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POLITIQUEDu nouveau dans l’affaire opposant Mouhamadou Lamine Massaly à Me Ousmane Diagne. Le commissariat central de Thiès, qui avait saisi le pistolet du premier nommé pour violation du l’arrêté du ministre de l’Intérieur, a bouclé son enquête et le dossier a été transmis vendredi dernier […]
ACTUALITE SOCIETÉCe dimanche, Sadio Mané était titulaire avec Al-Nassr sur la pelouse de Al-Shabab, club de son compatriote Habib Diallo. Les coéquipiers de Mané se sont imposés 3-2 sur le fil, mais l’international sénégalais s’est fait remarquer par sa colère après son remplacement.En effet, sorti à […]
ACTUALITE SPORTSL’affaire fait grand bruit au quartier Arafat de Rufisque. Deux jeunes frères, O. Dieng et B. Dieng, âgés respectivement de 17 et 24 ans, ont été mis aux arrêts par la police de la vieille ville pour viols multiples et pédophilie au préjudice de leur […]
ACTUALITE FAIT DIVERS SOCIETEL’affaire fait grand bruit au quartier Arafat de Rufisque.
Deux jeunes frères, O. Dieng et B. Dieng, âgés respectivement de 17 et 24 ans, ont été mis aux arrêts par la police de la vieille ville pour viols multiples et pédophilie au préjudice de leur demi-sœur M. Dieng.
D’après L’Observateur, née en 2006, la jeune élève dit avoir été abusée à l’âge de 16 ans par ses frères qui, selon elle, ont entretenu des rapports sexuels avec elle à maintes reprises.
«Je les ai dénoncés à mon père, mais il ne m’a pas crue. J’ai même voulu me suicider, j’ai tenté de sauter de notre balcon, mais c’est ma sœur qui m’en a empêché», a-t-elle dit aux enquêteurs.
Et d’ajouter : « Je fume de la cigarette au collège avec des garçons afin d’oublier cette histoire».
Quant aux mis en cause, ils estiment que leur demi-sœur est « manipulée par sa mère ». Toutefois, ils ont été finalement déférés au parquet pour les faits qui leur sont reprochés.
L’affaire des 11 bébés décédés dans un incendie survenu, la semaine dernière, au niveau de l’unité de néonatologie de l’hôpital Mame Abdou Aziz Dabakh de Tivaouane, refait parler d’elle. À travers un communiqué, la jeunesse de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) de la ville […]
ACTUALITE SOCIETEL’affaire des 11 bébés décédés dans un incendie survenu, la semaine dernière, au niveau de l’unité de néonatologie de l’hôpital Mame Abdou Aziz Dabakh de Tivaouane, refait parler d’elle.
À travers un communiqué, la jeunesse de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) de la ville sainte a «condamné fermement l’attitude» du leader de Pastef qui, selon elle, a organisé un grand concert à Ziguinchor en plein deuil national suite au décès de ces nourrissons.
«Cette activité récréative, organisée au moment où le peuple sénégalais observe un deuil national, démontre qu’Ousmane Sonko est loin d’être un homme d’État», ont-ils déclaré, ce jeudi, dans les colonnes de Source A.
Ils ajoutent : «Nous déclarons Ousmane Sonko persona non grata dans le département de Tivaouane à l’occasion des élections législatives».
Pour ces jeunes de la coalition présidentielle, le député de l’opposition «a dévoilé à la face du monde qu’il est un homme dépourvu de sens élevé de responsabilité. Ousmane Sonko doit immédiatement cesser de lorgner le fauteuil présidentiel».
Car, de leur avis, «les 20 millions décaissés de la mairie de Ziguinchor pour rémunérer le rappeur Nit Doff pourraient être investis pour changer le visage des rues et avenues récemment rebaptisées par le maire populiste Ousmane Sonko».
A son âge, comme on a l’habitude de le dire au Sénégal, il devrait étaler sa natte, prendre son chapelet et prier pour une paix durable ou un lendemain meilleur. Cet homme que nous décrit cette dame est simplement paranoïaque. Pour aider la dame à […]
ACTUALITE SOCIETEA son âge, comme on a l’habitude de le dire au Sénégal, il devrait étaler sa natte, prendre son chapelet et prier pour une paix durable ou un lendemain meilleur. Cet homme que nous décrit cette dame est simplement paranoïaque. Pour aider la dame à payer ses dettes, il lui propose une partie de jambes en l’air.
