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ACTUALITE justiceUn groupe commando fort de sept individus a braqué le dépôt du groupe Yéllitaré sis au quartier Compagnie situé dans la commune de Kédougou. C’est aux environs de quatre heures du matin que ces individus ont fait irruption à l’intérieur du dépôt malgré la présence […]
ACTUALITE SOCIETÉUn groupe commando fort de sept individus a braqué le dépôt du groupe Yéllitaré sis au quartier Compagnie situé dans la commune de Kédougou. C’est aux environs de quatre heures du matin que ces individus ont fait irruption à l’intérieur du dépôt malgré la présence des gardiens.
Armés de coupe-coupe et de gourdins, ils ont roué de coups les gardiens qui ont fini par prendre la clé des champs. Ils ont réussi à s’introduire à l’intérieur. Sur place, ils ont voulu emporter le coffre-fort qui pesait une tonne. Ils ont réussi à faire main-basse sur plusieurs chèques signés de plusieurs millions de francs. La caméra de surveillance installée sur les lieux a permis de savoir le nombre d’assaillants mais pas d’identifier leurs visages à cause des cagoules qu’ils portaient. Cette attaque perpétrée hier aux environs de cinq heures du matin repose la lancinante question de l’insécurité dans l’intérieur de la commune de Kédougou où les vols sont devenus récurrents.
Tous les gardiens du dépôt sont en ce moment au commissariat central de Kédougou pour faire leur déposition. Une enquête est ouverte par les limiers du commissariat central de Kédougou.
L’ex-ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio n’est pas content du retrait du Forum sur la paix et la sécurité de Dakar de ses mains. Cheikh Tidiane Gadio et Think tank pour la promotion de la paix, de la sécurité, de la bonne gouvernance, de […]
ACTUALITE POLITIQUEL’ex-ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio n’est pas content du retrait du Forum sur la paix et la sécurité de Dakar de ses mains.
Cheikh Tidiane Gadio et Think tank pour la promotion de la paix, de la sécurité, de la bonne gouvernance, de la réflexion stratégique et de l’unité continentale, l’Institut panafricain de stratégies (IPS) sont l’initiateur mais aussi organisateur du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, en réponse au Sommet de l’Elysée sur la paix et la sécurité en France.
Par la suite, le gouvernement du Sénégal a souhaité diriger et organiser lui-même le forum. « Mais ce n’était pas notre vision à nous. Pour nous, le forum devait être organisé par les Think tanks », a déploré Cheikh Tidiane Gadio, à l’occasion de la célébration du 10ème anniversaire de l’IPS. « Ce n’est pas un forum étatique comme les sommets de l’Union africaine, de la Cedeao », regrette l’ex-ministre des Affaires étrangères pendant 10 ans sous Abdoulaye Wade. A l’époque, il y avait aussi des différends politiques qui ont poussé les autorités à le reprendre pour confier l’organisation du sommet au Cheds. Le parti dirigé par Gadio avait rallié l’opposition.
Au-delà du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, l’IPS a également réussi des missions pour la résolution de certains conflits dans le continent, d’après son président. « Nous avons été très proches de certains chefs d’Etat qui nous ont fait confiance, ils ont accepté nos analyses et ont essayé de les mettre en œuvre », confie Dr Cheikh Tidiane Gadio. Ce dernier reconnait par ailleurs qu’il reste beaucoup à faire.
« La situation de l’Afrique reste encore peu reluisante. Le terrorisme est maintenant partout dans le continent. Il y a des pays africains qui s’effondrent, des coups d’Etat militaires qui se mettent en place. Donc, il y a un immense recul démocratique, un immense recul constitutionnel, des changements anticonstitutionnels. Donc il faut qu’on trouve des solutions à nos problèmes en bâtissant les Etats unis d’Afrique. », a-t-il martelé
Certains sont sans-cœur. La preuve, au moment où un violent incendie s’est déclaré dans la nuit du samedi au dimanche, des individus en ont profité pour subtiliser des biens des commerçants. Le modus operandi de ces malfaiteurs consistait à simuler d’apporter une assistance aux sinistrés […]
ACTUALITE SOCIETECertains sont sans-cœur. La preuve, au moment où un violent incendie s’est déclaré dans la nuit du samedi au dimanche, des individus en ont profité pour subtiliser des biens des commerçants.
