Bah Diakhaté vient de faire l’objet d’un deuxième retour de parquet, selon nos confrères de Seneweb.L’activiste proche de Benno Bokk Yaakaar va faire face au procureur de la République demain, vendredi 19 juillet.Pour rappel, Bah Diakhaté a été extrait avant-hier de prison et conduit au […]
justiceLe Président Bassirou Diomaye Diahar Faye a présidé, ce jeudi 18 juillet 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres au Palais de la République. Plusieurs décisions cruciales ont été prises, dont des nominations stratégiques à des postes de haute responsabilité. Birame Sene, magistrat et […]
POLITIQUELe Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, a présidé, ce jeudi 18 juillet 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République. Plusieurs décisions on été prises lors de ce Conseil des ministres dont plusieurs nominations à […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUEBonne nouvelle pour les volontaires de la Ville de Dakar. Sur proposition du maire, Barthelemy Dias, leurs émoluments ont été revalorisés ce jeudi à l’issue de la réunion du Conseil municipal. D’après Les Échos, qui donne l’information, ceux-ci passent de 60 000 F CFA à […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUEBonne nouvelle pour les volontaires de la Ville de Dakar. Sur proposition du maire, Barthelemy Dias, leurs émoluments ont été revalorisés ce jeudi à l’issue de la réunion du Conseil municipal. D’après Les Échos, qui donne l’information, ceux-ci passent de 60 000 F CFA à 80 000, soit une augmentation de 20 000.
Le volontaires ne sont pas les seuls à bénéficier d’une hausse de revenus. La mesure, car poursuit la source, touche également «leurs superviseurs qui percevaient 100 000 et se retrouvent avec 120 000».
L’autre décision qui a été entérinée lors de la réunion du Conseil municipal, concerne les crédits pour la prise en charge des malades dans les hôpitaux : «l’enveloppe allouée est passée de 900 millions à 1 milliard 100 millions, soit 200 millions supplémentaires».
Ces décisions ont été adoptées à l’unanimité par les conseillers de la Ville de Dakar, souffle le quotidien d’information.
Durant ces vingt dernières années, l’internet a permis aux journalistes d’accéder librement et instantanément aux informations à l’échelle locale, nationale et internationale. Ceci grâce notamment à l’apparition des réseaux sociaux. Internet transforme ainsi la manière de travailler des journalistes. Mais à quel prix ? Les […]
Non classéDurant ces vingt dernières années, l’internet a permis aux journalistes d’accéder librement et instantanément aux informations à l’échelle locale, nationale et internationale. Ceci grâce notamment à l’apparition des réseaux sociaux. Internet transforme ainsi la manière de travailler des journalistes. Mais à quel prix ? Les médias classiques comme la presse écrite, la radio ou encore la télévision ont perdu le monopole d’émetteur de leur principal outil de travail : l’information. Une partie de leur public préfère s’informer sur les réseaux sociaux. En plus, il existe une certaine défiance du public envers ces médias. D’aucuns allant même jusqu’à considérer que les journalistes ne sont pas objectifs dans le traitement de l’information au Sénégal.
Les réseaux s’imposent et imposent leur diktat à tous y compris aux médias classiques. Au point de bousculer l’influence des médias classiques, télévision, radio, presse écrite et presse en ligne. Le traitement et la diffusion des informations à travers les canaux traditionnels sont soumis à une rude concurrence. Dans la pratique, depuis quelques années, ce sont les réseaux sociaux qui informent les journalistes et qui imposent les sujets à traiter par les médias. Une vraie ironie du sort. Aujourd’hui, ces médias de masse font face à une concurrence redoutable et redoutée avec l’arrivée des réseaux sociaux qui investissent le champ de l’opinion, de la production de contenus et de l’information. Tout en facilitant l’accès à l’information, ces plateformes d’interaction à grande échelle perturbent parfois le travail des journalistes. «Une assimilation faite entre le travail des journalistes et celui réalisé dans les réseaux sociaux, parvient à donner une certaine confusion dans l’esprit des usagers de l’internet», affirme Mamadou Ndiaye, directeur de la Communication, du Numérique et du Pôle Edition du groupe E média qui compte une télévision, une radio, un site en ligne et un quotidien.
