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ACTUALITE justice« Le travail est en cours et il va se terminer cette semaine. D’ici vendredi au plus tard ». La précision est faite par le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, saisi par le premier Président de la Cour des comptes suite à la publication du rapport de la juridiction sur la gestion du Fonds Force Covid-19, réclamant l’ouverture d’informations judiciaires contre douze responsables épinglés, dans un entretien accordé à Source A.
En attendant ses conclusions, le garde des Sceaux n’a, toutefois, pas manqué, dans les colonnes du journal, de recadrer la Cour des comptes, indiquant qu’elle a outrepassé ses prérogatives. Il dit : « L’article 79 de la Loi organique sur la Cour des comptes dit que la Cour saisit la Chambre de discipline financière en référé. Pour les faits susceptibles d’être qualifiés de délits et crimes, la Cour saisit, par référé, par le garde des Sceaux, ministre de la Justice. Point. Il ne dit pas que la Cour peut demander l’ouverture d’une information judiciaire. »
D’ailleurs, a-t-il poursuivi, « une information judiciaire n’est pas forcément la voie la plus appropriée. En matière pénale, on peut recourir à une information judiciaire par le Parquet qui fait un réquisitoire introductif. » Avant d’enchaîner : « Mais, on peut aussi aller en flagrant délit, si la personne reconnait les faits incriminés. Si c’est pour défaut de production de pièces, le ministre de la Justice peut dire qu’on va faire une enquête complémentaire. »
« Enquête complémentaire, ce n’est pas une information judiciaire », a-t-il tenu à préciser. Avant d’expliquer qu’une autre voie est possible : celle de la médiation pénale. « On dit que oui c’est vrai, ces gens-là sont d’accord de ce dont on les accuse. Maintenant, on va faire une médication pénale ; ils vont rembourser. Il y a des cas où on peut passer directement à la citation directe », a-t-il dit.
L’enquête se poursuit après le démantèlement d’un vaste réseau de trafic de passeports de service révélé par le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. Le département dirigé par Aïssata Tall Sall avait saisi la Division des investigations criminelles (DIC). Aujourd’hui, les limiers […]
ACTUALITE SOCIETEL’enquête se poursuit après le démantèlement d’un vaste réseau de trafic de passeports de service révélé par le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. Le département dirigé par Aïssata Tall Sall avait saisi la Division des investigations criminelles (DIC). Aujourd’hui, les limiers recherchent activement 4 fugitifs dont le frère du cerveau, Kh. Tandian, juriste qui officiait à l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex), informe L’Obs.
Lequel souligne : « Si les notes verbales et les passeports de service sont faux, le document pour l’établissement des passeports de service ne sont pas des faux. Qui les a rédigés ? C’est cette piste que les policiers sont en train d’enquêter. » Selon la source, cela s’est posé pour le cas de I. Ndiaye, un brancardier qui s’est présenté à l’ambassade des États-Unis comme directeur au ministère du Tourisme.
Sept personnes ont été déjà arrêtées, en décembre dernier, à leur sortie de l’ambassade des États-Unis où les mis en cause s’étaient rendus pour récupérer leurs visas. Ils seront dénoncés par les services consulaires américains qui ont découvert qu’ils avaient versé dans leurs dossiers de demande de visa des faux documents (ordres de mission, notes verbales…). Interrogés à la DIC, ils ont tous désigné Kh. Tandian comme le cerveau du trafic. Et qui, ont-ils confié aux limiers, leur a demandé chacun 5 millions « pour les acheminer aux États-Unis. »
Dans sa livraison de ce lundi 2 janvier, le journal signale l’arrêt de la production du document depuis la note de service annulant les passeports de service délivré entre le 1er janvier 2021 et le 13 décembre 2022. Mais, « des fonctionnaires peuvent avec leur passeport ordinaire et muni d’une note verbale obtenir leur visa dans les plus brefs délais », a-t-on soufflé à L’Obs.
