Bentelab Sow vient d’humer l’air de la liberté, selon Cheikh Thioro Macké, député du parti Pastef dissous. C’est dire que la série de libération de détenus dits politiques se poursuit. Récemment, le ministre de la justice avait annoncé la libération déjà, de plus de 300 […]
ACTUALITE justiceI. Sarr, propriétaire d’un commerce dans un immeuble situé à Queens, l’un des 5 arrondissements de la ville de New York, est dans de beaux draps. Selon Les Échos, qui donne l’information, il a été arrêté pour avoir hébergé pas moins de 87 migrants dans […]
ACTUALITE SOCIETELors du dialogue politique, Macky Sall a annoncé qu’il va saisir l’Assemblée nationale pour le vote d’une loi d’amnistie, qui couvrira les faits qui ont eu lieu de 2021 en 2024. Sur le plateau de la 7TV, Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et […]
ACTUALITELa Chambre criminelle du tribunal de Ziguinchor a eu la main lourde sur le Chef rebelle César Atoute Badiate, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian en rendant son verdict dans le cadre d’affaire du massacre de Boffa Bayotte. Mais cette peine de condamnation à l’endroit du […]
ACTUALITE SOCIETELa Chambre criminelle du tribunal de Ziguinchor a eu la main lourde sur le Chef rebelle César Atoute Badiate, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian en rendant son verdict dans le cadre d’affaire du massacre de Boffa Bayotte. Mais cette peine de condamnation à l’endroit du journaliste René Capain Bassène n’est pas bien accueillie chez la famille bassene à Ziguinchor.
Suite à ce verdict rendu par le tribunal de grande instance de Ziguinchor , la famille de René Capain Bassène a brisé le silence . Nicolas Bassène, son jeune frère, désapprouve la décision du tribunal. « Très tôt, on a vu les prémices d’une condamnation. Dommage, tout ce qui se trame au Sénégal, c’est que la justice n’est pas indépendante« , s’indigne le jeune frère du détenu.
S’exprimant, le porte-parole de la famille va plus loin en affirmant dans des propos rapportés par Les Echos, qu’ils ne vont pas « dissuader René Capain Bassène à exécuter sa décision de mettre fin à ses jours ».
Pour rappel, le tribunal de grande instance de Ziguinchor a condamné ce lundi 13 juin trois personnes, le chef rebelle César Atoute Badiate, le journaliste René Bassène, et Oumar Ampoï Bodian à la réclusion criminelle à perpétuité.
ous les Sénégalais d’ici et de la diaspora ont remarqué que depuis l’éclatement de l’affaire du viol, Ousmane Sonko n’attaque plus Macky SALL sur sa gestion. Depuis Mars 2021, Ousmane Sonko ne parle plus de développement. Les questions d’éducation, de santé, d’économie, de développement, d’agriculture, d’élevage […]
ACTUALITE SOCIETEous les Sénégalais d’ici et de la diaspora ont remarqué que depuis l’éclatement de l’affaire du viol, Ousmane Sonko n’attaque plus Macky SALL sur sa gestion. Depuis Mars 2021, Ousmane Sonko ne parle plus de développement. Les questions d’éducation, de santé, d’économie, de développement, d’agriculture, d’élevage etc…sont absentes de son discours. A cause de Adji Sarr, le leader de PASTEF n’a plus de projet de développement pour le Sénégal. Sonko ne parle plus de programme ni de projet.
De mars 2021 à nos jours, Sonko s’est adressé aux sénégalais plus de 18 fois à travers des conférences de presse pour répéter les mêmes mots qui dévoilent sa préoccupation face aux accusations de Adji Sarr…
Plus le mensonge est gros, plus ça passe. Cela Sonko l’a bien compris. Ainsi il parlera d’une audience entre Adji Sarr et Macky. Il révèlera avoir arrêté un policier espion chez lui. Il vient d’inventer une tentative d’assassinat après avoir accusé le pouvoir en 2019 d’avoir tenté d’assassiner sa maman. Auparavant il avait accusé le pouvoir d’avoir tué sa militante Mariama Sagna assassinée par des charretiers après un meeting de Pastef. Sonko ira jusqu’à orchestrer le saccage de sa permanence à Yoff avant d’atterrir dans les locaux de Atepa sur la VDN.
Sonko refusera d’assister à l’acceuil des lions champions d’Afrique. C’est ce même Sonko qui fête la victoire de Casa Sport dont le gardien de but est à l’équipe nationale A.
Il boycotte la venue de Serigne Mountakha à Dakar et refuse de respecter les 03 jours de deuil national après la mort des bébés à Tivaouane. Comme si Sonko défiait Touba et Tivaouane. Il appelle à déloger le chef de l’État.
Ousmane Sonko avait déclaré que Khalifa SALL sera candidat aux législatives « par la force ». Il n’en parle plus d’ailleurs car Khalifa a déjà digéré cette pilule.
Le maire de Ziguinchor s’attaquera à toutes les institutions de la République : Gouvernement, Assemblée, Police, Armée, Gendarmerie, Justice, Conseil constitutionnel etc…
Le vœu de Sonko c’est de voir le Sénégal et les Sénégalais effacés du globe terrestre pour qu’on ne parle plus du procès de Adji Sarr. En plus il en a assez de signer chaque semaine au tribunal.
