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ACTUALITE POLITIQUEHady Traoré n’est plus le Coordonnateur du parti au pouvoir, APR, au Canada. Dans une lettre ouverte adressée au président de la République, il s’est déclaré contre sa 3e candidature avancée par les responsables du parti. Il a, par la même occasion, rendu sa démission du poste de Coordonnateur dudit parti au Canada. Lisez sa lettre !
Face au flou entretenu par le Président Macky SALL, Président de la République du Sénégal et Président du Parti APR, j’ai choisi de lui adresser la lettre ouverte ci-après pour partager ma position dans le débat qui agite le Sénégal. Par cet acte, je compte reprendre ma liberté et alerter sur les risques de plonger le pays dans l’instabilité politique.
Excellence monsieur le Président,
Depuis quelques semaines, plusieurs voix se lèvent dans le Parti et sa coalition pour vous faire part de leur désir de vous voir briguer un troisième mandat.
C’est pourquoi, j’ai pris la décision de vous adresser cette lettre ouverte, pour porter ma part de témoignage, dans le débat.
Vous savez plus que quiconque, que l’idée d’un troisième mandat est anticonstitutionnelle, inacceptable et irréalisable, car notre Loi fondamentale ne vous donne pas le droit d’être éligible. C’est une évidence qui est déjà scellée dans la conscience collective si bien que toute tentative de forcing créerez, à coup sûr, un embrasement volcanique dont vous ne pourrez vous en tirer.
En dehors de l’illégalité d’un troisième mandat, il y a votre engagement moral devant le peuple sénégalais de ne pas se porter candidat à l’élection présidentielle de 2024. Un engagement salué par tout le monde et qui devait vous donner un couronnement politique d’une présidence en deux mandats où il vous aura véritablement servi à faire bénéficier au Sénégal de grands bonds aussi bien en matière économique, infrastructurelle que sociale.
Monsieur le Président de la République,
Ce bref rappel ne vous offre que deux alternatives : choisir entre la démocratie et le passage aux forceps sans possibilité de rentrer dans l’histoire.
Sans être prétentieux, je prie pour que vous soyez à l’image de Nelson Mandela qui, quoique réclamé a décliné l’offre du mandat de trop.
Je sais bien que je ne suis rien pour perturber le rythme du concert endiablé des déclarations faites à vous par une horde d’opportunistes pour vous pousser au parjure, mais j’aurai contribué à alerter.
Monsieur le Président de la République,
Mon engagement politique a commencé avec vous parce que vous incarniez un certain nombre de valeurs qui correspondaient à ma conception de la politique au service exclusif du développement de notre pays, le Sénégal.
En revanche, après avoir procédé à une analyse critique de la gouvernance actuelle, je désavoue toute idée de troisième mandat et vous remets par la même occasion mon mandat de coordonnateur fédéral de la DSE APR CANADA.
HADY TRAORE
Coordonnateur démissionnaire D S E APR CANADA
Évaluateur de programmes publics
La digitalisation n’épargne aucun secteur… Aujourd’hui, le téléphone portable ne sert pas seulement à passer des coups de fil, il peut aussi être utilisé pour payer des factures, envoyer de l’argent, recevoir son salaire, et même prendre un taxi. Avec Yango, Yassir, Heetch, on peut […]
ACTUALITE SOCIETELa digitalisation n’épargne aucun secteur… Aujourd’hui, le téléphone portable ne sert pas seulement à passer des coups de fil, il peut aussi être utilisé pour payer des factures, envoyer de l’argent, recevoir son salaire, et même prendre un taxi. Avec Yango, Yassir, Heetch, on peut bien se servir de son smartphone pour décrocher un taxi grâce à des applications. Mais l’initiative fait grincer des dents chez les chauffeurs de taxis traditionnels.