Le modus operandi de ces malfaiteurs consistait à simuler d’apporter une assistance aux sinistrés pour dérober des marchandises comme des tissus, des téléphones entre autres objets.
Mais la mutualisation des forces; la police et la gendarmerie a permis d’arrêter 10 voleurs, lors de cet incendie, selon des sources de Seneweb. Ces derniers tentaient de disparaître dans la nature avec des produits dérobés. Tout ce beau monde est en garde à vue entre le commissariat spécial de Touba, le poste de police de Gouy-Mbind et le commissariat d’arrondissement de Ndamatou.
Dans une tribune parvenue à iGFM, Abdou Karim Fofana, le porte-parole du gouvernement, s’est exprimé sur l’enquête du Figaro publiée sur le Train Express régional. Ci-dessous sa réponse. Dans un article publié le 26 janvier dernier, sous la plume de François Delétraz, avec un titre […]
ACTUALITE SOCIETÉDans une tribune parvenue à iGFM, Abdou Karim Fofana, le porte-parole du gouvernement, s’est exprimé sur l’enquête du Figaro publiée sur le Train Express régional. Ci-dessous sa réponse.
Dans un article publié le 26 janvier dernier, sous la plume de François Delétraz, avec un titre qui se voulait accrocheur « TER de Dakar : Sénégal 0, SNCF 1, en attendant les prolongations », le journal français Le Figaro a présenté – nous lui empruntons la métaphore sportive – un pronostic hasardeux comme un résultat entériné.
Partant d’un postulat : « le TER n’est pas rentable », l’article s’efforce de trouver les arguments pouvant le valider. Entre la
chronique des intrigues de couloir et des jeux de pouvoir au sein de la SNCF ou des divergences exagérées entre contractants, l’auteur s’éloigne de son sujet avant d’y revenir en ces termes : « contractuellement, le déficit de SETER est à la charge de l’Etat sénégalais ».
Seulement, il ne précise pas qu’il s’agit là d’un service public dont l’objectif n’est pas la rentabilité. En effet, l’Etat du Sénégal a fait le choix d’un tarif quasi social pour une infrastructure de mobilité à très fort taux de fréquentation. Le taux de régularité est ainsi supérieur à 98% et l’objectif d’un train toutes les dix minutes atteint.
De plus, nous faisons la différence entre la rentabilité financière qui procède d’une logique de retour pécuniaire sur investissement et la rentabilité économique et sociale qui se mesure en impacts de l’amélioration de l’accès aux transports et de la mobilité sur la productivité et le bien-être.
Il faut aussi préciser que le TER n’est pas une concession. La SNCF via sa filiale SETER est un prestataire en exploitation et
maintenance détenteur d’un contrat dont la durée n’excède pas trois ans. Le patrimoine porté par la société nationale SENTER (rames, gares, trains …) et les recettes appartiennent à l’Etat du Sénégal.
En outre, préférant faire des développements autour d’un postulat faussé dès le départ, l’article omet encore de mentionner qu’en France non plus un TER ne poursuit pas un objectif de rentabilité. Ce sont les régions traversées par le TER qui subventionnent les charges d’exploitation à hauteur de 75% en moyenne. Seuls les 25% restants sont couverts par les coûts endossés par les voyageurs.
Au Sénégal, c’est l’Etat, et non les régions, qui assure cette subvention. Celle-ci peut dépasser 75% des charges d’exploitation car il a fallu construire des infrastructures jusque-là inexistantes ce qui a forcément une incidence sur les charges.
Il est tout aussi important de relever qu’avec l’injection prochaine de sept nouvelles rames déjà commandées à Alstom et
l’augmentation induite de la fréquentation, le TER dakarois pourra rester performant tout en gardant ses bas tarifs actuels et en diminuant peu à peu le montant de la subvention.
Les sept rames supplémentaires mettront fin au débat sur le déficit de recettes. Le niveau d’équilibre est attendu à n+3 (c’est-à-dire trois ans après le début de l’exploitation) dans le modèle d’affaire du projet. Celui-ci ne sera donc pas déficitaire et équilibrera ses charges et recettes d’exploitation.
Entre la souveraineté sur la gestion et le choix de nos partenaires au bout de ces trois ans nécessaires à l’atteinte de l’équilibre et l’octroi à un autre postulant d’une concession sur 25 ans, nous avons préféré la première option beaucoup plus avantageuse. L’autre alternative, la concession longue durée à laquelle l’auteur fait référence, est celle qui avait été choisie lors des négociations autour de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio.