Sonko a deux souhaits ardents : la mort de Adji Sarr ou l’annulation du procès.
C’est seulement si ses vœux se réalisaient qu’il deviendrait un homme normal avec toutes ses facultés.
l se bat pour réunir les conditions d’une annulation du procès et qu’on en parle plus. Il sait qu’il risque de passer le reste de sa vie en prison si le viol est confirmé. Il s’agit d’un délit criminalisé.
En appelant à l’insurrection, il pense pouvoir renverser le régime pour que ce procès ne soit pas organisé par les dirigeants qui seront à la tête du prochain pouvoir qui naitra de la chute de Macky Sall.
Sonko est prêt à tout. Il est même capable de proposer discrètement à Adji Sarr un mariage pour enterrer le dossier. Son problème, c’est qu’il ne peut pas accéder à la fille.
Et si Adji Sarr retirait sa plainte contre Ousmane Sonko ?
Le Cem Commune 2 de Kédougou a organisé une journée de sensibilisation sur l’hygiène menstruelle pour lutter contre la déperdition scolaire chez les filles. La manifestation s’est tenue en présence de l’Inspecteur de l’éducation et de la formation de Kédougou et d’autres responsables de l’école […]
Non classéLe Cem Commune 2 de Kédougou a organisé une journée de sensibilisation sur l’hygiène menstruelle pour lutter contre la déperdition scolaire chez les filles. La manifestation s’est tenue en présence de l’Inspecteur de l’éducation et de la formation de Kédougou et d’autres responsables de l’école qui essaient de régler cette question devenue un vrai problème à l’école. Les menstrues constituent désormais un facteur d’abandon. «Ce thème nous intéresse beaucoup parce que nous œuvrons pour maintenir les enfants à l’école. Nous luttons contre les facteurs qui sont susceptibles de créer une certaine vulnérabilité à la déperdition scolaire. Et une mauvaise gestion des menstrues peut être un motif d’abandon chez les filles à l’école», explique Founéké Touré, principale du Cem Commune 2 de Kédougou.
La principale pense que les agents de santé pourraient apporter des réponses aux questions que les enfants se posent sur l’hygiène menstruelle. «Si aujourd’hui dans notre école, on vient sensibiliser les adolescentes sur la gestion de l’hygiène menstruelle, ça fera que nous renforcerons et aiderons à maintenir les jeunes filles dans les collèges», dit-elle.
Selon Yahya Tandian, chargé de communication du projet Damcam, la gestion de l’hygiène des menstrues est devenue une problématique dans le monde. «Partout dans le monde, on assiste à des précarités menstruelles. Des jeunes filles qui ratent l’école à cause de la gestion de l’hygiène menstruelle, ce sont les statistiques qui le disent. Chaque mois une fille rate l’école pendant trois ou quatre jours. Nous pensons que c’est énorme. Et les spécialistes de la santé sont là pour discuter avec les filles afin que les menstrues ne soient plus taboues», évoque Yahya Tandian. L’activité a été clôturée par une remise de kits de santé et de la reproduction, appelés serviettes sanitaires, aux filles.
L’image dérange jusqu’au sein de la mouvance présidentielle. Le président de la République posant tranquillement avec un individu qui n’est sorti de l’anonymat que grâce aux nauséeuses injures. Un acte qui sidère, d’autant plus que Macky Sall s’est, lui-même, plusieurs fois insurgé contre les injures […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETEL’image dérange jusqu’au sein de la mouvance présidentielle. Le président de la République posant tranquillement avec un individu qui n’est sorti de l’anonymat que grâce aux nauséeuses injures. Un acte qui sidère, d’autant plus que Macky Sall s’est, lui-même, plusieurs fois insurgé contre les injures déversées chaque jours sur les réseaux sociaux. Expert en communication, Barary Domingo Mané décrypte cette image qui ne passe pas du tout.