Le client est roi. Cette expression semble bien être comprise par Yango, Yassir, Heetch, ces nouvelles applications qui veulent innover le monde des transports à Dakar, mais aussi de livraison à domicile. Avec ces dernières, il suffit juste pour le client, de se connecter et donner sa destination. Rien ne peut arrêter la digitalisation.
Pour Yango, par le biais d’un Gps, le service localise l’endroit où se trouve l’utilisateur et trouve le conducteur le plus proche, qui arrivera le plus rapidement possible. Le montant de la course à payer également est calculé grâce aux algorithmes de l’application et fixé à l’avance, sans négociations avec le chauffeur. Tout comme Yango, Yassir et Heetch également proposent les mêmes services : une voiture avec un chauffeur avec son smartphone afin de se déplacer ou de faire des livraisons. Les prix sont préétablis par l’application et ne subissent aucune modification en cours de route. Mais parmi ces applications, Yango, qui utilise sa propre cartographie, son propre routage et sa propre navigation, semble être la plus utilisée par les Dakarois. Depuis l’arrivée de ces compagnies de taxi en ligne, si une bonne partie de la population reste encore fidèle aux chauffeurs de taxis traditionnels et ont l’habitude de négocier le prix, d’autres ont tout de même migré vers ce mode de transport. Pour plusieurs raisons : confort, professionnalisme, disponibilité. Moustapha Thiongane, teint noir, le visage en sueur, visiblement pressé, cet agent à la Senelec doit rejoindre le centre-ville. Trouvé à l’entrée de la porte de Sodida, il est obligé d’abréger la discussion car il attendait un taxi Yango qu’il avait commandé, il y a juste 5 minutes. «Excuse-moi, je dois partir», explique-t-il, brièvement. Poursuivant notre parcours, nous tombons sur une jeune femme, Mariétou, les yeux rivés sur son téléphone. Cette vendeuse de cosmétiques a testé les services de Heetch. «J’ai testé l’application, le même jour, quand je l’ai installée sur mon téléphone. J’ai vraiment aimé. C’est efficace, si je peux m’exprimer ainsi», a-t-elle confié. Ce sentiment de satisfaction qui anime cette jeune dame est largement partagé par un autre riverain de la zone. Mbaye Ndiaye embouche la même trompette. «Rien n’est plus facile que de rester sur son lit, commander un taxi, observer son déplacement jusqu’à sa porte, de connaître le prix à payer et le trajet jusqu’à destination», se réjouit-il. Il ajoute : «Tu peux même avoir toutes les informations du taxi, en cas de perte ou d’oubli d’un article dans le véhicule.»
Les taximen protestent
Toutefois, ces innovations dans le secteur du transport ne font pas que des heureux. Comme le dit l’adage le malheur des uns fait le bonheur des autres. Confrontés désormais à une concurrence avec ces applications, des chauffeurs de taxis traditionnels craignent pour la qualité du service. Même si certains d’entre eux ont adhéré à ce mode de transport, la plupart des chauffeurs interrogés protestent contre ces applications et signalent que des véhicules particuliers ne comportant pas la mention taxi pratiquent le transport comme si de rien n’était.
