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justiceBalla Gaye 2 a terrassé Tapha Tine dans l’enceinte de l’Arène nationale dimanche mais il perd le plus après les sanctions financières infligées par le Comité national de gestion (CNG) de lutte. L’instance a amassé au total 3,7 millions de francs CFA sur le reliquat […]
A LA UNE ACTUALITÉ SPORTSKamala Harris, désormais largement soutenue par son camp démocrate, s’est pleinement lancée dans la campagne lundi en attaquant frontalement Donald Trump, qu’elle promet de battre pour l’élection de novembre. Comparant le candidat républicain de 78 ans à un « prédateur » et un « escroc », l’actuelle vice-présidente américaine […]
INTERNATIONALKamala Harris, désormais largement soutenue par son camp démocrate, s’est pleinement lancée dans la campagne lundi en attaquant frontalement Donald Trump, qu’elle promet de battre pour l’élection de novembre.
Comparant le candidat républicain de 78 ans à un « prédateur » et un « escroc », l’actuelle vice-présidente américaine a lancé, dans ce qui était son premier discours de campagne: « nous allons gagner ».
Propulsée dans la course à la Maison Blanche avec le retrait de Joe Biden dimanche, Kamala Harris a reconnu lundi que la campagne avait fait l’effet de « montagnes russes ». « Je sais que (…) nous sommes tous remplis de tant de sentiments mitigés à ce sujet. J’adore Joe Biden », a-t-elle lancé depuis le siège de la campagne à Wilmington (est).
Elle a aussi promis de placer le droit à l’avortement au coeur de sa stratégie électorale. « Nous allons nous battre pour le droit à disposer de son corps, en sachant très bien que si Trump en a l’occasion, il promulguera une interdiction de l’avortement dans chacun des Etats », a-t-elle encore déclaré.
La vice-présidente va également rencontrer cette semaine le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ont annoncé ses services.
Avant son discours, c’est un Joe Biden avec une voix encore enrouée par le Covid-19 qui a pris la parole, au téléphone depuis sa maison de vacances – celle-là même depuis laquelle il a annoncé dimanche jeter l’éponge. Il doit revenir mardi à la Maison Blanche, selon son agenda officiel, son médecin assurant qu’il ne présente quasiment plus de symptômes.
« C’est la meilleure », a martelé le président, affirmant encore que sa décision de se retirer était la « bonne. »
– Soutien des démocrates –
Ce premier discours de campagne intervient après que la vice-présidente a engrangé les soutiens de démocrates les uns après les autres, solidifiant sa stature de candidate pour remplacer Joe Biden en novembre. Ce choix devra être formalisé lors de la convention démocrate mi-août à Chicago.
Soutien de taille obtenu par la première femme vice-présidente de l’histoire des Etats-Unis, celui de la ténor démocrate Nancy Pelosi, disant avoir « pleine confiance » en Kamala Harris.
La vice-présidente a reçu le soutien appuyé de plusieurs gouverneurs importants, dont certains considérés comme de potentiels rivaux, dont notamment Gretchen Whitmer (Michigan) et Gavin Newsom (Californie).
Les soutiens sont aussi venus d’une série d’élus démocrates, de l’aile modérée du parti à celle la plus à gauche, ainsi que du principal regroupement syndical américain, l’AFL-CIO.
Toutefois, certaines grandes figures démocrates, comme l’ancien président Barack Obama ou le chef des démocrates au Sénat Chuck Schumer, n’ont pas encore apporté un appui direct à celle qui est également la première vice-présidente noire.
Le retrait de Joe Biden a aussi rapporté gros aux démocrates, avec une collecte de fonds de 81 millions de dollars en 24 heures, un montant record venant de petits donateurs.
– Bouleversement –
En huit jours seulement, la course à la Maison Blanche a connu deux rebondissements historiques majeurs qui ont complètement rebattu les cartes d’une élection qui ne passionnait guère les Américains: d’abord la tentative d’assassinat de Donald Trump le 13 juillet, puis le coup de tonnerre dimanche du retrait de Joe Biden, contraint à céder sous la pression de son propre camp.
Joe Biden doit s’adresser au pays plus tard cette semaine.
Désormais le plus vieux candidat dans la course, à 78 ans, Donald Trump a continué d’ironiser sur les capacités mentales du président. « Joe Biden ne se souvient pas d’avoir abandonné la course hier ! », a-t-il raillé sur son réseau social.
