Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a annoncé que les élections législatives anticipées se tiendront le 24 novembre prochain. Cette décision a été prise après consultation du gouvernement, de la Commission électorale nationale (CNE) et des partis politiques représentés au parlement. Le débat […]
A LA UNE ACTUALITÉ afriqueLes magistrats ont exprimé leur position au sujet d’une éventuelle réforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Ils ont pris position «avant même l’Assemblée générale de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), prévue le 10 août prochain», signale L’AS, qui donne l’information dans son […]
POLITIQUECheikh Oumar Anne n’est plus membre de l’APR. Le maire de Ndioum travaille déjà à la mise sur pied d’un autre cadre politique pour les législatives à venir. Il est aussi revenu sur la polémique d’un présumé « deal » entre Macky et les actuels tenants du […]
POLITIQUEL’affaire impliquant le journaliste Cheikh Yérim Seck, Xavier Pryen, Directeur général des Éditions Harmattan, et l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré a connu son dénouement ce mercredi 8 mai, avec le verdict du tribunal correctionnel de Dakar. Le tribunal a tranché l’affaire Après avoir statué publiquement, contradictoirement […]
justiceL’affaire impliquant le journaliste Cheikh Yérim Seck, Xavier Pryen, Directeur général des Éditions Harmattan, et l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré a connu son dénouement ce mercredi 8 mai, avec le verdict du tribunal correctionnel de Dakar. Le tribunal a tranché l’affaire
Après avoir statué publiquement, contradictoirement à l’égard de la partie civile[…] , le juge a reconnu coupable Xavier Pryen, responsable des Éditions l’Harmattan, et l’ancien journaliste de Jeune Afrique, respectivement de diffamation et complicité de ce chef
Le jugement du 8 novembre 2023 (n° 521/2023) a été prononcé de manière publique, où Xavier PRYEN et Cheikh Yérim SECK ont été respectivement jugés coupable et complice de diffamation. Les prévenus ont été condamnés à une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis. Le tribunal a également reçu favorablement la constitution de partie civile de Seydina Oumar TOURE, qui a été alloué une compensation de 5.000.000 FCFA à titre de dommages et intérêts pour préjudices.
La décision a également statué sur la responsabilité civile des Éditions l’Harmattan, l’éditeur du livre contenant les propos diffamatoires. Elles sont déclarées civilement responsables et devront garantir le paiement de la somme due à Seydina Oumar TOURE.
Le tribunal a ordonné la publication de cette décision dans trois quotidiens nationaux, Walfadjri, L’Observateur et Le Soleil, aux frais des prévenus. De plus, ils sont condamnés aux dépens et la contrainte par corps a été fixée au maximum conformément à l’article 460 du Code de procédure pénale.
L’ancien capitaine de la gendarmerie, assisté de son avocat Me Moussa Sarr, a gagné son procès contre l’auteur du livre intitulé « Macky Sall face à l’histoire ». En effet, Cheikh Yérim Seck avait porté des accusations contre M. Touré dans son ouvrage.
Dans son livre, « Macky Sall face à l’histoire », en guise de rappel, Cheikh Yérim Seck a écrit à propos de Seydina Oumar Touré des éléments susceptibles de le mettre en cause. Il a notamment mentionné que Seydina Oumar Touré aurait transmis la plainte d’Adji Sarr à Ousmane Sonko via WhatsApp, et aurait encouragé Adji Sarr à prendre un avocat qui aurait obtenu des informations sur la plainte.
C’est une première. La chanteuse franco-malienne Aya Nakamura a foulé ce lundi 6 mai, le Tapis de Met Gala à New York. Elle est arrivée sur le tapis rouge en s’affichant dans une robe Balmain. Elle était la plus belle attraction de la soirée pour […]
PeopleC’est une première. La chanteuse franco-malienne Aya Nakamura a foulé ce lundi 6 mai, le Tapis de Met Gala à New York.
Elle est arrivée sur le tapis rouge en s’affichant dans une robe Balmain. Elle était la plus belle attraction de la soirée pour avoir capté toute l’attention du public.
