Serigne Saliou Dia est officiellement à la tête de l’équipe nationale U20, comblant ainsi le vide laissé par le départ de Malick Daf. Champion d’Afrique avec les moins de 17 ans et vainqueur des Jeux africains en 2015 avec l’équipe locale, le technicien sénégalais a […]
ACTUALITE SPORTSDes agents de la brigade des eaux et forêts de l’arrondissement de Gniby (Kaffrine), ont saisi 83 Kg de chanvre indien à Sorokogne, un village situé dans la commune de Kahi. Cette saisie a été faite lors d’une opération de patrouille initiée dans le cadre […]
A LA UNE ACTUALITE SOCIETÉAprès avoir pourtant mené quasiment toute la rencontre, l’Equipe Nationale du Sénégal a craqué dans le money time face au Japon (4-6) et sort de la Coupe du Monde de Beach Soccer dès la phase de groupes. Quelle immense déception ! Autrement dit, quelle catastrophe […]
ACTUALITE SPORTSDes agresseurs à bord d’une moto se sont illustrés hier, à Sacré-Coeur 2. Après avoir dérobé le smartphone d’un passant, ils se faufilaient dans la circulation tranquillement, sans être inquiétés. Mais, un conducteur de taxi qui observait la scène a percuté leur moto et fait […]
ACTUALITE SOCIETEDes agresseurs à bord d’une moto se sont illustrés hier, à Sacré-Coeur 2. Après avoir dérobé le smartphone d’un passant, ils se faufilaient dans la circulation tranquillement, sans être inquiétés.
Mais, un conducteur de taxi qui observait la scène a percuté leur moto et fait tomber l’un des agresseur.
Seul l’autre compagnon qui conduisait à pris la fuite.
Malheureusement, son ami a été neutralisé et menotté…
Alors qu’il n’existe pas d’herbes pour le bétail dans le département de Linguère, et que le Ranch de Dolly lieu de repli des éleveurs de la localité voire même ceux du reste du pays, un violent feu de brousse s’était déclaré ce jeudi dans le […]
ACTUALITE SOCIETEAlors qu’il n’existe pas d’herbes pour le bétail dans le département de Linguère, et que le Ranch de Dolly lieu de repli des éleveurs de la localité voire même ceux du reste du pays, un violent feu de brousse s’était déclaré ce jeudi dans le Ranch réduisant en cendres plus de 300 ha du tapis herbacé. La brigade des Eaux et forêts du Ranch et les populations de Dolly centre se sont mobilisées pour éteindre le feu qui avait déjà fait beaucoup de dégâts. Jusqu’ici l’origine de l’incendie reste inconnue. En attendant, la gendarmerie de la localité a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de ce feu de brousse qui a causé d’énormes dégâts dans le milieu non sans semer l’inquiétude et le désespoir dans le monde éleveur.
Il y a quatre jours, un feu de brousse s’est déclaré dans le département de Podor causant la mort de 4 personnes, dont une femme et son bébé. Des bêtes et des concessions ont été complètement consumées.
Pour avoir inscrit une femme à deux reprises sur la liste nationale, Yewwi askan wi risque le rejet de sa liste. Une faute d’inattention «terrible et dommage» aux yeux de la tête de liste de cette coalition, Ousmane Sonko. Marimar, Rosa, Catalina, Tour de Babel […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETEPour avoir inscrit une femme à deux reprises sur la liste nationale, Yewwi askan wi risque le rejet de sa liste. Une faute d’inattention «terrible et dommage» aux yeux de la tête de liste de cette coalition, Ousmane Sonko.
Marimar, Rosa, Catalina, Tour de Babel ou encore Luz Clarita… A la fin des années 1990-début 2000, les telenovelas sud-américaines diffusées sur la Rts tenaient en haleine le pays, toutes générations confondues, avec leur lot d’intrigues, de passions, de surprises, de retournements de situations… Des années après, les mêmes scénarii reviennent en politique. Car depuis deux semaines, les épisodes les plus ubuesques se suivent depuis la clôture des listes de candidatures pour les Législatives du 31 juillet. En fin de soirée de samedi dernier, l’on a appris que la liste de Yewwi askan wi risquait l’invalidation du fait de l’investiture à 2 reprises sur la liste nationale de la nommée Anta Touré. «Dommage. Une dernière faute d’inattention vient compromettre notre liste nationale, tout le travail abattu par Yewwi, et risque de remettre les compteurs à zéro avec l’autre coalition. Terrible et dommage», a posté Ousmane Sonko, tête de liste nationale de cette coalition de l’opposition sur sa page Facebook.
