Le procureur de la République a aussi son mot à dire dans la clôture du dossier Sweet Beauty, opposant le leader de Pastef, Ousmane Sonko, à l’ex-masseuse Adji Sarr. Il peut demander au Doyen des juges de poser un autre acte d’instruction ou rendre un réquisitoire définitif, souligne Les Echos, dans sa livraison de ce samedi 31 décembre.
Pour ce qui les concerne, les avocats de Sonko ont répondu à l’avis de clôture envoyé par le juge Oumar Maham Diallo. Dans ses observations, la défense du maire de Ziguinchor, a souligné l’audition refusée de Mes Pape So et Dior Diagne. Selon les robes noires, le Doyen des juges avait toute la latitude de convoquer ces derniers pour les entendre. Ce, pour être mieux édifié sur les accusations « non fondées » de la partie civile.
Ce n’est pas la seule chose qu’ils ont mentionnée. Mes Ciré Clédor LY et Cie ont aussi demandé un non-lieu total, soutenant que le magistrat instructeur ne peut, en droit, que rendre une ordonnance de renvoi. La défense de la patronne du Sweet Beauty, Ndeye Khady Ndiaye, qui campe sur la même position, n’a pas jugé utile, elle, de faire des observations.
En face, les avocats de Adji Sarr, qui se disent « satisfaits » du travail mené par le Doyen des juges, ne feront pas non plus d’observations