Depuis, la tenue de la chanteuse Aya Nakamura a suscité un débat sur la toile avec de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux.
Toutes les stars s’étaient données rendez-vous à cette prestigieuse soirée au Metropolitan pour l’événement mode le plus attendu de l’année, placé sous le thème « The Garden of Time”.
Le Met Gala est la plus grande soirée mode de l’année qui met à l’honneur l’exposition “Sleeping Beauties : Reawakening Fashion”. Laquelle analyse la manière dont la technologie permet de redonner vie à des vêtements trop anciens et trop fragiles pour être portés.
Retour sur les clichés de la chanteuse Aya Nakamura.
Pape Alé Niang est être très actif dans sa nouvelle fonction de Directeur général de la RTS, malgré le fait qu’il n’ait pas encore effectué la passation de service avec son prédécesseur, Racine Talla. Son implication dans une réunion du Conseil d’administration de la chaîne […]
MEDIASPape Alé Niang est être très actif dans sa nouvelle fonction de Directeur général de la RTS, malgré le fait qu’il n’ait pas encore effectué la passation de service avec son prédécesseur, Racine Talla.
Son implication dans une réunion du Conseil d’administration de la chaîne montre son engagement à comprendre les défis auxquels la RTS est confrontée.
Sa présence suscite naturellement une grande attente de la part des Sénégalais, probablement en raison de sa réputation et de son expérience dans le domaine médiatique.
De plus, le fait que certains travailleurs de la RTS aient été mis au « frigo » par l’ancien directeur, Racine Talla, a sans doute contribué à accroître l’attention autour de la nomination de Pape Alé.
Ainsi, tous les employés peuvent voir en lui un potentiel agent de changement, capable de résoudre les problèmes internes et d’apporter une nouvelle dynamique à la chaîne.
A l’invitation de Alassane Ouattara , président de la République de Côte d’Ivoire, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République du Sénégal, a effectué une visite officielle en République de Côte d’Ivoire, le 7 mai 2024. Il était accompagné d’une importante délégation composée de membres du […]
A LA UNE ACTUALITÉ DIPLOMATIEA l’invitation de Alassane Ouattara , président de la République de Côte d’Ivoire, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République du Sénégal, a effectué une visite officielle en République de Côte d’Ivoire, le 7 mai 2024. Il était accompagné d’une importante délégation composée de membres du Gouvernement et de hautes personnalités sénégalaises. Le chef de l’Etat sénégalais a fait une proposition qui semble être importante au chef de l’Etat Ivoirien.
« J’ai proposé au président Ouattara de convoquer, une nouvelle session de la Grande commission mixte qui ne s’est pas réunie depuis 10 ans« , a déclaré le président de la République sénégalaise, Bassirou Diomaye Faye, après une audience que lui a accordée son homologue ivoirien.
En visite d’amitié et de travail de 24h en Côte d’Ivoire, le président fraîchement élu du Sénégal a souhaité un «renforcement systématique des axes de coopération».
«Il est important que cette Grande commission mixte puisse être à nouveau convoqué car je peux vous dire que de mon côté, je m’emploierai à renforcer les relations entre les deux pays pour une meilleure prise en compte des priorités africaines», a-t-il insisté.