La nouvelle a provoqué un séisme dans le landerneau politique comme lorsque Déthié Fall a relevé vendredi que Benno bokk yaakaar n’aurait pas respecté la parité et se dirigerait par conséquent vers l’invalidation. Mais qu’est-ce qui a conduit à cette bourde ? Toujours sur Facebook, Bassirou Diomaye Faye est revenu sur les détails du problème. «Dans le cadre de la régularisation des listes qui s’est opérée, hier vendredi 20 mai 2020, Yewwi devait remplacer une titulaire investie par le Pur, mais frappée d’inéligibilité en raison de son âge (moins de 25 ans). Pour la remplacer, on a fait appel à son parti, qui a malencontreusement donné le dossier d’une dame qui était déjà investie suppléante. Notre mandataire a remis le dossier sans vérifier si elle ne figurait pas déjà sur la liste des titulaires, ne s’imaginant certainement pas qu’on puisse lui remettre le dossier d’une personne déjà investie par le même parti. Du coup, cette dernière se retrouve sur les deux listes de la coalition Yewwi askan wi, titulaire et suppléante à la fois», a dit le président du Mouvement national des cadres patriotes (Moncap), inscrit à la 11ème place sur la liste de Yaw.
Après les 15 listes départementales dont Dakar, qui n’auraient pas respecté le parrainage, selon Bby, Yaw est en eaux troubles. Malgré tout, Bassirou Diomaye Faye appelle à l’application stricte de la loi. «Yewwi et Benno out ? Qu’en dit la loi pour chaque cas ? Les autres listes ont-elles couvert tout le territoire pour «compétir» seules, si le juge considérait que les listes sont invalides ? La loi est dure mais elle doit être appliquée dans toute sa rigueur, à tous, par le juge constitutionnel qui serait inspiré de regarder du côté de la jurisprudence de la Cour suprême !», a conclu le candidat malheureux à la mairie de Ndiaganiao lors des dernières élections locales.
Dans la soirée d’hier, un communiqué de la conférence des Leaders de Yaw prétendait que «sa liste proportionnelle est conforme aux dispositions du Code électoral et sa recevabilité ne souffre d’aucune irrégularité». Cette déclaration prenait le contrepied de celle de Ousmane Sonko qui, la veille, se plaignait sur Facebook de la probable invalidation de la liste dont il était la tête de liste. Tout en exonérant leur liste de toute faute, les leaders de Yewwi attendaient du ministre de l’intérieur, qu’il applique toutes les rigueurs de la loi à celle de leurs adversaires de Benno.
Si la liste de Benno est supposée être irrecevable pour non-respect de la parité, celle de Yewwi se trouve aussi dans une situation très indélicate.Qu’est-ce qui s’est passé avec la liste de Yaw? Bassirou Diomaye Faye de Pastef explique. « Dans le cadre de la régularisation […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETESi la liste de Benno est supposée être irrecevable pour non-respect de la parité, celle de Yewwi se trouve aussi dans une situation très indélicate.
Qu’est-ce qui s’est passé avec la liste de Yaw? Bassirou Diomaye Faye de Pastef explique.
« Dans le cadre de la régularisation des listes qui s’est opérée hier, vendredi 20 mai 2022, YEWWI devait remplacer une titulaire investie par le PUR mais frappée d’inéligibilité en raison de son âge ( moins de 25 ans).
Pour la remplacer, on a fait appel à son parti, qui a malencontreusement donné le dossier d’une dame qui était déjà investie suppléante.
Notre mandataire, a remis le dossier sans vérifier si elle ne figurait pas déjà sur la liste des titulaires, ne s’imaginant certainement pas qu’on puisse lui remettre le dossier d’une personne déjà investie par le même parti.