Découvrez la réaction de la dame qui se confie à l’émission Teuss.
Le sieur El Hadj Thiam est condamné, ce mercredi, par le tribunal des flagrants délits de Dakar à une peine de 6 mois assortis de sursis pour « menaces de mort par le biais d’un système informatique ». D’après L’AS, le coordonnateur du parti Pastef […]
ACTUALITE FAIT DIVERS SOCIETELe sieur El Hadj Thiam est condamné, ce mercredi, par le tribunal des flagrants délits de Dakar à une peine de 6 mois assortis de sursis pour « menaces de mort par le biais d’un système informatique ».
D’après L’AS, le coordonnateur du parti Pastef de Taïba Niassène (Kaolack) a été mis aux arrêts, la semaine dernière, suite à une plainte de la dame qui disait être la sœur de la mère d’Adji Sarr, accusatrice d’Ousmane Sonko dans l’affaire Sweet Beauté.
Entendu par les éléments de la police de Grand-Yoff, il a été présenté au procureur. Bénéficiant d’un retour de parquet, ce diplômé en droit et vendeur de fripes à Colobane a finalement été placé sous mandat de dépôt.
Le quotidien Les Échos l’avait annoncé et ça a fini par se confirmer avec la publication, hier, des listes des partis et coalitions de partis politiques engagés dans la bataille pour les législatives prévues au mois de juillet prochain. D’après le journal, Dr Babacar Diop, […]
Non classéLe quotidien Les Échos l’avait annoncé et ça a fini par se confirmer avec la publication, hier, des listes des partis et coalitions de partis politiques engagés dans la bataille pour les législatives prévues au mois de juillet prochain.
D’après le journal, Dr Babacar Diop, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, ne figure pas sur les listes. Ni comme titulaire, ni comme suppléant. Et il faut dire aussi que ce ne sont pas les questions qui manquent à Yewwi.
Ses proches ne digèrent alors pas du tout cette omission : « Qu’est-ce qui peut bien justifier l’absence du maire de Thiès et des responsables de son parti des listes de Yewwi Askan Wi pour les élections législatives ? »
Et d’enchaîner : « Sur quelle base un responsable de Taxawu Sénégal qui avait déserté les rangs de la coalition lors des locales à Thiès a été préféré au Dr Babacar Diop, grand artisan de la victoire de Yewwi dans la cité du Rail ? À coup sûr, la volonté d’éviter un cumul de fonctions ne peut être invoquée ».
Biram Soulèye Diop a été investi tête de liste à Thiès, Barthélemy Dias à Dakar, Dr Oumar Cissé à Rufisque, Ameth Aïdara à Guédiawaye, pour ne citer que ces maires. « Ceux qui pensent, par ce coup tordu, briser l’élan du maire de Thiès, se trompent lourdement de cible », assurent les partisans de Dr Babacar Diop.
L’Etat vient d’augmenter leurs salaires. Cette mesure s’ajoute à ses efforts pour le renforcement des effectifs, l’amélioration de la formation et la modernisation des équipements des forces de défense et de sécurité.Chaque élément de l’armée, de la gendarmerie et de la police a certainement noté […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETEL’Etat vient d’augmenter leurs salaires. Cette mesure s’ajoute à ses efforts pour le renforcement des effectifs, l’amélioration de la formation et la modernisation des équipements des forces de défense et de sécurité.
Chaque élément de l’armée, de la gendarmerie et de la police a certainement noté avec satisfaction, en cette fin du mois de mai, une hausse de son salaire. Et s’il est un poil sourcilleux, il a pu remarquer que celle-ci concerne la rubrique «prime de risque» de sa fiche de paie.
Les augmentations en question varient entre 75 000 et 400 000 francs CFA, selon le journal Le Quotidien, qui a donné l’information dans son édition du lundi 30 mai.Elles surviennent en même temps que celles accordées aux enseignants et aux agents de santé.