– Campagne Trump chamboulée –
Car côté républicain, cette annonce chamboule la candidature de Donald Trump, obligé de revoir sa stratégie électorale, très focalisée sur l’état de forme du président.
Selon une moyenne de sondages réalisés avant le tournant de dimanche, Kamala Harris obtiendrait le 5 novembre un score légèrement meilleur que Joe Biden face à Donald Trump, mais resterait toutefois à la traîne du républicain de deux points de pourcentage (46% contre 48% pour lui).
L’équipe de campagne de Donald Trump a déjà préparé des publicités électorales attaquant Kamala Harris. Le sénateur J. D. Vance, choisi pour être le colistier du républicain, a dénoncé lundi un processus « antidémocratique » pour écarter Joe Biden et sélectionner Kamala Harris à sa place.
Profitant des déboires démocrates, Donald Trump continue par ailleurs d’arpenter le terrain électoral, capitalisant sur l’effet rassembleur de la convention de son parti qui l’a officiellement intronisé candidat le semaine dernière. Il tiendra un nouveau meeting de campagne mercredi en Caroline du Nord.
Les travaux pour la réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale s’achèvent aujourd’hui. Selon Enquête, qui donne l’information, des députés issus des groupes parlementaires (Benno, Yewwi et Wallu), en conclave depuis lundi pour deux jours à Saly, discutent des contours des modifications des textes du […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUELes travaux pour la réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale s’achèvent aujourd’hui. Selon Enquête, qui donne l’information, des députés issus des groupes parlementaires (Benno, Yewwi et Wallu), en conclave depuis lundi pour deux jours à Saly, discutent des contours des modifications des textes du Parlement.
« Les travaux avancent et se déroulent dans une ambiance constructive » soufflent des sources du quotidien d’information. Un parlementaire, interrogé par le journal, va plus loin : « Nous travaillons. Vous aurez bientôt les résultats de nos travaux. »
Cette réforme devra aboutir à la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko après la levée du point d’achoppement.
L’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) a frappé un grand coup dans la nuit du 13 au 14 juillet, à Ouagou Niayes. Appuyés par des agents de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP), des éléments de cette branche de la police ont […]
SOCIETEL’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) a frappé un grand coup dans la nuit du 13 au 14 juillet, à Ouagou Niayes. Appuyés par des agents de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP), des éléments de cette branche de la police ont démantelé un puissant réseau de trafic de cocaïne aux méthodes sophistiquées, dignes des cartels d’Amérique latine.
Celui-ci était dirigé par S. O. Diop, alias «Capo Keuz». Il s’agit d’un multirécidiviste, habitué des séjours en prison pour trafic de drogue, blanchiment de capitaux, recel, notamment. Il a été arrêté en même temps que dix-neuf membres présumés de son gang dont quatre dames, N. C. K. Diakhaté, R. Diédhiou, K. Doucouré et M. Faye.
Les éléments de la bande ont été présentés au procureur de la République. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, détention de crack aux fins de trafic, complicité de trafic, usage collectif de crack, facilitation à l’usage de crack, séquestration, détention de munitions sans titre, blanchiment de capitaux et tentative de corruption, entre autres chefs.
L’enquête suit son cours. Trois membres importants du réseau sont recherchés, selon L’Observateur qui, dans son édition de ce lundi, a rejoué le film de la chute de «Capo Keuz» au terme d’une traque de plusieurs semaines de l’Ocrtis.
Forteresse, barbelés et gardes armés
Fort d’un renseignement recueilli de l’activité de ses antennes invisibles, l’Ocrtis avait le cartel de Ouagou Niayes dans le viseur. Les informations selon lesquelles ce quartier planté au beau milieu de Dakar était le théâtre d’un trafic de différentes drogues, seront confirmées par une dénonciation anonyme. L’alerte du dénonciateur, dont le neveu a failli mourir par overdose dans le QG du cartel, poussera l’Ocrtis à ouvrir une enquête et à échafauder un plan pour faire tomber «Capo Keuz» et sa bande.