A 18 ans, il a explosé l’esplanade du Grand Théâtre, drainant du monde notamment chez les adolescents, lors de son concert, le 26 décembre dernier. Des milliers de jeunes ont pris d’assaut les lieux, obligeant les forces de l’ordre à écourter le spectacle, après 30 […]
ACTUALITE cultureA 18 ans, il a explosé l’esplanade du Grand Théâtre, drainant du monde notamment chez les adolescents, lors de son concert, le 26 décembre dernier. Des milliers de jeunes ont pris d’assaut les lieux, obligeant les forces de l’ordre à écourter le spectacle, après 30 minutes seulement, pour des raisons de sécurité. Ses fans, qui n’en avaient cure, étaient très en colère.
De son vrai nom, Mohamed A. Preira, fils des journalistes Houreye Thiam et Ballé Preira, leur présente ses excuses. « Je sais que rien ne pourra changer votre chagrin, a-t-il écrit, dans un message repris par Les Echos. Je sais que parmi vous il y en a qui sont venus de très loin : Thiès, Kaolack, Fatick et même, parait-il, de Saint-Louis. Je sais que vous vous êtes faits belles/beaux pour la circonstance. Que certains ont dû économiser des semaines durant pour être à la hauteur. Et vous avez été à la hauteur. »
Il ajoute : « En 30 minutes seulement, j’ai vibré grâce à vous plus et mieux qu’en 18 ans. Parce que vous êtes magnifiques. Parce que vous êtes les meilleurs. Et chaque minute à vos côtés me rend meilleur, me rend plus fort. Cela a été court, cela a été intense. »
VJ de confier que « ce fut une déchirure » pour lui aussi car il « avait envie d’être plus longtemps » avec ses fans.
Onze ans après les tensions et drames qui ont jalonné la troisième candidature d’Abdoulaye Wade, la question du troisième mandat se pose encore au Sénégal. L’article 27 retouché lors de la révision constitutionnelle de 2016 soulève encore polémique. Plongée dans l’histoire tumultueuse de cette disposition […]
ACTUALITE chroniqueOnze ans après les tensions et drames qui ont jalonné la troisième candidature d’Abdoulaye Wade, la question du troisième mandat se pose encore au Sénégal. L’article 27 retouché lors de la révision constitutionnelle de 2016 soulève encore polémique. Plongée dans l’histoire tumultueuse de cette disposition constitutionnelle en Afrique et au Sénégal.
Les manifestations aussi bien à la place de la nation (ex Obélisque) qu’à la place de l’indépendance, tout comme dans les autres régions du pays, ne faiblissent plus. Malgré plus d’une dizaine de morts, le peuple sénégalais a investi les rues pour barrer la route à la candidature « de trop » du président Abdoulaye Wade…11 ans après l’histoire est sur le point de bégayer alors que celui qui est actuellement au pouvoir avait donné toutes les gages pour faire de cette séquence douloureuse de l’histoire politique du Sénégal une page sombre à fermer définitivement. Il en avait fait le serment et l’avait réitéré à plusieurs reprises avant d’en faire une loi.
N’empêche, ses actes et les propos contradictoires soulevés par d’éminents dignitaires de son camp font craindre le pire. Les démons de la division et de l’instabilité rodent et risquent de se rameuter d’ici peu si le président Macky Sall venait à matérialiser la volonté qu’on lui prête, à tort ou à raison, de briguer à nouveau et pour la troisième fois, la magistrature suprême. Les défenseurs de cette candidature se sont engouffrés dans les ‘’failles’’ rédactionnelles du fameux article 27 de la constitution pour lui trouver une certaine caution juridique, à travers un dangereux glissement sémantique.