Le Président Macky Sall, arrivé par la suite à la tête de notre pays, avait dû imposer au concessionnaire une renégociation. Car ce dernier, au bout de quelques années d’exploitation, bénéficiait déjà d’un retour sur investissement. Par ailleurs, le TER dans le contexte actuel est de priorité sécuritaire jusqu’à la fin mars 2024. Parmi les exploitants potentiels, la SNCF est la seule capable de garantir un fonctionnement sécuritaire de standard élevé pour ce ferroviaire électrique à grande vitesse en zone urbaine et densément peuplée.
Le Sénégal a choisi l’expérience de la SNCF en la matière pour sécuriser son investissement. D’ailleurs, l’auteur de l’article
indique, par exemple, que la RATP qui était sur les rangs avant que sa candidature ne soit écartée, n’avait pas une expérience d’exploitation d’un TER en France au moment du choix porté sur la SNCF.
Plusieurs points auxquels la partie sénégalaise accorde la plus grande importance sont toujours à l’ordre du jour. Il s’agit, par exemple, de garantir à la société nationale SENTER les moyens d’audit de la société d’exploitation SETER ou encore de garantir les transferts de données pour la continuité du service. Bien des parties du texte appellent des précisions. L’auteur affirme, entre autres, que la SNCF refuse à l’Etat du Sénégal une entrée au capital. Or, l’entrée de l’Etat du Sénégal au capital de SETER à hauteur de 34% qui constituait une exigence, est actée depuis le 17 janvier 2023. Cette part du capital sera cédée au privé national afin de permettre à ses membres d’être dans les sphères de gouvernance, de surveiller la gestion et d’acquérir de l’expérience dans le domaine.
SETER aura un président du conseil d’administration sénégalais. Aussi l’encadrement du management de la SNCF est d’actualité contrairement à ce que semble indiquer le papier du journaliste. Lequel article est truffé d’affirmations du même genre et semble être une charge contre la SNCF dont les motivations demeurent pour nous un mystère.
Abdou Karim FOFANA
Ministre du Commerce,
de la Consommation et des PME,
Porte-parole du Gouvernement.
Un hippopotame qui s’est introduit hier dimanche dans la ville de Thilogne, a été abattu, par la gendarmerie à la demande des autorités selon les informations recueillies auprès des habitants. Le mastodonte en provenance du fleuve Sénégal, a été repéré, aux environs de 6 heures […]
ACTUALITE SOCIETEUn hippopotame qui s’est introduit hier dimanche dans la ville de Thilogne, a été abattu, par la gendarmerie à la demande des autorités selon les informations recueillies auprès des habitants. Le mastodonte en provenance du fleuve Sénégal, a été repéré, aux environs de 6 heures du matin dans la ville au niveau du quartier Badel non loin de la mosquée.
L’animal quelque peu désorienté par les cris de riverains intrigués, a par la suite traversé les autres quartiers de la localité avant d’atteindre le village de Tabé situé à près d’un kilomètre de la commune. Sa présence suscitera ainsi la panique au niveau du village où un chien bravera ses assauts.
Alertés, « les gendarmes qui se sont transportés sur les lieux, ont été amenés à tirer sur l’hippopotame qui avait déjà blessé un vieillard », selon des témoignages concordants.
Après deux retours de parquet, El H. F. Mbacké sera déféré au parquet du Tribunal de grande instance de Dakar, ce lundi, 30 janvier. Il est poursuivi pour coups et blessures ayant entrainé la mort après avoir asséné des coups de couteau au fils de […]
ACTUALITE SOCIETEAprès deux retours de parquet, El H. F. Mbacké sera déféré au parquet du Tribunal de grande instance de Dakar, ce lundi, 30 janvier. Il est poursuivi pour coups et blessures ayant entrainé la mort après avoir asséné des coups de couteau au fils de son frère.
D’après L’Obs, l’ancien émigré n’est pas à l’abri d’une qualification des faits en crime. « Je reconnais les faits, a-t-il avoué, lors de l’enquête préliminaire. Mon neveu avait l’habitude de me provoquer et le jour du drame, j’ai riposté puis je lui ai planté quelques coups de couteau. »
Il reste à savoir si l’auteur avait prémédité l’acte. El H. F. Mbacké, face aux enquêteurs, a juré que non. « Je n’avais pas l’intention de le tuer », s’est-il défendu, lors de son audition, en présence de son avocat.