« Nous sommes en présence de ce qu’on pourrait appeler le syndrome de Stockholm. Le président qui reçoit celui qui l’a insulté, C’est comme s’il nourrissait un sentiment d’admiration envers ce dernier. À force de le voir déverser des insanités, peut-être qu’inconsciemment le président nourrit des sentiments d’admiration. Pourquoi je parle de syndrome de Stockholm ? C’est parce que ce syndrome indique souvent les sentiments que la victime nourrit envers son ravisseur. C’est un acte ambivalent. En même temps, le président cherche peut-être à l’humilier. Et au-delà de l’humiliation, il y a peut-être des calculs politiques ou politiciens. Peut-être qu’il veut utiliser cette arme contre ses adversaires demain. »
« C’est la République qui est insultée,
qui est trainée dans la boue parce qu’il
s’agit du corps sacré du…«
« Et le corps sacré du président de la République est complètement désacralisé. Parce que c’est ce corps-là que cet homme visait à travers les insanités qu’il déversait. Et si le président se retourne pour recevoir le même individu cela pose un problème. Il y a une image de marque qui renvoie à celle d’un chef d’Etat et l’image d’un insulteur. Le simple fait de les mettre côte à côte c’est l’image de marque du président de la République qui est écornée. C’est la république qui est insultée, qui est trainée dans la boue parce qu’il s’agit du corps sacré du président qui s’affiche à côté d’un insulteur public. »
Le mauvais message
« Quand il s’affiche avec un insulteur public, le message est clair : il encourage ces pratiques-là. Et demain, des jeunes peuvent se mettre sur la même voie et se dire que la façon d’y arriver c’est d’insulter d’honnêtes citoyens, y compris le chef de l’Etat. Le simple fait de laisser cet homme s’afficher à ses côtés est un message qu’il lance à la jeunesse. Et c’est dangereux pour les valeurs, pour la jeunesse sénégalaise et ce n’est pas un bel exemple. C’est un acte lourd de conséquences qui va inspirer d’autres jeunes. »
De Dolly à kaliphone
« Chaque fois qu’il s’agit d’un opposant, le président est intransigeant. Mais quand il s’agit des membres de son camp, il montre une certaine tolérance et c’est ce à quoi nous assistons aujourd’hui, malheureusement. Pour moi il y a deux poids deux mesures et ce n’est pas bon pour la République, pour le président et surtout pour l’institution qu’il incarne. Et ça risque de se retourner contre lui. »
Le brasseur sénégalais la Société des Brasseries de l’Ouest-Africain (Soboa), filiale du Groupe Castel, ne vendra plus les produits de Coca Cola. L’entreprise américaine a décidé de lui retirer sa licence d’embouteillage. Cette mesure prend effet à partir du mois de juillet. En claire, Soboa […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETELe brasseur sénégalais la Société des Brasseries de l’Ouest-Africain (Soboa), filiale du Groupe Castel, ne vendra plus les produits de Coca Cola.
L’entreprise américaine a décidé de lui retirer sa licence d’embouteillage. Cette mesure prend effet à partir du mois de juillet.
En claire, Soboa arrête la production et les opérations de commercialisation des produits Coca Cola, Fanta, Sprite et Schweppes ».
La rupture des relations avec Soboa, filiale du groupe Castel n’est que la résultante de la brouille entre Coca Cola et le groupe français Castel.
Le désaccord, c’est qu’il se soit lancé dans la production d’une marque de soda, au même titre que la multinationale américaine.
Une divergence de vues oppose les deux partenaires par rapport au développement des boissons gazeuses en Afrique. Brakina, filiale du Groupe Castel, développe depuis quelques années, une stratégie basée sur des produits locaux, accessibles, soutenus par des marques africaines, une moindre teneur en sucre, la préférence au verre vs le PET plus polluant. Fort de la réussite de son modèle et de sa croissance en Afrique.
Ainsi, Castel souhaite dérouler, en toute indépendance, sa stratégie pour le marché des boissons gazeuses, apprend-on de source proche du Groupe. Des informations contraires laissaient entendre que Castel n’a pas voulu payer plus cher la licence auprès de Coca-Cola.
Soboa est le premier client de la Sen’Eau. La société engage actuellement près de 3000 salariés et contribue à l’économie sénégalaise à hauteur de 15 milliards Fcfa chaque année sous formes de diverses taxes.
La fin du partenariat entre les groupes américain Coca-Cola Company et français Castel concernent aussi d’autre pays africains, notamment la Côte d’Ivoire, le Malawi, le Gabon, le Burkina Faso…
Ce non-renouvellement de contrat concerne aussi le partenaire basé en Égypte. À côté de ces partenariats qui prendront bientôt fin, Coca-Cola distribuait aussi en Afrique à travers Coca-Cola Beverage Africa, dont le volume des activités le classerait dans le Top 40 des entreprises cotées en Afrique du Sud. L’autre filiale africaine du groupe est Equatorial Coca-Cola Bottling Company.
Coca-Cola a évoqué disposer d’une trésorerie de 150 millions USD pour acquérir ou construire de nouvelles unités d’embouteillage et de préparation des boissons.
Serigne Assane Mbacké «Khelcom» est un conférencier religieux. Il est soupçonné d’être le cerveau d’un réseau qui exploitait sexuellement des jeunes mineurs. Ses complices présumés sont au nombre de quatre. Ils ont tous été arrêtés vendredi dernier par la Division spéciale de cyber-sécurité (DSC). Déférés […]
ACTUALITE FAIT DIVERS SOCIETESerigne Assane Mbacké «Khelcom» est un conférencier religieux. Il est soupçonné d’être le cerveau d’un réseau qui exploitait sexuellement des jeunes mineurs. Ses complices présumés sont au nombre de quatre. Ils ont tous été arrêtés vendredi dernier par la Division spéciale de cyber-sécurité (DSC).
Déférés au tribunal de Dakar hier, lundi, ils ont bénéficié d’un retour de parquet. D’après Libération et L’Observateur du jour, les cinq mis en cause seront présentés au procureur de la République ce mardi.
Serigne Assane Mbacké «Khelcom» et sa bande sont poursuivis pour association de malfaiteurs, corruption de mineurs, actes contre nature, pédophilie, viols sur mineurs, proxénétisme et menace au préjudice de jeunes garçons. Leurs victimes présumées : O. Diouf et T. Khamary, qui sont âgés, respectivement, de 16 et 17 ans. C’est suite à la plainte contre X du père du premier, alerté par le proviseur du lycée de son fils, qui est élève en classe de seconde, que la DSC est entrée en action.