A l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), la fraîcheur matinale berce les visages à l’entrée du couloir de la mort qui est en chantier. Abdoulaye Ndiaye, lui, passe en revue les Unes du jour chez le vendeur de journaux. En pullover, le jeune étudiant tient son sac à dos et prend connaissance de l’actualité. « Je viens ici à chaque fois que j’ai cours pour juste voir les Unes avant de continuer ma route. Mais j’achète rarement ces journaux. La plupart du temps, je m’informe sur le net», glisse le jeune homme de 22 ans, étudiant au département d’Anglais. « Il est plus pratique pour les personnes de ma génération de s’informer à partir des réseaux sociaux», ajoute M. Ndiaye, originaire Fatick. Le vendeur de journaux, drapé sous le sceau de l’anonymat, confirme que les étudiants achètent rarement. « Mes clients, ce sont les particuliers qui passent ou les hommes un peu âgés. Maintenant les personnes s’informent sur internet notamment sur les réseaux sociaux», se résigne le quinqua, visage ridé marqué par le poids des années. Ndiémé Faye, étudiante au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), abonde dans le même sens mais apporte quelques nuances : « Certes aujourd’hui, les gens s’informent plus sur les médias sociaux, mais il y a certains qui continuent à regarder le journal télévisé ou à lire un journal. Ils éprouvent du plaisir à lire ».
Selon un rapport publié par Datareportal, plateforme qui montre des statistiques détaillées sur l’utilisation d’internet, des médias sociaux et du mobile dans le monde, le Sénégal comptait 3,71 millions d’utilisateurs des réseaux sociaux en janvier 2024, soit, 20,6% de la population totale du pays. Une étude réalisée par Afrobarometer indique qu’entre 2021 et 2023, 58% des Sénégalais « accèdent aux actualités sur l’internet ou sur les réseaux sociaux ou les deux quelques fois par semaine ou tous les jours ».
Une érosion du bassin des lecteurs
Par conséquent, Mamadou Ndiaye constate une « érosion des publics des médias classiques». La presse dite traditionnelle, timorée à l’arrivée des réseaux sociaux est «restée en retrait et il y a eu un phénomène d’accoutumance», note M. Ndiaye ancien journaliste à l’Agence France presse (Afp). « L’écriture a été bannie sur les réseaux sociaux, on montre plus d’images. Et il y a eu un public réceptif à cela», explique Mamadou Ndiaye, par ailleurs Directeur de publication du journal Bés bi et du site emedia.sn.
Les réseaux sociaux et les médias classiques sont dans une sorte de concurrence. C’est une donne que personne ne peut occulter et les acteurs des médias doivent intégrer cette donne s’ils ne veulent pas être dépassés.
En tout état de cause, certains professionnels de l’information ne se laissent pas emporter par l’instantanéité qui caractérise les réseaux sociaux. Au contraire, ils essayent d’apporter une plus-value aux informations fournies à leur public. « Sur les réseaux sociaux, les informations passent vite alors que dans les médias classiques surtout pour la presse écrite, l’information est servie le lendemain. Ce qui fait que même dans la presse traditionnelle, les gens se demandent ce qu’ils doivent donner. On cherche toujours une plus-value. Et celle-ci se trouve dans la qualité des articles que l’on publie», déclare Bigué Bob, rédactrice en chef du quotidien EnQuête créé en 2011.
Même si elles sont devenues incontournables pour les médias, selon le journaliste de Walfadjri Ayoba Faye, ces plateformes en ligne exigent « des journalistes de produire des contenus instantanés, parfois sans le recul nécessaire», souligne la revue Panorama des médias sénégalais à l’ère de l’internet, publiée en 2023. « Facebook et Twitter, entre autres, jouent le ro?le d’intermédiaire entre le public et les journalistes. Ils conditionnent a? la fois les habitudes de consommation des communautés dites virtuelles, mais aussi la manière de faire des journalistes. A? quoi s’ajoute la quantité d’information », lit-on sur la revue susmentionnée.