Du coup, cette dernière se retrouve sur les deux listes de la Coalition Yewwi Askan Wi , titulaire et suppléante à la fois.
YEWWI & BENNO OUT
Les autres listes ont-elles couvert tout le territoire pour compétir seules?
La loi est dure mais elle doit être appliquée, dans toute sa rigueur, à tous, par le juge constitutionnel qui serait inspiré de regarder du côté de la jurisprudence de cour suprême!
Wait and see ».
Khassim Bâ qui avoue avoir tué vendredi dernier à Pikine, Fatou Kiné Gaye, la gérante du multiservice est passé aux aveux lors de son interrogatoire à la suite de sa garde à vue au commissariat de Pikine. «Ma femme me mettait une pression terrible pour […]
ACTUALITE SOCIETEKhassim Bâ qui avoue avoir tué vendredi dernier à Pikine, Fatou Kiné Gaye, la gérante du multiservice est passé aux aveux lors de son interrogatoire à la suite de sa garde à vue au commissariat de Pikine.
«Ma femme me mettait une pression terrible pour le baptême de notre premier enfant ce dimanche et il me fallait absolument trouver de l’argent. C’est en ce moment que j’ai tout planifié», a confié le mis en cause dans les colonnes du journal ‘’Libération’’.
Nos confrères renseignent qu’à 4 reprises, Khassim Ba s’était rendu, couteau sous les habits, au niveau du multiservice, guettant le bon moment pour tuer Kiné Gaye et voler les 3,5 millions de F Cfa encaissés auprès du responsable-zone au nom de la défunte qui n’était au courant de rien.
A en croire le journal, l’arme du crime et ses habits avec des taches de sang ont été retrouvés dans son armoire ainsi que 1,9 millions de F Cfa. Khassim Ba dit avoir donné le reste à son épouse pour les repas des invités, l’achat de Getzne.
La sortie d’Alioune Tine, président fondateur de AFRIKAJOM Center demandant au Conseil Constitutionnel du Sénégal, organe de régulation du Contentieux électoral, d’agir de manière à apaiser les tensions politiques grandissantes et les risques de violences politiques, n’ a pas plu à la coalition.Aar Sénégal. « Les […]
ACTUALITE POLITIQUELa sortie d’Alioune Tine, président fondateur de AFRIKAJOM Center demandant au Conseil Constitutionnel du Sénégal, organe de régulation du Contentieux électoral, d’agir de manière à apaiser les tensions politiques grandissantes et les risques de violences politiques, n’ a pas plu à la coalition.Aar Sénégal.
« Les situations d’irrecevabilité constatées sur des listes candidates aux prochaines élections législatives sont les conséquences d’erreurs humaines qui ne peuvent échapper à l’expression jurisprudentielle selon laquelle «nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude».
AAR SÉNÉGAL condamne énergiquement la position inacceptable de Alioune Tine de AFRIKAJOM Center invitant, à travers des dispositions juridiques glanées pêle-mêle mais complètement décalées du contexte, le Conseil constitutionnel à un déni de justice au nom d’une paix sociale que seul le règne de l’État de droit peut assurer. », rappelle Thierno Bocoum, porte parole de Aar Sénégal.
AAR SÉNÉGAL rappelle son attachement au respect de la loi dans la conduite du processus électoral. « La loi est générale et impersonnelle. C’est pourquoi la jurisprudence du «chacun peut désormais se prévaloir de sa propre turpitude » ne passera pas sous l’autel de combines et de compromissions sur le dos des populations. »
C’est sur sa page Facebook que Bougane Guèye Dany a réagi, suite au meurtre noté à Pikine. Le leader de Gueum Sa Bopp exige « le même niveau de sécurité qu’à Fann-Mermoz, Fann et Point E…« Texte in extenso : Stop agressions avec nos forces de […]
ACTUALITE POLITIQUEC’est sur sa page Facebook que Bougane Guèye Dany a réagi, suite au meurtre noté à Pikine. Le leader de Gueum Sa Bopp exige « le même niveau de sécurité qu’à Fann-Mermoz, Fann et Point E…«
Texte in extenso :
Stop agressions avec nos forces de défense ou Fajal sa Bopp mo fi sëss
Trop c’est trop…
l’Etat a l’obligation d’arrêter cette série d’agressions et de meurtres.