Devant les enquêteurs, Serigne Assane Mbacké «Khelcom» a d’abord tenté de nier les faits. D’après L’Observateur, le conférencier prétendait n’avoir entretenu que des relations fraternelles avec les deux garçons. Il finira, selon le journal, par avouer avoir abusé d’eux dans sa chambre à Guédiawaye.
Le «cerveau» a aussi reconnu avoir organisé et assisté dans la même pièce aux relations sexuelles entre T. Khamary et l’un de ses co-accusés, Khadim Samb dit Djimbory, un chanteur religieux.
Pour se dédouaner, Serigne Assane Mbacké a déclaré souffrir de pulsions sexuelles qu’il n’arrive pas à maîtriser. Ce qui, laisse-t-il, entendre, expliquerait également sa consommation compulsive de vidéo pornographiques, à caractère gay, remarquée grâce à l’historique de navigation de son téléphone portable.
Le mis en cause a également confié aux enquêteurs, toujours pour justifier ses actes, avoir subi des actes pédophiles durant son enfance. Djimbory a servi la même histoire pour expliquer lui aussi ses penchants homosexuels.
Les enquêteurs se disent persuadés que Serigne Assane Mbacké et Djimbory n’ont pas révélé tous les secrets de l’affaire. Ils seront mis à la disposition du procureur ce mardi. En même temps qu’un réceptionniste de l’hôtel Nina nommé Abdourahmane Lô, le commerçant Ibrahima Badiane et le menuisier Baïdy Hamady Sow.
Dans l’une de ses récentes sorties effectuées, en live, sur sa page Facebook, le maire de la ville de Ziguinchor Ousmane Sonko informait que sa voiture a été sabotée. Une déclaration qui a fait réagir Madiambal Diagne dans sa chronique hebdomadaire. Le Journaliste de déclarer, […]
ACTUALITE SOCIETEDans l’une de ses récentes sorties effectuées, en live, sur sa page Facebook, le maire de la ville de Ziguinchor Ousmane Sonko informait que sa voiture a été sabotée. Une déclaration qui a fait réagir Madiambal Diagne dans sa chronique hebdomadaire.
Le Journaliste de déclarer, « Qui veut tuer Ousmane Sonko n’aurait pas besoin de saboter son véhicule », seulement selon lui, « chaque fois que Adji Sarr fait une sortie publique, Ousmane Sonko essaie d’allumer un contre-feu en sortant de son imaginaire, les histoires les plus loufoques. »
« La plaignante, qui l’accuse de viol au salon «Sweet beauty», a publié le jeudi 9 juin 2022, une vidéo tournant en dérision son présumé agresseur sexuel et l’appelant à une confrontation publique. Comme à l’accoutumée, Ousmane Sonko a réagi par une vidéo diffusée le 10 juin 2022, pour révéler une prétendue tentative d’assassinat contre sa personne », a rappelé Madiambal Diagne.
Ce dernier de poursuivre : « Il affirme que le jour de la marche du 8 juin 2022, son véhicule, qui était garé à quelques encablures du lieu du meeting, aurait été saboté et qu’un drame aurait pu survenir. Il n’est véritablement pas besoin d’être un expert en mécanique pour flairer le mensonge. »
« Où étaient le chauffeur du véhicule, la sécurité de Ousmane Sonko et les milliers de personnes qui étaient aux alentours de la Place de la Nation pour que des criminels puissent accéder, à l’insu de tout le monde, audit véhicule, qui n’est pas un véhicule quelconque, et trouver le temps de desserrer les écrous des roues ? », s’est interrogé le Journaliste.
« Franchement, une personne qui nourrirait le projet d’attenter à la vie de Ousmane Sonko trouverait l’occasion de le faire dans les lupanars comme «Sweet beauty» ou même quand il se rendait tard le soir dans un coupe-gorge de Thiaroye, sans sa garde rapprochée, dans l’espoir de pouvoir amadouer une nouvelle victime et sa famille. Ou encore dans son restaurant, «Le Tabouret», qu’il avait ouvert pour son épouse et qu’il a fini par lui arracher au profit d’une dame qui lui était «si proche» et qui lui en voudrait désormais à mort et qui s’est préparée, elle aussi, à balancer des boules puantes », estime-t-il.
Le site L’Equipe consulté par Onze Mondial, confirme pour Sadio Mané qui s’est mis d’accord avec le Bayern Munich pour son futur contrat. Maintenant que Liverpool a conclu l’arrivée de Darwin Nunez, avec Benfica qui a officialisé le transfert conclu avec les Reds, le club […]
ACTUALITE SPORTSLe site L’Equipe consulté par Onze Mondial, confirme pour Sadio Mané qui s’est mis d’accord avec le Bayern Munich pour son futur contrat.
Maintenant que Liverpool a conclu l’arrivée de Darwin Nunez, avec Benfica qui a officialisé le transfert conclu avec les Reds, le club de Jurgen Klopp peut négocier l’autre dossier chaud de ce début de Mercato : le transfert de Sadio Mané. L’attaquant sénégalais veut un nouveau challenge et son avenir semble s’inscrire du côté du Bayern Munich.
Un salaire de 13 milliards FCFA annuels !