Pour Ayoba Faye, ancien rédacteur en chef du site Pressafrik, lorsqu’on veut informer le public, on va là où se trouve ce dernier. « Ça serait aberrant de ne pas le faire. Bien sûr, il faudra rester sur les principes de base du journaliste que sont la collecte, le traitement et la diffusion de l’information», nuance M. Faye, blogueur et coordonnateur du site Walf.net. En écho, Mamadou Ndiaye renchérit : « Il est urgent que les journalistes investissent les réseaux sociaux en quantité et en professionnalisme pour y avoir une place telle qu’ils vont rectifier le tir à la limite réajuster la perception du public ». Une expérience que tente le journal EnQuête. En effet, selon Bigué Bob, ce journal est présent sur les différents réseaux sociaux et publie certaines informations sur ses plateformes digitales. « Mais, on ne met que les grandes lignes. Ce qui fait que le papier est fouillé, on le retrouve dans le journal ou sur le site en ligne », objecte-t-elle.
Une crise de confiance entre le public et les médias ?
La démocratisation des réseaux sociaux a conduit à un éclatement des sources d’information. Désormais, chaque internaute est un potentiel émetteur d’informations. Momar Assane est très actif sur les réseaux sociaux car suivis par plus de 20 mille comptes sur X (Ex Twitter). L’entrepreneur dans l’agro-industrie est connu sur le réseau social notamment grâce aux informations qu’il publie sur son compte. « Je vais à la source avant de publier une information. La plupart du temps, les personnes concernées m’appellent. Je ne publie jamais d’infos sans document pour les appuyer», expose-t-il. L’activiste, qui ne publiait que des faits relatifs à l’économie et à l’entreprenariat, a commencé à s’intéresser à la politique lors des manifestations de 2021. «Les médias classiques ne faisaient pas leur travail. A un moment donné, les journalistes n’étaient pas objectifs. Les journalistes qui ont eu le courage de leurs propos ont été punis» , estime-t-il avant d’ajouter : «Je me suis dit que je vais essayer de faire des choses, je ne suis pas une voix autorisée, je ne suis pas journaliste mais je donne toujours des informations après les avoir bien vérifiées.»
Pour Ayoba Faye, ces cinq dernières années, la presse sénégalaise n’a pas su rester «la sentinelle» comme elle devait l’être. « De grands groupes de presse ont participé à donner du crédit au régime sortant. Je pense que c’est ce qui a amené cette fracture et a vraiment détérioré cette relation de confiance entre le public et les médias.» Dissa Preira, journaliste à la Tfm évoque une autre raison. Pour le journaliste à la Tfm, il existe bien ce rapport genre «je t’aime moi non plus » entre le public et le journaliste sénégalais. Et cette relation s’explique, selon lui, par le fait que les médias sont devenus un « fourre-tout ». «Les Sénégalais ne différencient pas l’animateur et le journaliste ou le chroniqueur et le journaliste. C’est un problème. Toute information qu’ils vont tirer de ces gens (chroniqueurs et animateurs), ils vont dire que cela vient des journalistes. Alors que ce n’est pas le cas», a indique M. Preira.
Les réseaux sociaux, source de désinformation
Les réseaux sociaux se sont imposés comme des plateformes de communication centrale, émetteurs d’informations dans un monde hyper-connecté. La désinformation reste une des conséquences de ce flux de nouvelles publiées sur les réseaux sociaux. Dr. Bakary Sambe, dans ses rencontres intitulées «échanges, et discussions participatives» de Timbuktu Institute, soutenait que «l’impact d’une telle situation sur les médias et le travail journalistique est aujourd’hui exacerbé par l’emprise des réseaux sociaux sur la fabrique de l’opinion et les stratégies de conquête de l’espace médiatique». Ndiémé Faye, elle, estime qu’il y a moins de désinformation dans les médias classiques que sur les réseaux. «Sur ces derniers, on ne sait pas ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Je pense que la différence entre les médias classiques et les médias sociaux, c’est un peu le degré de désinformation», considère l’étudiante au Cesti.
La presse à l’ère de l’internet et des réseaux sociaux reste une préoccupation. Le code de la presse encadre davantage la presse classique que les nouveaux médias. Même si l’État du Sénégal « est en train de prendre les dispositions nécessaires pour que ce nouveau phénomène ne dépasse pas les limites » selon Amadou Kanouté, chef de la division presse et information au ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique. Pourtant, l’article 13 et suivant du code de la presse permettent de combattre la propagation des fausses nouvelles en listant un chapelet d’obligations mais il s’adresse aux professionnels de l’information. Quid des internautes ? L’article 255 de la Loi n° 77-87 du 10 août 1977 modifiant le Code Pénal de 1965 prévoit et réprime la publication de fausses nouvelles. L’article 248 dudit code prend en compte les technologies de l’information et de la communication, couvrant « tout procédé technique, destiné à atteindre le public ».