Mais l’affaire n’est pas simple. Le dealer en chef a établi ses quartiers à l’intérieur du R+2 familial. Une véritable forteresse, surmontée de barbelés et gardée 24h/24 par des gros bras armés. Les entrées sont strictement filtrées. «À l’aide de grilles, portes et fenêtres en fer, il [‘Capo Keuz’] procède à un aménagement des compartiments [de la maison], délimités en zone de stockage, fumoir, dépôt de meubles de luxe, fruit du blanchiment de l’argent issus de la vente des stupéfiants», décrit L’Observateur.
Le journal souligne que ce dispositif est «sécurisé» par la vigilance d’une armée de guetteurs. Ces derniers sont postés à différents endroits stratégiques du quartier. Leur mission est de signaler toute présence suspecte. L’enquête révélera aussi que «Capo Keuz» bénéficie de la complicité de certains de ses voisins en échange d’un soutien financier régulier.
Après avoir envoyé des éclaireurs, chargés d’épier le voisinage, l’Ocrtis réussit à trouver une faille qui lui permet d’envoyer un de ses éléments à l’intérieur de la maison. Sous les habits d’un client, le policier passe une commande de dix pierres de crack.
Ocrtis et BIP, main dans la main
L’agent infiltré profite de l’occasion pour «photographier» les lieux. D’après L’Observateur, il relève que le saint de saints, les appartements de «Capo Keuz», est niché à l’étage, gardé par des hommes armés. Il note aussi la présence de toxicomanes transformés en loques humaines et parvient à enregistrer les noms des plus proches collaborateurs du chef de la bande : P. Gama, M. M. Fall, A. Z. Thiam, D. Fall, R. Diédhiou, la dame N. C. K. Diakhaté et M. Fall.
Ce travail préalable effectué, l’Ocrtis décide de lancer l’assaut. Pour mener à bien sa mission, il sollicite l’appui de la BIP. Les deux unités de la police lancent l’assaut le 13 juillet.
L’opération a failli virer au fiasco. «Dès qu’ils ont flairé la présence des limiers, les occupants de la forteresse ont aussitôt coupé l’électricité, rapporte le journal du Groupe futurs médias. Progressant dans le noir, les policiers vont faire face à une autre impasse de taille : des barricades (portes, rideaux et grilles en fer, fils de barbelés…) sont érigées à l’intérieur de la maison pour délimiter les compartiments qui mènent à l’étage où sont stockées les drogues.»
Ce dispositif retardera les policiers et permettra aux dealers de se débarrasser d’une bonne partie des produits illicites. Mais l’intervention se soldera par l’arrestation de «Capo Keuz» et ses complices présumés. La perquisition du QG permettra de mettre la main sur 21 pierres de crack, cachées sous des matelas orthopédiques, selon L’Observateur, huit munitions pour calibre 22 mm, des rouleaux de papier aluminium, des boîtes de bicarbonate de sodium, des pipes de crack, trois balances électroniques, un lot de briquets, des cadenas, notamment.
La même source rapporte que des passeports, des cartes d’identité, des chéquiers et des meubles de luxe ont été également saisis.
« Bëré reenu ñambi la ». On a eu la confirmation hier à l’issue du combat entre Tapha Tine et Balla Gaye 2. Lors de leur première présentation, nous avions prévenu le Cng et demandé à « Ardo » de se tenir tout près de […]
A LA UNE ACTUALITÉ SPORTS« Bëré reenu ñambi la ». On a eu la confirmation hier à l’issue du combat entre Tapha Tine et Balla Gaye 2.
Lors de leur première présentation, nous avions prévenu le Cng et demandé à « Ardo » de se tenir tout près de l’enceinte. Oui, nous avons eu raison. Le sang a coulé. Trop de sang même. Mais il n’a pas giclé du côté où on l’imaginait.
Le géant de Baol Mbollo, favori sur le plan physique, a finalement succombé. Le Lion de Guédiawaye, nouvel « empereur », l’a tout simplement corrigé.
Pourtant, Tapha n’a jamais raté l’occasion pour exposer fièrement sa corpulence et ses muscles, une manière de faire du « xuuxalaaté ». Malgré tout, la montagne a accouché d’une souris.
Mais la scène d’hier rappelle une autre qui s’est passée dans une autre arène : la politique. Amadou Bâ, candidat de Benno, avait déclaré avoir eu plus de 3 millions de parrains. Finalement, il est laminé par le jeune Diomaye, élargi de prison, à moins de 10 jours du scrutin.