Âgée de 25 ans, Ndèye Salane F. a commis la pire chose de sa vie. Au lieu de se limiter à bercer le bébé Omar Diagne, elle cherchait à avoir du plaisir sur lui. Ainsi, les parents du tout petit ont été alertés par les […]
FAIT DIVERSÂgée de 25 ans, Ndèye Salane F. a commis la pire chose de sa vie. Au lieu de se limiter à bercer le bébé Omar Diagne, elle cherchait à avoir du plaisir sur lui. Ainsi, les parents du tout petit ont été alertés par les voisins qui ont observé des comportements inhabituels dans la maison. Pour tirer cette affaire au clair, les parents ont décidé d’installer des caméras de surveillance dans toute la maison. Et le même jour, elle a été prise la main dans le sac. La preuve, après avoir pris son bain, elle a saisi le bébé dans son berceau. Toute nue, elle met le bébé sur ses seins et sur son sexe pour chercher du plaisir.Devant le prétoire, elle a dans un premier temps commencé à nier les faits qui lui sont reprochés. Mais après avoir été acculée par le juge, elle a fini par faire son mea-culpa. “Je ne sais pas ce qui m’a pris. Je ne suis pas une vicieuse. J’ai effectué les attouchements pour chercher du plaisir”, déclare-t-elle.À son tour, la partie civile a déclaré devant la barre qu’après-avoir visionné les images, elle n’a pas enlevé la couche du petit dans la vidéo et quand on a amené l’enfant à l’hôpital aucune anomalie n’a été détecté.Lors de son réquisitoire, le procureur a souligné que l’attouchement est un geste et tout geste n’est pas de l’attouchement. “Elle a pris l’enfant et elle le met sur ses seins et sur son sexe. À la barre, elle a reconnu qu’elle cherchait du plaisir. Pour la recherche de plaisir, on peut recourir à des objets communément appelés “sexe toy”. L’accusé a pris le bébé comme un objet de plaisir”, a-t-il soutenu. Suffisant pour le ministère public de demander qu’elle soit déclarée coupable des faits qui lui sont reprochés et requiert 10 ans de réclusion criminelle contre elle.Selon la défense, le réquisitoire du parquet concède une exagération d’interprétation. “La loi n’interdit pas une personne de se faire plaisir. Elle n’a pas caressé l’enfant, ni effectué des attouchements sur lui. Le bébé avait toujours sa couche. Ma cliente est née en 1999 et elle était en classe de 3ème au moment des faits. Nous faisons tous des erreurs. Elle a tergiversé pour dire la vérité. Depuis 2021, elle est en détention pour des faits où il n’y pas pratiquement de préjudice. Mais également la partie civile a pardonné depuis l’enquête préliminaire”, a plaidé la robe noire qui implore le pardon de la Chambre. En disant ces derniers mots, Ndèye Salane F. déclare qu’elle est sincèrement désolée.
Nommé directeur général de la RTS, Pape Alé Niang annonce la fin de ses directs sur la chaîne Youtube du site Dakarmatin. Il s’est exprimé une dernière fois ce mardi pour remercier le peuple sénégalais. Néanmoins, il précise que d’autres vont continuer le travail qu’il […]
POLITIQUENommé directeur général de la RTS, Pape Alé Niang annonce la fin de ses directs sur la chaîne Youtube du site Dakarmatin. Il s’est exprimé une dernière fois ce mardi pour remercier le peuple sénégalais.
Néanmoins, il précise que d’autres vont continuer le travail qu’il faisait sur la dite chaîne, ajoutant qu’il est le directeur de la RTS certes, mais il reste journaliste.
Également, il annonce la sortie d’un livre sur le dossier Sweet Beauty. « Affaire Adji Sarr, Ousmane Sonko, le complot d’Etat : comment le capitaine Seydina Oumar Touré a été sacrifié », c’est le nom de son livre déjà bouclé.
Par ailleurs, le journaliste informe que le juge d’instruction Mamadou Seck a levé son contrôle judiciaire ce mardi. C’est ainsi qu’il dit avoir présidé sa première réunion au Conseil d’administration de la RTS.
Mouhamed DIOUF
Le chanteur Oumar Ndiaye complément disparu des radars a fait une sortie cette semaine dans un entretien accordé à Seneweb. Il est revenu sur les raisons de son absence et a évoqué ses activités. L’auteur de célèbre titre Xosluman a saisie l’occasion pour rendre un […]
SOCIETÉLe chanteur Oumar Ndiaye complément disparu des radars a fait une sortie cette semaine dans un entretien accordé à Seneweb. Il est revenu sur les raisons de son absence et a évoqué ses activités. L’auteur de célèbre titre Xosluman a saisie l’occasion pour rendre un hommage à toutes ces femmes célibataires d’un âge avancé à travers une belle chanson sortie récemment.
