Suite au terrible accident qui s’est produit entre Yamong et Mbadia, provoquant la mort de 14 personnes, le président Bassirou Diomaye Faye a manifesté sa désolation. Sur X, il a écrit :«J’apprends avec une grande tristesse le terrible accident de la route survenu entre Yamong et […]
A LA UNE ACTUALITÉ SOCIETEIl y a un grand jeu d’intérêts autour de la concession des chantiers de réparations navales de Dakar. L’Observateur lève un coin du voile sur les lobbies politico-économiques qui s’intéressent à ce patrimoine estimé à environ 80 milliards FCfa, un marché géré par la Société […]
POLITIQUEAprès la publication des rapports 2019, 2020 et 2021 sur instruction du président de la République, le rapport d’activités 2022 de l’Ofnac a été rendu public hier par Serigne Bassirou Guèye. 13 rapports d’enquêtes ont été clôturés et déposés en 2022 contre 11 en 2021, soit une […]
POLITIQUEC’est la pièce maitresse dans l’affaire Sweet Beauté. C’est lui qui a effectué la visite médicale à la masseuse Adji Sarr après sa plainte contre Ousmane Sonko pour viol en février 2021. Mais depuis qu’il a établi que la fille qu’il a consultée n’a pas […]
ACTUALITE SOCIETEC’est la pièce maitresse dans l’affaire Sweet Beauté. C’est lui qui a effectué la visite médicale à la masseuse Adji Sarr après sa plainte contre Ousmane Sonko pour viol en février 2021. Mais depuis qu’il a établi que la fille qu’il a consultée n’a pas été violée, il subit toute sorte de pression. Il est persécuté, suivi, épié, harcelé, menacé. Il a fini par craquer et sortir de sa réserve pour accorder un entretien à la chaîne Kewoulo TV et au journaliste d’investigation Babacar Touré.
Le Dr Alphousseyni Gaye déclare qu’il ne mène plus une vie tranquille. Depuis l’éclatement de cette histoire. «Je suis vraiment fatigué. Je n’ai pas peur de vaquer à mes occupations, mais je crains quand même pour ma vie. Il ne se passe pas une semaine sans que quelqu’un ne cogne mon véhicule. Parfois, je sais que je suis suivi. Je me gare quelque part frayant un chemin libre à la ou les personnes qui me suivent. Parfois, je prends mon téléphone, je le mets dans ma poche, sors de mon véhicule et me mets debout en croisant les bras. Parfois encore, c’est un conducteur qui s’arrête brusquement sans raison devant moi. Heureusement que je reste toujours vigilant et en alerte. Peut-être qu’ils mijotent quelque chose. Je ne sais pas, mais je me prépare toujours en conséquence pour éviter de cogner quelqu’un. Je laisse tout entre les mains de Dieu face à ces harcèlements, ces menaces et ces persécutions de tous bords. J’ai vécu ce dossier (Ndlr: Adji Sarr-Ousmane Sonko). Je connais un peu ce dossier. J’ai eu vraiment peur et je crains pour ma vie. Je vous prends pour témoin pour tout ce qui m’arrivera à l’avenir…», a-t-il confié au média dirigé par Babacar Touré.
Le Dr Alphouseyni Gaye a également cité Mamour Diallo, Me Gaby Sow comme étant ceux qui l’ont appelé la veille, le jour et après la visite médicale de Adji Sarr à son bureau de l’Hôpital général Grand Yoff (Ex-CTO).
L’Ordre des médecins du Sénégal est interpellé pour venir au secours d’un des siens.
Le commissariat de Dieuppeul a fait tomber un redoutable escroc. Il s’agit du Togolais S. A. Gnao, PDG de Crypto Investissement, une société spécialisée dans les placements dans la cryptomonnaie. Libération, qui donne l’information, précise que le montant du préjudice est estimé à 700 millions […]
ACTUALITE SOCIETELe commissariat de Dieuppeul a fait tomber un redoutable escroc. Il s’agit du Togolais S. A. Gnao, PDG de Crypto Investissement, une société spécialisée dans les placements dans la cryptomonnaie. Libération, qui donne l’information, précise que le montant du préjudice est estimé à 700 millions de francs CFA et 200 victimes ont été identifiées par les policiers.