Source de tous les conflits politiques, notamment en Afrique, les dispositions ayant trait à la durée du mandat présidentiel et de la limitation de son renouvellement, évoqué dans l’article 27 de la constitution du Sénégal, ont toujours été brodées avec du fil de ruse et une aiguille de supercherie politique. Ceci pour donner au président en exercice un manteau constitutionnel sur mesure. Une pratique ancrée en Afrique en général et au Sénégal en particulier, depuis plusieurs décennies. La problématique de la limitation des mandats présidentiels demeure entière, même si elle a été instaurée pour la première fois au Sénégal il y a 52 ans et 32 ans dans les autres pays africains (alors qu’en France la limitation n’a été formalisée que depuis 2008 et le 21 mars 1947 aux Etats-Unis à travers le 22e amendement sous Harry Truman).
Une limitation des mandats anesthésiée partout en Afrique
Depuis 1970, le seul article qui suscite controverse parmi les 103 que compte la constitution sénégalaise, c’est bien l’article 27 qui se construit et se déconstruit selon les volontés du président en exercice. Ce dernier le contorsionne à souhait pour durer au pouvoir. Au Sénégal, pourtant précurseur de cette disposition limitant le nombre de mandat, tout comme dans les autres Etats africains, cette limitation est « anesthésiée ». C’est la conviction du Dr en droit, Yaya Niang. Livrant son avis sur la question du mandat lors du symposium organisé par le parti Awalé de Abdourahmane Diouf, vendredi dernier, 30 décembre 2022, l’enseignant-chercheur est revenu en long et en large sur l’historique rocambolesque de cette limitation en Afrique.
« Le mandat est limité partout en Afrique depuis 1990. Au Sénégal, c’est depuis 1970. Au lendemain des transitions démocratiques, on a organisé partout en Afrique, à l’exception du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Mali, des conférences nationales. Ce qui a sous-tendu la tenue de ces conférences c’est que l’Afrique a vécu des crises liées à l’exercice du pouvoir. C’est au sortir de ces assises que partout en Afrique on a limité les mandats en 1990 », soutient-il.
Mais ironie du sort, 30 ans après, l’histoire a montré que cette limitation est rarement appliquée. « Oumar Bongo au Gabon, 40 ans de pouvoir, remplacé par son fils à sa mort en 2009. Au Togo, Gnassingbé Eyadema, 38 ans au pouvoir, est remplacé par son fils depuis sa mort en 2005. Idriss Déby au Tchad, 31 ans au pouvoir, remplacé par son fils à sa mort en 2021. Denis Sassou-Nguesso, Congo, 25 ans au pouvoir. Paul Biya, 40 au pouvoir », liste le docteur en droit. Une entorse à l’esprit de la limitation qui était de faire en sorte qu’un président ne fasse pas plus de 14 ans au pouvoir et d’assurer la rotation, c’est-à-dire une alternance à la tête du pouvoir.
« La magie constitutionnelle » pour s’éterniser au pouvoir
Pour s’éterniser au pouvoir avec un semblant de caution juridique, il faut bien une magie. Il s’agit d’utiliser des tours de passe-passe constitutionnels pour faire dire à la loi tout et son contraire. Le Dr Yaya Niang a identifié trois techniques qu’utilisent habituellement les chefs d’Etats africains pour rester au pouvoir par un semblant de légalité. « La première technique c’est l’abrogation. A chaque fois que la limitation apparaît comme un obstacle à la candidature du président en exercice, il abroge la constitution en adoptant une nouvelle. On parle d’une nouvelle République : le passé est oublié, le compteur remis à zéro. C’est ce que Alpha Condé a fait en 2020. C’est ce que Ouattara a fait en 2016 », souligne-t-il.
La deuxième technique consiste à supprimer la disposition qui limite les mandats. C’est cette technique que Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf Diouf ont utilisé de 1970 en 2001 : « On instaure la limitation le 26 février 1970. On la supprime en 1976. On restaure en 1991. On la supprime encore en 1998. On restaure en 2001. C’est un enchaînement de restaurations et suppressions ». La troisième technique, selon Niang, est celle qui consiste « au courant de l’exercice de son mandat, de modifier la durée du mandat seulement pour semer la confusion sur le décompte du nombre. Tout porte à croire que c’est cette dernière technique que le président en exercice veut utiliser ».