Selon lui, l’espoir est toujours permis pour ces dernières. Par ailleurs, il les appelle à ne pas se décourager. « Je vous donne une exclusivité. Ma dernière chanson ‘‘Marème’’ célèbre une femme qui va se marier malgré son âgée avancé. J’encourage les femmes célibataires d’un âge avancé à ne pas se décourager. Lorsque l’heure du mariage sonne pour une femme, c’est ce jour que Dieu avait choisi pour elle ».
Oumar Ndiaye est installé au Brésil plus précisément à Rio de Janeiro où il continue à mener ses activités dans l’art plastique et la musique. Il annonce la sortie prochaine d’un nouvel album.
Les directeurs généraux (DG) de société nationale ou d’agence virés par le Président Bassirou Diomaye Faye, sont toujours en poste. Une bizarrerie relevée par Les Échos dans son édition de ce mercredi. Conséquence : le journal rapporte que les DG entrants concernés ne savent toujours […]
POLITIQUELes directeurs généraux (DG) de société nationale ou d’agence virés par le Président Bassirou Diomaye Faye, sont toujours en poste. Une bizarrerie relevée par Les Échos dans son édition de ce mercredi.
Conséquence : le journal rapporte que les DG entrants concernés ne savent toujours pas sur quel pied danser.
Le problème, signale la source, c’est que les passations de service qui devaient sonner la transition ne se sont pas effectives.
Source A va plus loin, affirmant que 27 directeurs sont concernés par cette situation : 17 dont 2 femmes promus le 24 avril dernier, et 10 nommés le 2 mai.
Interrogée par Source A, l’ex-directrice de la Petite enfance exprime son étonnement : « Je n’ai aucune information à propos de la passation de service. On n’a reçu aucune notification. Je n’ai pas non plus pris contact avec ma remplaçante (Yaye Khadidiatou Djamilla Diallo). »
Le même constat est fait, selon le même quotidien d’information, à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD). De même qu’au Port autonome de Dakar (PAD), « quand bien même le Dg sortant, Mountaga Sy, a bouclé toutes les procédures qui étaient en cours », souffle un membre de la cellule de communication du PAD sous le couvert de l’anonymat.
Mais, à la Caisse des dépôts et consignations (CDC), un proche collaborateur du DG sortant, Djibril Thiombane, souligne que « la passation de service a été arrêtée lundi dernier avant d’être reportée sine die ». « On n’a aucune information sur les raisons de ce report », poursuit-il.
Selon Source A, son message envoyé à un Dg nouvellement nommé est resté sans réponse. Également sollicité, un responsable du parti au pouvoir, Pastef, a affirmé n’avoir pas d’information sur le sujet.
La brigade territoriale de gendarmerie de Ndoulo a immobilisé ce mardi matin, deux « Ndiaga Ndiaga » dans lesquels se trouvaient des chauffeurs et des apprentis.Ils avaient quitté Touba pour se rendre à Diourbel au baptême de l’un des leurs. En cours de route, les deux véhicules […]
SOCIETÉLa brigade territoriale de gendarmerie de Ndoulo a immobilisé ce mardi matin, deux « Ndiaga Ndiaga » dans lesquels se trouvaient des chauffeurs et des apprentis.
Ils avaient quitté Touba pour se rendre à Diourbel au baptême de l’un des leurs. En cours de route, les deux véhicules faisaient la course sur la route nationale. Certains apprentis et chauffeurs commettaient des actes d’indiscipline sur le marche-pied de l’un des cars.
La scène a été immortalisée par un passager à bord d’une autre véhicule. Suite à la dénonciation faite auprès des gendarmes de Ndoulo, 15 apprentis et chauffeurs incriminés ont été arrêtés puis placés en garde à vue pour mise en danger de la vie d’autrui, transport sur marche-pied et actes pouvant provoquer un accident.