Hier soir, plusieurs journalistes annonçaient en effet un accord imminent entre l’attaquant sénégalais et le Bayern Munich pour un futur contrat. Annonce confirmée ce lundi matin par L’Equipe qui assure même que l’accord est désormais conclu, Sadio Mané ayant négocié un salaire XXL de 20 millions d’euros (13 milliards FCFA) brut annuels du côté de la Bavière !
Reste désormais aux deux clubs à s’entendre sur l’indemnité de transfert. Alors qu’un déplacement des dirigeants du Bayern Munich à Liverpool est prévu, l’Equipe assure que le club anglais pourrait baisser ses exigences dans les négociations, réclamant un transfert autour des 40 millions d’euros (26 milliards FCFA), après en avoir demandé 10 millions d’euros (6 milliards FCFA) de plus soit un total de 50 millions (32 milliards FCFA)…
L’affaire va, sans doute, faire beaucoup de bruits dans les jours à venir. Depuis vendredi soir, le conférencier religieux Serigne Assane Mbacké « Khelcom » est en garde à vue. Idem pour Baïdy Hamady Sow, un de ses proches, mais aussi Abdourahmane Lô, réceptionniste à l’hôtel Nina, […]
ACTUALITE FAIT DIVERS SOCIETEL’affaire va, sans doute, faire beaucoup de bruits dans les jours à venir. Depuis vendredi soir, le conférencier religieux Serigne Assane Mbacké « Khelcom » est en garde à vue.
Idem pour Baïdy Hamady Sow, un de ses proches, mais aussi Abdourahmane Lô, réceptionniste à l’hôtel Nina, et Khadim Samb dit «Djimbori», chanteur religieux.
D’après le quotidien Libération, O. Diop, 16 ans, et H.Thimbo, 17 ans, ont détaillé aux enquêteurs comment ils étaient violés puis transformés en esclaves sexuels par ces homosexuels.
Face aux aveux des autres mis en cause, Serigne Assane Mbacké «Khelcom» se confesse et jure, sur tous les dieux, «atteint mystiquement» par le nommé T. S.
«J’ai essayé de me soigner partout, même en Gambie. J’ai fait toutes les prières pour freiner mes pulsions envers les jeunes. Je suis conscient de la gravité de mes actes et je demande pardon », a-t-il dit aux policiers.
Quant au récidiviste Khadim Samb dit «Djimbori», il appert, selon les premiers éléments de l’enquête en cours, qu’il a déjà effectué un séjour de cinq (5) ans en prison pour les mêmes faits.
Quid du modus operandi ayant permis de casser ce réseau maléfique ? À en croire le journal, c’est une simple journée de sensibilisation, organisée dans une école qui a ouvert la boîte de Pandore.
La parole de Abou Abel Thiam est très rare. Et lorsqu’il décide de retrouver le fil de l’actualité, l’ancien porte-parole du président de la République s’attaque à Ousmane Sonko, un «opposant aux institutions de la République». Le président du Collège de l’Autorité de régulation des […]
ACTUALITE POLITIQUELa parole de Abou Abel Thiam est très rare. Et lorsqu’il décide de retrouver le fil de l’actualité, l’ancien porte-parole du président de la République s’attaque à Ousmane Sonko, un «opposant aux institutions de la République». Le président du Collège de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) accuse le leader de Pastef de vouloir déplacer la rébellion casamançaise à Dakar. Dans cet entretien, M. Thiam, membre du Secrétariat exécutif national de l’Apr, se dit choqué par les propos de Cheikh Abdou Bara Dolly, mais appelle la Justice à faire son travail dans les affaires Amath Suzanne Camara et Farba Ngom.
Quel est votre commentaire suite à l’arrestation du député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly pour «offense au chef de l’Etat, diffamation et diffusion de fausses nouvelles» ?
Comme tout le Peuple sénégalais, j’ai été choqué par ses propos. J’ai été meurtri pour l’image de notre pays d’entendre des choses pareilles venant d’un député, un homme politique qui se dit d’extraction religieuse. Entendre ces propos publiquement, c’est-à-dire pensés et raisonnés dans un lieu public, à l’adresse de la Nation, j’en ai honte pour mes enfants et l’image de notre pays. Certains ont parlé d’incartade mais c’en est pas une. Ces insanités n’ont pas été en incohérence avec les autres propos tenus ce jour-là, lors de ce meeting. C’est juste le pic des propos tenus lors de ce meeting. Chacun a parlé selon ses mots, son vocabulaire, son bagage lexical, mais tous étaient dans la violence, l’irrévérence. Ils étaient dans des attaques ad hominem, ce qu’on appelle en wolof du «xaxar», c’est-à-dire le niveau le plus trivial et vulgaire de l’expression publique. Cela dénote de plusieurs choses. Il y a dans cette opposition, une indigence de l’argumentation. Lorsqu’on a des arguments à faire prévaloir, à opposer à un pouvoir, quand on a des choses solides à dire, on ne tombe pas aussi bas.
Cheikh Abdou Bara Dolly dit s’adresser à Macky Sall, président de Benno bokk yaakaar, et non au chef de l’Etat. Est-ce que cet argument est compréhensible ?