« Seydina est mon neveu. Nous n’étions pas en de bons termes, a-t-il ajouté. Nous avons eu plusieurs disputes. Il avait déserté la villa. Plusieurs mois après, il est revenu le 23 janvier dernier. »
El H. F. Mbacké poursuit : « Nous avons eu une fois de plus une vive altercation. Étant plus costaud que moi, il m’a attaqué. Sachant qu’il pourrait prendre le dessus, je me suis retiré dans ma chambre. Il y avait 2 couteaux, je me suis armé de l’un et je suis revenu à la charge. C’est alors que je lui ai administré des coups dans la région du ventre et sur le flanc, sans avoir l’intention de le tuer. »
Il sollicite la clémence de la justice.
Sauf que dans son témoignage le concierge de la maison appartenant à feue Aïda Ndiaye Bada Lô, S. Lèye, âgé de 60 ans, a déclaré, lorsqu’il s’est présenté vers 20 heures, le jour des faits, pour réparer une fuite d’eau, avoir vu la victime, née en 1996, « genoux à terre ».
« Le jeune Seydina rampait difficilement dans le couleur et ses habits étaient maculés de sang », a-t-il ajouté, confiant qu’il est ressorti, paniqué, pour alerter le voisinage, qui a avisé la police.
Un autre éléphant de Macky Sall est en voie de prendre des couleurs, avec le financement décroché pour la réalisation d’un tronçon de l’Autoroute du Nord qui, depuis le prolongement de la Voie de dégagement nord (Vdn), devrait relier Dakar à Saint-Louis. La Bidc et […]
ACTUALITE POLITIQUEUn autre éléphant de Macky Sall est en voie de prendre des couleurs, avec le financement décroché pour la réalisation d’un tronçon de l’Autoroute du Nord qui, depuis le prolongement de la Voie de dégagement nord (Vdn), devrait relier Dakar à Saint-Louis. La Bidc et le Sénégal sont tombés d’accord sur un prêt de 60 milliards pour réaliser le tronçon Tivaouane-Mékhé.
Lentement mais sûrement, le gouvernement du Sénégal est en train de sécuriser le financement de l’Autoroute du Nord, à savoir la côtière qui doit aller de Dakar à Saint-Louis, en passant par Thiès et Tivaouane notamment. C’est ainsi que le vendredi 26 janvier dernier, les autorités sénégalaises ont levé les dernières contraintes à l’octroi d’un prêt de 60 milliards de francs Cfa, contracté auprès de la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (Bidc). On peut s’attendre à ce que l’accord de prêt entre en vigueur dans les jours à venir, une fois que l’Etat du Sénégal aura fait parvenir à la banque régionale de développement, tous les instruments juridiques validant l’emprunt.
Ce prêt de 60 milliards est destiné, selon les documents consultés par Le Quotidien, «au financement partiel du coût des investissements et services nécessaires à l’exécution du projet». Et ici, il ne s’agit encore que du tronçon Tivaouane-Mékhé, à savoir environ 28 km.
Les documents de l’accord indiquent que le prêt est contracté pour 10 ans, avec un différé de 2 ans, à compter de la date de la signature du prêt. Et il est précisé que «le remboursement se fera en 16 paiements semestriels consécutifs, en intérêts et principal». Les parties ont également prévu des cas de remboursement anticipé, et leurs conditions, ainsi que les pénalités de retard. Le taux de l’emprunt est également prévu, mais les personnes contactées par la rédaction ont affirmé que ce point pouvait être sujet à modification avant la signature définitive, donc il n’est sans doute pas encore pertinent d’en parler en ce moment.
Ce prêt important est décaissé au moment même où le Sénégal est en train de faire valoir avec force son droit à diriger la Bidc. Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a même écrit à ses homologues de l’Afrique de l’Ouest pour leur rappeler que le Ghana avait souscrit à un accord écrit, par lequel il s’était engagé à céder la présidence au Sénégal. Or, il semblerait que les compatriotes de Nana Akuffo-Addo ne soient pas dans l’optique de demander au président George Agyekum Donkor de céder son fauteuil. Ce dernier, qui a été réélu en février 2020, est en train de se comporter comme s’il était sûr d’être reconduit pour un mandat supplémentaire.