Mais, à la différence de ces derniers, les forces de défense et de sécurité n’ont rien réclamé ouvertement. Pour être servies, en effet, elles ne sont pas parties en grève et n’ont pas joué avec les nerfs de membres du gouvernement lors d’interminables négociations. Elles sont restés la «grande muette», même si la plupart d’entre elles, comme la majorité des ménages sénégalais, ressentent actuellement sur leur pouvoir d’achat les effets néfastes de la crise de la Covid-19 et de la guerre en Ukraine.
Seule une volonté politique a suffi. Celle-ci est certes dictée par un contexte volatile, mais elle a été en tout cas mainte fois clamée par le Président Macky Sall. «Je renouvelle mon soutien à ceux et celles parmi vous qui sont déployés au service de la paix dans le monde, et en opérations pour la défense de l’intégrité territoriale, et la lutte contre la criminalité transfrontalière et le pillage de nos ressources naturelles, avait lancé le chef de l’Etat le 3 avril dernier, à la veille de la fête de l’Indépendance. J’ai donné ordre à nos Forces de défense et de sécurité de poursuivre sans répit ces opérations jusqu’à ce que tous les objectifs assignés soient atteints.»
Macky Sall s’était empressé d’ajouter : «Les hommes et femmes qui ont choisi le métier des armes pour défendre les intérêts vitaux de la nation, au péril de leur vie, méritent notre soutien et notre gratitude.C’est pourquoi je tiens à l’amélioration constante des conditions d’existence de nos soldats, l’efficacité opérationnelle de leurs missions et la quiétude de leurs familles.»
Ces paroles ont été suivies d’actes. Avant l’augmentation de leurs revenus, les forces de défense et de sécurité ont vu leurs effectifs, leur formation ou leurs équipements renforcés.Chaque corps ayant été servi selon ses besoins spécifiques.
Menaces multiformes
Au mois d’avril dernier, le Sénégal a passé une commande de huit obusiers LG1 de 105 mm, et de munitions. Le vendeur, le groupe industriel français de l’armement Nexter, soulignait dans un communiqué repris par L’Observateur dans son édition du 5 mai, que cette arme peut semer les radars lorsqu’elle est utilisée à basse altitude.
Durant le même mois, signale le journal du Groupe futurs médias, le Marine nationale a réceptionné le premier des trois patrouilleurs hauturiers commandés au français Piriou. Le deuxième était à ce moment-là, d’après la même source, en phase d’équipement et le troisième était presque assemblé.
L’Armée de l’air n’est pas en reste. Elle s’est dotée de trois avions CN-235, selon L’Observateur. Qui signale que ces appareils sont utilisés pour la surveillance maritime, mais également les évacuations médicales, le déploiement de troupes etle transport de civils. La liste des acquisitions pour l’armée et la police ces dernières années n’est pas exhaustive.
«Le Président Macky Sall a mis des moyens importants pour augmenter la capacité de manœuvre de l’Armée sénégalaise, avait souligné, toujoursdans L’Obs, le colonel de la gendarmerie Abdoul Aziz Ndao. Il y a aussi la création de beaucoup de centres pour permettre la formation, le renforcement de l’entraînement des hommes. Ce sont de très bonnes choses à saluer.»
Ces attentions du chef de l’Etat, chef des armées, arrivent à point nommé. Elles surviennent dans un contexte où les forces de défense et de sécurité sont très sollicitées. Ces dernières sont en effet confrontées à des menaces multiformes et de plus en plus pressantes : insécurité galopante, grand banditisme, activités malveillante de la branche armée du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), mouvements djihadistes dans les pays limitrophes…
Le député et maire de Agnam Farba Ngom a été victime d’un vol à son domicile portant sur un montant de 890 millions de FCFA. Le présumé voleur Doudou Diaw, chauffeur et garde du corps du député maire, qui ne percevait que 60.000 Fcfa a confié aux […]
ACTUALITE SOCIETELe député et maire de Agnam Farba Ngom a été victime d’un vol à son domicile portant sur un montant de 890 millions de FCFA.