Non ! Je pense que quelle que soit l’adversité, la haine qu’on voue à quelqu’un, il faut respecter la personne. Ce sont des arguments faux fuyants parce qu’il parle du président de la République, du locataire du Palais présidentiel, de l’institution incarnée par M. Macky Sall. Aujourd’hui, par la grâce de Dieu et la confiance de la majorité des Sénégalais, Macky Sall est l’incarnation de notre Nation, de ce qui nous unit nous tous au-delà de nos chapelles politiques, croyances religieuses, confréries, communautés, ethnies, régions… Proférer des insanités de la sorte, de façon publique contre n’importe quel individu, c’est tomber très bas. Aujourd’hui, ce qui caractérise cette opposition radicale-là, c’est la violence, qui masque mal la faiblesse de l’argumentation, le manque de culture et d’éducation. Au-delà de l’instruction, il faut avoir une certaine éducation pour ne pas tomber aussi bas. Le profil type de l’opposant, c’est l’insulteur, l’homme violent qui s’attaque aux institutions, à nos symboles.
Vous parlez de Ousmane Sonko ?
Je suis touché lorsque je dresse par allusion un portrait-robot de cette façon, que tout de suite mon interlocuteur donne un nom, et en l’occurrence Ousmane Sonko. Effectivement, Ousmane Sonko personnifie cela par son attitude de tous les jours. Je suis un observateur de la politique depuis 30 ans mais la personne de Ousmane Sonko, je le constate comme la majorité des Sénégalais, est l’expression la plus faible qu’on puisse avoir en politique. C’est aussi l’expression la plus dangereuse et je m’explique. Aujourd’hui, Ousmane Sonko n’est pas seulement un opposant à Macky Sall ni au seul régime de Macky Sall, c’est un opposant aux institutions de la République, qui veut instaurer une dictature de la minorité. Je pèse bien mes mots. Ce qu’il appelait système, on découvre qu’en fait, quitte à s’allier avec n’importe qui, n’importe comment, son but c’est de casser les institutions. Quand un opposant ose comme il l’a fait, appeler à la manifestation pour aller déloger le président de la République, on ne peut pas atteindre un niveau plus grave, plus violent dans la sédition, dans l’insurrection.
Malheureusement, mes confrères de la presse se cachent derrière leurs petits doigts et laissent passer des choses pareilles comme si c’était un épiphénomène, comme s’il devait être admis qu’un opposant puisse, dans une République, appeler à l’insurrection et l’assumer. En réalité, Ousmane Sonko est aujourd’hui hors de la République par ses propos et actes qu’il pose tous les jours. Il est en opposition avec les institutions et en rébellion. Il est aux antipodes de ce qu’il proclame. Il se proclame patriote mais il n’y a rien de plus antipatriotique que Sonko. Lorsque l’Equipe nationale de football gagne et que la ferveur traverse l’ensemble de la Nation sénégalaise, qu’elle soit au Sénégal ou à l’étranger, dans les mosquées ou les églises, dans les marchés et partout ailleurs où la fibre sénégalaise frémit, ce jour-là, chacun d’entre nous était aux anges. Ousmane Sonko, comme il ne voulait pas que ce succès soit un gain politique pour Macky Sall, son adversité au pouvoir actuel étant plus importante que les succès de la Nation sénégalaise, il n’a pas répondu à l’invitation du Président. Madiambal Diagne appelle toujours Ousmane Sonko à se démarquer de la rébellion casamançaise, il ne l’a jamais fait. C’est limite s’il n’a pas applaudi quand nos vaillants soldats ont été tués en Casamance. Où est le patriotisme de Ousmane Sonko ? A chaque fois que ses intérêts sont menacés, il s’en est pris à tout le monde. La presse à laquelle il ne se prête jamais en interview devient pestiférée à partir du moment où elle sort des résultats qui sont contraires aux intérêts de Sonko. Il n’a pas hésité à appeler à faire attaquer des organes de presse. C’est le sort qu’il réserve à la Société civile si elle émet la moindre critique sur son action. Ousmane Sonko est aux antipodes de la citoyenneté et du patriotisme. Il est l’incarnation du cas Docteur Jekyll et de Mister Hyde. Il est Dr Jekyll le jour et Mister Hyde le soir.
Malgré tout ce que vous énumérez comme attaques aux institutions, les appels à l’insurrection…, la Justice ne fait rien…
Je ne comprends pas pourquoi la Justice ne dit rien devant des cas aussi graves concernant Ousmane Sonko. A partir du moment où l’Etat ou la Justice démissionne, ça devient du «chacun pour soi». Sonko ne respecte aucune institution du pays. Qu’elle soit religieuse, sociale, politique ou administrative. Il l’a manifesté à toutes les occasions de sa vie. C’est une menace à notre commun vouloir de vivre ensemble.
Avant Ousmane Sonko, l’opposant Macky Sall avait tenu les mêmes propos en 2011, disant que «si Wade viole la Constitution, on ira le déloger du Palais». Pourquoi les propos de Sonko suscitent autant d’indignation de votre part ?
