dépenses maquillées selon l’accusation en « frais juridiques » qui sont au centre des poursuites.
Le candidat républicain est poursuivi pour 34 falsifications de documents comptables, qui pourraient lui valoir la première condamnation pénale d’un ancien président des Etats-Unis et, en théorie, une peine de prison.
Donald Trump est également poursuivi dans trois autres affaires pénales, dont celle des documents classifiés. Même condamné, il pourrait toujours se présenter le 5 novembre contre Joe Biden.
A New York, Stormy Daniels a aussi raconté mardi le « chaos » qui a suivi dans sa vie quand le paiement a été révélé par le Wall Street Journal en janvier 2018, en pleine présidence Trump.
« Soudain, j’étais au premier plan partout », accusée par le président et ses partisans d’être une menteuse, explique-t-elle.
Durant son contre-interrogatoire, l’avocate de Donald Trump, Susan Necheles, a cherché à la dépeindre en personnage vénal, rappelant que Stormy Daniels avait perdu une affaire en diffamation contre l’ex-président et lui devait toujours des centaines de milliers de dollars pour frais d’avocats.
L’actrice a répondu « oui » quand l’avocate lui a demandé si elle détestait Donald Trump. Elle dit souhaiter qu’il aille en prison s’il est condamné.
Le ton est encore monté quand l’avocate a affirmé qu’elle avait cherché à extorquer l’ancien président. « Faux », a répondu séchement Stormy Daniels.
Son témoignage se poursuit jeudi.
Dans une petite séquence d’une des ses émissions diffusée sur sa chaîne Youtube PublicSN TV, et visionné par Senego, la journaliste, Aïssatou Diop Fall, a partagé ses difficultés personnelles et professionnelles liées au changement de régime politique au Sénégal. Connue pour son franc-parler, elle attribue […]
POLITIQUEDans une petite séquence d’une des ses émissions diffusée sur sa chaîne Youtube PublicSN TV, et visionné par Senego, la journaliste, Aïssatou Diop Fall, a partagé ses difficultés personnelles et professionnelles liées au changement de régime politique au Sénégal. Connue pour son franc-parler, elle attribue ces difficultés aux nouvelles méthodes des autorités actuelles, qui diffèrent de celles de l’ancien régime de Macky Sall.
Lors de son émission, elle a exprimé avec émotion ses difficultés financières actuelles, “Au moment où je vous parle, je n’ai toujours pas payé les salaires de mon entreprise. Quand vous me regardez, vous comprendrez avec mon accoutrement que les choses ne sont plus les mêmes. Et lorsque vous considérez les nouvelles autorités qui se sont installées, vous réaliserez que les choses ne fonctionnent plus de la même manière qu’auparavant. Avant, tu pouvais te permettre de biper un responsable et ce responsable te rappelait. À ce moment-là, tu pouvais lui soumettre tes doléances en lui expliquant que, par exemple, j’ai un petit chèque là-bas qui n’a toujours pas été env
Aïssatou Diop Fall décrit la manière dont elle interagissait avec ces responsables, particulièrement avec Moustapha Ba, l’ancien ministre des Finances et du Budget : « En ce qui me concerne personnellement, je pleure l’absence de Moustapha Ba, (ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal de septembre 2022 à mars 2024), car il faut comprendre que je fonctionne d’une manière intelligente. On peut dire que je suis civilisée. Je donne un exemple sur la manière dont j’ai l’habitude de procéder : si par exemple je vois mon grand frère Moustapha Ba citer des chiffres énormes, ne connaissant rien aux chiffres, je fais tout de suite appel à un jeune pour lui dire de faire une capture immédiatement sur ce que Moustapha Ba vient de mentionner. Ensuite, il me l’envoie, puis à mon tour je l’envoie directement et calmement à Moustapha Ba. J’accompagne la capture avec une émoticône qui montre des applaudissements pour lui signifier que c’est lui le plus fort. Une fois envoyé au ministre, tout de suite après, il me rappelle pour me dire : « Mais pourquoi m’envoyez-vous ça ? » Et moi, je lui dis : « Mais c’est parce que vous êtes le plus fort et que l’on sait tous que sans vous au ministère de la finance, il n’est plus plus rien ». » A-t-elle détaillée
Elle poursuit son explication dans un ton parfois grave et parfois léger, en racontant comment elle utilisait ces interactions pour adresser ses problèmes personnels et professionnels : « Pendant ce moment joyeux, je profite de l’occasion pour lui balancer doucement mais sûrement mes doléances en lui disant : « Mais votre DAGE, Lahat Sarr, qu’est-ce que je lui ai fait pour qu’il me déteste autant ? » Il me répond : « Ah bon, que se passe-t-il ? » Je lui explique que Lahat Sarr, peut-être, ne m’apprécie pas ou alors ma façon de parler ne lui plaît pas. Il a une haine contre moi, mais en tout cas, il a bloqué une de mes affaires depuis longtemps. Le pire, c’est que je n’ai pas grand-chose et on risque même de me licencier de la Tfm (Télé Futur Média, du groupe GFM où elle travaille plus depuis un certain temps). D’ailleurs, je ne reçois même plus mon salaire. De plus, je suis un peu orgueilleuse de me mettre devant les ministères, devant les portes, ensuite de voir ma photo traînée et postée sur les réseaux sociaux par les jeunes du parti Pastef, puis de se moquer de moi. Je n’ai pas envie d’avoir cette honte-là, car je suis une femme sans défense. Après lui avoir exposé tout ça, il me dit : « Mais non, qu’est-ce que tu racontes ? » Je lui ai dit : « C’est exactement ce qui s’est passé. ». »
Selon elle, sa méthode fonctionnait puisqu’elle obtenait souvent des résultats après avoir agi de cette manière, Aissatou Diop Fall continue, “Mais la suite est que juste après avoir raccroché, j’ai attendu un certain temps avant de recevoir un appel de Monsieur Sarr. Il me dit : « J’ai remarqué que apparemment vous avez une affaire qui est toujours chez nous. » Je lui dis : « Oui, j’ai une affaire chez vous, mais heureusement que mon grand frère (Moustapha Ba) est encore là. » Il me dit alors : « Donc, vous pouvez passer quand vous voulez pour la récupérer. » » a-dit l’animatrice de sa propre chaine Youtube
Cependant, avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye comme président et Ousmane Sonko comme Premier ministre depuis le 2 avril 2024, elle constate une rupture dans ce mode de fonctionnement. Aïssatou Diop Fall exprime ses inquiétudes face à cette nouvelle réalité : « Mais sincèrement, je me suis dit, avec les nouvelles autorités, comment peut-on vivre sans cette façon de faire ? Comment allons-nous faire, réellement ? Je me pose cette question. Avec les frais de Tabaski qui arrivent, je ne sais pas comment nous allons faire. Je ne sais pas comment je vais entrer en contact avec les gens de Pastef, même mes amis ne parleront pas pour moi.”.