Le présumé voleur Doudou Diaw, chauffeur et garde du corps du député maire, qui ne percevait que 60.000 Fcfa a confié aux enquêteurs qu’il avait des soucis d’argent.
Ayant eu vent des fortes sommes d’argent que son patron gardait dans l’une de ses chambres, il dit être passé par la fenêtre, avoir introduit sa main dans la pièce bourrée de sacs remplis d’argent qu’il a caché dans la maison jusqu’à l’heure de la descente.
Après avoir constaté le vol, relate SourceA dans sa parution du jour, Farba Ngom saisit la Section de recherches de Colobane.
Arrêté, il a contesté le montant de 890 millions Fcfa. Minorant cette somme, il confie avoir dérobé que la somme de 300 millions Fcfa et qu’il avait confié 160 millions Fcfa à son ami, qui après réception de l’argent, a disparu.
Avec le reste de l’argent volé, il indique avoir acheté un terrain en Gambie où il s’était réfugié.
Il confie également avoir acquis des voitures et divers matériels.
Au terme de sa garde à vue, le voleur de Farba Ngom a été placé sous mandat de dépôt le 14 avril dernier par le juge du 2e cabinet.
La balle est dans le camp du Doyen des juges. Il lui appartient de trancher entre les avocats de Ousmane Sonko et le parquet. Les premiers avaient demandé au magistrat de requérir auprès des opérateurs de téléphonie la production des relevés d’appels entrants et sortants […]
ACTUALITE SOCIETELa balle est dans le camp du Doyen des juges. Il lui appartient de trancher entre les avocats de Ousmane Sonko et le parquet.
Les premiers avaient demandé au magistrat de requérir auprès des opérateurs de téléphonie la production des relevés d’appels entrants et sortants de Adji Sarr et de Sidy Ahmed Mbaye.
La première accuse le président de Pastef de viols et menaces de mort; le second est son ami qui l’aurait conduit à l’hôpital le jour de l’éclatement de l’affaire.
Les conseils de Ousmane Sonko sont intéressés par les communications de ces derniers entre décembre 2020 et février 2021, particulièrement la journée du 3 février. Mais dans un réquisitoire transmis au juge avant-hier, lundi, le procureur s’oppose à cette requête.
D’après Libération, qui donne l’information dans son édition de ce mercredi, le chef du parquet estime que les réquisitions en question n’apporteraient rien de nouveau à la manifestation de la vérité dans le traitement de l’affaire Sweet Beauty.
Le Doyen des juges dira s’il suit le parquet ou s’il répond favorablement à la demande des avocats de Sonko.
Il devra également trancher entre ces deux parties au sujet d’une éventuelle audition de l’ancien capitaine de gendarmerie Seydina Oumar Touré. Les conseils du leader de Pastef avaient demandé que ce dernier soit interrogé dans le cadre de l’instruction de l’affaire alors que le parquet a manifesté son opposition.
« Ousmane Sonko est le diable en personne » selon certains activistes, influenceurs et lanceurs d’alerte. Après avoir appelé à l’insurrection et demandé à déloger Macky Sall du Palais, l’indignation s’est emparée de la toile. Partis et coalitions politiques ont dénoncé le terrorisme verbal de Sonko et ceux […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETE« Ousmane Sonko est le diable en personne » selon certains activistes, influenceurs et lanceurs d’alerte. Après avoir appelé à l’insurrection et demandé à déloger Macky Sall du Palais, l’indignation s’est emparée de la toile. Partis et coalitions politiques ont dénoncé le terrorisme verbal de Sonko et ceux considérés comme ses amis d’autrefois, lui ont tourné le dos et fustigé ses intentions diaboliques qui peuvent embraser le pays tout entier.