Dans un document intitulé « L’écosystème des fausses informations au Sénégal : Une vue d’ensemble », l’auteur Samba Dialimpa Badji, journaliste atteste que selon une étude publiée dans plusieurs pays africains dont le Sénégal, les lois contre les fausses informations se révèlent être efficaces pour limiter leur propagation, dans la mesure où lesdites lois favorisent une approche punitive. Une approche qui a quand même, il faut le dire, un impact sur la liberté de la presse et la liberté d’expression.
C’est à croire que l’alliée du Premier ministre Ousmane Sonko aux dernières heures de la chute de l’ancien régime, Aminata Touré ne semble pas avaler la couleuvre des dernières nominations du Président Macky Sall qui l’on choquées, selon ses propres termes. L’ancien Premier Ministre explique : « lorsqu’on gagne, on […]
ACTUALITE POLITIQUEC’est à croire que l’alliée du Premier ministre Ousmane Sonko aux dernières heures de la chute de l’ancien régime, Aminata Touré ne semble pas avaler la couleuvre des dernières nominations du Président Macky Sall qui l’on choquées, selon ses propres termes.
L’ancien Premier Ministre explique : « lorsqu’on gagne, on gouverne avec ses compagnons de lutte ». Sur les colonnes du l’Observateur, la Dame de fer salue les nominations enclenchées par le Président Bassirou Diomaye Faye.
Interpellée sur le fait qu’elle soit laissée en rade par rapport aux nominations, Mimi a indiqué que s’il ne s’agissait que de strapontins, elle aurait pu rester à Benno Bokk Yaakaar (Bby) et jouir des propositions de poste à l’époque.
Mais elle a mis en avant l’intérêt supérieur de la nation et le renforcement de la démocratie, argue-t-elle. Sur l’appel à candidatures des postes de responsabilité, elle trouve que c’est impossible de pourvoir tous les postes de responsabilité et qu’il faudrait plus de 2 ans pour le faire.
Une docte manière de dire que certains postes peuvent faire l’objet d’appel à candidatures mais pas tous les postes. Toutefois, au regard de la manière dont Mimi pose la problématique des nominations partisanes par le Président Macky Sall et qu’en tant qu’alliée stratégique de Sonko et qu’elle se retrouve sans poste, l’on a tout comme l’impression qu’elle garderait une dent contre le Président Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko qui ne lui ont décerné aucun poste de responsabilité. Même si par ailleurs, comparaison n’est pas raison entre Macky Sall et son successeur !
Antoine Sarr3 mai 2024 à 07:51 Une atmosphère de joie et de célébration a envahi le campus de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) alors que les étudiants se sont rassemblés pour marquer le départ de Maguette Sène de la direction du Centre des […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUEAntoine Sarr3 mai 2024 à 07:51
Une atmosphère de joie et de célébration a envahi le campus de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) alors que les étudiants se sont rassemblés pour marquer le départ de Maguette Sène de la direction du Centre des Œuvres universitaires de Dakar (COUD).
Cette jubilation fait suite aux changements de leadership annoncés lors du dernier Conseil des ministres présidé par le Chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, le jeudi 2 mai 2024
Le Conseil des ministres, qui s’est tenu au palais présidentiel le jeudi 2 mai 2024, a été le théâtre de plusieurs décisions importantes prises par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, notamment en matière de nominations. Parmi les nominations annoncées, l’une des plus […]
POLITIQUELe Conseil des ministres, qui s’est tenu au palais présidentiel le jeudi 2 mai 2024, a été le théâtre de plusieurs décisions importantes prises par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, notamment en matière de nominations. Parmi les nominations annoncées, l’une des plus notables est celle de Me Ngagne Demba Touré.
Titulaire d’un Master II en Droit et Gouvernance des Energies et des Mines, Me Ngagne Demba Touré, cadre du parti Pastef, a été nommé Directeur général de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN). Il prendra la relève de Monsieur Ousmane Cisse, qui occupait le poste jusqu’à présent.