Probable 3e mandat de Macky Sall, deux thèses s’affrontent
Si certains juristes-constitutionnalistes estiment que la question du mandat telle qu’elle se pose actuellement au Sénégal ne mérite même débat car étant claire et limpide, d’autres estiment qu’elle n’est pas aussi simple. D’une approche arithmétique, le débat est tranché vu qu’un mandat plus un autre mandat font deux. Mais du point de vue juridique, la démonstration fait naître deux thèses antagonistes. Celle qui milite en faveur d’une possibilité légale pour le président Macky Sall de briguer un autre mandat et celle qui l’écarte de fait. Et force est de constater que les défenseurs de ses deux thèses ne manquent pas d’arguments.
Adhérant pour une interprétation en faveur de la recevabilité d’une candidature du président Macky Sall en 2024, Dr Abdoulaye Guissé, enseignant-chercheur en droit à l’université Gaston Berger à Saint-Louis a cueilli à froid l’assistance en soutenant la thèse de la recevabilité. Selon lui, elle s’avère plus probante et qu’elle est, par conséquent, « juridiquement fondée ».
« A la lecture de l’article 27 de la constitution, il est possible de soutenir, à prime abord, la thèse de l’irrecevabilité de la candidature du président Sall après deux mandats consécutifs. Cet article dispose : la durée du mandat du président de la République est de 5 ans. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. Il s’agit là de dispositions simples dans leur lettres et dans leur esprit dont l’application pourrait exclure toute possibilité d’une candidature supplémentaire du président en fonction », analyse-t-il d’emblée.
Cependant, ajoute-t-il, « l’absence de disposition transitoire intégrant le premier mandat dans le décompte et sa durée qui est de 7 ans, fragilise le fondement des arguments de l’irrecevabilité ». En effet, selon lui, si le principe de la limitation est clairement posé, tant dans la durée que dans le nombre, « il vaut sans équivoque pour les prochains présidents ». Il s’explique : « il est clair que le problème du mandat est définitivement réglé pour l’avenir au moyen de la clause d’éternité qui verrouille le système de limitation. Toutefois, en ce qui concerne le président en exercice, la question du décompte du nombre de mandats reste intacte. Il semble se trouver dans une situation transitoire, favorable à la possibilité d’un mandat supplémentaire ».
Cette thèse s’adosse, à l’en croire, sur deux principes fondamentaux de droit : la non-rétroactivité et l’indivisibilité de l’article 27. « En l’absence de dispositions transitoires précisant la rétroactivité de l’article 27, il est possible d’invoquer la non-rétroactivité de la loi. Le souci majeur de ce principe est de préserver les situations acquises antérieurement à l’entrée en vigueur de la loi. De surcroît, l’article 27 est caractérisé par son indivisibilité. Il comporte deux dispositions. La durée du mandat dont il est question dans l’article est de 5 ans, or, le président en exercice a fait un premier mandat de 7 ans ». Il en veut pour preuve l’avis émis par le conseil constitutionnel en 2016 qui avait fondé sa décision sur la non-rétroactivité de la loi et avait invoqué l’article 104 qui dispose : « le président de la république en fonction suit son mandat jusqu’à son terme ».
La révision de 2016 ne remet pas en cause le nombre de mandat
Ses confrères balaient en touche sa théorie, en apportant des arguments qui semblent fragiliser son argumentaire. Et c’est le Dr Yaya Niang qui est le premier à se lancer en battant en brèche la thèse de « l’association entre les deux dispositions de l’article 27 ». Soutenir cette thèse, selon lui, équivaudrait à dire qu’en d’autres termes, « ce qui est limité finalement ce sont deux mandats de même durée ».
« Je défends la thèse de la dissociation entre la durée et le nombre pour deux raisons. La première : qu’est-ce qu’un mandat ? Ni la constitution, ni le code électoral du Sénégal n’ont défini le mandat. Par contre, c’est le code des obligations civiles et commerciales qui a défini le mandat à son article 450 comme étant un contrat par lequel une personne qu’on appelle le mandant demande à une autre qu’on appelle le mandataire d’agir à son nom et pour son compte pour une durée », analyse-t-il.