Sonko est lynché de partout après son appel à la révolution barbare qu’il prône en demandant aux jeunes d’aller déloger le président du palais. Et Ousmane Sonko invoque cette révolution générationnelle par l’affrontement direct entre les jeunes et les forces de l’ordre quel qu’en soit le prix. Et pourtant au début de sa carrière politique Ousmane Sonko avait demandé aux jeunes de ne pas se battre pour des politiciens et de ne pas donné leur vie pour des politiciens. Regardez une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux.Lecteur vidéo
Même s’il n’a encore dit « ni oui, ni non » à propos d’une troisième candidature, le président Macky Sall est toujours acculé par les populations sur la question. Pressé de jouer franc jeu, il ne cède pas pour autant et préfère continuer d’entretenir le flou, au […]
ACTUALITE POLITIQUE SOCIETEMême s’il n’a encore dit « ni oui, ni non » à propos d’une troisième candidature, le président Macky Sall est toujours acculé par les populations sur la question. Pressé de jouer franc jeu, il ne cède pas pour autant et préfère continuer d’entretenir le flou, au point que le débat se pose à nouveau et domine l’actualité. Cependant, la majorité des Sénégalais qui ont répondu au sondage de SeneNews estiment que le président Sall ne se présentera pas pour une troisième candidature.
Le troisième mandat, ou la troisième candidature, était le fruit interdit au président Abdoulaye Wade, durant son règne. Malgré ses réalisations dont il se targuait, et qui pouvaient militer en sa faveur tant elles étaient visibles, le prédécesseur de Macky Sall avait butté sur une fin de non recevoir des populations. Sa campagne de propagande, l’intense communication de ses souteneurs par rapport à la constitution qui lui permettrait de briguer un troisième mandat, son fameux wax-waxeet (reniement), rien n’a pu altérer le véto des tenants de l’orthodoxie constitutionnelle. Pour la plupart des Sénégalais d’alors, réunis essentiellement autour du M23 et de Y en A Marre, le président Wade n’avait pas légalement ni légitimement droit à une 3ème candidature. La suite, on la connait tous: un pays sens dessus-dessous, des manifestations violentes, des morts, et la chute du régime libéral.
Farouche opposant de Wade qui s’est énergiquement battu contre sa 3ème candidature, l’actuel président semble être tenté par le même diable. Alors qu’il a juré par tous les Saints que 2024 serait la dernière année de son règne s’il venait à avoir un deuxième mandat, Macky Sall reste aujourd’hui dans un flou, matérialisé par son « ni oui, ni non », servi aux journalistes il y a deux ans. Pour la majorité des Sénégalais, il n’y a pas à chercher de midi à 14 heures.
En effet, 61% des sondés de Senenews (soit 9 325 sur 15 402) estiment que Macky Sall ne va pas se présenter une 3e fois d’affilée. Pour les tenants de cette thèse, il ne saurait accepté au président actuel une faveur refusée à son prédécesseur et mentor. D’autant plus que le Chef de l’APR a dit, redit, et confirmé à l’envi, qu’il ne pouvait pas aller au-delà de 2024. On se rappelle ses assurances fermes sur la question lors de la campagne pour le référendum quand il voulait faire passer son mandat de 5 à 7 ans. Qui plus est, la constitution qu’il disait avoir « verrouillée » est loin d’être équivoque sur ce point: « nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs ».
A côté de ces anti-3ème candidature, il y a d’autres (39%, soit 607 sur 15 402) qui soutiennent que le président Sall va se présenter pour la présidentielle à venir. Deux lectures sont à tirer de ces réponses: pour certains le président a le droit de briguer de nouveau les suffrages des Sénégalais; et pour le reste, il n’a pas le droit mais il ne va pas s’abstenir de le faire. L’un dans l’autre, le nombre de défenseurs de cette thèses est assez marginale comparé à leurs vis-à-vis. Ceci montre que se poser la question équivaut à entrer dans un débat qui n’est ni légal ni légitime.
Pourtant, les faits sont têtus. Depuis quelques temps, la question de la 3ème candidature resurgit. Dans une interview accordée au magazine Jeune Afrique, et lors de sa visite à Masalikul Djinane, le président Sall a laissé la brèche ouverte au lieu de mettre fin au suspens. Sa décision de se prononcer après les législatives pourrait être interprétée comme une façon de voir, à travers les résultats que va engranger sa coalition, si le peuple bénit ses actions ou non. De ce qui va sortir des urnes dépendra la réponse de Macky Sall. Sauf qu’une large majorité de la population s’est déjà faite sa religion sur la question: Sall n’a pas le droit à une 3ème candidature !