Pour endormir ses cibles, renseigne le journal, S. A. Gnao allait jusqu’à leur verser des bénéfices. Ce qui poussaient ces dernières à investir davantage. Libération renseigne que depuis l’arrestation du mis en cause, les personnes escroquées défilent au commissariat de Dieuppeul.
Le quotidien d’information rapporte que la Sûreté urbaine avait enquêté sur l’affaire. Ses agents avaient mis la main sur une collaboratrice du Togolais. Cette dernière avait été condamnée à une peine ferme de prison. Plus chanceux, son patron n’était pas inquiété. Jusqu’à l’intervention des éléments du commissariat de Dieuppeul.
Mame Diarra Biaye a été inhumée hier, mercredi, au cimetière de Pikine. Elle avait juste 15 mois. Elle est décédée d’une mort atroce. D’après L’Observateur, qui raconte la triste histoire, la fillette était portée disparue mardi. Ce jour-là, dans la matinée, sa maman, partie chercher des […]
ACTUALITE SOCIETEMame Diarra Biaye a été inhumée hier, mercredi, au cimetière de Pikine. Elle avait juste 15 mois. Elle est décédée d’une mort atroce.
D’après L’Observateur, qui raconte la triste histoire, la fillette était portée disparue mardi. Ce jour-là, dans la matinée, sa maman, partie chercher des prévisions dans une maison voisine, constate à son retour que son enfant n’était plus dans la maison. Sa grand-mère, chargée de veiller sur elle en l’absence de cette dernière, n’a rien vu.
La nouvelle de la disparition de Mame Diarra Biaye se répand dans le quartier. Les recherches s’organisent. Au bout d’une heure, un pêcheur propose d’ouvrir complètement la fosse qui était creusée devant la maison des parents de la fillette de 15 mois. Celle-ci était entrouverte.
Horreur ! le corps sans vie de l’enfant est aperçu flottant dans les eaux. Aidés de quelques voisins, certains membres de la famille de la victime recueillent la dépouille. Alertée, la police procède aux constats avant que les sapeurs-pompiers récupèrent le corps à l’hôpital pour autopsie.
Si la Coordination des Association de Presse (CAP) relève des “maladresses de Pape Alé Niang dans ses courts moments de liberté”, elle bat en brèche les arguments brandis par le Procureur de la République pour justifier son arrestation. “C’est un commentaire gratuit et méchant qui […]
ACTUALITE SOCIETESi la Coordination des Association de Presse (CAP) relève des “maladresses de Pape Alé Niang dans ses courts moments de liberté”, elle bat en brèche les arguments brandis par le Procureur de la République pour justifier son arrestation. “C’est un commentaire gratuit et méchant qui prouve encore l’acharnement sur la personne de Pape Alé Niang, fustige la CAP dans un communiqué. Pourtant en lieu et place d’un mandat de dépôt, le procureur avait la possibilité d’assignation à « résidence avec surveillance électronique», ou d’une admonestation (faire une réprimande sévère, une remontrance solennelle), entre autres, comme un juge a eu à le faire récemment dans un dossier où l’inculpé aurait manifestement violé les conditions du contrôle judiciaire. Ces considérations sont compte non tenu des vices de forme dans la réquisition du parquet”.
La CAP est, par ailleurs, “déterminée à engager toutes actions légales afin d’obtenir la libération de Pape Alé Niang”. “Sa place n’est pas en prison”, estime-t-elle. Seneweb vous propose l’intégralité du communiqué de la CAP
“Les maladresses de Pape Alé NIANG dans ses courts moments de liberté ne peuvent décemment autoriser le procureur de la République, Hamady Diouf à raconter des histoires sur notre confrère en prenant souvent des libertés avec la vérité. S’il est vrai que son comportement peut indisposer et mettre mal à l’aise beaucoup de gens, mais la corporation des journalistes reste déterminée à défendre les valeurs et principes du métier.
