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Le Cem Commune 2 de Kédougou a organisé une journée de sensibilisation sur ­l’hygiène menstruelle pour lutter contre la déperdition ­scolaire chez les filles. La manifestation s’est tenue en présence de l’Inspecteur de ­l’éducation et de la formation de Kédougou et d’autres responsables de l’école qui essaient de régler cette question devenue un vrai problème à l’école. Les menstrues constituent désormais un facteur ­d’abandon. «Ce thème nous intéresse beaucoup parce que nous œuvrons pour maintenir les enfants à l’école. Nous ­luttons contre les facteurs qui sont susceptibles de créer une certaine vulnérabilité à la déperdition scolaire. Et une mauvaise gestion des ­menstrues peut être un motif d’abandon chez les filles à ­l’école», explique Founéké Touré, principale du Cem Commune 2 de Kédougou.
La principale pense que les agents de santé pourraient apporter des réponses aux questions que les enfants se posent sur l’hygiène menstruelle. «Si aujourd’hui dans notre école, on vient sensibiliser les adolescentes sur la gestion de l’hygiène menstruelle, ça fera que nous renforcerons et ­aiderons à maintenir les jeunes filles dans les collèges», ­­dit-elle.
Selon Yahya Tandian, chargé de communication du projet Damcam, la gestion de l’hygiène des menstrues est devenue une problématique dans le monde. «Partout dans le monde, on assiste à des précarités menstruelles. Des jeunes filles qui ratent l’école à cause de la gestion de l’hygiène menstruelle, ce sont les ­statistiques qui le disent. Chaque mois une fille rate ­l’école ­pendant trois ou quatre jours. Nous pensons que c’est énorme. Et les spécialistes de la santé sont là pour discuter avec les filles afin que les ­menstrues ne soient plus taboues», évoque Yahya Tandian. L’activité a été ­clôturée par une remise de kits de santé et de la reproduction, appelés serviettes sanitaires, aux filles.

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