Si on le ramène en matière constitutionnelle, on parle « d’habilitation à exercer le pouvoir au nom et pour le compte du peuple ». « Par conséquent, poursuit-il, le 30 mars 2012 le conseil constitutionnel a proclamé Macky Sall élu président de la République avec 65% des voix. Une première habilitation à exercer le pouvoir. Le 5 mars 2019, il a eu sa deuxième et dernière habilitation ».
La deuxième raison, argue-t-il, c’est « qu’interpréter ne signifie pas réécrire la constitution ». « Quand on dit que la durée est indissociable du nombre de mandats. Cela veut dire que si on a deux mandats qui ne sont pas de même durée, le premier ne compte pas. C’est ce que j’appelle réécrire la constitution. Depuis 2001 la limitation du mandat est permanente. Ce qui est variable c’est la durée. Peu importe la durée, un mandat reste un mandat », a martelé le praticien du droit.
Le président Sall lié par ses propres déclarations
Ce débat juridique a été tranché par le président Sall lui-même en dégonflant la bulle médiatique autour du mandat en 2018. C’est ce que pense, Pr Ababacar Guèye qui rappelle que le président avait, de son propre chef, anticipé sur la question en soulignant que s’il était réélu en 2019 il fera son second et dernier mandat. Des propos qui lient le président en tant qu’initiateur de la loi.
S’y ajoute qu’en dehors de l’éthique politique, la règle de droit écarte d’office toute candidature pour Macky Sall car d’abord, précise Pr Ababacar Guèye, « la constitution ne fait pas de distinction par rapport à la durée du mandat. Elle limite le nombre de mandat consécutif à deux en occultant la durée. Peu importe la durée, qu’il s’agit d’un mandat de 3, 5 ou 10 ans, le nombre de renouvellement c’est une seule fois ». Ensuite, ajoute le constitutionnaliste, « la révision de 2016 n’a aucune incidence sur le nombre de mandats. Certes elle impacte la durée car elle l’a réduit (7 à 5 ans), en ne touchant pas la limitation à deux qui était déjà prévue par la mouture initiale de la constitution du 22 janvier 2001 ».
Un avis partagé aussi bien par le Pr Ababacar Guèye que l’avocat Me Doudou Ndoye qui estiment que les lois constitutionnelles sont d’application immédiate et que le président est bel et bien engagé par sa parole donnée.
Le référendum de 2016, un dol constitutionnel
Il s’agit donc plus d’une question d’éthique, une vertu qui ne semble plus être un viatique pour les hommes politiques sénégalais de nos jours. Un « wax waxete » de Macky Sall transformerait le référendum de 2016 à une vulgaire manœuvre dolosive, fulmine le professeur en droit à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, Dr Oumar Diop.
« Dans quel pays du monde a-t-on vu le chef de l’Etat s’engager dans une campagne référendaire et appeler les citoyens à voter oui et que l’objectif affirmé était de limiter les mandats présidentiels à deux, une fois le texte approuvé, il revient plusieurs années plus tard pour leur dire, ce n’est pas ce que j’avais voulu » ? S’interroge-t-il.
Son intime conviction est que : « la question du mandat n’est pas une question juridique mais de la question de respect des sénégalais dans ce qu’ils ont de plus sacré c’est-à-dire la parole donnée, la dignité et le sens de l’honneur. Ce débat traduit la perversion du droit constitutionnel qui change de signification en fonction des circonstances et de la volonté du chef de l’Etat ». Autant de tares qui semblent prendre leurs quartiers dans le pays, que la société sénégalaise gagnerait à régler définitivement.