Le journalisme et la justice ont en commun certains fondamentaux. Ce sont entre autres les faits. Ils sont intangibles. Toute action judiciaire, toute information doit reposer sur des faits. Or, dans son communiqué, le procureur lui prête des intentions et des allégations. Il a écrit noir sur blanc les propos suivants :
« Les dernières sorties médiatiques de l’inculpé Pape Alé NIANG, telles qu’il ressort des audios et des vidéos joints à la procédure, caractérisent largement une violation des obligations prescrites notamment celles qui lui faisaient défense de communiquer sous aucune forme sur les faits, objets des poursuites, dans la perspective de garantir l’intégrité de la procédure et de prévenir efficacement la réitération des faits ».
Certainement, nous n’avons pas écouté et regardé les mêmes audios et vidéos. Le journaliste, de nouveau en captivité depuis mardi 20 décembre, n’a fait qu’une sortie. Il est établi – et de manière clairement incontestable – qu’il n’a nullement et aucunement évoqué la procédure ni les éléments du dossier le concernant. Pape Alé NIANG a dénoncé les conditions de son arrestation qui sont rocambolesques et inacceptables dans le contexte d’un État de droit qui poursuit un citoyen régulièrement domicilié à Dakar. Il est surtout revenu sur la situation des «détenus politiques» dont les sieurs Cheikh Oumar DIAGNE et Abdou Karim GUEYE qu’il a eu le loisir de rencontrer en prison.
Clairement et sur la base du principe de responsabilité qui guide son action, la Coordination des Associations de Presse (CAP) n’épouse pas cette sortie et la trouve inopportune. Cependant, monsieur le procureur de la République ne peut oublier un seul instant que Pape Alé NIANG est un citoyen sénégalais qui bénéficie toujours et jusqu’à preuve du contraire de la présomption d’innocence. A cet effet, rien ni personne ne l’empêche – conformément aux articles 8 et 10 de la Constitution – de jouir de sa liberté d’expression dans le respect des dispositions de l’article 127 du Code de procédure pénale. En l’espèce, les avocats et des juristes ont raison de dénoncer ce que le procureur qualifie allègrement et émotionnellement d’actes constitutifs de la violation des termes ou conditions du contrôle judiciaire.
S’agissant des posts de Pape Alé NIANG sur sa page Facebook concernant le Directeur de la police nationale, c’est une erreur. A l’intention de l’opinion publique nationale et internationale, la CAP révèle ici que c’est elle qui a demandé et obtenu la suppression de tous les posts. Pape Alé NIANG est disposé à s’amender parce que manifestement, il a eu tort et a porté atteinte à l’honorabilité d’une famille de citoyens sénégalais.
La CAP réfute, par ailleurs, l’analyse du chef de parquet qui tente d’écarter tout cas de force majeure, erreur ou négligence. C’est un commentaire gratuit et méchant qui prouve encore l’acharnement sur la personne de Pape Alé NIANG. Pourtant en lieu et place d’un mandat de dépôt, le procureur avait la possibilité d’assignation à « résidence avec surveillance électronique», ou d’une admonestation (faire une réprimande sévère, une remontrance solennelle), entre autres, comme un juge a eu à le faire récemment dans un dossier où l’inculpé aurait manifestement violé les conditions du contrôle judiciaire. Ces considérations sont compte non tenu des vices de forme dans la réquisition du parquet.
La Coordination des Associations de Presse (CAP) se veut encore une fois responsable. Elle a froidement analysé la situation actuelle et usé du langage de vérité à l’endroit de notre confrère. Elle est dans cette logique depuis le début de cette affaire. Elle est déterminée à engager toutes actions légales afin d’obtenir la libération de Pape Alé NIANG. Sa place n’est pas en prison.
La Coordination des Associations de Presse (CAP)
La Chambre Criminelle de la Cour d’Appel de Tambacounda a confirmé le verdict rendu par le tribunal de grande instance de Tambacounda. Reconnu coupable de tentative de viol et de meurtre sur la personne de Bineta Camara, le menuisier Pape Alioune Fall a été condamné […]
ACTUALITE justiceLa Chambre Criminelle de la Cour d’Appel de Tambacounda a confirmé le verdict rendu par le tribunal de grande instance de Tambacounda. Reconnu coupable de tentative de viol et de meurtre sur la personne de Bineta Camara, le menuisier Pape Alioune Fall a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
Rien ne remet en cause l’implication de Pape Alioune Fall dans cette affaire qui a provoqué la mort de Bineta Camara, a soutenu l’avocat général Soyoubou Sy.