Cheikh Anta Diop disait que la sécurité précède le développement.
Nous exigeons partout le même niveau de sécurité qu’à Fann-Mermoz, Fann et Point E.
Le ministre de l’intérieur doit mobiliser nos forces de défense (FDS) pour plus de sécurité en zone urbaine surtout avec la recrudescence du phénomène de vol à l’arraché et souvent accompagné de violence.
Mr le ministre, les citoyens sont victimes des bandes agresseurs qui opèrent maintenant de jour comme de nuit. Ces malfrats s’invitent dans les lieux de travail et jusque dans les maisons.
Hier à Pikine la jeune dame Kiné Guèye a été lâchement agressée et tuée dans son lieu de travail alors qu’elle portait une grossesse avancée.
L’État doit agir de manière forte, organisée et continue.
Il faut aussi alourdir les peines contre les vols commis avec violence.
Si des solutions ne sont pas trouvées dans les heures qui suivent, le peuple prendra ses responsabilités face aux agresseurs et vous serez les seuls et uniques responsables.
A méditer..
Rappel du cadre juridique du processus Electoral et du Parrainage pour l’Election des députés. Le contrôle juridictionnel du processus électoral s’étend de l’élaboration des lois électorales jusqu’aux contestations des résultats définitifs. Un cadre normatif de nature constitutionnelle, législative et réglementaire fixe les conditions dans lesquelles […]
ACTUALITE POLITIQUERappel du cadre juridique du processus Electoral et du Parrainage pour l’Election des députés.
Le contrôle juridictionnel du processus électoral s’étend de l’élaboration des lois électorales jusqu’aux contestations des résultats définitifs.
Un cadre normatif de nature constitutionnelle, législative et réglementaire fixe les conditions dans lesquelles doit se dérouler le processus électoral.
Le titre 3 de la Loi n°2021‐35 du 23 juillet 2021, portant code électoral, axé sur les dispositions relatives aux élections des députés à l’Assemblée Nationale, définit la composition, le mode d’élection et la durée du mandat des députés.
L’article L.149 du Code électoral dispose « que pour pouvoir présenter valablement une liste, les partis politiques et les coalitions de partis doivent obligatoirement respecter le nombre de parrains défini entre le seuil minimum de 0, 5% et un seuil maximum de 0,8%. Une partie de ces électeurs doit obligatoirement provenir de sept régions à raison de mille au moins par région ».
Par requête de la coalition GUEM SA BOPP auprès du Conseil Constitutionnel’ suite à l’invalidation de la liste de la coalition de GUEM SA BOPP, au stade du contrôle des parrainages, et après examen approfondi des éléments de fait, des pièces fournies, et des termes de la requête auprès du Conseil Constitutionnel; il apparait clairement que la décision de rejet de la liste de GUEM SA BOPP par le Ministre chargé des élections n’est pas fondée (décision insuffisamment motivée).
L’article 6 de de l’Arrêté n° 006527 du Ministre de l’Intérieur, portant mise en place d’un dispositif de contrôle du parrainage prévoit d’une part « de contrôler si les parrains sont identifiés dans le fichier général des électeurs, et d’autre part d’effectuer une recherche multicritère portant sur les prénoms et noms, le numéro de la carte d’électeur, et le numéro d’identification national ».
Il est spécifié dans l’article 6 dudit arrêté « qu’une erreur purement matérielle, portant sur la transcription ou la saisie d’un élément de contrôle, ne peut en aucun cas être un motif d’invalidation d’un acte de parrainage si la recherche multicritère ou la recours la fiche de collecte, permet son identification, comme électeur ».