Mais le Président Macky Sall n’a jamais dit : «Venez, on va le déloger.» Macky Sall n’a pas appelé à un «Mortal kombat» et ne s’est pas prévalu de la mort de 14 individus. Macky Sall n’a pas assumé un appel à l’insurrection. Dire s’il viole la Constitution, on fera ça, c’est être dans les conditionnalités politiques. Ça peut être mis dans la logique des déclarations politiciennes. Mais Sonko a dit que ses déclarations relèvent de la sédition et qu’il l’assume, ce n’est plus une proclamation politique.
Le gouvernement a confirmé l’arrestation de rebelles lors de la manifestation de Yewwi askan wi. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Les faiseurs d’opinion, les premiers témoins de l’histoire politique du Sénégal, au premier rang desquels la presse nationale, devaient s’investir le rôle de mettre à nu des choses pareilles. On ne doit pas lorsqu’on est un Sénégalais, épris de paix et de la stabilité de notre Etat et de nos institutions, laisser passer des choses pareilles comme si c’était banal. Il faut aller enquêter : où ont-ils été arrêtés, qui sont arrêtés et ils s’apprêtaient à faire quoi ? Il ne faudrait pas que la presse se contente d’être une caisse de résonnance. La presse, ce sont aussi l’enquête et la mise des gens devant leurs responsabilités, surtout quand il s’agit de choses aussi graves. Sur la connexion entre Sonko et la rébellion, l’intéressé ne s’en cache même pas. Parmi les réalisations socio-économiques du Président Macky Sall au service du pays, il y en a certaines qui ont mis à mal la rébellion en Casamance. On n’entend plus que la Casamance est délaissée. C’est le pont transgambien qui a mis à plat tous les arguments de la rébellion. Le pont de Marsassoum et le pont transgambien, construits au bénéfice de la Casamance et de l’ensemble du pays, ont fini de démonter toute l’argumentation de la rébellion. La deuxième chose est la prise en main militaire de la Casamance en dotant nos Forces de défense et de sécurité de tous les moyens nécessaires pour réduire la rébellion. Quand Ousmane Sonko surfe sur les réduits de cette rébellion pour transposer la violence dans la banlieue dakaroise ou dans les manifestations dakaroises, la moindre des choses pour tout Sénégalais qui se réclame patriote, c’est de se lever et s’ériger en barrière contre cela. Ce n’est pas parce que la rébellion a échoué en Casamance qu’on doit la transposer à la Place de la Nation.
Pour vous, Ousmane Sonko est en train de transposer la rébellion de la Casamance à Dakar ?
Pour moi, pour vous comme pour tout le monde ! Durant le mois de mars, on a vu des gens tirer à balles réelles sur les populations. Depuis 30 ans que je suis sur la scène politique, à part l’assassinat de Me Babacar Sye, je n’ai jamais vu des armes à feu dans l’espace public. Pour une manifestation politique, des gens armés incendient des maisons et tirent à balles réelles. Ce n’est pas ce que nous ont appris, en termes d’opposition, les Majmoud Diop, Cheikh Anta Diop, Sémou Pathé Guèye, Samba Diouldé Thiam, Amath Dansokho, Abdoulaye Bathily…, ces grandes figures de l’opposition sénégalaise. Aujourd’hui, notre pays est devenu orphelin de cette opposition. A leur place, il y a Guy Marius Sagna, Ousmane Sonko, des insulteurs publics qui tiennent le flambeau. On est tombés très bas et le pays, sur ce plan, s’est affaissé.
Pourquoi alors leur discours est de plus en plus entendu par la jeunesse et c’est symbolisé par la foule qui était mercredi dernier à la Place de la Nation ?
Malheureusement, nous sommes à l’ère des réseaux sociaux où il y a autant de journalistes qu’il y a de téléphones. Les inepties les plus incroyables trouvent des gens pour y croire. Ce n’est pas propre au Sénégalais mais dans le monde entier. On a vu des gens comme Jair Bolsonaro au Brésil ou Donald Trump aux Etats-Unis se faire élire. Les choses les plus invraisemblables sont devenues aujourd’hui des vérités bibliques et coraniques. Réunir des foules ne veut pas dire être dans le vrai ou la vertu. On a vu le cas Kounkandé.
Yewwi a annoncé une autre manifestation le 17 juin prochain. S’achemine-t-on vers le scénario de fin de règne du régime de Wade avec des protestations de rue au quotidien ?
Durant la dernière manifestation de Yewwi, vous n’avez jamais entendu un seul argument juridique sur les décisions du Conseil constitutionnel. Non ! Sonko a passé son temps à mentir comme il le fait tous les jours. Quand il a dit que le Président Macky Sall se préparait à remplacer l’actuel président du Conseil constitutionnel par l’ancien procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, est-ce qu’un journaliste est allé faire des enquêtes pour voir si Serigne Bassirou Guèye répond juridiquement et administrativement au profil qui puisse remplacer le président du Conseil constitutionnel ? Les gens gobent ce que Sonko dit.
Est-ce que cette information est vraie ?
Mais ça ne peut pas être vrai.
Pourquoi ?