A Grand-Yoff, il est bientôt 14 heures et quelques taxis sont stationnés au bord de la route. Mais, une trentaine de minutes plus tard, ils ont commencé à disparaître pour aller à la recherche de clients. A notre passage, dans l’espoir de rencontrer quelques chauffeurs de taxi, un laveur de véhicule est curieux de savoir l’objet de notre visite. A côté, Mamadou Sarr, un chauffeur de taxi, discute tranquillement avec des amis sous une tente de fortune au bord de la route. Non loin de là, quelques acteurs du transport prennent le déjeuner devant une gargote. Parmi eux, le président du garage, Saliou Diouf. Ce dernier ne cache pas sa réticence concernant ces innovations. «Personnellement, je n’ai jamais eu d’espoir pour Yango. Je disais qu’elle est là pour ses propres intérêts. Et aujourd’hui, j’ai eu raison parce que Yango commence à travailler avec ses propres véhicules et abandonne les taxis pour recruter des particuliers», a dénoncé le président du garage. Pour lui, Yango a compliqué la situation, pour un secteur qui était en difficulté. «Mais ce qui nous inquiète le plus, ce sont les particuliers qui font le transport. Si c’étaient seulement les taxis, il n’y aurait aucun problème, parce que tout taxi qui dispose d’une licence et d’un agrément a le droit de faire le transport», rappellent les taximen. Et Saliou Diouf de poursuivre : «Dans ce garage, on est plus de 50 chauffeurs, mais personne n’utilise Yango. Moi, je ne maîtrise même pas Yango», dit-il fortement avant d’aller faire ses ablutions pour faire sa prière de 14h. Pour étayer ses propos, Saliou Diouf dit avoir plus de 20 ans d’expérience dans le secteur des transports, certainement pour faire comprendre que la nouvelle technologie ne l’impressionne guère. Appuyé fortement par ses camarades, Mamadou Sarr soutient que Yango ne facilite pas le transport, mais, au contraire, il le détruit. «S’il avait poursuivi avec son principe de départ, son objectif, il allait continuer à travailler avec les taxis. Mais aujourd’hui, Yango recrute les particuliers et ne coopère plus avec nous», regrette-t-il, tout en invitant le gouvernement à prendre des mesures pour le transport en ligne.
Colère des taximen contre les particuliers
Ces chauffeurs de taxi regrettent le fait que ces véhicules de transport particulier gagnent du terrain, alors qu’ils ne sont pas habilités à le faire. Pour eux, c’est une concurrence déloyale. Justement, pour Maloum Faye, chauffeur de taxi et délégué des Syndicats de développement public et transport routier du Sénégal (Sdptrs), rencontré à Fann Bel-Air, les voitures particulières de Yango ne devraient pas travailler dans le transport, car elles n’ont pas l’agrément comme les taxis. «Les applications, nous ne sommes pas contre, mais la manière dont elles fonctionnent, nous ne sommes pas d’accord avec. Il y a des normes à suivre pour faire le transport. Mais aujourd’hui, ce sont des particuliers qui nous concurrencent. Avec Yango, si tu commandes, c’est un particulier qui va venir te chercher. Il y a même des chefs de parking qui inscrivent certains de leurs véhicules particuliers à l’agence de Yango. Il y a même des véhicules 4×4 qui font le Yango», s’insurge-t-il. Le chauffeur de taxi espère une intervention rapide des autorités pour régler ce secteur des transports «déstructuré» de jour en jour par des transporteurs clandestins. Même constat chez Ibrahima Ba, un autre chauffeur de taxi. Roulant à vitesse réduite, il vient de déposer un client à Emg. Interrogé sur la question, il ne cache pas son indignation face à ces applications de taxi qui gagnent du terrain à Dakar.
«J’ai eu deux propositions, mais j’ai refusé», tente-t-il d’expliquer avant de démarrer. Dans ce secteur du transport, la loi de chacun pour soi prédomine. Chaque partie impose sa loi. L’angoisse a fini de gagner les taximen de Dakar. Ces derniers sont confrontés à une terrible concurrence avec les compagnies de taxi en ligne et les tiak-tiak.
La route a encore fait parler d’elle, en mal. Elle a encore tué hier dans le département de Goudiry, entre le village de Seni Diarrhée et celui de Koussan, informe « Le Quotidien ». Le véhicule, qui a fait des tonneaux, a occasionné la mort d’un soldat […]
ACTUALITE SOCIETELa route a encore fait parler d’elle, en mal. Elle a encore tué hier dans le département de Goudiry, entre le village de Seni Diarrhée et celui de Koussan, informe « Le Quotidien ».
Le véhicule, qui a fait des tonneaux, a occasionné la mort d’un soldat et de 7 blessés parmi les Sénégalais qui faisaient la patrouille. Selon des sources du journal , les blessés graves ont été évacués au Centre hospitalier régional de Tambacounda.
