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Préoccupée par le climat politique « très tendue » qui prévaut au Sénégal, l’Organisation nationale des droits de l’homme (Ondh) manifeste son indignation suite aux événements survenus à Mbacké, et les développements de l’affaire Prodac, opposant le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, à l’opposant Ousmane Sonko.
L’Ondh, qui rappelle que « le Sénégal est un pays, fruit d’une construction étatique et démocratique exemplaire », en appelle à la responsabilité des acteurs politiques pour la décrispation du climat social.
« Ceux qui gouvernent (doivent) préserver un espace d’expression des droits et libertés fondamentaux », souligne-t-elle, dans son communiqué. Lequel ajoute : « ceux qui détiennent l’appareil de l’État (doivent) aussi favoriser une liberté d’expression non négociable. » Mais, « tous (doivent) se soumettre aux prescriptions de la justice, en utilisant les voies de droit offertes à l’interne comme à l’international. »
Pour l’Ondh, il est aussi pour l’intérêt de tous « qu’on sépare individus, familles, religions, État et partis. Que la sécurité soit au service de tous. Que le respect de l’ordre public n’annihile pas la liberté. Que le pays ne soit pas pris en otage par des conflits d’intérêts. Que la conquête du pouvoir politique soit soumise à l’éthique afin de donner un sens à la démocratie si celle-ci demeure, tout simplement la voie du peuple ».

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