La lutte demeure un sport magique. N’est-ce pas Biram Souleye Diop ?
« Il y’en a, à partir d’ici qui cherchent à plaire à des chefs d’Etats« . Une remarque du député Abdoulaye Wilane au parlement de la Cedeao. Suite à la tôlée créée par la 2ème vice-présidente du parlement de la Cedeao, Mme Adjaratou Traoré, lors de l’intervention […]
afrique« Il y’en a, à partir d’ici qui cherchent à plaire à des chefs d’Etats« . Une remarque du député Abdoulaye Wilane au parlement de la Cedeao.
Suite à la tôlée créée par la 2ème vice-présidente du parlement de la Cedeao, Mme Adjaratou Traoré, lors de l’intervention de Guy Marius Sagna, Abdoulaye Wilane est intervenu. Il a profité de l’occasion pour rappeler à l’ordre ses autres collègues parlementaires.
« Nous ne sommes pas ici au nom des chefs d’Etats, mais au nom du peuple (…) Et pensez à ce qui a amené des pays comme le Niger, le Burkina-Faso, le Mali à sortir. Et Dieu sait qu’il y a, peut-être d’autres pays qui sont en Afrique et qui guettent la première occasion pour sortir« , a prévenu le député Sénégalais.
Il donne ainsi l’exemple du Tchad, du Maroc, de la Mauritanie qui, tous « tapent à la porte de l’AES« . Il conseil, ainsi de réhabiliter le parlement de la Cedeao par le dialogue, la discussion, « mais dans le respect« .
L’influenceur «Malaw Pikine» est en vacances au Maroc. Récemment, il a été invité par les responsables de l’hôtel où il séjournait à Marrakech de quitter l’établissement. «Ils m’ont demandé de passer à la réception pour régler l’addition alors qu’il me restait trois jours de vacances», […]
PeopleL’influenceur «Malaw Pikine» est en vacances au Maroc. Récemment, il a été invité par les responsables de l’hôtel où il séjournait à Marrakech de quitter l’établissement. «Ils m’ont demandé de passer à la réception pour régler l’addition alors qu’il me restait trois jours de vacances», raconte l’humoriste dans des propos repris par Les Échos, précisant que l’injonction lui a été servie vers 6 heures du matin.
Motif invoqué ? Le journal rapporte qu’un ministre de l’ancien régime, «qui a aussi eu à occuper un poste de directeur d’une structure nationale», a demandé que le séjour de «Malaw Pikine» soit écourté sous prétexte qu’il ne souhaitait pas que son image soit captée alors qu’il se la coulait douce avec compagnie de sa copine, «pas avec sa femme», mentionne Les Échos.
«Pourtant, rapporte l’influenceur, je l’ai vu se baigner dans la piscine, faire des planches et autres, mais je ne suis pas du genre à parler de la vie privée des autres. Et puis, il aurait bien pu m’appeler et me parler au lieu de demander qu’on écourte mon séjour.»
«Malaw Pikine», qui a finalement changé d’hôtel, d’après la source, d’asséner : «De toute façon, je ne suis pas un voleur de milliards. Mon argent, je l’ai gagné.»
Les Sénégalais restent perplexes face aux cent tonnes de munitions commandées par l’ancien président Macky Sall, en dehors des circuits régaliens. Le journal YOOR YOOR a apporté de nouvelles informations sur cette affaire qui avait fait grand bruit à l’époque où le Sénégal était marqué […]
POLITIQUELes Sénégalais restent perplexes face aux cent tonnes de munitions commandées par l’ancien président Macky Sall, en dehors des circuits régaliens. Le journal YOOR YOOR a apporté de nouvelles informations sur cette affaire qui avait fait grand bruit à l’époque où le Sénégal était marqué par des manifestations politiques violemment réprimées, entraînant plusieurs dizaines de morts entre 2021 et 2024.
La cartoucherie Barnaul Cartridge Plant, située en Russie, serait à l’origine de la livraison de cette cargaison de munitions. Près de 3 milliards de FCFA ont été déboursés pour l’achat de 105 tonnes de munitions. En 2023, l’avocat Juan Branco a confirmé cette information sur le réseau social X, mentionnant que « le palais présidentiel à Dakar aurait directement réceptionné 10,4 tonnes d’armement le 21 octobre 2022, fabriqués par Barnaul Cartridge Plant (Saint-Pétersbourg) ». À l’époque, il recherchait des preuves et a cité des noms, dont celui de Birame C., responsable de la réception de la marchandise pour le palais.