Réponse du berger à la bergère. Quelques jours seulement après la sortie du leader de Pastef, Ousmane Sonko, accusant le régime en place d’avoir manipulé les étudiants de Ziguinchor, la mouvance présidentielle n’a pas tardé à réagir. Et c’est le ministre des Transports aériens, Doudou […]
ACTUALITE POLITIQUERéponse du berger à la bergère. Quelques jours seulement après la sortie du leader de Pastef, Ousmane Sonko, accusant le régime en place d’avoir manipulé les étudiants de Ziguinchor, la mouvance présidentielle n’a pas tardé à réagir. Et c’est le ministre des Transports aériens, Doudou Ka qui est monté au créneau pour descendre en flamme le leader de Yewwi Askan Wi. A travers une déclaration rendue publique, Doudou Ka a démonté les propos relayés par l’opposant.
Voici, à cet effet, l’intégralité de son communiqué.
«Parce que cette région est une part non-négociable de moi-même, je serai toujours aux côtés de cette jeunesse qui se bat pour la trace qu’elle va laisser dans l’histoire du Sénégal en général et celle de la Casamance en particulier.
Sa cuirasse de manipulateur qu’il arbore chaque fois qu’il est en difficulté s’est encore une fois craquelée. Au prétexte d’une haine aveugle, d’une rancœur irrationnelle, M. Ousmane Sonko s’est lancé une fois encore, dans une opération de ce qu’il sait faire le mieux : la manipulation, la diffamation, l’outrance et la surenchère.
J’entends bien que pour le maire de Ziguinchor, et pour l’accusé qu’il est, toute occasion est bonne pour colporter des contrevérités sur ma personne. Mais prétexter de la détresse de jeunes #étudiants pour se fourvoyer dans de douteux règlements de compte politique avec des explications incohérentes montre l’affaissement de son esprit de discernement.
«Sa cuirasse de manipulateur qu’il arbore chaque fois qu’il est en difficulté s’est encore une fois craquelée»
M’accuser d’être à l’épicentre du courroux des étudiants Ziguinchorois qui manifestent contre le maire de leur ville sur qui, ils ont fait porter la responsabilité infamante de leur abandon en pleine détresse à Dakar, loin de leurs familles, relève d’une récurrente et lassante théorie du complot.
Je ne suis en rien responsable de l’incurie de l’équipe municipale dirigée par ce politicien manipulateur majeur. Monsieur Ousmane Sonko est le seul comptable de cette regrettable situation.
Aujourd’hui, la réalité est que de plus en plus de Ziguinchorois sont déçus après seulement un an de gouvernance Pastef. L’hystérisation du débat autour de l’affaire des étudiants de Ziguinchor est une tentative municipale de camoufler cet échec dans la gestion de la mairie.
«Je ne suis en rien responsable de l’incurie de l’équipe municipale dirigée par ce politicien manipulateur majeur. Monsieur Ousmane Sonko est le seul comptable de cette regrettable situation»
Pour un homme qui croit détenir le magistère de la compétence et de la morale au moment où il est de plus en plus perçu comme un accident électoral, au moment où il s’isole chaque jour un peu plus de ses administrés et des véritables patriotes républicains, le coup est rude.
Mais Ousmane Sonko doit se le tenir pour dit. Une bonne fois pour toute. Ma passion presque charnelle pour la Casamance n’est pas calée sur ses rendez-vous judiciaires ou ses moments de fragilité politique. Parce que cette région est une part non-négociable de moi-même, je serai toujours aux côtés de cette jeunesse qui se bat pour la trace qu’elle va laisser dans l’histoire du Sénégal en général et celle de la Casamance en particulier.