Tout ce beau monde sera présenté au procureur de la République près le tribunal de grande instance de Diourbel après l’enquête.
L’élection présidentielle du 24 mars dernier livre des enseignements quant à la recomposition de la classe politique au Sénégal. Pour cause, elle a vu la dégringolade de l’ensemble des figures et des partis qui ont dominé la vie politique sénégalaise depuis plusieurs années. Plébiscité au […]
POLITIQUEL’élection présidentielle du 24 mars dernier livre des enseignements quant à la recomposition de la classe politique au Sénégal. Pour cause, elle a vu la dégringolade de l’ensemble des figures et des partis qui ont dominé la vie politique sénégalaise depuis plusieurs années. Plébiscité au premier tour avec 54,28% des voix à seulement 44 ans, Bassirou Diomaye Diakhar Faye acte l’alternance générationnelle dans le landernau politique. Son élection à la tête du Sénégal risque ainsi, d’accélérer le vent de renouvellement qui soufflait déjà sur la scène politique, après les élections locales et législatives de 2022 qui ont vu émerger de nouveaux visages et une nouvelle offre politique. En tout état de cause, beaucoup de caciques politiques devront enterrer leur ambition présidentielle si jamais le Pastef reste au pouvoir en 2029. Ils seront contraints de passer le témoin en raison de leur âge mais aussi, de l’électorat de plus en plus jeune marqué par une soif de révolution.
Un coup de Jarnac ! Le dimanche 24 mars 2024, Bassirou Diomaye Diakhar Faye devient à 44 ans le cinquième, et le plus jeune président de la République du Sénégal depuis l’indépendance en 1960. Le successeur de Macky Sall, 62 ans qui a dirigé le pays pendant 12 années, incarne ainsi, une nouvelle génération de «jeunes» politiciens. Sa victoire, de surcroît au premier tour, entraîne de facto le renouvellement de la classe politique. De Léopold Sédar Senghor à Abdoulaye Wade en passant par Macky Sall, tous ces chefs d’Etat ont fait au moins 12 ans au pouvoir. Non sans noter que désormais, la durée du mandat relève d’une disposition intangible de la Constitution. C’est-à-dire qu’aucun président ne pourra faire plus de deux mandats consécutifs. Tout de même, si jamais Bassirou Diomaye Diakhar Faye fait deux mandats à la tête du Sénégal, certains vétérans en politique auront presque 73 ans. Conséquences : c’est l’enterrement de leur ambition présidentielle en raison de leur âge plafond déjà constitutionnalisé à 75
ans.
LA CONTRAINTE DE L’AGE ET DE L’ELECTORAT DE PLUS EN PLUS JEUNE
Candidat à l’élection présidentielle en 2007, 2012 et 2019, l’ancien maire de Thiès est descendu de son piédestal en 2024 en obtenant 0,90% des voix. Une chute libre qui risque de le plonger définitivement dans les bas-fonds de la galaxie politique sénégalaise puisqu’il aura 70 ans en 2029. Autre vétéran de la classe politique au Sénégal qui a joué son va-tout lors de la présidentielle de 2024, c’est Khalifa Ababacar Sall. Empêché d’être candidat en 2019 à cause de fallacieux ennuis judiciaires, l’ancien maire de Dakar ne fera qu’une seule présidentielle (?) qui pourrait aussi être sa dernière participation à une élection présidentielle. L’enfant prodige de Abdou Diouf et lieutenant de Ousmane Tanor Dieng qui aura 72 ans en 2029, risque ainsi, de ne jamais voir le couronnement de sa carrière politique. Un autre aspect qui va beaucoup jouer dans le renouvellement de la classe politique, c’est l’électorat de plus en plus jeune, d’autant plus que d’après le dernier recensement, les Sénégalais de moins de 35 ans représentent 76 % de la population. Il faut dire que pour l’élection présidentielle de 2024, la mobilisation des jeunes a été déterminante dans la victoire de l’opposition.
