Ce jeudi 28 novembre 2024, à Dakar, le procureur de la République a requis contre Moustapha Diakhaté une peine d’un an de prison, dont six mois ferme, assortie d’une amende de 300 000 francs CFA.
Lors de son interrogatoire devant le Tribunal des flagrants délits, Madiambal Diagne, journaliste qui se dit être son ami, rapporte que l’accusé « est resté droit dans ses babouches » et a une nouvelle fois affirmé son innocence.
Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), fait face à des accusations graves. L’affaire a éclaté après des propos polémiques tenus le 22 novembre 2024 lors d’une émission sur 7TV. Il y aurait qualifié les Sénégalais de « peuple maudit » pour avoir élu Bassirou Diomaye Faye à la présidence.
Suite à cette déclaration, il a été convoqué par la Division spéciale de la cybersécurité (DSC). Après son audition, il a été placé en garde à vue, puis déféré au parquet le 25 novembre 2024. Les charges retenues incluent « insulte par le biais d’un système informatique », « actes susceptibles de compromettre la sécurité publique » et « troubles politiques graves ».
Le même jour, il a été placé sous mandat de dépôt, et son procès en flagrant délit s’est ouvert trois jours plus tard, ce 28 novembre.