Ces terres de Kabrousse, de Kagnout, de Mlomp, de Diakène, de Kadjifolong, de Kadjinol, dans laquelle plonge mes racines casamançaises fondent les ressorts de mon engagement public. Et je compte bien, avec l’appui du Président de la République Macky SALL, du Premier Ministre et de tout le gouvernement, faire profiter la Casamance, de toute mon énergie, pour en faire un pôle régional attractif dans un Sénégal de progrès, de paix et de cohésion nationale. Ce qui ne se fera pas sans cette jeune génération, sans cette future élite dirigeante qui a manifesté devant la mairie de Ziguinchor, pour dire au maire Ousmane Sonko qu’elle n’acceptera pas que son destin soit trafiqué, sacrifié.
Sentant que les vents contraires qui soufflent sur sa trajectoire avec ses histoires de mœurs, risquent de se muer en cyclone destructeur, Ousmane qui se voyait exemplaire et moralisateur, est en train encore une fois, d’incarner le pire de Sonko en distillant comme à son habitude, ce soupçon vicieux du complot et de la manipulation. Aujourd’hui c’est tout son avenir politique qui est touché jusque dans ses profondeurs. Une odeur de déchéance qu’il veut dissiper. À tout prix. Quoi qu’il en coûte.
«Il est temps qu’il comprenne que nos sorts personnels importent peu face au destin de ces centaines de jeunes Ziguinchorois»
Mais il est temps qu’il comprenne que nos sorts personnels importent peu face au destin de ces centaines de jeunes Ziguinchorois. Car aucune ambition, aucun calcul ne saurait justifier qu’on ait pu régler son horloge politique ou judiciaire sur la détresse d’une population.
J’ignore absolument ce qui peut bien se passer dans la tête du maire de Ziguinchor au moment où son procès est annoncé, ce que je sais par contre, c’est que pour quelqu’un qui se présentait il n’y a pas si longtemps en cardinal des idéaux les plus élevés de la morale, tout cela fait un peu désordre.
Mais seulement voilà, personne n’a le droit de se servir de ses propres turpitudes comme d’un strapontin à des théories complotistes pour saper la cohésion nationale et piétiner la stabilité du Sénégal qui continuera de résonner comme un hymne à la démocratie et au privilège pour chacun d’entre nous de faire partie d’un grand pays républicain et démocratique».
No Face, l’ex de Mia Guissé, a fait un post sur la page Facebook de Maabo pour partager un adage avant de mettre en garde les gens. « Dans la vie, il faut avoir deux choses : le courage d’affronter n’importe quelle situation et la sagesse […]
ACTUALITE SOCIETENo Face, l’ex de Mia Guissé, a fait un post sur la page Facebook de Maabo pour partager un adage avant de mettre en garde les gens.
« Dans la vie, il faut avoir deux choses : le courage d’affronter n’importe quelle situation et la sagesse de se taire face à la stupidité de certains. »
Yalla Guemoul Nelawoul. Bolene Xamone Lima Xame Di Séne limaye Guis Diguene Delou Guinaw Nagasaki ».
Depuis quelques mois, le débat sur la troisième candidature de Macky Sall est porté par ses plus proches collaborateurs qui tentent vaille que vaille de la justifier. Dans cette mêlée générale, une voix autorisée se distingue et attire l’attention. Il s’agit bien du ministre de […]
ACTUALITE POLITIQUEDepuis quelques mois, le débat sur la troisième candidature de Macky Sall est porté par ses plus proches collaborateurs qui tentent vaille que vaille de la justifier. Dans cette mêlée générale, une voix autorisée se distingue et attire l’attention. Il s’agit bien du ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, celui-là même qui avait pensé et défendu la réforme constitutionnelle de 2016. Aux affirmations scientifiquement soutenues du spécialiste en droit, lequel disait urbi et orbi que le président terminerait son règne en 2024 s’il était réélu en 2019, viennent se cogner une position très versatile du ministre et partisan du Chef de l’Etat, qui fait tout son possible pour lui trouver des arguments à même de réinventer une lecture au fameux article 27 de la Constitution.