Les frais de douane, s’élevant à 471 928 240 FCFA, ont été exonérés par les autorités de l’époque. Selon le décret 220-876 du 25 mars 2020, le palais présidentiel est exclu du champ de commande de munitions. Avec l’élection des nouvelles autorités, notamment le président Bassirou Diomaye Faye et son premier ministre Ousmane Sonko, des clarifications sont attendues sur cette affaire. Toutefois, cette enquête pourrait être entravée par la loi d’amnistie, une mesure controversée adoptée par l’ancien président Macky Sall deux semaines avant l’élection présidentielle qu’il a tenté de reporter sans succès.
Les nouvelles autorités de la République cherchent à faire la lumière sur ces acquisitions suspectes d’armes et de munitions.
Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a annoncé que les élections législatives anticipées se tiendront le 24 novembre prochain. Cette décision a été prise après consultation du gouvernement, de la Commission électorale nationale (CNE) et des partis politiques représentés au parlement. Le débat […]
A LA UNE ACTUALITÉ afriqueLe président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a annoncé que les élections législatives anticipées se tiendront le 24 novembre prochain. Cette décision a été prise après consultation du gouvernement, de la Commission électorale nationale (CNE) et des partis politiques représentés au parlement.
Le débat sur la légitimité de cette dissolution a été relancé cette semaine par Guy Marius Sagna, Lors d’une séance plénière à l’Assemblée des députés de la CEDEAO à Abuja, au Nigeria, le député sénégalais et membre du parlement de la CEDEAO, a accusé le président Embaló d’avoir perpétré un « coup d’État constitutionnel ». Selon Sagna, la constitution de la Guinée-Bissau stipule que l’Assemblée nationale ne peut être dissoute qu’après douze mois suivant son installation. Cependant, Embaló a dissous l’Assemblée seulement six mois après son installation, ce qui, selon Sagna, constitue une violation claire des dispositions constitutionnelles. Il a également souligné que même les militaires au Niger, au Mali ou en Guinée qui ont effectué des vrais coups d’état, n’ont pas dissous leurs Assemblées nationales .La fixation de cette nouvelle date de scrutin en novembre semble donner gain de cause à ses critiques.
Le président bissau-guinéen avait pris la décision de dissoudre l’Assemblée nationale le lundi 4 décembre 2023, trois jours après des affrontements armés que le dirigeant a qualifiés de « tentative de coup d’État ». Le parlement était alors dominé par l’opposition. Dans un décret présidentiel communiqué à la presse, il a été précisé que « la date des prochaines élections législatives sera fixée le moment opportun, conformément aux dispositions (…) de la Constitution ». Embaló a invoqué la « complicité » entre la Garde nationale, impliquée dans les affrontements, et la Garde présidentielle.
L’opposition réclame des élections présidentielles en 2024
L’opposition, composée de la coalition PAI-Terra Ranka, de l’Assemblée populaire unie-Parti démocratique de Guinée-Bissau (APU-PDGB) et du Mouvement pour l’alternance démocratique (MADEM-G15), s’oppose fermement à la tenue des législatives en novembre. Ils exigent l’organisation des élections présidentielles en novembre 2024, arguant que le mandat du président Embaló se termine en février 2025. Malgré cette demande, le président Embaló reste inflexible, ayant reçu l’assurance du président de la Commission électorale nationale, Npabi Cabi, que le corps électoral est prêt à procéder au vote dès que possible.
Les magistrats ont exprimé leur position au sujet d’une éventuelle réforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Ils ont pris position «avant même l’Assemblée générale de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), prévue le 10 août prochain», signale L’AS, qui donne l’information dans son […]
POLITIQUELes magistrats ont exprimé leur position au sujet d’une éventuelle réforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Ils ont pris position «avant même l’Assemblée générale de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), prévue le 10 août prochain», signale L’AS, qui donne l’information dans son édition de ce lundi 22 juillet.