On verra jusqu’où Macky Sall sera prêt à aller pour préserver les intérêts du Sénégal dans ce dossier.
Chacune de nos utilisations sur internet laisse des traces. Mais comment faire pour les effacer une bonne fois pour toute ? Internet regorge de fonctionnalités. Le problème est que lorsqu’on l’utilise, tous nos faits et gestes sont enregistrés dans une base de données. Cela peut […]
ACTUALITE TechnologieChacune de nos utilisations sur internet laisse des traces. Mais comment faire pour les effacer une bonne fois pour toute ?
Internet regorge de fonctionnalités. Le problème est que lorsqu’on l’utilise, tous nos faits et gestes sont enregistrés dans une base de données. Cela peut se traduire par différentes actions comme l’acceptation des cookies sur des sites, les recherches effectuées sur un moteur de recherche, les « like » ou « j’aime » laissés à des personnes sur les réseaux sociaux, etc.
Mais tous ces processus de marketing, et pas seulement, peuvent rapidement faire peur. Il convient donc de faire très attention à ce que l’on fait sur la toile. N’acceptez pas les cookies, videz votre historique de recherche et le cache de certaines applications… De nombreuses astuces existent pour limiter ses données sur internet. Il existe aussi un recours pour supprimer ses données personnelles sans laisser de traces :.
Où vont les données supprimées ?
Si de votre côté, vous avez effectué le nécessaire pour supprimer vos données, les sociétés n’hésitent pas à les garder. Elles peuvent donc se retrouver dans leur base de données, à moins d’en demander leur suppression définitivement. Lorsque des fichiers sur votre ordinateur sont supprimés, ils se retrouvent le plus souvent dans la corbeille de votre ordinateur. Mais une fois celle-ci vidée, ces dossiers se retrouvent sur le disque dur de votre ordinateur. Ils ne sont donc pas « entièrement » supprimés.
Comment effacer définitivement des données sans laisser de traces ?
Sur internet, il est possible de supprimer l’historique de son moteur de recherche. Vous pouvez également retirer les préférences cookies. Mais si ces actions permettent de supprimer toutes traces de votre présence sur internet, elles ne le font que partiellement.
Comment supprimer toutes traces d’un fichier ?
La solution la plus simple pour supprimer des fichiers est de les « jeter » dans la corbeille de votre ordinateur. Mais celle-ci doit aussi être vidée si l’on veut vraiment les voir disparaître de son écran. Cette solution permet de se débarrasser de ses fichiers… mais pas forcément définitivement. Il est possible de les récupérer via des outils de récupération.
Pour vraiment dire au revoir aux fichiers et les supprimer, il faut utiliser des logiciels qui permettent d’accéder à ce contenu invisible mais toujours présent sur votre disque dur (comme Ccleaner, Eraser…). Vous en trouverez plusieurs sur internet mais assurez-vous de bien vous renseigner avant de vous lancer dans ce processus.
Au moins 1,16 million de nouveau-nés meurent chaque année en Afrique. Le Sénégal n’est pas épargné par ce constat macabre où l’on note de plus en plus une sorte de résignation, voire de fatalité face à la mortalité maternelle et néonatale. Compte tenu de cette […]
ACTUALITE SOCIETÉAu moins 1,16 million de nouveau-nés meurent chaque année en Afrique. Le Sénégal n’est pas épargné par ce constat macabre où l’on note de plus en plus une sorte de résignation, voire de fatalité face à la mortalité maternelle et néonatale. Compte tenu de cette situation, la machine judiciaire est de plus en plus sollicitée, mais elle doit faire face à de nombreux obstacles.
L’année 2022 a été marquée par ce que l’on pourrait qualifier de « ratés médicaux ». En août dernier, la justice avait procédé à l’arrestation de médecins mis en cause à la suite de la mort en couches d’une patiente et de son enfant à Kédougou. Baye Thiam, le procureur de Kédougou, avait dénoncé « une forte négligence médicale ainsi qu’un manquement manifeste aux règles élémentaires de la médecine ». Dans la foulée, le maitre des poursuites avait instruit le commandant de la gendarmerie à interpeller le personnel médical en question.
Ces derniers mois, des affaires similaires sont devenues monnaies courantes au Sénégal.