Sur instructions du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, l’Office national de lutte contre la Corruption et la Fraude (OFNAC) a publié le rapport final de 26 pages sur la corruption dans le secteur du foncier. Il ressort du rapport d’activités de l’OFNAC (2014 à 2017), […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUESur instructions du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, l’Office national de lutte contre la Corruption et la Fraude (OFNAC) a publié le rapport final de 26 pages sur la corruption dans le secteur du foncier.
Il ressort du rapport d’activités de l’OFNAC (2014 à 2017), que sur 883 plaintes et dénonciations reçues, 111 concernaient le secteur foncier. Cela fait peser une réelle menace sur le pays et crée une insécurité physique et juridique incompatible avec la paix sociale et le développement des investissements, ajoute le rapport. La réponse judiciaire aux litiges fonciers n’a jusqu’ici retenu que peu d’attention, notamment le profil des parties prenantes, la nature des litiges, les types de sanctions prononcées, etc. La présente section comble en partie cette lacune en analysant l’expérience des tribunaux de Dakar et Thiès en matière de traitement judiciaire des conflits fonciers.
La collecte de données a été faite par le CRES dans les tribunaux des régions de Dakar et de Thiès. Au total, 38 dossiers ont été étudiés. Ils sont le produit des juridictions ayant traité des affaires localisées dans les départements de Dakar, Rufisque, Pikine, Thiès, Mbour et 69 Tivaouane. 20 de ces dossiers proviennent de la région de Dakar et 18 de la région de Thiès. Le département de Rufisque qui regroupe les communes de Bambilor, Yenne et Diamniadio, concentre le plus grand nombre de litiges fonciers avec 13 dossiers. Neuf dossiers reçus du département de Thiès concernent les communes de Fandène, Diass et Keur Massamba Gueye.
Une application Android a été développée pour faciliter la saisie des informations recueillies dans les dossiers. Les dossiers reçus n’étaient pas tous complets : certains n’étaient constitués que de la décision juridictionnelle. D’autres, plus complets, étaient accompagnés du procès-verbal d’enquête.
Dans neuf cas sur 10 (soit 34 plaintes sur 38), les plaignants déposent leurs plaintes au parquet. Rarement, d’autres préfèrent saisir directement la Gendarmerie (trois cas) ou la police (un cas). Toutes les plaintes des départements de Dakar, Pikine et Tivaouane ont été déposées au parquet. Celles transmises à la gendarmerie, qui sont au nombre de trois, sont recensées dans les départements de Rufisque, Thiès et Mbour. La seule plainte déposée à la police l’a été dans le département de Thiès.
Les professions des parties prenantes sont très variées. Ce sont des cadres moyens, des ouvriers qualifiés, des artisans, des commerçants, des employés, des agriculteurs, des retraités, etc. Selon les moyens et la valeur du litige en question, un ou plusieurs avocats sont engagés pour assister le plaignant ou le mis en cause. On constate que les plaignants ont tendance à prendre un avocat plus que les mis en cause. En revanche, les mis en cause, cadres moyens, les ouvriers qualifiés, les artisans, les commerçants, les sans-emplois et les ouvriers, sont plus assistés par des avocats que les plaignants de ces mêmes professions.
Les plaignants poursuivent les mis en cause en justice suivant plusieurs types de délits parmi lesquels on peut noter l’escroquerie, l’occupation illégale de terrain appartenant à autrui, l’association de malfaiteurs, le faux et usage de faux, la vente de terrain appartenant à autrui, la contrefaçon de sceau de l’État, la destruction de construction ainsi que la violence et voies de fait. Le délit le plus récurrent est l’occupation illégale de terrain appartenant à autrui, 13 des 17 délits de ce type sont recensés dans la région de Thiès. L’escroquerie est le deuxième délit le plus fréquent soit 14 fois de suite. La région de Dakar concentre les 10 cas dont neuf dans le département de Rufisque et un dans le département de Pikine.