« Toutes les circonstances aggravantes sont applicables à l’accusé », a relevé l’avocat général qui a requis la confirmation de la peine prononcée par la Chambre criminelle du TGI de Tambacounda.
« Tout le réquisitoire du parquet général est fondé sur le procès-verbal qui manque de loyauté et de sincérité dans la collecte des éléments de preuves matérielles », s’est désolé Me Ciré Clédor LY qui a estimé qu’il y a homicide involontaire. A titre principal, la défense de l’accusé a demandé la disqualification du crime de meurtre en homicide involontaire. A titre subsidiaire, Me Ciré Ly demande la disqualification des faits de meurtre en coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner. A titre infiniment subsidiaire, la défense a enfin demandé à la Cour de faire application à l’accusé une condamnation à la réclusion criminelle à temps de moins de 5 ans. Auparavant, les avocats de la partie civile Mes Moussa Sarr et Sayba Danfakha ont sollicité de la cour la confirmation de la peine.
Après délibération, la cour a rejeté les exceptions de nullités soulevées par la défense et a confirmé dans toutes ses dispositions le jugement de la chambre criminelle du TGI de Tambacounda. A l’issue de cette audience, l’avocat de la défense qui s’est dit profondément choqué par cette décision compte interjeter appel au niveau de la cour de cassation où il compte gagner cette bataille judiciaire.
Les cas de féminicides ont encore tristement marqué 2022. La féministe Maïmouna Astou Yade révélait qu’entre 2019 et cette année, plus de 20 femmes ont été tuées. Seynabou Ka Diallo, Ndeye Diop et Kiné Gaye ont allongé la liste. Seynabou Ka Diallo L’étudiante à l’Université […]
ACTUALITE SOCIETELes cas de féminicides ont encore tristement marqué 2022. La féministe Maïmouna Astou Yade révélait qu’entre 2019 et cette année, plus de 20 femmes ont été tuées. Seynabou Ka Diallo, Ndeye Diop et Kiné Gaye ont allongé la liste.
Seynabou Ka Diallo
L’étudiante à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a été retrouvée morte au village de Ndiawdoun à cinq kilomètres de ce temple du savoir. Le premier suspect est son petit ami. Selon le journal Libération, tout serait parti d’une dispute au sujet de l’enfant que portait la victime et qui serait le fruit de leur relation amoureuse. Le mis en cause demandait à Seynabou Ka Diallo de «tout faire» pour avorter. La jeune dame, qui avait eu confirmation de sa grossesse au niveau des services médicaux de l’UGB, voulait garder l’enfant. Une dispute va s’ensuivre. Le petit-ami s’emporte, l’attaque et l’étrangle jusqu’à ce que mort s’en suive. L’étudiante morte d’une asphyxie mécanique portait sur le corps des traces de violences.
Un énième crime qui a défrayé la chronique et indigné la coordination des étudiants de Saint-Louis. Elle avait décrété une journée noire et 24 heures de journée sans ticket non renouvelable. Mais ce meurtre n’est pas un cas isolé. Ndeye Diop est aussi morte dans les mêmes circonstances à quelques exceptions près.
Ndeye Diop
Elle est morte à la fleur de l’âge. Sa vie sur terre n’aura duré que le temps d’une rose. Âgée de 15 ans, la jeune fille est vite passée de vie à trépas. La ressortissante de Touba est morte, assassinée par son amant en juillet dernier dans la ville sainte. Un amour qui a vite tourné au désamour. Ndeye Diop est décédée à la suite d’ une «asphyxie mécanique» après des «coups et blessures provoqués par une arme blanche» selon le certificat de genre de mort. Pris de remords, A. Mbacké a avoué le crime perpétré sur sa copine. «Ndeye m’a informé qu’elle était en état de grossesse et j’en suis l’auteur. Mais j’ai refusé la paternité. Et il s’en est suivi une altercation au cours de laquelle j’ai administré un coup de pierre à la tête», a retracé l’adolescent de 17 ans lors de son interrogatoire. Puis, il a poignardé sa copine au cou mais la lame du couteau s’est cassée. Ensuite, A. Mbacké a saisi un fil électrique pour l’étranger à mort. Il a acheté deux sacs dans une boutique pour y mettre la dépouille mortelle qui finira dans un fût en plastique (réservoir d’eau) posé sur la terrasse de son domicile. L’autopsie révèlera la grossesse de 6 mois de la défunte. Son présumé meurtrier file vers la prison centrale du Baol.