Le journal rapporte que les magistrats plaident pour le maintien du chef de l’État à la tête du CSM, soulignant que «les avis sont unanimes sur la question». La même source rapporte que les juges estiment que cela ne gêne pas l’indépendance de la justice. Au contraire, appuient-ils, selon le quotidien d’information, cette disposition favorise le dialogue entre les pouvoirs et est conforme au serment du président de la République en tant que «garant de l’indépendance de la justice en général et de la magistrature en particulier».
En revanche, rapporte L’AS, les magistrats affichent leur opposition à l’ouverture de l’institution à d’autres corps. «Le CSM doit rester un cadre de rencontre fermé, dédié uniquement aux magistrats», défendent-ils, d’après le journal.
Pour coller à l’esprit «la justice au justiciable», prétexte invoqué pour justifier un élargissement de la composition du CSM, les magistrats préconisent la création d’«un Haut conseil de la justice, tel que préconisé dans les conclusions des assises de la justice». «Il s’agit d’une institution constitutionnelle au sein de laquelle acteurs et usagers vont désormais assurer un contrôle du bon fonctionnement du système judiciaire», relaye L’AS.
Le journal ajoute que ce Conseil, qui existerait à côté du CSM, «sera ouvert aux magistrats, aux avocats, aux notaires, aux huissiers de justice, aux commissaires-priseurs, aux greffiers, aux universitaires, aux journalistes, à la société civile, etc. Il agira dans l’intérêt des justiciables, pour une meilleure distribution de la justice, sa mission et ses pouvoirs étant précisés».
Cheikh Oumar Anne n’est plus membre de l’APR. Le maire de Ndioum travaille déjà à la mise sur pied d’un autre cadre politique pour les législatives à venir. Il est aussi revenu sur la polémique d’un présumé « deal » entre Macky et les actuels tenants du […]
POLITIQUECheikh Oumar Anne n’est plus membre de l’APR. Le maire de Ndioum travaille déjà à la mise sur pied d’un autre cadre politique pour les législatives à venir. Il est aussi revenu sur la polémique d’un présumé « deal » entre Macky et les actuels tenants du régime.
« Moi, je ne me considère plus aujourd’hui comme membre de l’APR. Je ne suis plus membre de l’APR. Je travaille à la mise sur pied d’un autre cadre politique…« , a fait savoir M. Anne.
Invité de MNF, sur la 7TV ce jeudi 18 juillet, l’ancien ministre sous Macky informe vouloir faire d’Amadou Ba tête sa liste. « Amadou Ba bénéficie aujourd’hui du soutien de la plupart des militants et responsables de l’APR« , soutient-il. Son objectif, faire de l’ancien Premier ministre président de la République en 2029. Il compte ainsi ratisser large en compagnie de tous ceux qui partagent avec lui cet idéal.
Révélations sur les manœuvres qui ont précédé la dernière Présidentielle…
« Je suis un homme de principe. Quand on a voulu reporter l’élection présidentielle, j’ai dit niet. Je défends toujours les intérêts de mon pays. Pour moi, rien ne pouvait expliquer un report des élections… Ousmane Sonko et le PDS étaient en phase avec Macky Sall pour le renvoi de la Présidentielle. A l’APR, les gens étaient divisés sur la question. Le protocole du Cap Manuel est une réalité. Macky Sall a rencontré Diomaye et Sonko avant la Présidentielle. Ils se sont vus et ont négocié. La négociation tournait surtout autour de la question du renvoi des élections. Il y a eu des dissensions au sein de Benno et de l’APR« , a révélé Cheikh Oumar Anne.
« Ils l’ont accusé de tous les péchés d’Israël…
Qui poursuit : « C’est Macky Sall qui m’a demandé de soutenir Amadou Ba. Il m’a dit que ce dernier était le seul qui pouvait gagner les élections. Mais un jour, un très proche de Macky Sall nous a dit de faire attention parce qu’il y a des gens qui essaient de faire changer d’avis au Président par rapport au choix d’Amadou Ba. Certains proches de Macky ne voulaient pas d’Amadou Ba. Ils l’ont accusé de tous les péchés d’Israël… J’ai été une victime collatérale des manœuvres pour renvoyer l’élection présidentielle… Mon départ du gouvernement ne m’a pas surpris. J’avais dit à certains de mes proches et même à Amadou Ba qu’on allait me débarquer du gouvernement. On m’a viré du gouvernement parce que j’étais contre le report des élections et à cause de mon soutien bruyant à la candidature d’Amadou Ba« .