Si le débat de la troisième candidature de Macky Sall n’était porté que par les grandes gueules de la coalition présidentielle, on aurait pu espérer que le président de la République sorte de la grande porte en 2024, comme le lui indique la Constitution. Mais quand des hommes de sciences, et plus encore, quand celui qui avait porté la réforme de 2016 se plait à jouer au jeu de « ni oui ni non » de son Chef, il y a de quoi craindre pour l’avenir de l’Etat de droit et la stabilité du pays. Cela devient d’autant plus inacceptable que le ministre Ismaila Madior Fall, alors patron de la Justice, avait vendu les mérites de ladite réforme en ce qu’elle permettrait de verrouiller les mandats à deux, et ce de façon claire. A en juger ses tergiversations, on ne sait plus à quel saint se vouer.
Pour comprendre la versatilité du ministre et Pr, Ismaila Madior Fall, il faut remonter à ses sorties contre le projet de troisième mandat du président Wade. Farouchement opposé à la candidature de trop du prédécesseur de Macky Sall, le professeur de droit ne manquait pas d’arguments pour porter l’estocade. « J’ai entendu le président Wade lui-même dire qu’il avait verrouillé la Constitution et que cela signifiait qu’il ne peut pas faire un troisième mandat. (…) Aujourd’hui, je considère que le président wade ne peut pas faire un troisième mandat. Pourquoi ? Parce que la déclaration du président de la République est une source importante en droit constitutionnel », avait-il dit dans l’émission Grand jury de la Radio futurs médias.
Sûr de son savoir, le professeur parvenait à trouver les raisons de l’illégalité de la candidature de Wade, aussi bien dans la Constitution elle-même, que dans les faits et gestes de l’ancien Chef de l’Etat. « Le président de la République a deux qualités qui lui permettent d’authentifier le profil constitutionnel. D’abord, a argué Ismaila Madior Fall, il en est le gardien. Deuxièmement, il en est l’interprète authentique. Si j’étais membre du Conseil constitutionnel du Sénégal, – et je serais très content que le président me consulte – je lui dirais : M. le président de la République, d’après tous les éléments que j’ai, d’après la déclaration que vous avez faite, d’après ma lecture de la Constitution, vous ne pouvez pas faire un troisième mandat », avait-il renchéri.
Sur la possible troisième candidature de Macky Sall, alors ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall bottait en touche la thèse de ses homologues, surtout celle du constitutionnaliste Babacar Guèye. A ce dernier qui alertait contre un remake de la situation de 2012, le Garde des Sceaux avait dit, en 2017 sur la RFM: » Je me rends compte que les gens ne lisent pas les textes. Si les gens continuent à dire qu’il est possible que le président fasse un troisième mandat, je me dis qu’on n’a pas lu les textes, notamment 27 qui dit très clairement que «nul ne peut avoir plus de deux mandats consécutifs ».
Pour lui, le doute ne pouvait pas subsister par rapport à l’impossibilité de Macy Sall de briguer un troisième mandat. » La révision de la constitution est claire. Cela veut dire que la question du troisième mandat ne se posera plus dans l’histoire du Sénégal. La constitution ne laisse à aucune interprétation: nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutif ». Cette dernière phrase, il l’avait répétée plus de 3 fois, comme pour instiller l’idée dans la tête des citoyens.
Aujourd’hui, c’est l’exacte contraire des allégations citées qu’on voit chez le même homme. S’il avait soutenu que Wade était lié par sa parole, il feint de ne pas avoir entendu le président Sall soutenir à maintes reprises, au Sénégal et à l’étranger, devant des personnalités religieuses y compris, que son règne s’arrêterait en 2024. Au-delà de ces considérations éthiques et morales, le droit que défendait le Pr Ismaila Madior Fall, sous Wade, reste le même et la situation n’a guère différé.