S’agissant de l’invalidation des parrainages de la coalition GUEM SA BOPP, les constats préliminaires font apparaître de nombreuses incohérences :
Ø Sur le nombre de parrains : un écart a été relevé entre le nombre de parrains déposé par GUEM SA BOPP et le nombre de parrains mentionné dans le PV de contrôle des parrainages en date du 09 mai 2022,
Ø Des parrainages ont été attribués à tort à la coalition GUEM SA BOPP au niveau de la Diaspora (France, Espagne, GB, Mauritanie, etc.. ), alors qu’aucune liste de parrainage n’a été déposée,
Ø Un taux excessif (anormalement élevé) de rejet de parrains (36 686) pour autres motifs, sans que ces motifs soient précisés,
Ø De nombreux parrainages ont été invalidés au motif « que les parrains n’étaient pas identifiés comme électeurs », alors même que lesdits parrains disposaient d’une CNI délivrés en toute régularité, comportant un numéro d’identification national, un numéro de carte d’électeur, avec un lieu et un bureau de vote.
Les incohérences listées ci-dessous (loin d’être exhaustives), permettent à bon droit, à la coalition GUEM SA BOPP de douter de la fiabilité du logiciel utilisé et du sérieux des opérations de contrôle des parrainages.
La coalition GUEM SA BOPP ne dispose d’aucun élément relatif aux modalités d’authentification des signatures.
Aucune précision n’a été fournie sur le paramétrage du logiciel qui permet des abus (des parrains sont rejetés de manière totalement aléatoire « pour taille non conforme ») et comporte de nombreuses zones grises (risques d’erreurs et d’inexactitudes très élevés).
Compte tenu des éléments précités, il est établi que les opérations de contrôle des parrainages ne se sont pas déroulées dans des conditions transparentes, de nature, à susciter la confiance de toutes les parties.
Par conséquent, la coalition GUEM SA BOPP rejette fermement la sincérité des opérations de contrôle des parrainages et l’invalidation de sa liste; au stade du contrôle de ses parrainages qui sont réguliers et suffisants pour permettre que sa liste fasse l’objet d’une étude de recevabilité.
A la lumières des preuves irréfragables apportées par la Coalition Gueum sa bopp sur les erreurs manifestes des autorités chargées des élections, les défaillances de son système, il est commandé à juste titre de prononcer la recevabilité du dossier de la Coalition gueum sa bopp
Par ailleurs il convient de préciser que les dispositions de l’article 6 de l’arrêté ministériel n° 006527 autorisant un surplus de parrains au moment du dépôt mais qui n’est pas pris en compte au moment du contrôle, sont illégales car le nombre de parrainages ne doit pas dépasser le seuil maximal prévu par l’article L. 149 du code électoral, sous peine d’irrecevabilité absolue.
Aucun arrêté ministériel ne peut fixer des normes contraires au code électoral (hiérarchie des normes) et modifier la loi.
Les éléments fournis au Conseil Constitutionnel devaient lui permettre de savoir que « les modalités techniques liés au dispositif de vérification des parrainages ne sont, ni connus, ni maitrisés et entrainent l’invalidation aléatoire de listes de candidature, en violation totale de la loi ».
Au titre de la prétention subsidiaire, la coalition GUEM SA BOPP a clairement rappelé, à bon droit, au Conseil Constitutionnel, la « Violation manifeste de l’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO du 28 avril 2021 » qui « ordonnait à l’état du Sénégal de lever tous les obstacles à une libre participation aux élections consécutifs à cette modification par la suppression du système de parrainage ».
Les décisions de la CDJ de la CEDEAO sont immédiatement exécutoires, ont force obligatoire à l’égard des Etats-membres et ne sont susceptibles d’aucun appel. L’autorité de la chose jugée, le principe de primauté et de l’effet direct font que l’exécution de l’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO du 28 avril 2021, ne peut faire l’objet d’aucune entrave au niveau national.
Les normes communautaires ont une valeur supralegislative.
Autrement dit, elles priment sur toutes normes internes de rang législatif ou réglementaire ( lois et arrêtés) dont l’abrogation est commandée sans réserves par le traité fondateur de la communauté des États membres
Le Préambule de la Constitution énonce clairement « la volonté du Sénégal d’être un Etat moderne qui fonctionne selon le jeu loyal et équitable entre une majorité qui gouverne et une opposition qui représente un pilier fondamental de la démocratie et un rouage indispensable au bon fonctionnement du mécanisme démocratique ».