Le faux et usage de faux a été recensé cinq fois uniquement dans le département de Rufisque. La contrefaçon de sceau de l’État et la complicité d’escroquerie n’ont été recensées que dans le département de Rufisque. Le département de Rufisque est le lieu de manifestation de tous les délits recensés à l’exception de la violence et de la voie de fait. On note également qu’un dossier peut cristalliser plusieurs délits. Le département de Rufisque, où se trouvent le nouveau pôle urbain de Diamniadio et la commune de Sangalkam, qui connait une ruée de la plupart des populations dakaroises, est le théâtre de la plupart des délits recensés, avec vingt et un (21) cas dont neuf relèvent de l’escroquerie.
Le rapport conclu qu’au total, 38 dossiers de jugement ont été examinés. Les résultats montrent que la plupart des conflits recensés sont issus des départements de Thiès (neuf cas) et Rufisque (13 cas) et six sur 10 des litiges concernent le domaine national. Il a été noté aussi que les délits les plus fréquents prononcés sont l’escroquerie (14 cas) et l’occupation illégale de terrain appartenant à autrui (17 cas) dont les treize concernent des terrains du domaine national. Neuf plaintes sur 10 ont été déposées au parquet. On a aussi noté que six sur dix des protagonistes en conflit sont des particuliers. Trois conflits fonciers sur 10 ont été jugés en moins d’un an à partir du dépôt de la plainte.
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POLITIQUEPartager sur FacebookTweeter sur twitter
En conseil des ministres ce jeudi, le Président de la République a opéré de nouvelles nominations. Ci-dessous la liste complète.
Monsieur Babacar GNING, Ingénieur en Finances et Stratégie, précédemment Directeur général Adjoint du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS), est nommé Directeur général du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS), en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIOUF SARR ;
Monsieur Dahirou THIAM, Ingénieur en Informatique et Télécommunications, est nommé Directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP), en remplacement de Monsieur Abdou Karim SALL ;
Monsieur Assane MBENGUE, Titulaire d’un Master II en Administration des Affaires, est nommé Directeur général de la Société Dakar Dem Dikk, en remplacement de Monsieur Ousmane SYLLA ;
Monsieur Ndéné MBODJ, Maître de Conférences titulaire à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, est nommé Directeur du Centre des Œuvres universitaires de Dakar (COUD), en remplacement de Monsieur Maguette SENE ;
Monsieur Ngagne Demba TOURE, Titulaire d’un Master II en Droit et Gouvernance des Energies et des Mines, est nommé Directeur général de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN), en remplacement de Monsieur Ousmane CISSE ;
Madame Aminata SARR, Docteur en Lettres et Sciences humaines, est nommé Directeur général de la Société anonyme Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), en remplacement de Madame Nafissatou DIOUF;
Madame Ndeye Rokhaya THIAM, Titulaire d’un Master II en Droit International, est nommée Directeur général du Conseil Sénégalais des Chargeurs (COSEC), en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIOP ;
Monsieur Abdoul NIANG, Ingénieur Hydraulicien, est nommé Directeur général de la Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES), en remplacement de Monsieur Charles FALL ;
Monsieur Mamadou Abib DIOP, Ingénieur en Génie des procédés industriels, Spécialiste en Management d’entreprises, est nommé Directeur général de la Société Africaine de Raffinage (SAR), en remplacement de Madame Mariame NDOYE DECRAENE ;
Monsieur Ibrahima BA, Ingénieur électromécanicien, est nommé Directeur général de la Société nationale des Chemins de Fer du Sénégal (CFS), en remplacement de Monsieur El Hadji Malick NDOYE ;
about:blankEn Guinée, le président de la Transition Mamadi Doumbouya a pris plusieurs décrets hier mercredi 1er mai 2024, pour créer une Ecole de l’Air et une Usine militaire de confection.Former le personnel de l’armée de l’air dans les domaines de l’enseignement militaire…L’Ecole de l’Air est […]
afriqueabout:blankEn Guinée, le président de la Transition Mamadi Doumbouya a pris plusieurs décrets hier mercredi 1er mai 2024, pour créer une Ecole de l’Air et une Usine militaire de confection.
Former le personnel de l’armée de l’air dans les domaines de l’enseignement militaire…
L’Ecole de l’Air est en réalité une école de formation du personnel de l’Armée de l’air dans les domaines de l’enseignement militaire et aéronautique. Elle bénéficie d’une allocation budgétaire annuelle imputable au budget du ministère de la Défense.