La sentence est tombée pour Massata Samb et Mamadou Niang, deux parlementaires jugés pour coups et blessures et menaces de mort contre la députée Amy Ndiaye. Les deux députés du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) ont été condamnés à purger une peine de […]
ACTUALITE justiceLa sentence est tombée pour Massata Samb et Mamadou Niang, deux parlementaires jugés pour coups et blessures et menaces de mort contre la députée Amy Ndiaye. Les deux députés du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) ont été condamnés à purger une peine de prison ferme de six mois.
Ils devront, en outre, verser 5 millions F CFA à la partie civile.
Amy Ndiaye avait été brutalisée, le 1er décembre dernier, lors du vote du budget du ministère de la Justice.
Le ministère de la Santé éclaboussé par le rapport de la Cour des comptes concernant la gestion du fonds du Covid, a été épinglé par l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) à propos d’un avenant de 354 millions sur un marché approuvé en… 2007 […]
ACTUALITE SOCIETELe ministère de la Santé éclaboussé par le rapport de la Cour des comptes concernant la gestion du fonds du Covid, a été épinglé par l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) à propos d’un avenant de 354 millions sur un marché approuvé en… 2007
Le ministère de la Santé est rattrapé par une histoire vieille de 15 ans. En effet, ce Département a voulu réactualiser un marché concernant la construction du centre de santé de Keur Massar. A la suite d’un appel d’offres restreint en procédure d’urgence exécutée par l’ex Commission nationale des contrats de l’administration, le marché relatif aux travaux de construction d’un centre de santé de référence à Keur Massar, dans le cadre de l’opération Jaxaay, avait été souscrit entre le ministère du Patrimoine bâti, de l’Habitat et de la Construction et l’entreprise ESCI.
Ledit marché avait été approuvé le 22 mars 2007 pour un montant de 1.363.616.437 F Cfa TTC avec un délai d’exécution de huit mois. Suite à l’arrêt des travaux intervenu depuis plusieurs années, le ministère de la Santé et de l’Action sociale envisageait de les reprendre et de les achever. A cet effet, il a saisi la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) pour solliciter l’autorisation de conclure un avenant au marché de base.
En clair, l’avenant porte sur le changement du nom de l’autorité contractante qui était le ministère du Patrimoine bâti, de l’Habitat et de la Construction et mettre à la place le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Autre demande qui figure dans l’avenant, c’est le changement du signataire de l’entreprise ESCI, à la suite du décès du signataire initial, mais aussi la réactualisation du délai d’acheminement des travaux et enfin la prise en charge de la réalisation des travaux supplémentaires jugés nécessaires pour permettre la fonctionnalité des services. Le requérant Informe que le montant de l’ensemble des coûts supplémentaires tenant compte des plus-values et des moins-values s’élèvent à 354.117.128 francs TTC.
La Dcmp dit niet
En guise de réponse, la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) se référant à la date de notification de l’ordre de service de démarrage des travaux (10/12/2007) révèle que le délai d’exécution de 8 mois est consommé et que les réceptions provisoire et définitive auraient dû être prononcées depuis des années. En outre, elle rappelle que le principe du renouvellement périodique de l’achat public proscrit le maintien en l’état d’une offre pendant quinze années sans possibilité d’actualisation des coûts proposés, ce qui est contraire aux bonnes pratiques.
Elle signale que l’article 7 du contrat de base stipule que les prix remis par l’entrepreneur sont fermes, non actualisables et non révisables. En conséquence, la Dcmp a émis un avis négatif sur la requête du ministère de la Santé. Appuyant la décision de la Dcmp, l’Armp a recommandé au ministère de la Santé et de l’Action sociale de lancer une nouvelle procédure pour la sélection d’une entreprise chargée de l’achèvement des travaux et de solliciter au besoin de la Dcmp une procédure d’urgence.
Considéré comme, le prince de la musique sénégalaise, le lead vocal, du groupe Raam Daan, Waly Ballago Seck compte jouer sa partition pour la réussite des prochaines All Africa Music Awards. Cette manifestation culturelle se tiendra du 12 au 15 janvier 2023 à Dakar au […]
ACTUALITE cultureConsidéré comme, le prince de la musique sénégalaise, le lead vocal, du groupe Raam Daan, Waly Ballago Seck compte jouer sa partition pour la réussite des prochaines All Africa Music Awards. Cette manifestation culturelle se tiendra du 12 au 15 janvier 2023 à Dakar au Sénégal.