Pourtant interpelé en mars 2021 dans l’émission D’clique de la Tfm, Ismaila Madior Fall a tenté d’esquiver la question et a servi une réponse qui en dit tout sur sa foi: « Mon statut de ministre d’Etat m’empêche de m’exprimer. Parce qu’il y a une obligation de réserve qui pèse sur moi« . Or, c’est en tant que ministre de la Justice qu’il s’était personnellement investi pour vendre le projet d réforme de son patron. Pourquoi n’évoquait-il pas le devoir de réserve quand il répétait à satiété que « nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutif »?
La plus grande contradiction entre le juriste et le ministre, confondus dans ce même être physique, réside dans sa déclaration de début décembre dernier, lors de son passage devant les députés pour le vote de son budget. « Cet avis n’est point revêtu de la force de la chose jugée. Par conséquent, à la juridiction compétente de dire le Droit, et à la Doctrine d’émettre un avis scientifique », s’était-il défendu face à ceux qui l’interpellaient sur ses déclarations antérieures.
Toute cette acrobatie du ministre, sur une question aussi simple que l’illégalité ou du moins l’immoralité de la candidature de Macky Sall augure une volonté manifeste de pousser ce dernier à tenter un mandat de trop. L’honorabilité de la parole du Chef de L’Etat doit être la source la plus fiable du droit d’un peuple assoiffé d’éthique et de vertus. Plus que quiconque, Ismaila Madior Fall qui conseillait à Wade de respecter sa parole, n’a pas le droit de prêcher le contraire dans un contexte politique et électoral identique. Les intérêts du peuple et de la science doivent passer avant les siens et ceux de son Chef.
Par Khalifa Ababacar Gaye
kagaye@senenews.com
Le collectif pour la libération de Pape Ale Niang et le FRAPP, ont organisé une journée de veille à la place de la Nation en présence des journalistes, des membres de la société civile, et des anciens de la presse à savoir Baba Diop, Bacary […]
ACTUALITE SOCIETELe collectif pour la libération de Pape Ale Niang et le FRAPP, ont organisé une journée de veille à la place de la Nation en présence des journalistes, des membres de la société civile, et des anciens de la presse à savoir Baba Diop, Bacary Domingo Mane, Momar Diongue entre autres. Tous, ont allumé des bougies, des torches qui manifester cette nouvelle forme de lutte. Avec des pancartes » Non à l’intimidation », Libéré Pape Ale », » Oui au droit du public et à l’information ».
Remous au Parti démocratique sénégalais (PDS). Le collectif des anciens de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (UJTL), qui a initié une pétition, exige le retour « sans délai » de Karim Wade.Selon L’Obs, le document signé par une « centaine de responsables » a […]
ACTUALITE POLITIQUERemous au Parti démocratique sénégalais (PDS). Le collectif des anciens de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (UJTL), qui a initié une pétition, exige le retour « sans délai » de Karim Wade.
Selon L’Obs, le document signé par une « centaine de responsables » a été transmis à Wade-père. Le journal souligne que les anciens de l’UJTL souhaitent que le Pds ait plusieurs plans (A, B et C). Il s’agit, pour eux, d’éviter la forclusion de 2019. « Le parti doit avoir des candidats de substitution pour remplacer Karim Wade au cas où il ne viendrait pas, motive leur coordonnateur, Assane Kébé, repris par la source. Notre formation regorge de gens compétents capables de présider aux destinées du pays. Vraiment, nous ne voulons plus être victimes de l’absence du PDS qui a été forclos lors de la présidentielle du 24 février 2019. » Dans ce sillage, ajoute-t-il, « Karim Wade doit nous édifier sur son retour et mieux sur sa candidature. » Le même Karim Wade doit aussi « faire les sacrifices nécessaires pour son père et ce qui reste du PDS qui veut prendre sa revanche sur l’actuel président », poursuit Kébé.
L’Obs souligne, en outre, que les signataires de la pétition ont demandé à l’ancien président Wade de prendre certaines mesures dont le gel des opérations de vente de cartes et la convocation « dans les meilleurs délais » du Bureau politique pour préparer le congrès afin de désigner et d’investir le futur candidat du parti à l’élection présidentielle de 2024.