Depuis quelques années, ils ne se reconnaissaient plus dans les discours et les actions de l’élite dirigeante qui peine à résorber les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Ces jeunes électeurs sont nés dans le monde numérique et beaucoup d’entre eux suivent l’actualité, encore qu’ils boudent les médias traditionnels au profit des médias sociaux.
A ces faits qui ouvrent les scénarii d’une recomposition politique, s’ajoute la volonté des nouvelles autorités de faire de la carte nationale d’identité la carte d’électeur.
Ce qui permettra aux jeunes d’être nombreux dans le fichier électoral.
L’ALTERNANCE AU NIVEAU DES PARTIS POLITIQUES
Bassirou Diomaye Diakhar Faye a donné congé aux anciens partis politiques. Ce qui constitue l’autre alternance dans le renouvellement de la classe politique. En effet, l’Alliance des Forces du Progrès (AFP) ne pèse presque plus. Son fondateur Moustapha Niasse, sur le terrain politique depuis 1957, avait d’ailleurs indiqué sa volonté de transmettre le flambeau à la nouvelle génération. Au Parti socialiste (PS), Aminata Mbengue Ndiaye devra également passer le flambeau. A AJ/Authentique et AJ/PADS, Mamadou Diop Decroix et Landing Savané sont face à la relève. Quant à la Ligue démocratique (LD), elle est à la recherche d’un passé glorieux des Jallarbistes (n’est pas Bathily qui veut). Au Parti démocratique sénégalais (PDS), Karim Wade semble avoir peur du parricide. A l’Alliance pour la République (APR), une armée mexicaine est à la recherche d’un chef. Sans occulter un fait incongru avec
Amadou Ba, un chef de l’opposition, sans parti politique. Arrivé deuxième à la présidentielle de 2024, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar a subi plusieurs contestations après son choix comme candidat par Macky Sall avant qu’il ne soit lâchée par ce dernier.
L’EMERGENCE DE NOUVEAUX PROFILS SUR LA SCENE POLITIQUE
Depuis quelques années, de nouvelles figures émergent sur la scène politique sénégalaise, particulièrement depuis les élections locales et législatives de 2022. Parmi eux, certains qui accompagnaient déjà les ténors et qui sont bien
connus, d’autres inconnus au bataillon, mais restent tous ambitieux à conquérir le terrain politique. Mais, il y a aussi ceux qui comme Ousmane Sonko qui se sont défendus contre vents et marées pour gagner une certaine popularité. Âgé de 49 ans, et adulé par les jeunes et porteur d’un programme «anti-système», le plus farouche opposant de Macky Sall a su inscrire ses marques en portant au pouvoir son n°2 en la personne de Bassirou Diomaye Faye
avec son parti Pastef créé en 2014. Parmi les nouvelles figures de la classe politique, on peut citer Anta Babacar Ngom qui est sortie du lot même si elle n’a pas encore la trempe des égéries comme Aminata Mbengue Ndiaye, Mimi Touré, et autres. Seule femme candidate à la présidentielle de 2024, il lui reste tout de même à gagner une mairie ou avoir des députés pour gagner une certaine légitimité. Haut cadre et maire «rebelle», Mame Boye Diao pourra-t-il aller au front pour la conquête présidentielle de 2029 ? L’étape intermédiaire est la députation. Quant à Déthié Fall, Abdourahmane Diouf et Cheikh Tidiane Dièye, ils sont intellectuellement assis mais, il leur reste encore des bases politiques. Pour Barthélémy Dias, proche de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, reste à savoir s’il aura des dents aussi longues pour égratigner l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko qui pèse plus lourd que lui sur le plan de la représentativité électorale nationale. Jadis «frères», les deux hommes se regardent désormais en chien de faïence. A coup sûr, Bassirou Diomaye Diakhar Faye va envoyer des dinosaures politiques à la retraite. Reste à savoir les avantages et les inconvénients de cette recomposition politique. Mais aussi et surtout quelle opposition pour faire face à Pastef afin d’éviter au Sénégal une démocratie consensuelle à la Amadou Toumani Touré ?
AVEC SUD