En avril 2022, un cas similaire avait été signalé dans la région de Louga. Une patiente était décédée en couches. Les trois sages-femmes mises en cause avaient finalement été condamnées à six mois de prison avec sursis pour non-assistance à personne en danger.
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On voit donc que face à ces incidents, les mis en cause sont systématiquement placés en garde à vue. Dans un État de droit, ces mesures contribuent naturellement à apaiser les tensions. Elles présentent toutefois quelques limites.
Cette situation entraine le recours tardif aux soins, posant ainsi au moins deux difficultés majeures pour les professionnels de la santé. D’après The Conversation, la première renvoie au temps mis dans l’étape du guérisseur ainsi que la médication y afférente (accouchement à voie basse pour recouvrir sa féminité) qui peut compliquer davantage la situation du patient.
La seconde renvoie à une appréciation négative du système de santé et de ses acteurs à partir d’une grille qui met l’univers du guérisseur au centre du dispositif. À la convivialité du guérisseur et à son humanisme, on oppose l’insensibilité et l’indifférence du soignant.
« L’hôpital et ses employés sont donc quelquefois confrontés à la gestion d’urgences obstétricales auxquelles ils ne sont pas toujours préparés à faire face, dans un contexte de déficit des moyens médicaux mis à leur disposition. Dans le même temps, la demande de santé néonatale et obstétricale s’accroît tandis que les capacités d’accueil sont menacées par un sentiment d’insécurité des professionnels de santé », indique la même source.
Les incarcérations des professionnels de santé créent un sentiment de détresse psychologique auprès de leurs collègues qui se sentent délaissés et non protégés.
« Nous sommes désemparés. Certains de nos collègues craignent de toucher les malades. Vous savez : une intervention peut bien se passer et subitement le malade décède par suite de crise cardiaque. Ça peut arriver. Mais même dans ces cas de figure, nous ne sommes pas protégés. Maintenant, on cherche systématiquement à nous imputer la faute. Ce n’est pas encourageant ! », confie une femme médecin de 46 ans avec 14 ans d’expérience.
Les soignants craignent de perdre leur emploi, d’aller prison ou d’entrer en conflit avec la société. Ils craignent d’être sacrifiés sur l’autel d’agendas de familles des victimes, de l’État et des associations de la société civile.
Les professionnels de santé explorent de plus en plus la piste menant à l’étranger. Cette fuite des compétences est un moyen de se soustraire de cette épée de Damoclès judiciaire.
C’est le cas de ce gynécologue de 39 ans avec 6 ans d’expérience cité par The Conversation.
« J’ai fait tout mon cursus au Sénégal. Ma seule passion était de servir mon pays, de sauver des vies. Mais actuellement, il y a une rupture de confiance. J’ai une famille qui dépend de moi. Je ne peux pas risquer de perdre mon travail et d’être en prison dans l’exercice de mes fonctions. Je préfère aller monnayer mes compétences ailleurs. Pour le moment, je cherche. Je démissionne dès que je trouve une offre, même à l’étranger », déclare-t-il.
Pour sortir de cette crise, les sociologues et anthropologues, Abdoulaye Moussa Diallo, Djiby Diakhaté et Tidiane Ndoye, proposent de « mettre en place un mécanisme de compensation et d’arbitrage intra professionnel afin de réconcilier les professionnels de santé avec les populations. Il s’agira de dépersonnaliser les relations de soins en améliorant l’offre à travers le renforcement de la formation, la dotation en infrastructures et en équipements, le respect de la vie humaine, l’évitement des négligences diverses, etc. ».
Ils recommandent également « la non-utilisation de la justice pour calmer la colère populaire lorsque les usagers des services de santé se sentent lésés. Il s’agit plus de dépassionner le débat pour que la justice soit une garantie pour ces derniers quant à la protection de leur droit à la santé et à des soins de qualité (…) ».
Ces experts préconisent enfin « d’envisager de faciliter l’accès des victimes à l’indemnisation, comme cela se fait dans d’autres pays ».
Pour rappel, en septembre dernier, le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) et l’Association des gynécologues et obstétriciens (ASGO) avaient entamé une grève nationale de 48 heures sur l’ensemble des structures sanitaires du Sénégal pour protester contre l’arrestation d’un gynécologue et deux de ses collaborateurs, notamment un anesthésiste et un infirmier à la suite de la mort en couches d’une patiente et de son enfant à Kédougou.