Attributaire de 10 ha à Mbour 4 : Pape Diop s’expliqueSon nom a été cité parmi les gros bonnets ayant bénéficié subrepticement de terres à Mbour 4. Pour l’ancien maire de Dakar Pape Diop, l’heure de la clarification a sonné, pour « couper court à toute […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUEAttributaire de 10 ha à Mbour 4 : Pape Diop s’explique
Son nom a été cité parmi les gros bonnets ayant bénéficié subrepticement de terres à Mbour 4. Pour l’ancien maire de Dakar Pape Diop, l’heure de la clarification a sonné, pour « couper court à toute entreprise de manipulation et de diabolisation ». Dans la vidéo ci-dessous, l’investisseur sénégalais explique comment « 10 ha lui on été attribués par l’Etat du Sénégal à titre compensatoire… »
Poursuivie pour violences et blessures volontaires, C. Barry est accusée d’avoir lacéré le sein de sa coépouse avec une lame de rasoir. Si le juge du tribunal d’instance de Thiès (70 kilomètres de Dakar) suit le réquisitoire du procureur de la République, elle sera condamnée […]
SOCIETÉPoursuivie pour violences et blessures volontaires, C. Barry est accusée d’avoir lacéré le sein de sa coépouse avec une lame de rasoir. Si le juge du tribunal d’instance de Thiès (70 kilomètres de Dakar) suit le réquisitoire du procureur de la République, elle sera condamnée à 2 mois de prison ferme.
Selon nos confrères du journal L’Observateur, les faits se sont déroulés à Thiès. À la suite d’une dispute banale, les deux femmes en sont venues aux mains avant d’être séparées. C. Faye, assise devant la porte de sa chambre, allaitant son bébé, a été attaquée par sa coépouse C. Barry, armée d’une lame de rasoir. Jetant son bébé pour se défendre, C. Faye a été blessée au sein par sa coépouse C. Barry.
Conduite à l’hôpital, C. Faye s’est servie de son certificat médical pour saisir la police d’une plainte contre C. Barry. Arrêtée, inculpée pour violences et blessures volontaires puis placée sous mandat de dépôt, la prévenue C. Barry a reconnu les faits, mais a souligné que c’est la plaignante qui l’a taxée de voleuse et injuriée.
Par contre, la partie civile a fait savoir que sa coépouse avait proféré des insanités à son encontre et qu’elle avait réagi à cette provocation. Convaincu que la prévenue a prémédité son acte, le ministère public a requis 2 mois de prison ferme.
L’affaire est mise en délibéré pour être jugée le 13 mai 2024.
Ce mardi, Cheikh Yérim Seck et le directeur d’Harmattan France, Xavier Pyren, ont été condamnés pour diffamation à l’endroit de l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré, dans l’affaire Adji Sarr – Sonko. Ils ont été condamnés à 6 mois de prison avec sursis et d’une amende de […]
justiceCe mardi, Cheikh Yérim Seck et le directeur d’Harmattan France, Xavier Pyren, ont été condamnés pour diffamation à l’endroit de l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré, dans l’affaire Adji Sarr – Sonko. Ils ont été condamnés à 6 mois de prison avec sursis et d’une amende de 5 000 000 FCFA. Après ce verdict, le journaliste sénégalais a réagi, dénonçant un jugement rendu par défaut.
« Je prends acte de la décision, rendue ce 8 mai 2024 par le Tribunal de Dakar, nous condamnant Xavier Pryen, directeur de L’Harmattan-France, et moi-même suite à une plainte pour diffamation du sieur Seydina Oumar Touré.
Cette décision a été rendue par défaut, mon avocat, Me Mamadou Guéye Mbow, ayant été empêché de prendre la parole à l’audience. En cause, mon absence pourtant documentée par des éléments que détenait mon avocat et que le tribunal n’a pas souhaité examiner. Tout comme le tribunal n’a pas cru bon de recevoir mes éléments de preuve à l’appui des écrits attaqués en diffamation.
En séjour à l’étranger depuis plusieurs mois pour raisons professionnelles, j’ai décidé de relever appel de cette décision.Devant la cour d’appel, je ferai prévaloir mes moyens de défense si Dieu, le maître des jours à venir, me Prête vie. Qu’Allah Veille sur nous et sur le Sénégal », a écrit Cheikh Yérim Seck.