Malgré l’accablante défaite de son camp aux législatives du 31 juillet 2022, Macky Sall risque d’être candidat pour la troisième fois à une élection présidentielle.
La perte du Sénégal « utile »(toute la région de Dakar, Thiès,Tivaouane, Mbacké-Touba) et Bambey,Ziguinchor, Saint-Louis, Sédhiou et une bonne partie de la Diaspora ne semblent pas entamer cette volonté qu’on lui prête.
Si l’on.en croit quelques proches de la Présidence, Macky Sall n’aurait pas le choix. « Sûr du soutien sans faille de la France et des bailleurs de fonds, de l’impact social des premières retombées du pétrole et du gaz à compter de 2023 », il compte se présenter pour faire face à Ousmane Sonko, son adversaire le plus redoubtable, en 2024. Quid du parti de la demande sociale, le plus grand du Sénégal?
Pour amadouer l’électorat, surtout une bonne partie des 53% d’abstensionnistes du 31 juillet,il compte, assurent nos interlocuteurs, contenir l’inflation en subventionnant à coups de milliards, les denrées de grande consommation , l’électricité et les hydrocarbures. La nouvelle équipe gouvernementale conduite par un homme de son camp sera resserrée tandis que les infrastructures seront achevées. Convaincu que son coefficient personnel est supérieur aux 47% obtenus par sa coalition(Benno Bokk Yaakaar), il espère engranger 04% de plus et passer au premier tour en février 2024.
En approche souterraine avec Khalifa Sall, il compte l’aministier et décrocher ainsi son soutien tout comme celui des Moustarchidines de Serigne Moustapha Sy, après avoir obtenu in extremis celui de Mansour Sy Djamil aux dernières législatives. La quadrature du cercle?