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Sakoung Faty, colonel de la gendarmerie à la retraite, a donné trois raisons pour expliquer que la disparition du sergent Fulbert Sambou et de l’adjudant-chef Didier Badji n’est en rien liée à l’affaire Pape Ale Niang.
D’abord il informe que les fonctions occupées par les deux ne peuvent en rien être utiles à un journal. L’un est à la direction de la défense et de la sécurité extérieure (DDSE). Cette direction gère toutes les menaces extérieures le long des frontières du pays. En quoi cela intéresserait-il Pape Ale Niang? se demande-t-il.

Ensuite, de la même manière, l’ancien colonel a soutenu que le second est à l’inspection générale d’État qui publie tous les rapports. Alors, quel secret, un agent de l’IGE pourrait-il confier à un journaliste? s’est-il demandé encore.Enfin, le colonel précise que dans le milieu militaire, on n’exécute pas les fautifs.  » Si un militaire commet une connerie, il est traduit devant le tribunal, puis il est radié. C’est aussi simple que ça ». Pourquoi on n’a pas tué le capitaine Touré et les autres qui ont commis des bêtises en fonction ? Une question qui a permis au colonel, en sa qualité de président régional des associations de la société civile de s’attaquer à la désinformation et à l’intoxication entretenue selon lui par ses pairs.
Et de dire que la société civile sénégalaise se compromet et se décrédibilise dans des activités qui ne sont les leurs. Son rôle, dit-il, est de sensibiliser, de conscientiser et d’éveiller les populations en leur facilitant l’accès à la bonne information. Ainsi, un peuple bien formé, prend lui-même ses responsabilités et son destin en main. Mais « la société civile n’est pas dans son rôle d’éveil des consciences. Elle est plutôt politique », conclut-il.

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