Après une rencontre avec Mike Dada, le président des AFRIMA, le fils de feu Thione Seck a fait une importante déclaration à la presse nationale et internationale. « Je vais vous dire quelque chose, moi, Wally Seck, pour rien au monde, nous raterons ces AFRIMA. ‘’Kou ma fa deug nema massa’’ ! j’appelle tous mes fans à aller sur le site www.afrima.org pour voter massivement car je suis nominé », dit-il. Waly estime que tous les artistes nominés doivent gagner d’autant plus qu’ils jouent à domicile. Selon ce dernier, les AFRIMA célèbrent l’excellence africaine et le Sénégal est le pays choisi pour abriter l’évènement. C’est une raison de plus de se faire remarquer lors des AFRIMA.
Par ailleurs, le vote sur le site D’AFRIMA est l’un des plus fiables au monde. En effet, le processus de vote qui détermine les gagnants de AFRIMA est audité par un cabinet de renommée mondiale, Pricewaterhousecoopers (PWC).
Pour Monsieur Dada, le président des AFRIMA, cette manifestation culturelle offre des tribunes aux jeunes musiciens comme Wally Seck.
« L’engagement d’un jeune et talentueux africain, comme Wally me fait chaud au cœur ! Il est déjà célébré dans son pays, à travers une plateforme comme AFRIMA. C’est tout le continent qui va l’entendre et le célébrer lui et sa musique. Comme je l’ai dit avant-hier, la musique ‘’Mbalakh’’ est magnifique, et elle doit résonner sur tout le continent », a affirmé le président de AFRIMA.
C’est sous le label de »Téranga Édition » que le Sénégal accueille du 12 au 15 janvier 2023, les 8 éditions de All Africa Music Awards. Plus de 1 500 personnes sont attendues à Dakar parmi lesquelles 300 artistes et leur équipe. Au menu, il y aura, un show musical, une cérémonie de distinction, le Sommet d’affaires, un concert et beaucoup de rencontres.
AFRIMA est une reconnaissance de la musique africaine à l’échelle mondiale. Sa première cérémonie de remise des prix a eu lieu en 2014 à Lagos au Nigeria. Des pays comme le Ghana et l’Afrique du Sud ont eu l’occasion de recevoir les AFRIMA.
Le Sénégal est le premier pays africain francophone qui abritera AFRIMA.
Le Comité International d’AFRIMA est composé de cinq régions. Il s’agit de SADEC, l’Afrique de l’Est, Afrique centrale, Afrique du Nord et de l’Ouest. Ces dernières sont dirigées par des directeurs régionaux et 54 directeurs de pays.
Les votes du public déterminent les artistes à récompenser bien entendu en plus de l’avis d’un jury d’experts ou professionnels de la culture africaine des médias et de l’industrie musicale du continent.