C’est ce qui est attendu de la presse. Quand Sonko sort des inepties de ce genre, il est du devoir de la presse de faire des enquêtes. Macky Sall ne nomme pas qui il veut et tous les magistrats ne sont pas de même rang, de même statut, les juridictions sont stratifiées. Ce qu’il a dit, c’est une bêtise. Tout ce que Ousmane Sonko dit relève du mensonge. La preuve, il dit que sa voiture a été sabotée. Par qui ? Où ? Si c’était le jour de son meeting, il y avait 5000 personnes à Place de la Nation, pourquoi il ne les a pas appelées à témoin ? Parce que c’est faux ! Cette théorie de tentative d’assassinat relève de son imagination. Ce qui m’étonnerait est qu’une vérité sorte de la bouche de Ousmane Sonko tellement il m’a habitué à des choses fausses. Si c’est chez lui, il y a des gardes du corps. Pourquoi ils n’ont pas vu ceux qui ont saboté le véhicule ?
Comment comprenez-vous que votre camarade de parti, Amath Suzanne Camara, appelle à tuer Ousmane Sonko sans faire l’objet de convocation à la Justice ?
Ce n’est pas normal. Que ce soit mon ami Amath Suzanne Camara ou quelqu’un d’autre, quiconque appelle à l’assassinat d’un homme doit être entendu. La Justice doit faire son travail. Je suis un citoyen et un patriote. Cette sortie malheureuse de Amath Suzanne Camara est contre-productive parce qu’on la met en parallèle avec des choses beaucoup plus graves. Mais c’est différent de l’appel de Ousmane Sonko qui appelle à tuer les institutions du pays. Prendre 200 000 jeunes pour qu’ils soient de la chair à canon pour affronter les gendarmes afin de déloger le Président du Palais, les gendarmes vont tirer sur eux fatalement. Que des jeunes et des gendarmes meurent pour que Ousmane Sonko soit Président ! C’est ça le bonheur du Sénégal ?
890 millions de francs auraient été trouvés chez votre camarade de parti, Farba Ngom. Etes-vous aussi de ceux qui réclament que Justice soit faite dans cette affaire ?
Si c’est prouvé, oui. Mon niveau d’information fait que je n’ai pas les preuves dans cette affaire. Je ne cherche pas à le disculper. Si c’est prouvé, ce n’est pas normal. Ce n’est pas normal que des choses pareilles se passent dans ce pays. La Justice est appelée à faire son travail dans tous les cas de figure, quel que soit celui qui est au centre des affaires. On est tous égaux devant la loi. Laquelle doit s’appliquer de façon uniforme et égalitaire à tout le monde, au premier rang d’ailleurs ceux qui dirigent le pays et ceux qui aspirent à le diriger. Nous sommes tous assujettis à la loi mais encore plus lorsque nous avons des postes de responsabilités.
Quelle lecture faites-vous des décisions du Conseil constitutionnel que beaucoup trouvent bizarres ?
Il n’y a aucune bizarrerie. La décision du Conseil constitutionnel est conforme au Droit, cohérente et inattaquable. Il y avait une erreur sur la liste des suppléants de Benno bokk yaakaar, ça a été retoqué de même que l’erreur sur la liste des titulaires de Yewwi askan wi. Le premier «juge» qui a condamné cette liste, c’est Ousmane Sonko. Il a été le premier à annoncer l’irrecevabilité de leur liste en admettant qu’elle comportait des erreurs. Aucun argument juridique ne peut être opposé à cette décision. Ce qu’ils sont en train de faire, c’est du snobisme, c’est-à-dire qu’ils méprisent leur liste des suppléants. La liste des suppléants est une liste d’égale dignité avec celle des titulaires. C’est quand des situations pareilles se posent qu’on a besoin des suppléants. Le suppléant n’est pas un député par défaut mais un député par suppléance. Quand j’ai entendu les gens de Yewwi dire que personne ne peut les empêcher de participer, cela me faisait rire. Ils vont évidemment bien participer aux élections. Ils ont une liste des suppléants et ils doivent battre campagne pour ces gens-là. Ou bien, d’après Yewwi, ces suppléants ne sont pas dignes d’être députés ? Face à cette évidence, Ousmane Sonko ne trouve rien d’autre à faire que de demander à la population de se rendre tous les vendredis à la Place de l’Obélisque pour s’époumoner et demander la démission d’un tel. Il est député et vote les lois. Donc, le premier à devoir respecter les lois, c’est lui. Si tu dois fouler aux pieds la loi à chaque fois que ça t’arrange, où est ta citoyenneté ? Il faut que Sonko revienne en République. S’il ne le fait pas, il en pâtira parce que la République a les moyens de se défendre. On peut tout admettre sauf ceux qui posent un péril sur nos institutions et notre République. Quiconque menace la sécurité de la Nation trouvera la Nation et la République devant lui, moi en premier.
Est-ce que la machine Benno bokk yaakaar est bien huilée pour remporter les Législatives ?
C’est parce qu’elle est bien huilée qu’il y a cette panique de l’opposition. Il y a une fébrilité et une agitation dans cette opposition. Ils savent qu’il y a une liste qui va vers les Sénégalais, c’est la liste du Président Macky Sall, conduite par la très compétente et très engagée Mimi Touré. C’est la liste du Brt, du Ter, des stades, des ponts, des subventions à l’agriculture, des constructions d’hôpitaux, des succès diplomatiques et j’en passe. En face de nous, l’alternative de l’opposition s’appelle «Mortal kombat», 2ème vague ou 3ème vague meurtrière. Le Sénégalais sensé doit voter pour Benno bokk yaakaar.