Le Comité National de Gestion de la Lutte (CNG) a pris une batterie de mesures pour lutter les combats tardifs dans l’arène. Les lutteurs n’auront plus droit à une préparation mystique qui dépasse 30 mn. Les combats préliminaires débutent à 16h 15 et le grand […]
ACTUALITE SOCIETE SPORTSLe Comité National de Gestion de la Lutte (CNG) a pris une batterie de mesures pour lutter les combats tardifs dans l’arène. Les lutteurs n’auront plus droit à une préparation mystique qui dépasse 30 mn. Les combats préliminaires débutent à 16h 15 et le grand combat est sifflé à 19h.
Entre la convocation, la prestation des lutteurs et la préparation mystique, les manifestations de lutte tirent trop en longueur. Une situation qui semble avoir un impact sur l’attractivité de la lutte. Pour y remédier, le Comité National de Gestion de la Lutte (CNG), a dévoilé les nouvelles dispositions afin de mettre un terme à ces prolongations « lassantes » pour les amateurs. Pour la lutte avec frappe, les mesures stipulent que l’heure de convocation devra être « strictement » respectée par les lutteurs sous peine de subir des pénalités, au-delà des sanctions financières, lesquelles peuvent aller de 6 mois à 3 ans.
La sentence est tombée hier vendredi 6 janvier 2022, à l’issue de la réunion de l’équipe de Bira Sène, qui a sorti une circulaire adressée aux présidents de Comité régional de lutte (CRG), aux dirigeants d’associations sportives, promoteurs, amateurs, lutteurs et entraîneurs.
Un intermède de 5 minutes est prévu entre 2 combats préliminaires. Pour le grand combat, c’est 10 minutes. Les lutteurs devront procéder à leur « touss » dès leur arrivée. Les combats préliminaires démarrent à 16 h 15 et le grand combat sera sifflé à 19 heures précises.
Tout lutteur qui aura dépassé son temps de préparation paiera 10 000 F CFA, par minute, sur son reliquat pendant les 10 premières minutes, puis 20 000 F CFA à partir de la onzième minute. Au-delà de 30 minutes, il sera suspendu. Par ailleurs, lors des cérémonies de face-à-face, aucun lutteur n’a le droit de toucher son adversaire. Les contrevenants risquent de lourdes peines de suspension pouvant allant jusqu’à 5 ans ferme.
À l’Alliance pour la République (Apr), on parle déjà de cérémonies d’investiture de Macky Sall pour une troisième candidature. Ce samedi, La plateforme « Mackypour2024 », composée d’anciens membres de la Cojer et de militants de la première heure de l’Alliance pour la République (Apr), organise l’investiture […]
ACTUALITE POLITIQUEÀ l’Alliance pour la République (Apr), on parle déjà de cérémonies d’investiture de Macky Sall pour une troisième candidature.
Ce samedi, La plateforme « Mackypour2024 », composée d’anciens membres de la Cojer et de militants de la première heure de l’Alliance pour la République (Apr), organise l’investiture de son candidat à l’élection présidentielle de 2024. Candidat qui n’est autre que Macky Sall. La cérémonie est prévue au Grand Théâtre National Doudou Ndiaye Rose de Dakar à partir de 10 heures.
Pour rappel, jeudi dernier, la ministre de la Justice a fait une sortie sur la question. Dans son discours, il a fait comprendre que le président Macky Sall sera candidat à une troisième candidature pour un troisième mandat, si l’opération de vente de cartes, lancée par son parti, atteint le niveau qu’ils souhaitent.
«Si la majorité des sénégalais demande au président Macky Sall de continuer, qu’ils décident de se mobiliser pour voter pour lui, il se présentera en 2024 et il sera président de la République», a indiqué Ismaila Madior Fall.