En énonçant le principe de loyauté, comme base de la vie démocratique, le Pouvoir Constituant a voulu écarter toute manœuvre de la majorité, visant à changer les règles du jeu, en sa faveur.
Parce qu’elle n’est pas le fruit d’un consensus entre la majorité et l’opposition, la loi sur le parrainage intégral est contraire à l’équité et revêt un caractère totalement déloyal.
Par conséquent, elle est définitivement frappée du sceau manifeste d’Inconstitutionnalité.
La double irrecevabilité de la liste de la coalition BENNO BOK YAKAAR qui entraine sa non-participation au scrutin du 31 juillet 2022, devrait en principe, conduire le Conseil Constitutionnel à acter la mort du parrainage.
Toutes les listes invalidées « au stade du contrôle des parrainages » doivent être réintégrées, pour permettre une libre participation aux élections.
Recommandations de GUEMP SA BPP
Recommandation n°1
Supprimer le parrainage pour se conformer l’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO du 28 avril 2021.
Recommandation n°2 :
Le système électoral sénégalais ne doit plus reposer sur une élimination systématique de candidats ou de listes de candidatures. Les différends politiques doivent être tranchés, sauf cas exceptionnels, et autant que se peut, par la voie des urnes. Le pouvoir judiciaire voit veiller à ce que la limitation des candidatures aux joutes électorales fasse l’objet d’une interprétation restrictive.
La libre participation aux élections doit être la norme.
Recommandation n°3 :
Lancer une grande concertation (après les législatives) entre tous les acteurs pour dépoussiérer les aspérités du code électoral, et supprimer certaines dispositions totalement insensées qui entravent la libre participation aux élections ;
Recommandation n°4 :
Prévoir une plus grande souplesse après le dépôt des candidatures, pour permettre aux listes ou candidats de disposer de pouvoir régularisation leur dossier afin de se conformer aux dispositions légales et réglementaires.
Fait à Dakar, le 22 Mai 2022
Samba Diouf Délégué National Gueum Sa Bopp aux affaires juridiques et des droits humains
C’est le branle-bas de combat dans la coalition Yewwi Askan Wi. Et les protagonistes ne sont que les leaders de cette coalition qui se comportent comme de véritables tueurs en série. Ils s’entretuent pour occuper le haut du pavé avant l’élection finale avec la présidentielle […]
ACTUALITE SOCIETEC’est le branle-bas de combat dans la coalition Yewwi Askan Wi. Et les protagonistes ne sont que les leaders de cette coalition qui se comportent comme de véritables tueurs en série. Ils s’entretuent pour occuper le haut du pavé avant l’élection finale avec la présidentielle de 2024…Ousmane Sonko, Barthélémy Dias et Khalifa Ababacar Sall sont devenus le temps d’une investiture aux législatives, les pires ennemis du monde sous l’œil narquois d’un Serigne Moustapha Sy.
La gourmandise est à l’origine de cette peste politique qui décime Yewwi Askan W (YAW) la coalition de l’opposition formée par Serigne Moustapha Sy, Khalifa Ababacar Sall et Ousmane Sonko. Et cette opposition qui a pu battre la coalition au pouvoir dans plusieurs villes stratégique est en train de s’autodétruire à cause des ambitions personnelles de l’un d’entre eux qui veut se retrouver comme le seul et unique candidat de l’opposition à la course à la présidentielle. Et pour y arriver, il est prêt à mettre son honneur en jeu…
Khalifa Sall a déjà annoncé qu’il serait candidat en 2024. « Tout est politique dans cette histoire et le combat sera politique. Je me battrai pour être candidat en 2024, Inch’Allah ! Nous nous donnerons les moyens d’y parvenir » a-t-il dit lors d’une interview accordée au magazine panafricain Jeune Afrique le 9 décembre 2021. Et il se donne vraiment les moyens d’y parvenir en éliminant du jeu politique tous ses partenaires à commencer par son plus grand défenseur Barthélémy Dias. Les manipulations de Khalifa Sall ont écarté Barthélémy Dias de la course aux Législatives.