Découvrez tout le programme sur le site : www.afrima.org
Découvrez le programme complet des AFRIMA 2022AFRICA MUSIC BUSINESS SUMMIT (En direct)Date: Vendredi 13 Janvier 2023 Horaire : 8h30 – 16h30 Lieu: Grand Théâtre National, Dakar, SenegalPour participer s’inscrire sur https://afrimaawards.com/event-registration/AFRIMA MUSIC VILLAGE (En direct)Date: Vendredi 13 Janvier 2023Horaire : 18h00 – 06h00 Lieu: Grand Théâtre National, Dakar, SenegalPour participer s’inscrire sur https://afrimaawards.com/event-registration/8ème édition de la cérémonie des AWARDS de AFRIMADate: 15 janvier 2023 Red carpet (en direct) de 15h00 à 18h00 Cérémonie d’Awards (en direct) à partir de 19h00 Lieu: Dakar Arena, Diamniadio, Dakar, SenegalPour participer s’inscrire sur https://afrimaawards.com/event-registration/Alioune Badara MANÉ Alioune Badara Mané journaliste Culturel. Secrétaire Général de l’APCS (Association de la presse Culturelle Sénégalaise)
On en sait davantage sur le décret modifiant le code des marchés publics. D’après ‘’L’Observateur’’ dans son édition de ce samedi, le président de la république a tapé fort dans les marchés. La preuve, le journal explique que tous les régimes dérogatoires et d’exclusion sont […]
ACTUALITE SOCIETEOn en sait davantage sur le décret modifiant le code des marchés publics. D’après ‘’L’Observateur’’ dans son édition de ce samedi, le président de la république a tapé fort dans les marchés. La preuve, le journal explique que tous les régimes dérogatoires et d’exclusion sont supprimés. Aussi, ajoutent nos confrères, les achats du secteur des énergies désormais aux exigences du code. L’Obs est revenu également sur les privilèges faits aux femmes, jeunes et personnes vivant avec un handicap.
Benoît XVI est mort, samedi matin, à l’âge de 95 ans. Le pape avait dirigé l’Église catholique de 2005 à 2013, huit années marquées par de multiples révélations d’abus sexuels commis sur des enfants. Il a été le premier souverain pontife à renoncer à son […]
ACTUALITE INTERNATIONAL necrologieBenoît XVI est mort, samedi matin, à l’âge de 95 ans. Le pape avait dirigé l’Église catholique de 2005 à 2013, huit années marquées par de multiples révélations d’abus sexuels commis sur des enfants. Il a été le premier souverain pontife à renoncer à son saint office en six siècles. Ses funérailles auront lieu le 5 janvier au Vatican et seront présidées par le pape François.
Sa renonciation en 2013 avait pris le monde entier par surprise. Le pape émérite Benoît XVI s’est éteint, samedi 31 décembre, au monastère Mater Ecclesiae, au cœur des jardins du Vatican, où il vivait depuis sa renonciation.
« J’ai la douleur de vous annoncer que le pape émérite, Benoît XVI, est décédé aujourd’hui à 09 h 34. D’autres informations vous seront communiquées dès que possible », a annoncé dans un communiqué le directeur du service de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni.
Le procureur de la République a aussi son mot à dire dans la clôture du dossier Sweet Beauty, opposant le leader de Pastef, Ousmane Sonko, à l’ex-masseuse Adji Sarr. Il peut demander au Doyen des juges de poser un autre acte d’instruction ou rendre un […]
ACTUALITE SOCIETELe procureur de la République a aussi son mot à dire dans la clôture du dossier Sweet Beauty, opposant le leader de Pastef, Ousmane Sonko, à l’ex-masseuse Adji Sarr. Il peut demander au Doyen des juges de poser un autre acte d’instruction ou rendre un réquisitoire définitif, souligne Les Echos, dans sa livraison de ce samedi 31 décembre.
Pour ce qui les concerne, les avocats de Sonko ont répondu à l’avis de clôture envoyé par le juge Oumar Maham Diallo. Dans ses observations, la défense du maire de Ziguinchor, a souligné l’audition refusée de Mes Pape So et Dior Diagne. Selon les robes noires, le Doyen des juges avait toute la latitude de convoquer ces derniers pour les entendre. Ce, pour être mieux édifié sur les accusations « non fondées » de la partie civile.
Ce n’est pas la seule chose qu’ils ont mentionnée. Mes Ciré Clédor LY et Cie ont aussi demandé un non-lieu total, soutenant que le magistrat instructeur ne peut, en droit, que rendre une ordonnance de renvoi. La défense de la patronne du Sweet Beauty, Ndeye Khady Ndiaye, qui campe sur la même position, n’a pas jugé utile, elle, de faire des observations.
En face, les avocats de Adji Sarr, qui se disent « satisfaits » du travail mené par le Doyen des juges, ne feront pas non plus d’observations