Un arrêté du patron dudit ministère viendra fixer les modalités d’organisation et de fonctionnement de cette École placée sous l’autorité directe du chef d’état-major de l’Armée de l’air.
Elle a son siège au niveau de la base aérienne de Conakry. On peut toutefois la transférer en tout autre lieu du territoire national en raison de la nécessité du service ou lorsque les circonstances l’exigent, précise le décret de Doumbouya.
Confection des uniformes , chaussures et accessoires civilo-militaires
Quant à l’Usine militaire de confection, elle a pour mission la mise en œuvre de la politique du gouvernement dans le domaine de la confection des uniformes , chaussures et accessoires civilo-militaires. Elle est placée sous la tutelle du ministère de la Défense nationale.
La première personnalité de ce ministère se chargera de prendre un arrêté pour définir les modalités d’organisation et de fonctionnement de cette industrie.
Elle bénéficiera d’une allocation budgétaire annuelle imputable au budget du ministère en question. Son siège peut être transféré en tout autre lieu sur le territoire national en raison des nécessités de service ou lorsque les circonstances l’exigent.
Outre l’Ecole de l’Air et l’Usine militaire de confection, le général Doumbouya a aussi acté la création d’une nouvelle unité d’élite dans la Gendarmerie. Celle-ci aura pour rôle d’assurer le maintien et le rétablissement de l’ordre sur toute l’étendue du territoire national, de participer à la lutte contre le terrorisme , le grand banditisme et la protection des sites sensibles.
Ministre de l’Education nationale d’octobre 2012 à avril 2019, Serigne Mbaye Thiam a été pris en défaut de gestion des ressources affectées au Paquet par le rapport de la Cour des comptes 2023. Durant la phase (2013-2015) du PAQUET, le secteur de l’Education et de […]
A LA UNE ACTUALITÉ POLITIQUEMinistre de l’Education nationale d’octobre 2012 à avril 2019, Serigne Mbaye Thiam a été pris en défaut de gestion des ressources affectées au Paquet par le rapport de la Cour des comptes 2023.
Durant la phase (2013-2015) du PAQUET, le secteur de l’Education et de la Formation a été financé à hauteur de 1748 milliards 335 millions de F CFA. Les ressources mises à sa disposition sont passées de 532 milliards 972 millions en 2013 à 576 milliards 266 millions en 2014 et 639 milliards 097 millions F CFA en 2015. Ce qui correspond à une « croissance annuelle moyenne de 6,2% », lit-on dans le rapport de la Cour des comptes 2023.
Durant la phase (2013-2015) du PAQUET, le secteur de l’Education et de la Formation a été financé à hauteur de 1748 milliards 335 millions de F CFA. Les ressources mises à sa disposition sont passées de 532 milliards 972 millions en 2013 à 576 milliards 266 millions en 2014 et 639 milliards 097 millions F CFA en 2015. Ce qui correspond à une « croissance annuelle moyenne de 6,2% », lit-on dans le rapport de la Cour des comptes 2023.
Il est en outre relevé que les ressources destinées à la politique genre proviennent essentiellement des partenaires techniques et financiers notamment de la coopération italienne, principal bailleur du PAEF, projet qui œuvre spécifiquement pour la scolarisation des filles, et de l’ACDI qui finance les activités liées à la promotion des enseignantes à des postes de responsabilité.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, se rendra à Madina Gounass ce vendredi, pour une série d’activités religieuses et de rencontres, a confirmé la présidence. La visite du chef de l’État comprendra la participation à la Grande prière du vendredi à la grande […]
RELIGIONLe président de la République, Bassirou Diomaye Faye, se rendra à Madina Gounass ce vendredi, pour une série d’activités religieuses et de rencontres, a confirmé la présidence. La visite du chef de l’État comprendra la participation à la Grande prière du vendredi à la grande mosquée de la cité religieuse, suivie d’une visite à la retraite spirituelle du Daaka, qui a débuté samedi dernier.
Lors de son séjour, le président Faye aura un entretien avec le khalife Thierno Amadou Tidiane Ba. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la tournée continue des familles religieuses entreprises par le président depuis son investiture le 2 avril 2024. Parmi les étapes précédentes de cette tournée, il a visité Touba, Tivaouane, a prié à la la Grande Mosquée de la famille omarienne le vendredi dernier et a rencontré l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, le même jour.