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Né en 1978, Demba T. a été jugé, ce 24 mars, pour escroquerie portant sur 2,4 millions Fcfa au préjudice de la dame Seynabou, mère de famille ayant rendu l’âme au courant de l’année 2021.

En effet, le prévenu avait cédé depuis 2015, trois (3) terrains à cette dernière qui a couru derrière le mis en cause jusqu’à son décès sans réussir à entrer en possession de ses documents de propriété.

Après le rappel à Dieu de la plaignante, ses fils ont pris le dossier en main avant de réussir à traduire Demba T. devant la barre des flagrants délits pour vider l’affaire.

Père de 12 enfants obtenu avec ses deux (2) épouses, le prévenu, devant la barre, a  reconnu les faits qui lui sont reprochés et s’est expliqué.

« J’ai moi-même acheté les terrains chez une personne à Toubab Dialaw. Ma cliente a bien reçu les terrains après qu’elle m’a remis l’argent », a-t-il déclaré au juge qui l’a interpellé sur les preuves attestant ses allégations.

« En fait, les documents sont depuis lors avec les autorités locales qui doivent l’authentifier c’est ce qui a retardé le dossier », a soutenu Demba T.

Pour les deux (2) fils de la défunte plaignante qui ont pris part au procès, plusieurs ordres de recettes ont été versées par leur mère pour des terrains qu’elle n’a jamais réussi à posséder.

« Nous étions au courant de ces terrains avant le décès de notre mère. Nous savons aussi que l’affaire date de 2015. Notre parent a tout fait pour nous trouver des terrains mais elle a fini par rendre l’âme sans réussir son projet », a dit l’un d’eux.

À la barre, la défense a remboursé les 2,4 millions Fcfa mais la partie civile a réclamé des dommages et intérêts pour le préjudice subi. Elle a sollicité le paiement de 600. 000 Fcfa supplémentaires.

Pour la défense, le plus important pour son client était de s’acquitter de sa dette. Elle a invité la Cour à constater le délai de prescription des terrains en question jugé expiré et qui, selon l’avocat tire son client de toute poursuite judiciaire sur le dossier. La robe noire a plaidé pour sa relaxe à défaut de lui faire une application bienveillante de la loi pénale.

L’affaire a été mise en délibérée au 31 mars prochain…

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