Khalifa le « Sale » Type…Barth le hait et Sonko le fuit
Ousmane Sonko mis au courant des manipulations honteuses de Khalifa Sall refuse de le prendre au téléphone. Barthélémy Dias ne veut plus entendre parler de Khalifa Sall à qui il a décerné le titre de « maire honoraire » de la ville de Dakar le 21 avril dernier. Selon l’entourage de Barthélémy Dias, « Khalifa Sall n’est plus le bienvenu et le maire de Dakar ne pense plus à ce qui s’est passé et s’est résolument tourné vers le développement de Dakar et l’épanouissement de ses concitoyens ».
Sonko, loin du tumulte des Dakarois et des polémiques de Yewwi, ne veut plus être associé à Khalifa Sall que d’aucuns traitent déjà taupe de Macky Sall dans la coalition Yewwi Askan Wi. Barthélémy Dias, trahi par son mentor, pense déjà à un autre avenir que celui de député qui lui a déjà échappé. Dans son entourage, on enterre déjà les reliques du compagnonnage avec Khalifa pour les ouvrir vers d’autres horizons. Sonko revenu de Ziguinchor s’affiche avec Barth et essaie de disculper Khalifa Sall pour sauver ce qui reste de Yewwi Askan Wi
Et selon son entourage, Barthélémy est résolu à garder son alliance stratégique avec Ousmane Sonko que de suivre Khalifa le « sale » surnommé ainsi par les jeunes inconditionnels de Barthélémy Dias. « Ousmane Sonko est l’avenir politique de ce pays et Khalifa Sall est un vestige du passé politique de ce pays » nous dit l’un d’entre eux. Les jeunes de Barthélémy Dias comptent même organiser une rencontre politique avec les jeunes de Pastef (Parti Les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) pour entamer une nouvelle aventure politique.
Khalifa Sall est le plus grand perdant de cette crise qui décime la coalition Yewwi Askan Wi. L’homme qui voulait faire de Yewwi Askan Wi son piédestal pour la grande aventure présidentielle de 2024, s’est emmêlé les pinceaux. Il a trahi la chartre de Yewwi Askan Wi qui lui a tendu les mains. Et pourtant c’est Khalifa Sall lui-même qui prônait un slogan sur son combat politique : « Je me suis engagé en politique pour servir et non pour me servir. Je dis toujours à mes camarades : « Damay fey bór ! » [« Je rembourse ma dette envers ma communauté », en wolof ». Et il a remboursé sa dette en trahissant ses partenaires…
Deux faits nouveaux dans l’affaire Sweet Beauty. Selon Libération de ce vendredi, les avocats de Ousmane Sonko, accusé de viols et menaces de mort par Adji Sarr, ont adressé une correspondance au Doyen des juges, qui conduit le dossier. Le journal rapporte que Me Bamba […]
ACTUALITE SOCIETEDeux faits nouveaux dans l’affaire Sweet Beauty. Selon Libération de ce vendredi, les avocats de Ousmane Sonko, accusé de viols et menaces de mort par Adji Sarr, ont adressé une correspondance au Doyen des juges, qui conduit le dossier.
Le journal rapporte que Me Bamba Cissé, qui a rédigé la lettre au nom de ses confrères, demande l’audition comme témoin de l’ex-capitaine de gendarmerie Seydina Oumar Touré.
La même source ajoute que les conseils du leader de Pastef ont joint dans leur courrier «six à sept questions destinées» au «capitaine Touré».
Libération informe dans la même édition que l’un des acteurs clés de cette affaire a été interrogé comme témoin hier, jeudi, par le doyen des juges. Il s’agit de Sidy Ahmed Mbaye, qui aurait conduit Adji Sarr à l’hôpital le jour des faits présumés.
Il aurait déclaré avoir rencontré Mamour Diallo, mais après l’éclatement de l’affaire. C’était, a-t-il confié au juge, pour avoir de l’aide pour Adji Sarr après que son appel aux organisations féminines est resté sans suite.
Sidy Ahmed Mbaye, informe le journal, a aussi admis connaître Me Pape Samba So, qui l’a mis en rapport avec le gynécologue qui a consulté Adji Sarr après le viol présumé. En revanche, assure-t-il, selon Libération toujours, il a écarté tout lien avec Me Dior Diagne.