Les meurtriers sont souvent plus proches que ce qu’on imagine. Ndeye Diop le confirme encore car assassinée par l’élu de son cœur.
Fatou Kiné Gaye
Le visage du meurtrier n’est pas inconnu. Fatou Kiné Gaye en est aussi une preuve vivante. La gérante a été retrouvée morte dans son lieu de travail à Pikine en mai dernier. La jeune femme a été assassinée par son superviseur. Elle a reçu 37 coups de couteau. Une tragique histoire qui prend racine dans un versement suspect. K. B. déclare avoir remis 5.500.000 de FCFA à Fatou Kiné Gaye. Cette dernière remarque que seuls 2 millions ont été versés. La gérante s’emporte, réprimande son superviseur, qui nie avoir menti sur le montant. Elle maintient ses accusations, lui rappelle d’autres micmacs et menace de le dénoncer. Après avoir été réprimandé par Fatou Kiné Gaye au sujet du versement suspect, K. B. demande à cette dernière de lui prêter deux cent mille (200 000) francs CFA pour son baptême. La victime refuse. L’assassin présumé sort furieux du multiservices. Il avait prévu de revenir armé d’un couteau de cuisine, cette fois-ci. C’est ainsi qu’il commet son forfait, puise dans la caisse du multiservices, quitte les lieux et change ses habits tachés de sang. Ce dernier reviendra ensuite sur place pour se fondre parmi les populations qui venaient de découvrir le crime, et fait semblant d’apprendre le drame comme tout le monde. 1,9 million ont été retrouvés chez lui dans une armoire. Le sieur a confié aux enquêteurs, selon Libération, avoir remis à son épouse, pour le baptême, le reste des 3,5 millions déclarés et non versés.
C’est désormais officiel ! Bolloré Africa Logistics a été cédé au groupe MSC. L’information a été rendue publique hier mercredi, selon Financial Afrique. 100% des actions ont été cédées pour une valeur de 5,7 milliards d’euros. « Le prix de cession des actions s’établit à […]
ACTUALITE économieC’est désormais officiel ! Bolloré Africa Logistics a été cédé au groupe MSC. L’information a été rendue publique hier mercredi, selon Financial Afrique. 100% des actions ont été cédées pour une valeur de 5,7 milliards d’euros. « Le prix de cession des actions s’établit à 5,1 milliards d’euros auquel s’ajoutent 600 millions d’euros de remboursement de comptes », explique le site économique.
Bolloré Africa Logistics regroupe les filiales logistique et transport en Afrique du groupe Bolloré. Il s’agit au total, selon Sika Finance, de 250 filiales dans 49 pays dont 47 en Afrique. Bolloré quitte le transport maritime mais reste dans le continent où il va se concentrer davantage sur les médias et la communication.
Depuis quelques années, le groupe français est cité dans plusieurs scandales de corruption au plus haut sommet de l’Etat, notamment son implication dans l’élection présidentielle en Guinée, en faveur de Alpha Condé.
Le gouvernement de la Gambie a déclaré mercredi avoir déjoué une tentative de coup d’Etat militaire la veille, dans ce qui serait la dernière entreprise en date en Afrique de l’Ouest pour renverser un régime en place.Ce serait la dernière tentative de coup de force […]
ACTUALITE afriqueLe gouvernement de la Gambie a déclaré mercredi avoir déjoué une tentative de coup d’Etat militaire la veille, dans ce qui serait la dernière entreprise en date en Afrique de l’Ouest pour renverser un régime en place.
Ce serait la dernière tentative de coup de force en date en Afrique de l’Ouest depuis 2020, après deux putschs réussis au Mali et au Burkina Faso et un autre en Guinée, et une tentative de fait accompli en Guinée-Bissau.
