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Le 15 septembre 2022, la dalle d’un bâtiment menaçant ruine s’est affaissé, coutant la vie à deux personnes. Les faits s’étaient déroulés au marché Gueule Tapée, non loin du «Case bi ». Trois mois après cet accident, le site en question n’est pas démoli. L’équipe de PressAfrik qui s’est rendue sur les lieux du sinistre ce mardi 3 janvier, a pu constater que le bâtiment continue toujours à tenir debout créant une grosse frayeur chez les riverains qui le fréquentent.

Depuis lors, seul des poutres ont été installées sur les lieux. Le bâtiment qui est d’une vétusté inouïe abrite encore des personnes. Des femmes portant leurs bébés sur le dos y ont établi leur quartier pour faire le linge. De visu l’on aperçoit des habits étalés sur les grillages ou des cordes. Une odeur nauséabonde abrite les lieux. Ce qui n’empêche pas certaines mères de familles d’y habiter. Et c’est le cas de Khady Séne, mère d’un nouveau-né. Elle s’est aménagée une « maison » où dormir. Par contre, elle craigne pour sa vie et celle de ses enfants. « l’insécurité règne dans ce bâtiment est inouïe », se confie t-elle.

Quelques témoignages recueillis sur place, ont fait remarquer que « le bâtiment était vieux et on avait augmenté la construction ». Chose qui a favorisé son effondrement dans le passé, à l’en croire. Un des locataires de magasin qui abrite toujours les lieux, malgré sa vétusté fait savoir que le propriétaire du site du nom de Aliou Diallo « est passé voir le bâtiment et a promis de le reconstruire. Même si rien n’est fait ».

Des travailleurs dudit bâtiment lancent une alerte et sollicitent le propriétaire Aliou Diallo à prendre des mesures concrètes au plus vite. D’après eux, les quelques pieds installés ne pourront pas soutenir le bâtiment à la vue du monde qui s’y active. Plus d’une cinquantaine de personnes y travaillent chaque jour.

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