Cette série inquiète vivement les dirigeants ouest-africains, confrontés à une multitude de défis – de la pauvreté à la propagation du jihadisme – aggravés par la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine.
Mercredi, la commission de la Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) a dit avoir appris la tentative de putsch avec « choc et consternation », et l’a fermement condamnée dans un communiqué.
Réunis en sommet début décembre à Abuja, au Nigeria, les dirigeants des Etats membres de l’organisation régionale, dont fait partie la Gambie, ont décidé la création d’une force régionale vouée à intervenir en cas de putsch, s’inquiétant d’un effet de contagion des coups d’Etat.
Les chefs d’état-major des pays membres se sont réunis sur le sujet le 19 décembre en Guinée-Bissau. Leur rapport final les montre très réservés. Ils font valoir qu’il existe déjà en principe une « force en attente de la Cédéao » susceptible de « toutes les formes d’intervention ». Encore faudrait-il lui donner le mandat et les capacités nécessaires pour intervenir en cas de coup d’Etat, disent-ils.
Par ailleurs, une telle intervention « pourrait s’avérer difficile, notamment lorsque la population et/ou une grande partie des forces armées adhèrent au changement anticonstitutionnel dans le pays concerné », disent-ils.
Une mission de la Cédéao forte de plusieurs centaines d’hommes est présente en Gambie depuis janvier 2017: l’Ecomig assure une protection rapprochée et déploie des patrouilles pour le président et les membres du gouvernement. La Cédéao vient de renouveler son mandat pour un an à compter du 1er janvier 2023. Mais elle a préconisé une réduction de la force au cours de cette période.
La Cour des comptes a épinglé le ministère du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale pour un marché de riz de 2,5 milliards attribué dans le cadre de la riposte aux effets de la Covid-19. Mansour Faye, qui dirigeait le département à l’époque, s’est […]
ACTUALITE POLITIQUELa Cour des comptes a épinglé le ministère du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale pour un marché de riz de 2,5 milliards attribué dans le cadre de la riposte aux effets de la Covid-19. Mansour Faye, qui dirigeait le département à l’époque, s’est insurgé contre les conclusions dudit rapport.
Dans un entretien paru ce jeudi dans L’Observateur, l’actuel ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement promet de contre-attaquer. «Si l’occasion m’est donnée, je ferai un recours, a promis Mansour Faye. Je ne peux pas comprendre qu’on livre à la vindicte populaire, sur des bases non justes, d’honnêtes citoyens, des gens qui sont allés dans le Sénégal des profondeurs. Ça pose problème.»
Le ministre se dit d’autant plus motivé que la Cour des comptes a demandé l’ouverture d’une information judiciaire contre Aliou Sow, son Directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) à l’époque des faits, désigné coupable des écarts de gestion présumés. «C’est un devoir moral», justifie Mansour Faye. Qui croit savoir qu’il est la cible des conclusions de la Cour des comptes.
Il développe : «Au-delà du DAGE, c’est moi-même qui suis visé en réalité. J’ai suivi le processus du début à la fin parce que les questions de transparence sont importantes pour moi. Qui touche le DAGE me touche. Par devoir moral, je ne peux accepter qu’on accuse quelqu’un qui n’a rien fait. En plus un collaborateur qui a travaillé d’arrache-pied pour arriver à ce résultat.»
Mansour Faye révèle que le DAGE est «affecté». Il s’empresse d’ajouter : «Je l’ai rassuré parce que dans cette histoire, nous sommes tous ensemble et nous n’avons rien à nous reprocher. Nous avons la conscience tranquille.»
A deux semaines du combat Balla Gaye 2 contre Boy Niang 2 prévu le 1er janvier 2023, des rumeurs circulent et font état de la blessure de Boy Niang 2 et la maladie de son père. Des suspicions rejetées par un proche du Thiapathioly Cheikh […]
ACTUALITE SOCIETE SPORTSA deux semaines du combat Balla Gaye 2 contre Boy Niang 2 prévu le 1er janvier 2023, des rumeurs circulent et font état de la blessure de Boy Niang 2 et la maladie de son père. Des suspicions rejetées par un proche du Thiapathioly Cheikh Niang qui soutient que ces informations sont fausses et laisse tout entre les mains de Dieu.